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Top 10 : les rois d'Écosse

De Laudrup à Larsson en passant par McCoist ou... Didier Agathe, ils ont brillé dans la Scottish Premier League comme nulle part ailleurs.

Auteur : Miklos Lendvai le 17 Fev 2012

 

 

1. Jorge Cadete, l'amigo

Quand il arrive du Sporting en 1996, Jorge Cadete n’est pas un inconnu pour les supporters du Celtic. Deux ans plus tôt, il a éliminé leur club de la Coupe UEFA et l'année précédente, marqué un doublé lors d’une mémorable correction infligée aux Écossais par le Portugal (5 buts à 0). Au Celtic, Jorge Cadete forme un trio infernal aux côtés de Paolo Di Canio et Pierre van Hooijdonk, surnommé les “three amigos”. Infernal autant par leurs performances sur le terrain qu’en dehors. Jorge Cadete réalise une saison de feu et finit meilleur buteur du championnat avec trente réalisations. Il aurait même pu améliorer ce score sans les manœuvres du président de la fédération écossaise qui l’empêcha de jouer de nombreux matches pour une histoire de licence.
En fin de saison, Cadete rentre au pays et prétexte une dépression pour ne pas retourner en Écosse. Malgré sa redoutable efficacité, Cadete ne sera pas vraiment regretté du côté de Celtic Park: la faute, essentiellement, à son attitude de mercenaire.

 

 

 

2. Marco Negri, l’énigme

En quatre saisons aux Rangers, Marco Negri a laissé pantois plus d’un supporter. Arrivé en 1997, saison de Coupe du monde, l’attaquant italien fait tout pour se faire remarquer par Cesare Maldini, le sélectionneur italien. Lors de ses dix premiers matches de championnat, il est en état de grâce et inscrit 23 buts. Détail surprenant: il ne les célèbre jamais.
Servi par Brian Laudrup et Paul Gascoigne, Negri finit logiquement meilleur buteur de la ligue, en ayant inscrit 32 buts. En fin de saison, il se blesse à l’œil lors d’une partie de squash et n’est pas appelé en sélection. Par la suite, Marco Negri n’est plus aligné par ses entraîneurs. L’attaquant italien se contente d’encaisser son chèque en fin de mois et ne fait aucun effort pour récupérer une place de titulaire. En 2001, il retourne en Italie finir sa carrière.

 

 

 

3. Ally McCoist, le roi

Très tôt identifié comme la future star du football écossais, Ally McCoist rejoint Sunderland à l’âge de dix-neuf ans. Son intégration au sein de l’équipe anglaise est difficile: en deux saisons, il n'inscrit que 8 buts en 56 matches.
L’attaquant est rapatrié en Écosse et signe aux Glasgow Rangers. Il y jouera quinze ans. Quinze années pendant lesquelles il devient international et capitaine de la sélection écossaise, meilleur buteur du championnat à de multiples reprises, et remporte pléthores de titres nationaux. Il détient le record du nombre de buts marqués sous les couleurs des Rangers 355, soit 350 de plus que Stéphane Guivarc’h.

 

 

 

4. Henrik Larsson, la classe

L’attaquant d’origine capverdienne signe aux Celtics en 1995. Plus connu pour ses prestations en sélection (demi-finaliste surprise de la Coupe du monde 94) qu’en club, Henrik Larsson se sent tout de suite à l’aise chez les Vert et Blanc et se découvre un vrai talent de buteur. Son comportement exemplaire sur le terrain et ses nombreux buts font de lui une véritable idole à Celtic Park. Avec Larsson à la pointe de son attaque, le Celtic reprend le dessus sur les Rangers et va même tutoyer les sommets européens, en atteignant la finale de la Coupe de l'UEFA en 2003.
Élu meilleur joueur étranger de l’histoire du championnat écossais, il quitte le Celtic en 2004, avec dans ses bagages quatre titres de champion, quatre coupes nationales, cinq titres de meilleur buteur du championnat et un Soulier d’Or européen. Il signe au Barça pour assister à l’éclosion de Lionel Messi, remporter une Ligue des Champions et montrer à l’Europe entière qu’il peut briller ailleurs qu’en Écosse.

