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They're still standing

Courir, souffrir, gémir, mais ne pas mourir. La nouvelle devise des Bleus les mène en demi-finale. Maintenant nous savons ce qu'ils ont dans le ventre. Pour les autres qualifiés le doute subsiste.
Auteur : Curtis Midfield le 26 Juin 2000

 

Les Bleus sont toujours en vie. Ce n’est pas le moindre de leurs exploits ce soir. Trimballés à tous les coins du terrain pendant près de 90 minutes, ils ont su résister, courber le dos et profiter des rares occasions qu’ils ont eues. En gros, une qualification à l’italienne. Alors que depuis des mois et des mois, l’équipe de France nous habitue à ce nouveau réalisme et à cette gagne qu’elle possède au plus profond d’elle même, nous nous surprenons encore, pauvres supporters que nous sommes, à douter d’elle. Elle n’est pas toujours la plus forte, elle a parfois un peu de réussite mais elle s’en sort toujours.
Ainsi l’Espagne, ce soir, aurait dû gagner ce match. Elle était presque partout la plus forte. Mais il lui manquait peut être un Zidane ou un Desailly pour faire pencher la balance. Ce petit plus que les Français ont à chaque match pour finalement l’emporter.
Car si tout n’est pas rose chez les Bleus, il ne faut pas mésestimer leur parcours européen. En effet, en jouant les Tchèques et les Espagnols, ils ont accompli bien plus que les trois autres qualifiés. Les Tchèques se seraient sans doute qualifiés dans n’importe quel autre groupe et les Espagnols ont démontré ce soir qu’ils étaient certainement l’équipe la plus talentueuse du tournoi.* Si les autres demi-finalistes ont chacun impressionné par leur solidité (Italie), leur technicité (Portugal) ou leur puissance (Pays-Bas), aucun n’a rencontré une telle opposition. Dans cette optique, nous attendons avec impatience le duel entre les Italiens et les Pays-Bas. Cette confrontation devrait enfin nous en dire plus sur les réelles capacités des uns et des autres. La Squadra est-elle vraiment redevenue aussi hermétique que ses devancières où a-t-elle profité d’un tableau à sa mesure ? Les Oranges sont-ils vraiment le rouleau mécanique qui a broyé les Tricolores et les Yougoslaves ou vont-ils retomber dans leurs incohérences à la vue d’une équipe qui ne leur offrira pas les cadeaux défensifs des deux derniers matches ? Bien malin qui a la réponse.
De leur coté, il est à souhaiter que les Bleus aient récupéré pour la rencontre de mercredi. La demi-finale ne s’annonce pas, en effet, de tout repos. Les Portugais promettent d’être à peine moins difficiles à jouer que les Espagnols. Pour réduire le danger, la France devra les faire douter le plus vite possible en ouvrant le score. Dans le cas contraire, l’aisance technique alliée à une confiance amplifiée pourrait poser de gros problèmes aux hommes de Lemerre.
Mais nous avions déjà oublié que c’est des Bleus dont nous parlions. Vous savez ceux qui restent toujours debout.

* l’article sur le Portugal ayant été écrit avant le match France-Espagne.

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