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Top 10 : les grands absents des Euros

Si Karim Benzema ne participera pas à l'Euro 2016, d'autres grands joueurs, pour des raisons diverses et variées (brouilles avec le sélectionneur/des équipiers, suspension, blessures...) ont raté le rendez-vous européen. Liste non exhaustive des principaux absents.

Auteur : Tonton Danijel le 9 Juin 2016

 

 

10. David Trezeguet (non sélectionné, 2008)

Héros de l'Euro 2000, par la grâce d'une volée somptueuse, David Trezeguet, champion d'Europe à vingt-deux ans, semble promis à un brillant avenir en sélection. Indissociable de son ami Thierry Henry, avec qui il forme une doublette foudroyante lors de l'Euro 2004 – comme l'atteste la démonstration 3-0 effectuée contre l'Allemagne à Gelsenkirchen le 15 novembre 2003. Mais, pendant l'Euro, les deux attaquants se marchent sur les pieds et Trézéguet ne trouve la faille qu'une seule fois, en contrant le dégagement d'un défenseur croate. La suite est connue: Domenech préférera ne jouer qu'avec une seule pointe (Thierry Henry), David Trezeguet sera même numéro trois (derrière Louis Saha) pendant la Coupe du monde 2006 et l'unique joueur à manquer son tir au but lors de la finale. Sa confiance étant plombée par cet échec, ses différentes nouvelles apparitions n'étant guère plus encourageantes et une nouvelle génération menée par Karim Benzema émergeant, David Trezeguet ne sera même pas dans le groupe des Bleus retenus pour l'Euro 2008, au grand désespoir de ses nombreux admirateurs.

 

 

 

9. Raúl (retraite, 2008)

Meilleur buteur de la sélection espagnole jusqu'en 2011 (record battu cette année-là par David Villa), Raúl a cependant connu une histoire contrastée avec la Roja en compétition internationale, à l'image du penalty de l'égalisation qu'il tire au-dessus lors du quart de finale de l'Euro 2000 contre la France. Ce sont à nouveau les Bleus de Zidane qui brisent la route des Espagnols lors du Mondial 2006. Peu de temps après, l'Espagne subit une défaite humiliante en Irlande du Nord 3-2, lors du deuxième match de qualifications de l'Euro 2008. Le mauvais résultat de trop pour Raúl qui ne s'entend plus avec Luis Aragones et choisit de mettre fin à sa carrière internationale. Il passe donc à côté de la deuxième campagne victorieuse de la Roja, vingt-quatre ans après la première, et ce malgré un immense lobbying des supporteurs madridistes qui auraient aimé voir les deux caractériels se réconcilier...

 

 

 

8. Rio Ferdinand (retraite, 2012)

John Terry aime décidément semer la zizanie en sélection. Peu avant la Coupe du monde 2010, la révélation d'une aventure avec l'ex-femme de son ami Wayne Bridges provoque la fin de carrière internationale de Bridges et la perte du brassard de capitaine de John Terry au profit de... Rio Ferdinand. Rebelote en 2011: des propos racistes qui auraient été tenus lors d'un match de championnat à l'encontre d'Anton Ferdinand, le frère de Rio, provoquent de nouveau la perte de son brassard, et la démission du sélectionneur Fabio Capello, qui n'accepte pas cette nouvelle sanction. De son côté, et même si John Terry est finalement blanchi des accusations de racisme, Rio Ferdinand se montre solidaire de son petit frère et refuse de rejouer en sélection aux côtés de John Terry. Le nouveau sélectionneur, Roy Hogdson, choisissant de maintenir sa confiance à John Terry, Rio Ferdinand met donc fin à sa carrière internationale en 2011 et renonce à participer à l'Euro.