 

 

 

5. Shunsuke Nakamura, le petit dragon

Si Hidetoshi Nakata est la plus grande star du football japonais, Shunsuke Nakamura est, sûrement, son plus grand joueur. Doté d’une grosse frappe et d’un pied gauche ultra précis, le meneur de jeu japonais a réussi dans tous les clubs où il est passé. À Yokohama où il fut désigné meilleur joueur de la J-League, à la Reggina où il a régalé les spectateurs avec un certain Mozart, et enfin au Celtic où il a explosé sa cote de popularité.
Meilleur passeur de son équipe, il inscrit aussi de nombreux buts décisifs qui permettent aux Vert et Blanc d’engranger les titres. En 2007, c’est la consécration: il est élu meilleur joueur du championnat écossais, auteur du plus beau but de la saison et meilleur joueur du Celtic par ses propres supporters. En 2009, il rejoint l’Espanyol Barcelone, mais n’y brille pas et décide de rentrer au pays, retrouver son premier club.

 

 

 

6. Didier Agathe, la belle histoire

Formé à Montpellier, Didier Agathe peine à faire son trou en raison de nombreuses blessures. En 1999, il est libéré par le club de La Paillade et part tenter sa chance en D2 écossaise, dans le club de Raith Rovers (connu en France pour avoir eu Claude Anelka en tant que manager). Ses bonnes performances lui permettent de décrocher un contrat de deux mois aux Hibernians, club de première division. Le milieu droit est reconverti attaquant et fait trembler les filets: 4 buts en 5 matches.
C’est ainsi qu’il retient l'attention du Celtic, qui le chipe aux Hibernians et en fait un titulaire sur le côté droit. Pièce essentielle du système mis en place par Martin O’neil, Didier Agathe contribue à garnir le palmarès du Celtic, avec de nombreux titres de champion, des coupes et une finale de coupe d’Europe.

 

 

 

7. Scott McDonald, le tardif

L’attaquant australien débarque à l’âge de seize ans en Angleterre, dans le club de Southampton. Durant quatre saisons, le club anglais le prête à une tripotée de clubs de division inférieure sans que jamais Scott McDonald ne parvienne à démontrer des talents de buteur (2 buts en 24 matches). En janvier 2003, il signe à Motherwell, où ses six premiers mois sont conformes à ses stats anglaises: 1 but en 15 matches. Heureusement, Terry Butcher, son entraîneur, croit en lui et continue à l’aligner. McDonald ne le déçoit pas: en trois saisons, il marque 41 buts et permet au club de se maintenir en Premier League.
Devenu international, Scott rejoint les rangs du Celtic Glasgow. Il y confirme ses tardifs talents de buteur, tournant lors de sa première saison à un rythme d’un but par match. Il entre dans la légende du Celtic le 27 décembre 2008 en marquant l’unique but du Old Firm, le derby contre les Rangers. Poussé vers la sortie à l’arrivée de Robbie Keane en janvier 2010, Scott mac Donald joue actuellement à Middlesbrough, où son rendement est bien moins spectaculaire.

 

 

 

8. John Hartson, le fantasque

Archétype de l’attaquant britannique, John Hartson a terrorisé les défenses écossaises durant cinq saisons sous les couleurs du Celtic Glasgow. Avant d’arriver en Écosse, le Gallois avait fait parler de lui en Angleterre pour diverses raisons: en tant qu’adolescent le plus cher du football anglais quand il signa à Arsenal en 1995, auteur d'un but en finale de coupe d’Europe avec les Gunners (finale perdue contre Saragosse) et deuxième meilleur buteur du championnat derrière Andy Cole en 1998 sous les couleurs de West Ham. Mais aussi pour avoir défiguré son coéquipier Eyal Berkovic à l’entraînement devant les caméras de Sky.
En Écosse, il devient le top player qu’il a toujours voulu être: il enquille les buts, redonne ses lettres de noblesse au Celtic et est même élu joueur de l’année en 2005. Un an plus tard, il quitte Glagow pour retenter sa chance en Premier League. Mais ses problèmes d’alcool, d’addiction aux jeux et d’hygiène de vie en général l’éloignent peu à peu du foot. Il prend sa retraite en 2007 et en juillet 2009, il révèle qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau et d’un cancer aux testicules. Le traitement s'avérera efficace et il sera déclaré en rémission complète en fin d'année.

