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Top 10 : les joueurs devenus stars loin de la L1

Joueurs d'importation ou produits locaux, ils étaient dans l'impasse en France... mais ils en sont partis pour réussir leur carrière ailleurs.
Auteur : Miklos Lendvai le 25 Juil 2011

 

1. Gustavo Poyet, l'intérimaire

top10_horsl1_01_poyet.jpgÀ la fin des années 80, Bernard Tapie est devenu un modèle de réussite et de nombreux entrepreneurs espèrent se faire un nom grâce au foot. À Grenoble, le patron s'appelle Marc Braillon, il dirige RMO et n'a qu'une obsession: faire monter son club en première division. Il investit lourdement sur un jeune talent uruguayen, Gustavo Poyet. Comme Nanard, Braillon a son mot à dire sur la compo d'équipe et charge son entraîneur d'aligner sa recrue à la pointe de l'attaque, aux côtés de Youri Djorkaeff, Jean Philippe Séchet et Clément Garcia. Mais Gustavo est un milieu de terrain et ce changement de poste le perturbe. Après quelques prestations décevantes, le joueur commence à déprimer, prend quelques kilos et finit par être écarté du terrain.

En 1990, Poyet retourne en Uruguay, retrouve son poids de forme, se refait un nom et attire à nouveau les recruteurs. Il signe à Saragosse où, sous la houlette de Victor Fernandez, il devient un des meilleurs milieux de terrain de la Liga. Il remporte la Coupe des vainqueurs de coupe, la seule coupe d'Europe de l'histoire du club. Ses prestations lui permettent de signer à Chelsea, équipe avec lequel il remporte de nouveau la C2.


2. Nilmar, le tendre

top10_horsl1_02_nilmar.jpgEté 2004. Le mercato touche à sa fin quand Lyon perd Elber sur blessure. Frau est le seul avant-centre de l'effectif, ce qui n'est pas pour rassurer Jean-Michel Aulas. Le Guen essaie une nouvelle fois de parler de Cyril Chapuis mais le président lyonnais préfère trouver une solution lui-même. Il fait signer Wiltord, attaquant international au top de sa forme à Arsenal et Nilmar, un jeune espoir brésilien dont Marcelo pense le plus grand bien. Première entrée en jeu contre Rennes, Nilmar claque un doublé et se positionne comme une alternative plus que crédible à Pierre-Alain Frau. Mais la suite n'est pas à la hauteur de cette entrée fracassante. Aligné régulièrement, le Brésilien ne marque plus un seul but en championnat et se fait piquer le rôle du  jeune promu par Karim Benzema.

La saison suivante, Houllier est nommé entraîneur du club avec pour objectif de passer un palier en coupe d'Europe. Lyon recrute Fred et Carew, Nilmar est prêté aux Corinthians. Aulas n'a pas à se plaindre de ses attaquants et décide de le vendre, en allant même jusqu'à baisser l'option d'achat (geste extrêmement rare de la part du président lyonnais). Nilmar aligne ensuite les buts dans le championnat brésilien avec les Corinthians puis avec l'Internacional et attire les recruteurs de Villareal. En Espagne, Nilmar fait désormais partie des meilleurs attaquants du pays et est devenu un titulaire indiscutable au sein de la Seleçao (du moins quand la compo n'est pas imposée par le sponsor).



3. Carlos Idriss Kameni, le précoce

top10_horsl1_03_kameni.jpgÀ treize ans, Carlos Idriss Kameni profite d'un partenariat entre la Kadji Sport Académie de Douala et Le Havre pour rejoindre le centre de formation du club normand. Le gardien camerounais enchaîne les titres à la fin des années 90: champion de France des moins de 15 ans en 1999, médaille de bronze à la Coupe d'Afrique Juniors 1999 et surtout d'or aux Jeux Olympiques de Sydney. À seulement seize ans, Kameni est un héros national et il compte déjà des sélections avec l'équipe des Lions Indomptables. De retour de son été doré, Kameni revient plein d'ambitions au Havre, mais il doit se contenter de matches avec l'équipe réserve. Il tente des essais un peu partout en Europe mais à chaque fois, les dirigeants du HAC s'opposent à son départ.