 

 

 

7. Fernando Morientes (non sélectionné en 2000 et en 2008)

Joueur très apprécié en Espagne et notamment au Real Madrid où il a fait l'essentiel de sa carrière, Morientes n'est pourtant pas retenu par José Antonio Camacho dans le groupe participant à l'Euro 2000 malgré une saison à vingt-et-un buts, dont le premier de la finale de Ligue des champions du Real contre Valence. Relégué sur le banc madrilène suite à l'arrivée de Ronaldo en 2002, il parvient à retrouver du temps de jeu à Monaco (qu'il amène en finale de Ligue des champions en éliminant son ancien club en quart de finale), ce qui lui permet de participer à l'Euro 2004, malheureusement très bref pour la Roja. Un passage raté à Liverpool semble l'éloigner de la sélection, avant qu'il ne renaisse à Valence, ce qui lui vaut d'être rappelé par Aragones qui le préconvoque pour l'Euro 2008... avant de l'écarter, préférant miser sur des attaquants plus jeunes que Nando (trente-deux ans).

 

 

 

 

6. Djibril Cissé (suspension, 2004 puis non sélectioné, 2008)

Difficile de trouver plus poissard que le Djib' en sélection. L'Euro 2004 peut être pour lui l'occasion de s'affirmer derrière la doublette Henry-Trézéguet, mais Cissé participe auparavant à un match des espoirs – qui visent une qualification pour les Jeux olympiques d’Athènes – contre le Portugal qui se termine en pugilat, ce qui lui vaut trois matches de suspension en sélection. Ne voulant prendre un joueur impossible à aligner en phase de poule, Jacques Santini choisit donc de l'écarter. Puis c'est une double fracture tibia-péroné lors du dernier match de préparation qui le prive de la Coupe du monde 2006. Il revient en forme pour l'Euro 2008, et fait partie des trente présélectionnés, en balance avec le Stéphanois Bafetimbi Gomis en attaque. Mais le dernier match de préparation contre l'Équateur scelle son destin: transparent en première mi-temps, il est remplacé par Gomis qui claque un doublé... et prend le dernier billet disponible en attaque pour l'Euro. Raymond Domenech se rachètera en retenant Cissé pour le Mondial 2010, même si on peut douter rétrospectivement de la qualité du cadeau...

 

 

 

 

5. Andreas Zikos (non sélectionné, 2004)

Andreas Zikos fait partie de l'équipe monégasque finaliste surprise de la Ligue des champions 2004. Le milieu défensif, titulaire indiscutable chez les Rouge et blanc, toujours populaire en Grèce (à tel point qu'après un match de poule de l'ASM contre l'AEK, son ancien club, des supporteurs grecs l'acclameront malgré la défaite 4-0), il est cependant complètement ignoré par Otto Rehhagel qui l'aura sélectionné une seule fois en début de mandat, en 2001... pour ce qui sera la dernière de ses sélections internationales. Le plus connu des joueurs grecs de l'époque – en France, du moins – ne participera donc pas à l'épopée victorieuse de sa sélection, l'année de sa saison la plus aboutie en club.

 

 

 

4. Gianluigi Buffon, Angelo Peruzzi, Gianliuca Pagliuca (blessures et retraite, 2000)

Pour son unique expérience à la tête de la sélection nationale, le mythique Dino Zoff va rencontrer un problème... de gardiens. Le jeune Gianluigi Buffon (vingt-deux ans à l’époque) se blesse peu de temps avant l’Euro, alors que Dino Zoff l'avait installé dans les buts. Angelo Peruzzi, qui avait disputé l’Euro 1996 comme titulaire, est également blessé. La solution pourrait être de rappeler Gianluca Pagliuca, gardien malheureux des Mondiaux 1994 et 1998 (à chaque fois l’Italie s’incline aux tirs au but malgré un arrêt de son gardien lors des séances, contre Marcio Santos puis contre Bixente Lizarazu). Mais celui-ci, toujours en activité, a pris sa retraite internationale, brouillé avec son sélectionneur suite au choix de titulariser Buffon. Du coup, Dino Zoff n’a d’autres choix que de titulariser celui qui était initialement son numéro 3, le gardien de la Fiorentina, Francesco Toldo, qui réussira un Euro exceptionnel en écœurant notamment les Néerlandais en demi-finale.