 

 

 

9. Brian Laudrup, l’élégant

Arrivé aux Rangers en 1994 après deux saisons décevantes en Italie, Brian Laudrup trouve en Écosse sa terre promise. Au côté de Paul Gascoigne, il contribue à l’hégémonie des Rangers durant les années 90 en remportant trois titres de champions consécutivement entre 1995 et 1997 et en glanant quelques coupes nationales.
L’élégant attaquant danois remporte aussi de nombreuses récompenses individuelles: joueur de l’année du championnat, meilleur joueur danois en 1995 et 1997. Il quitte les Rangers en 1998 avec un statut d’idole à Ibrox Park. Il est, à juste titre, considéré comme le meilleur joueur non britannique à avoir évolué dans le championnat écossais.

 

 

 

10. Barry Ferguson, l’enfant du pays

Formé aux Rangers, Barry Ferguson devient un titulaire indiscutable en 1998, alors qu’il n’a que vingt ans. Deux ans plus tard, il est élu meilleur joueur du championnat. Champion lors de ses deux premières saisons, Ferguson est un des rares joueurs des Rangers à surnager lors de la reprise en main du Celtic de Martin O’Neil au début des années 2000. Lors de la saison 2002-2003, Barry Ferguson devient beaucoup plus décisif, inscrit seize buts et permet à son club de reconquérir le titre de champion.
Élu une nouvelle fois joueur de l’année, Barry Ferguson veut se frotter à la Premier League anglaise et signe aux Blackburn Rovers. Le milieu s’adapte plutôt bien au championnat anglais et devient même capitaine de son équipe. Mais il s’ennuie très vite de ne pas jouer les premiers rôles et fait une demande écrite à son président pour rentrer aux Rangers en janvier 2005. Un accord est trouvé et il reprend le brassard six mois après son arrivée, démontrant son amour du maillot en jouant à plusieurs reprises blessé. Mais les Rangers sont moins dominateurs qu’à ses débuts, malgré une finale atteinte en 2008 et un titre remporté en 2009, et Barry Ferguson a une influence de plus en plus négative dans le vestiaire. Destitué une première fois par Paul Le Guen, Barry Ferguson est mis définitivement sur la touche en 2009.

Réactions

  • Cantona pour un il y en a pour deux le 17/02/2012 à 09h13
    La comparaison McCoist / Guivarc'h, un bijou.

  • magnus le 17/02/2012 à 09h50
    En faisant un top 15/20, il y aurait pu avoir également Baldé, quand on compare avec sa carrière française.
    Negri, je n'avais pas compris à l'époque les raisons de sa disparition des radars. Car depuis la Serie B avec Pérouse, il avait de très bonnes stats.

  • Lionel Joserien le 17/02/2012 à 14h49
    Très instructif, d'ailleurs je n'avais jamais entendu parler de la maladie d'Hartson. Mais il manque Franck Sauzée voyons.

  • mr.suaudeau le 17/02/2012 à 15h31
    Mais où est donc Michael Mols?
    Ah ces années "France Football" où chaque édition du championnat d'Ecosse sacrait un nouveau buteur fleuve...

  • Ô Mexico le 17/02/2012 à 18h02
    Lionel Joserien
    aujourd'hui à 14h49

    Frank Sauzée a brillé partout où il est passé. Point.

    (et +1 sur McCoist / Guivarc'h)

  • magnus le 17/02/2012 à 18h07
    lien
    aujourd'hui à 15h31
    "Mais où est donc Michael Mols?"

    Et Jorg Albertz?

  • poiuyt le 17/02/2012 à 18h59
    ET il manque aussi le plus grand joueur ayant joué dans le championnat écossais ( me ferait mal au cul de laisser ce titre à un rangers).

    LUBO!!!

  • Kikifaitlatouche le 27/02/2012 à 13h16
    Et on aurait pu y inclure Mo Johnston, qui en tant que catholique, a joué au CELTIC, puis, après 2 saisons au FCN, est rentré en Ecosse, au... RANGERS!

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