Il obtient finalement un prêt à Saint-Étienne en 2002 mais la préférence est donnée à Janot et Idriss doit une nouvelle fois se contenter du banc de touche et de l'équipe réserve. De retour au Havre, son statut n'a pas évolué et Kameni profite à fond de ses convocations en sélection pour goûter au haut niveau. En 2004, Thomas Nkono, entraîneur des gardiens de l'Espanyol, pèse de tout son poids pour le faire venir à Barcelone et l'affaire est conclue pour 450.000 euros. Dès ses premiers matches, Kameni met les supporters dans sa poche en arrêtant trois penalties. Il figure depuis régulièrement en tête du classement des gardiens de la Liga.



4. Ricardinho, le champion du monde

top10_horsl1_04_ricardinho.jpgElu meilleur milieu de terrain du championnat brésilien en 1996 (Ballon d'argent), Ricardinho débarque à Bordeaux en 1997 dans une équipe en reconstruction (14 départs et 11 arrivées). Titulaire sous Guy Stephan, Ricardinho n'est pas très performant et semble avoir du mal à s'acclimater à l'air girondin. Quelques mois plus tard, Guy Stephan est limogé, remplacé par Baup et Ricardinho prend place sur le banc de touche.

Transféré aux Corinthians la saison suivante, Ricardinho retrouve son niveau de jeu et glane ses premières sélections en 2000, à l'âge de vingt-quatre ans. Monté dans le bon wagon, il est sacré champion du monde deux ans plus tard, aux côtés de Ronaldo, Ronaldinho et Rivaldo.



5. Luis Fabiano, barré par Chapuis

top10_horsl1_05_fabiano.jpgArrivé en 2000 au Stade Rennais, Luis Fabiano ne fait pas partie des joueurs qui ont coûté un bras au club, mais il est associé aux autres Sud-Américains pour symboliser le virage de l'ère Pinault (Lucas, Vander, Turdo et Cesar). Âgé de seulement vingt ans, l'attaquant brésilien a du mal à s'adapter à son nouvel environnement et ne donne pas vraiment de raisons à Paul Le Guen de le titulariser. Le coach breton lui préfère Chapuis et la recrue retourne au Brésil quelques mois après son arrivée. La saison suivante, il est de retour dans un club dont Christian Gourcuff est devenu l'entraîneur. Il veut lui donner sa chance mais Luis Fabiano manque à nouveau le coche. Plus tard, il avouera qu'il n'a pas fait beaucoup d'efforts pour s'adapter aux exigences de son entraîneur.

De retour au Brésil en janvier 2002, Luis Fabiano empile les buts et est appelé avec la Seleçao pour la Coupe des confédérations 2003. En 2004, il tente un retour en Europe en signant au FC Porto, champion d'Europe en titre. Malgré une saison décevante, il retient l'attention des recruteurs sévillans. Il se fait une place au soleil et devient un des buteurs les plus réguliers de la Liga: il y remporte deux coupes d'Europe, une supercoupe d'Europe et devient le titulaire en attaque de la Seleçao.



6. Vedad Ibisevic, l'Américain à Paris

top10_horsl1_06_ibisevic.jpgVedad Ibisevic a vingt ans quand il débarque au Paris-SG. Halilhodzic l'a découvert lors d'un match amical entre la Slovénie et la Bosnie-Herzégovine Espoirs. L'attaquant bosnien a eu un parcours atypique jusque-là, au gré des migrations familiales. À quinze ans, sa famille quitte la Bosnie pour la Suisse. Il intègre le FC Baden qui est prêt à lui proposer un contrat pro pour ses dix-sept ans mais ses parents ne peuvent obtenir la nationalité suisse et décident de partir aux Etats-Unis. Vedad a la chance de taper dans l'œil d'un entraîneur universitaire lors de matches improvisés avec des amis et il intègre l'université de Saint-Louis. Après une année à enfiler but sur but, l'attaquant bosnien est nominé dans l'équipe de l'année du championnat universitaire. Alors que des clubs de la MLS veulent le débaucher, Coach Vahid parvient à doubler tout le monde et signe le prodige en début de saison 2004-2005. Dans une attaque composée de Pauleta, Pancrate, Reinaldo et Ljuboja, Ibisevic joue peu et arrive même à se faire suspendre trois matches quand il est enfin titularisé.

