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Juventus-Monaco : Vidal au calme

Matchbox – On ne gagne pas à Turin comme on gagne à Londres: l'AS Monaco est repartie d'Italie avec une courte défaite (1-0) face à une Juventus pragmatique. La nalyseLe match en gifsLes observationsLa soirée d'un père de familleVu du forumLes titres

Auteur : La rédaction le 15 Avr 2015

 

 

Il y a bien eu quelques frémissements sur des attaques éclairs pour faire naître l'espoir d'un nouvel exploit, dans la foulée de Carrasco et Martial. Les projections de Kondogbia, les interventions de Kurzawa, la sûreté de Subasic. Mais au final, il y a surtout la sensation que la Juventus évolue un cran au-dessus de l'AS Monaco et ne fera rien pour démentir la hiérarchie. Pas de sabordage à la sauce gunner à prévoir, l'ASM devra aller chercher son billet pour les demies elle-même. Finalement, l'essentiel est qu'elle soit encore en position pour y parvenir.

 

La nalyse

 

1. Frayeurs puis maîtrise turinoises

Une bonne conservation de balle, une accélération sur l’aile gauche, avant de temporiser et de servir Yannick Carrasco face à Gianluigi Buffon. Lors des premières minutes, la complicité entre Anthony Martial et son partenaire belge a embêté la Juventus. "Nous avons mal débuté. Ils allaient très vite", a reconnu Giorgio Chiellini au terme de la rencontre. YFC, incapable de conclure la meilleure occasion de l’ASM, a comme souvent été le passage obligé des contre-attaques monégasques. Martial l’a rejoint sur la moitié gauche du terrain, laissée libre par Stephan Lichtsteiner, et où affronter Leonardo Bonucci en duel paraît moins effrayant que l’alternative Chiellini. Les deux jeunes munegus ont ensuite progressivement vu leur influence diminuer, forcés par la Juventus à respecter leurs tâches défensives. Une fois ce duo contenu, en remontant leur bloc et en pressant mieux, les Turinois ont été moins inquiétés, même si un contre supersonique à trois (Subasic-YFC-Silva) les a pris de court en deuxième période. Là aussi, ils ont été sauvés par l'imprécision des visiteurs devant le but.

 

 

 

 

2. Kurzawa et Kondogbia, la marque Jardim

Même sans Jérémy Toulalan, l’ASM est une équipe surpoumonnée. Layvin Kurzawa et Geoffrey Kondogbia incarnent parfaitement le Monaco de Jardim: endurant, travailleur et capable de sortir les ballons très vite et très proprement. Hyperactif, en fait, que ce soit en phase défensive ou en phase offensive, avec des pieds de footballeur attachés à des corps d’athlètes. Kurzawa, suspect défensivement face à Arsenal, a livré une excellente performance dans ce domaine hier soir, malgré la variété des mouvements turinois, entre la hauteur de Stephan Lichtsteiner et les déplacements de Roberto Pereyra. Cinq tacles réussis, cinq interceptions et cinq dégagements, soit le chantier colossal du Franco-Polonais, imité par un Kondogbia toujours aussi enivrant lorsqu’il faut enchaîner récupération de balle, dribble d’évitement et percussion. Ensemble, ils ont tenu le côté droit des Bianconeri, dont c’est l’aile forte habituellement.

 

3. Monaco pouvait-il empêcher la passe d’Andrea Pirlo?

Avec la Juventus, le but vient souvent du ciel. Et quand Andrea Pirlo envoie le ballon dans les airs, prier est parfois la meilleure option. Lorsque le Transalpin a vu Alvaro Morata partir dans le dos de Ricardo Carvalho, il a déposé le cuir dans sa course, aux abords de la surface, tel un quarterback gagnant quarante yards en une passe. Monaco aurait sans doute dû interdire une telle possibilité. Mais sur quatre-vingt-dix minutes, peut-on réduire complètement au silence Pirlo? Son talent dépasse les plans tactiques. Et même quand on parvient à le bloquer (comme l’avait fait Rémi Garde en plaçant Steed Malbranque au marquage individuel en Ligue Europa), la Juventus part d’encore plus bas, depuis Bonucci, l’un des meilleurs défenseurs-relanceurs au monde. C’est ainsi que le Borussia Dortmund avait perdu le huitième de finale aller, battu par les longues trajectoires turinoises, par-dessus ou entre les lignes. Même à soixante mètres du but adverse, la Vieille Dame n’est jamais très loin de marquer.

 

4. Une fin de match comme une partie d’échecs

Pendant soixante minutes, jusqu’à l’ouverture du score, la Juventus a tenté de confisquer le cuir, ne laissant que quelques contres à son adversaire. Une fois devant, Massimiliano Allegri a répété ce qu’il avait accompli face à Dortmund: son équipe a reculé et resserré ses lignes un peu plus bas, offrant plus d’espaces à ses attaquants et plus de temps à Monaco avec le ballon. Sans parvenir à creuser l’écart, mais en prouvant une fois de plus que les Bianconeri peuvent alterner leurs styles de jeu assez aisément. Jardim a rapidement réagi en lançant Dimitar Berbatov (71e) pour sa taille et sa qualité dos au but. Cinq minutes plus tard, Allegri retirait Pirlo et faisait entrer Andrea Barzagli, la Juventus passant à trois défenseurs centraux. Un dispositif anti-aérien qui a permis de résister aux ultimes banderilles de l’ASM, malgré quelques frayeurs sur coups de pied arrêtés.

