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Une Kroos purge

Le choc annoncé a accouché d’une souris: le Paris Saint-Germain n’a pas été capable de bousculer un Real Madrid supérieur mais satisfait d’un résultat nul et vierge peu emballant. La nalyseLes observationsVu du forumLes titres auxquels vous avez échappé

Auteur : Christophe Kuchly le 22 Oct 2015

 

 

Pour comprendre ce match dans sa globalité, ce 0-0 entre Paris et Madrid, il faut revenir un an arrière. Une soirée d’automne au Parc, Nicola Rizzoli au sifflet et un grand d’Espagne en face. En ce 30 septembre 2014, le PSG bat Barcelone (3-2) et voit une forme d’exploit dans une victoire en phase de poule. L’Équipe en fera même l’un des plus grands exploits de l’histoire du football français en coupe d’Europe… Six semaines plus tard, dans LE match à gagner pour la première place, les Catalans appuient un peu plus fort et l’emportent 3-1, s’assurant un tirage qui leur permet d’aller en quart sans trop se fatiguer. Pas injouable, le Barça augmente le tempo une première fois, avant de monter encore d’un cran lors d’un quart de finale géré tranquillement. Un an plus tard, où en est le club parisien, tenu en échec par un Real privé de tant de cadres offensifs? Renforcé par Angel Di Maria sur le papier, moins cohérent dans son jeu. Et ça, même si on n’est qu’en octobre, c’est embêtant.

 

 

 

 

La nalyse : Paris est générique

On dit que Paris gère ses matches de Ligue 1, appuie sur l’accélérateur quand il faut pour gagner sans trop se fatiguer. Si c’est le cas, c’est une erreur: les taules mises par le Bayern chaque semaine et les manitas espagnoles n’ont jamais empêché leurs auteurs de briller lors du deuxième match hebdomadaire, banc étoffé ou pas. Plus que le fruit d’une débauche physique, les buts naissent d’une maîtrise tactique et d’une supériorité technique (ou alors d’une erreur adverse, mais le débat n’est pas là): ce n’est pas en sprintant que Xavi faisait des passes décisives à la 85e. Si ce n’est pas le cas, et que le PSG souffre véritablement en L1, c’est qu’il n’est pas au niveau des grands d’Europe – ce qui est encore moins rassurant.

 

Est-ce cette perte d’habitude de se faire mal qui a empêché le club parisien de mettre en danger le Real, dans un match qui n’a jamais décollé? On aurait tendance à penser que c’est son manque de qualité, de manière individuelle comme collective. Attention, les hommes de Laurent Blanc ne sont pas nuls, loin de là. Mais on parle ici de l’élite, des trois ou quatre clubs qui veulent bousculer les trois références mondiales actuelles qui squattent le dernier carré (Bayern, Barça, Real). Un monde où il faut un projet de jeu clair – qu’il soit offensif ou non – et les hommes pour le mener à bien. Un monde que Maxwell, Thiago Silva et Thiago Motta ont fréquenté. Un monde où Zlatan Ibrahimovic, même à une apogée qu’il a très clairement dépassée, n’a jamais régné.

 

En octobre, on ne gagne pas une Ligue des champions, même si on peut éventuellement la perdre. Les enseignements ne sont pas tant sur les résultats que sur les potentiels. Une nouvelle fois, celui de Barcelone semble assez élevé (il suffit, entre guillemets, de régler les soucis défensifs, attendre le retour de Lionel Messi et l’intégration des recrues de janvier). Celui du Bayern ne pose pas de question tant le niveau déjà atteint est trop haut pour beaucoup. Côté Real, ce match apporte une réponse: au milieu, Toni Kroos et Casemiro tiennent la baraque, même sans le génial Luka Modric. On y ajoute une défense très solide et cela donne une rencontre où le risque d’encaisser est minime. Reste ensuite à imaginer ce que donnerait la même équipe avec James Rodriguez, Karim Benzema voire Gareth Bale et un vrai enjeu. Car, en décrochant le nul, Madrid a fait le boulot: s’assurer la possibilité d’une première place en cas de victoire au retour et confirmer sa solidité avant d’affronter le Celta Vigo samedi, match plus important au niveau comptable face à un adversaire pour l’instant plus créatif que Paris.