En janvier 2005, le club parisien décide de le prêter à Dijon, prêt qui se transforme en transfert en fin de saison. Sa carrière sent alors bien le sapin: il est remplaçant du duo Esteves-Mangione. La saison suivante, il signe à Aix-la-Chapelle, club promu en Bundesliga qui se révèle être son tremplin pour signer à Hoffenheim, petit club qui monte en Allemagne grâce au soutien financier de son président. En 2008, Ibisevic se fait un nom en marquant 18 buts en 17 matches. Il aurait pu exploser les records sans une sale blessure au genou. Resté à Hoffenheim, Ibisevic est un des buteurs les plus redoutés de la Bundesliga et la principale force de frappe de la sélection bosnienne.



7. Patrick Mboma, le Japonais


top10_horsl1_07_mboma.jpgFormé au Paris SG, Patrick Mboma ne parvient pas à s'imposer au sein de l'équipe première. Conscients de son niveau, les dirigeants décident de le prêter et l'envoient à Châteauroux (1992-1994), l'autre club de Denisot. Avec la Berrichonne, l'attaquant camerounais connaît une descente en National et une remontée en D2. Son bilan comptable est plutôt positif (17 buts en National) et lui permet de revenir dans la capitale avec l'espoir d'obtenir plus de temps de jeu. Une association Weah-Mboma est alléchante, mais Luis Fernandez ne l'entend pas de cette oreille et offre peu d'occasions au Camerounais de se montrer.

En 1995, il est prêté à Metz où sa saison est perturbée par les blessures. Après une ultime année à Paris, Mboma quitte la France et atterrit au Japon. Avec les Gamba Osaka, Mboma enfile les buts, devient une star et profite de la confiance retrouvée pour accepter les appels du pied de la sélection camerounaise. La carrière de Mboma est lancée: il signe en 1998 à Cagliari, remporte la Coupe d'Afrique des Nations et les Jeux Olympiques et signe à Parme en 2000. Il est sacré Ballon d'Or africain en 2000 et cinquième plus grand joueur africain de tous les temps.



8. Marcelinho Paraiba, l'esprit frappeur

top10_horsl1_08_marcelinho.jpgEn 2000, Marseille confie les clés de son équipe à Abel Braga, qui fait venir sur le Vieux-Port Adriano et Marcelinho. Les dirigeants marseillais, estimant assez rapidement qu'ils ne pourront obtenir un retour sur investissement (7,6 millions d'euros) dans le milieu gauche brésilien), ils le renvoient au Brésil six mois après son arrivée.

Un an plus tard, Marcelinho enfile les buts pour le Hertha Berlin. À coup de frappes à la Laurent Robert, Marcelinho n'en finit pas de faire trembler les filets (65 buts en 4 saisons) et glane même quelques sélections avec la Seleçao.



9. Alain Boghossian, l'homme de 98

top10_horsl1_09_boghossian.jpgFormé à l'Olympique de Marseille, Alain Boghossian n'a pas l'occasion de se mettre en valeur dans l'armada montée par Bernard Tapie. Prêté à Istres la saison du titre européen, il dispute la saison suivante ses premiers matches en première division, alors qu'il a déjà vingt-quatre ans. Après une saison dans la peau d'un quasi titulaire, Boghossian est prié de quitter l'effectif pour amener des liquidités au club. Il trouve un accord avec le Torino, mais signe à Naples un contrat assez particulier. Les Napolitains effectuent un premier versement de quatre millions d'euros. En fin de saison, si Bogho leur convient, ils règlent à nouveau quatre millions, sinon, ils rendent le joueur et récupèrent leur mise.

Le milieu de terrain est inconnu à Naples mais finit par conquérir le public par sa régularité et sa ténacité. Malgré une blessure en cours de saison, le club rachète définitivement son contrat et Boghossian s'impose comme l'un des milieux de terrain les plus difficiles à passer du Calcio. Sa carrière explose en 1997 quand il signe à la Sampdoria. Son président est en guerre avec Christian Karembeu mais Bogho compense parfaitement l'absence du Kanak sur le terrain. Ses performances lui permettent d'accrocher l'équipe de France, avec laquelle il remporte la Coupe du monde. La suite est connue: Coupe de l'UEFA avec Parme, Championnat d'Europe des nations, et une sale blessure qui pourrit sa fin de carrière avant une reconversion dans le golf.