 

 

 

3. Just Fontaine et Raymond Kopa, blessures (1960)

Deux ans après une Coupe du monde réussie en Suède, la France fait partie des grands favoris du premier championnat d'Europe et cartonne pendant la phase qualificative, atomisant la Grèce et l'Autriche grâce au duo Fontaine-Kopa. Malheureusement, le 20 mars 1960, une semaine avant le match retour contre l'Autriche, Just Fontaine est victime d'une double fracture tibia-péroné suite à un choc avec l'ivoirien Sékou Touré lors d'un match de championnat contre Sochaux. Il ne réussira jamais à revenir au plus haut niveau et sa carrière est brisée à seulement vingt-six ans. Puis, alors que la France obtient l'organisation de la phase finale, c'est Raymond Kopa qui renonce en raison de multiples douleurs aux chevilles. Paradoxalement, ce n'est pas tellement en attaque que les Bleus vont souffrir de ces absences: ils mèneront 4-2 contre les Yougoslaves en demi-finale... avant d'encaisser trois buts en cinq minutes et de perdre 5-4.

 

 

 

 

2. Lothar Matthäus (blessure, 1992 et refus, 1996)

Techniquement, Lothar Matthäus a tout gagné avec la Mannschaft, même le titre de champion d’Europe en 1980 en Italie, où, âgé de dix-neuf ans, il ne joue que dix-sept minutes. Ses autres aventures européennes seront malchanceuses. Les échecs de 1984 et 1988 seront effacés par le titre mondial de 1990, mais le désormais capitaine se blesse grièvement (rupture des ligaments croisés) le 12 avril 1992, ce qui le prive de l’Euro suédois. Il revient en sélection mais se brouille avec Berti Vogt et ne participe donc pas à l’Euro 1996 qui voit les Allemands soulever leur troisième titre continental. Il retrouvera l’Euro en 2000, douze ans après sa dernière participation, pour un fiasco qui sera imputé au trop grand âge du mythique libéro (trente-neuf ans).

 

 

 

1. Michael Laudrup (refus, 1992)

Le meilleur footballeur Danois, inscrit comme tel dans le Hall of Fame de l'UEFA, n'a pourtant pas participé à la conquête du seul titre international de sa sélection (si on excepte la coupe des confédérations 1995). S'il flambe avec le Barça, il est brouillé avec le sélectionneur de l'époque, Richard Moller Nielsen. Cela semble sans conséquence, vu que le Danemark n'est initialement pas qualifié pour l'Euro suédois. Mais les Danois sont finalement repêchés suite à la guerre civile en Yougoslavie, et Michael Laudrup refuse de revenir en sélection, à l'inverse de son frère Brian. Finalement, Michael se rabibochera avec Moller Nielsen, mais l'aventure sera moins heureuse: non qualifié pour la Coupe du monde 1994, le Danemark sortira dès le premier tour de l'Euro 1996. Le Mondial 1998, avec Bo Johansson à la tête de la sélection, offrira enfin au désormais capitaine Laudrup une sortie à la hauteur de son talent, au terme d'un match de très haut niveau contre le Brésil.

 

 

Réactions

  • Jean Luc Etourdi le 09/06/2016 à 05h08
    Je me félicite de l'absence de Cantona dans ce classement, sans doute l'un des joueurs les plus surestimés de son temps : tout d'abord à la fin des années 80, lorsque la faiblesse de la concurrence chez les Bleus (Papin encore maladroit, Fargeon, Xuereb, Paille, Stopyra et Bellone déclinants) le désignaient comme un recours absolu, et sa suspension durant la première partie (catastrophique) des éliminatoires de la CDM 90 lui a conféré artificiellement une aura (on disait alors que sa présence aurait tout changé) ; ensuite lors de son parcours à Manchester, où il est devenu le King d'un royaume médiocre, déserté par les étrangers de premier plan et où aucune nation britannique ne produisait d'attaquant/milieu offensif à la fois brillant et régulier.

    Auraient pu être mentionnés : Jean-Marc Pilorget en 84 (accident de voiture lors du stage hivernal des Bleus, alors qu'il avait supplanté Domergue dans la hiérarchie défensive aux yeux d'Hidalgo), Allofs en 88 (blessé et de toute manière carbonisé par sa saison marseillaise), Gascoigne en 92 (sévère fracture quelques mois auparavant), Vieri en 2000 (blessé), Giuly en 2004 (cruellement blessé en finale de C1 et remplacé par Govou), Blaszczykowski en 2008 (dont l'absence a repoussé de quatre ans la torture infligée régulièrement aux commentateurs), et Younes Kaboul en 2012, pour cause de blessure, laquelle a précipité sa carrière dans l'oubli intégral.