 
 

 

 

De leur côté, les Parisiens alignaient leur meilleure équipe – celle préférée par Laurent Blanc en tout cas –, avec l’envie de renverser le gros et de continuer à écrire leur nouvelle histoire (un objectif qui a déjà permis à John Carew de passer pour Johan Cruyff le temps d’un match). C’est raté, et ce avec certes une solidité défensive évidente – à relativiser par les absences, isolant Ronaldo et changeant encore le rôle d’Isco – mais aussi un manque de style qui a endormi un Parc des Princes déjà somnolant. Bien sûr, Angel Di Maria peut largement mieux jouer. Constat également valable pour Blaise Matuidi et Marco Verratti, qui sont toutefois (un peu) moins attendus dans la création offensive. Mais, sans Javier Pastore, ce PSG n’a rien montré d’un candidat au titre et la patte de Laurent Blanc sur son équipe s’est presque moins vue que celle de Rafa Benítez, nouvel arrivant dans la capitale espagnole.

 

Dans un match important, on peut se transcender, augmenter d’un coup son niveau individuel. Cela arrivera peut-être en phase éliminatoire, permettant ainsi de renverser un favori. Mais on n’improvise pas un projet de jeu d’une semaine à l’autre. Tant que jouer en marchant suffira à gagner la L1 et que le PSG n’écrasera pas ses adversaires façon rouleau-compresseur – celle qui agace les suiveurs neutres à cause de son ampleur –, l’Europe risque de rester un cap. Face à Lorient, en jouant de la sorte, Cavani et Ibrahimovic auraient sans doute marqué un but chacun et sauvé leur match. Mais c’était le Real, et il faudra autrement plus de certitudes et de maîtrise au printemps pour éviter qu’une razzia sur les compétitions françaises ne soit encore ternie par une élimination indiscutable en Ligue des champions.

 

 

 

Les observations

Faute tactique bien violente après une perte de balle évitable, passes foirées, oubli de Cristiano Ronaldo sur la dernière action… Le Cheryshev entré en jeu côté madrilène était probablement le frère de celui vu à Villarreal l’an dernier.

 

Marcelo a beau être latéral gauche, il est meilleur balle au pied que 90% des joueurs offensifs engagés en C1.

 

Et dire qu’on a raté City-Séville pour regarder ça…

 

On ne pourra pas reprocher à Laurent Blanc de ne pas avoir fait entrer tous ses éléments offensifs.

 

Casemiro et Lucas Vasquez titulaires: la preuve qu’instaurer une clause de rachat peut permettre de boucler un onze en coupe d’Europe.

 

 

 

Bonus : Ibrahimovic sur coup franc, le jeu vidéo

 

 

 

 

Vu du forum

=>> PCarnehan - 19h47
Bon, j'y vais. Je vous préviens si je rentre du stade avec Rihanna.

 

=>> la menace Chantôme - 21h31
Di Maria et Zlatan... Quitte à avoir du déchet, autant que ça ait de la gueule. Pour du déchet stylé, votez Pastore.

 

=>> Mevatlav Ekraspeck - 22h32
Ronaldo et Serge Blanco ont fusionné! Ils prennent deux sièges au Parc…

 

=>> Edji - 00h09
On a l'impression que l'arrivée de Di Maria a à la fois affaibli le milieu et l'attaque, c'est un peu flippant.

 

=>> vertigo - 23h28
PSG-Real c'était mieux avant.

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

De Trapp à Toni (Kroos)
C’est moi, Casemiro, le monstre gentil de Danilo z’enfants
L’effet Casemiro
Jesé pas marquer de but
Soporiphic Parc
It’s a Trapp
Aurier aurier braves gens
Benitez, antithèse, synthèse
Le chemin de Kroos

 

Réactions

  • Vas-y Mako! le 22/10/2015 à 17h00
    Les titres auxquels vous avez échappé

    Un PSG pt'Ibra

La revue des Cahiers du football