10. Christopher Samba, sauvé par Le Roy

top10_horsl1_10_samba.jpgFormé à Sedan, Christopher Samba dispute ses premiers matches en Ligue 2 (2003/2004) lors de sa dernière année de formation. Le défenseur natif de Créteil pense signer son contrat pro en fin de saison, mais les dirigeants sedanais préfèrent ne prendre aucun risque avec un joueur qui vient de se blesser au péroné. Durant six mois, il multiplie les essais, demande à pouvoir s'entrainer avec Rouen – son ancien club –, mais Jean-Guy Wallemme refuse de l'accueillir.

Par chance, Claude Le Roy connaît ses origines congolaises et propose au joueur de rejoindre la sélection alors qu'il joue en amateur dans un club de quartier. Ses performances avec la sélection lui permettent de se faire repérer par le Hertha Berlin, qui lui propose son premier contrat pro. Après deux années à jouer les utilités, Mark Hughes lui propose de rejoindre les Blackburn (janvier 2007). Samba s'impose en quelques semaines et devient un titulaire indiscutable au sein de la défense des Rovers, dont il est aujourd'hui le capitaine.

Réactions

  • manuFoU le 25/07/2011 à 08h58
    Salut, je suis le pinailleur n°1 (d'autres suivront peut-être).

    Qualifier Marcelinho de star, quand même, est-ce bien raisonnable ? Parce qu'il a marqué 65 buts en 5 (et non pas 4) saisons, soit la moyenne faramineuse de 13 buts par an ? parce qu'il a accumulé 5 sélections à une époque où Luxemburgo et son successeur avaient ratissé tellement large qu'être brésilien, avoir 2 bras et 2 jambes et avoir moins de 55 ans suffisait presque à faire de vous un international en puissance ?

    Soyons sérieux. Je veux bien que l'OM se flagelle régulièrement pour avoir raté un jeune parti se former et briller ailleurs (ah, Zidane...), pour un transfert avorté (ah, Maradona...) ou pour avoir revendu un grand joueur sans en avoir tiré parti (ah, Makélélé...), mais avoir renvoyé un Marcelinho dont le seul fait d'arme en 6 mois sera d'avoir marqué un superbe coup-franc au Havre en coupe de la ligue un soir de déroute n'a rien d'une tragique erreur.


    Cela dit, le reste de l'article est bien (et Boghossian est lui une vraie erreur de jugement des dirigeants marseillais).

  • le Bleu le 25/07/2011 à 09h34
    ou pour avoir revendu un grand joueur sans en avoir tiré parti

    ---

    Ah, voilà la catégorie dans laquelle je voulais classer Lucho.

  • king carrasco le 25/07/2011 à 09h54
    manuFou : "mais avoir renvoyé un Marcelinho dont le seul fait d'arme en 6 mois sera d'avoir marqué un superbe coup-franc au Havre en coupe de la ligue un soir de déroute n'a rien d'une tragique erreur."
    ---
    Ça tombe bien, ce n'est pas un top 10 des erreurs tragiques de l'OM ;)
    Le mec rentre en revanche bien dans la catégorie des joueurs en totale situation d'échec qui ont réussi après leur départ de France...

  • manuFoU le 25/07/2011 à 10h16
    Non, c'est le top 10 des joueurs "devenus stars". Et voir "Marcelinho" qualifié de star parce qu'il a fait 5 saisons correctes en Bundesliga, sans jamais en être le meilleur buteur, je trouve ça cocasse.

    Quoi qu'il en soit, ça n'a aucune importance, je réagis moins à l'article de Miklos qu'à la (mauvaise) habitude des supporters marseillais de toujours imaginer qu'on a laissé partir une pépite. Autre exemple : Montenegro, qui est une sorte de mythe à Marseille depuis son départ alors qu'il n'a jamais réussi ailleurs qu'à Independiente, ce qui n'est pas à proprement parler le top du top mondial.