  • Richard N le 09/06/2016 à 07h51
    Bravo pour l'article ! Difficile d'extraire une dizaine de noms parmi tous ces grands joueurs qui ont raté l'Euro. En plus de ceux cités par Jean-Luc Etourdi, j'ai spontanément pensé aux Français José Touré en 1984, Amara Simba en 1992, Canto et Ginola en 1996, Tony Vairelles en 2000... C'est un Top 100 ou un Top 1000 qu'il aurait fallu :-)

  • Richard N le 09/06/2016 à 10h01
    Cet article me hante ! Il y a trop d'absents dans cette liste d'absents :-)

    En 1980, l'Italie doit se passer de Paolo Rossi, suspendu pour son implication dans l'affaire du Totonero.

    En 1984, c'est toute la défense belge qui est décimée : Eric Gerets et Walter Meeuws sont suspendus pour leur participation active dans l'affaire Standard-Waterschei, Luc Millecamps a mis fin à sa carrière et Michel Renquin est retenu par son club.

    En 1984, Vahid Halilhodzic alors en pleine bourre n'est pas retenu dans l'équipe de Yougoslavie. Le sélectionneur de l'époque privilégie les joueurs restés au pays et ne s'autorise qu'une seule exception : Safet Susic.

    En 1984, la RFA ne sélectionne ni Bernd Schuster, ni Hansi Muller, qui font plus ou moins la gueule.

    En 1988, Liam Brady ne participe pas à l'aventure de l'Irlande à l'Euro ouest-allemand : Il a reçu un carton rouge lors du dernier match éliminatoire contre la Bulgarie et est donc suspendu pour les deux premiers matches du tournoi. Comme en plus il est de plus en plus souvent blessé...

    En 1992, Bernard Pardo est absent alors que le sélectionneur Platini en avait fait son homme de base. Mais le Marseillais a été victime en mars 1991 d'une rupture des ligaments croisés dont il ne se remettra jamais vraiment.

    Un Top 100 qu'il fallait ! :-)

  • Tonton Danijel le 09/06/2016 à 10h44
    En effet, il y a évidemment beaucoup, beaucoup plus d'absents. La sélection est forcément subjective, influencé par le vécu de l'auteur (qui ne s'est véritablement passionné pour le foot qu'à partir de l'Euro 1992), ses propres chouchous (XIII, Morientes...), le choix aussi du mobile (les cas de Rio Ferdinand et de Djibril Cissé étant assez peu communs).

  • Lucho Gonzealaise le 09/06/2016 à 11h54
    Je propose un Top 10 des absents du Top 10 des absents.

  • Richard N le 09/06/2016 à 12h21
    Je crois qu'à chaque tournoi, chaque sélection a son lot d'absents à déplorer. Il faudrait classer ces absences par catégories : Les blessés, les suspendus, les boudeurs, les écartés, les corrompus... et les cas particuliers. A noter pour dans quatre ans :-)

  • Tonton Danijel le 09/06/2016 à 12h26
    Ou dans deux ans, pour la coupe du monde. Il doit y avoir des mobiles plus cocasses (genre l'Inde qui refuse de venir en 1950 car ils souhaitent jouer pieds nus par exemple).

  • Mama, Rama & Papa Yade le 09/06/2016 à 13h58
    C'est vraiment bieng et instructif ces tops, bravo.

    Et les coms aussi, j'ignorais que la Belgique 84, celle qui se fit tant rôtir sous le soleil nantais, avait aligné une défense bis.

  • Seven Giggs of Rhye le 09/06/2016 à 14h14
    Super article Tonton, merci !

  • FPZ le 09/06/2016 à 23h07
    "(En 2008, Raul) passe donc à côté de la deuxième campagne victorieuse de la Roja, vingt-quatre ans après la première".

    Tiens, j'ignorais que dans la vraie vie Arconada avait arrêté le CF de Platoche. Je regarderai d'un autre œil le match cette nuit...

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