 

 

 

 

5. La limite de l'ASM: son registre unique

L’AS Monaco contre très bien. Mais à l’inverse de la Juventus, polyvalente, le club de la Principauté ne sait à peu près faire que ça. Quand ils ne marquent pas le premier but, les hommes de Leonardo Jardim sont comme désarmés. En Ligue 1, ils ont concédé huit fois l’ouverture du score (plus petit total du championnat), pour trois nuls et cinq défaites. Leur campagne européenne rappelle celle de l’Atlético Madrid la saison passée dans la solidité défensive, la tendance à attendre l’adversaire avec un bloc bas et compact et à partir vite en contre. Mais les Colchoneros étaient devenus bien plus que ça au cours de la saison, allant même faire le jeu à Stamford Bridge en demi-finale de Ligue des champions. Un registre supplémentaire qui s’explique: là où Diego Simeone peut compter sur Arda Turan et Koke pour penser, Jardim mise sur la vélocité de Carrasco, Dirar, Martial et Bernardo Silva (le plus intelligent des quatre, probablement). Au match retour, à Louis-II, Monaco verra une Juventus beaucoup plus monégasque. Après leur victoire à domicile contre le BVB, les Turinois s’étaient rendus à Dortmund pour contre-attaquer. Ils feront sans doute de même sur le Rocher dans une semaine. L’ASM peut-elle battre son reflet?

 

Raphaël Cosmidis

 

 

 

Le match en gifs

 

Quand Yannick Carrasco rate l'occasion du 1-0

 

 

Quand Anthony Martial provoque Giorgio Chiellini en un contre un

 

 

Quand Ricardo Carvalho percute malencontreusement Alvaro Morata

 

 

 

Les observations en vrac

 

Des boulevards laissés dans son dos, des imprécisions offensives: au moins, Patrice Evra joue vraiment au même niveau en club qu'en sélection.

 

Le générateur de synonymes de noms de clubs est ENCORE bloqué sur "layouvé" chez Christophe Josse et Éric Di Meco.

 

Avec Matheus, le concours du meilleur Carvalho tient un nouveau concurrent. Prenez garde, Ricardo et William.

 

La saison médiocre de Fernando Llorente ne s'arrange pas: voilà que son entraîneur lui préfère Alessandro Matri pour entrer en fin de rencontre.

 

Si Yannick veut désormais se faire appeler Carrasco plutôt que Ferreira-Carrasco, cela marque-t-il la mort du surnom naissant "YFC"? On ne peut s'y résoudre.

 

 

 

La soirée Ligue des champions d'un père de famille

 

- Le fils (9 ans): On met Atlético-Real, je veux voir Benzema.

- Le père (faible): D'accord, mais à la mi-temps au lit. (Le paternel, il voudrait bien voir un bout de Juve-Monaco quand même).

- La mère: Vous mettez ce que vous voulez, moi, si Arsenal ne joue pas, ça ne m'intéresse pas. (Sous-entendu: "Vu que je ne peux pas mater Giroud, je m'en fous.")

- La fille (5 ans) dès que C. Ronaldo apparaît en gros plan: Mon chéri! Mon chéri!

- Le fils, à sa sœur: Tu sais, il y a quand même 25 ans d'écart entre vous deux.

 

Par l'homme de la pampa

 

 

 

Vu du forum

 

=>> Tonton Danijel – 21h00
Bonne nouvelle: Patrice Evra semble en forme internationale.

 

=>> Freddy – 21h02
Je me disais aussi, comment il fait Dirar pour être tout seul. Un oubli.

 

=>> Tonton Danijel – 21h26
Suarez le confirme: c'est pas facile de manger Chiellini en un contre un.

 

=>> sansai – 21h26
Point de règlement nébuleux : c'est autorisé, les handjobs en plein match ?

 

=>> Tonton Danijel – 21h30
C'est une belle interprétation personnelle de casse-noisettes.

 

=>> Metzallica – 22h24
En 2015, 20 ans après Bosman, encore aller perdre en Italie à l'ancienne...

 

=>> Zamalek – 23h08
"Come dice il proverbio? L'arbitro non fa il monaco" (monaco: moine en italien

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

 

Hakuna Morata
Fabulous Fabinho
Juventus Purin
Layvin et les vendanges
Allegri fortissimo
Avril Layvin
Bouge Tevez
La gloire de mon Pereyra

 

Réactions

  • Jean-Luc Skywalker le 15/04/2015 à 11h42
    J'avoue ne pas comprendre le calembour du titre et j'en suis fort marri.

  • Mama, Rama & Papa Yade le 15/04/2015 à 12h05
    Cherchez du côté peu obscur de Ricky jeune Jedi. Non pas Rikyvanfonsfiqueleuleu. Ricky Martin (oui Martin). Je ne vois pas de références musicales plus avouables desolé.

    Y avait aussi "Vidal ça saoule", comme titre auquel.

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 15/04/2015 à 15h00
    Mama, tu ne m'es d'aucune aide !

  • Ba Zenga le 15/04/2015 à 15h11
    Pareil, j'ai du mal à voir. Mama, tu fais référence à la Vida Loca?

  • Jean-Luc Skywalker le 15/04/2015 à 17h00
    J'ai ! Merci Mama, Rama, etc.

  • Mama, Rama & Papa Yade le 15/04/2015 à 19h04
    Et Prso, j'aurais même poussé jusqu'à "Layvin la Vidal au calme" pour bien souligner qu'on peut trouver des allusions à Ricky Martin sur un site de mentons broussailleux donneurs de leçons amateurs de reggae kirghize.
    Et Ricky Martin c'est autrement plus avouable que Coldplay.

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