  • Tonton Danijel le 25/07/2011 à 10h35
    Rah, dire que dans les années 80 on pouvait voir Poyet et Youri Djorkaeff à Charles-Berty (+ Didier Christophe et Plamen Markov), et que le club a été incapable de monter au plus haut niveau, avec une plongée dans les divisions amateur dans les années 90...

    Un motif d'espoir quand même pour les supps: le club a survécu à la faillite de RMO (qui, transition avec l'actu cycliste, a également provoqué la disparition d'une équipe qui sortait d'un excellent tour de France 1992, avec la révélation d'un petit jeune nommé Richard Virenque), espérons qu'il survivra aux déboires d'Index...

  • Lancelot du HAC le 25/07/2011 à 10h35
    Oui, et bien marquer un coup franc à Alexander Vencel, muraille infranchissable (ce qui explique notamment l'impossibilité à l'époque pour Kamenir de se faire une place dans l'effectif pro du HAC, tout comme Douchez et Blondel, barrés tous qu'ils étaient par le divin slovaque), ça fait de vous une star! Même un après-midi de déroute face au HAC lors d'une défaite 4 à 1 télévisée sur France 2 un 7 janvier 2001, après un doublé de Cavéglia, un but de Deniaud et un but de Mazure (je ne parle pas de la reprise de volée de ce dernier sur la barre...). J'étais en Erasmus à l'époque, c'était un de mes seuls matchs de l'année, quel souvenir! Merci manUfou de raviver cela, ce n'est pas courant.

  • Lancelot du HAC le 25/07/2011 à 10h40
    Tonton Danijel
    lundi 25 juillet 2011 - 10h35

    C'est marrant que tu parles de Didier Christophe: un match de d2 dans les années 80, après un tacle assassin dont il avait le secret, l'arbitre n'avait rien dit, le public avait hurlé et Christophe avait répondu par une sorte de bras d'honneur au public (que l'arbitre n'avait pas non plus remarqué...), c'était assez savoureux et le public havrais n'en avait été que plus remonté à son égard. L'enfant qu'était mon frère à l'époque a été terriblement marqué par ce geste. Comme quoi les footballeurs doivent faire attention à ce qu'ils disent et font.

  • Tonton Danijel le 25/07/2011 à 11h03
    Mon frère a de son côté eu l'honneur de jouer contre Didier Christophe lors d'un match de coupe de France. Il était entraîneur-joueur à Roussillon, club isérois de DHR et devait avoir 40 ans à l'époque. Il est rentré en fin de match, pour les prolongations (le club de mon frère jouait 2 divisions en dessous et tenait le 0-0, en ayant eu quelques occases intéressantes), et a claqué le coup-franc victorieux (belle boulette du gardien qui face à un tireur ex-international place un mur de deux joueurs seulement...). Au tour suivant, Roussillon élimine le feu Norcap Olympique (club de CFA2 qui a par la suite fusionné avec l'OGI pour former le GF 38), toujours grâce à un coup-franc de Didier Christophe.

    J'ai rien remarqué concernant une quelconque absence de fair-play, en même temps c'était en toute fin de carrière (vu que son passage à Roussillon n'est même pas mentionné sur sa bio, ce devait être lors de la saison 1994-1995).

  • Super Hérault le 25/07/2011 à 12h23
    "Une association Weah-Mboma est alléchante, mais Luis Fernandez ne l'entend pas de cette oreille et offre peu d'occasions au Camerounais de se montrer."

    Ah, Luis, quel talent !!

  • Bof le 25/07/2011 à 19h30
    Le cas Luis Fabiano est vraiment spectaculaire. Je me rappelle, quand il a commencé à se faire remarquer sous le maillot sévillan, je m'étais dit un truc du genre "ça me dit quelque chose ce nom, y avait pas une de ces recrues bidon du Stade Rennais qui s'appelait pareil ?"

    Sinon, une petite rectification sur Boghossian : il a loupé l'Euro 2000 sur blessure. Je m'en souviens bien, j'ai été suffisamment marqué à l'envers par sa prestation de consultant pendant le tournoi.

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