Candela veut son heure
Un joueur qui peut passer de l'En Avant Guingamp à la Roma et y construire une carrière de pilier du Calcio pourrait nous réserver d'autres transitions abruptes. Éternel remplaçant d'un Lizarazu qui s'est toujours refusé à baisser suffisamment le pied pour lui donner sa chance, solution potentielle à droite rarement utilisée, capable de monter d'un cran, Vincent Candela paye peut-être sa polyvalence et son excellent état d'esprit (qui lui a permis de résister aux incitations à la révolte et à la frustration qui lui sont constamment prodiguées par les journalistes depuis quatre ans — voir le lien ci-dessous). Mais il part une nouvelle fois en voyage avec ses amis Zidane et Dugarry, et cette fois, il pourrait avoir l'occasion de s'exprimer.

Sa technique s'est développée en Italie, de même que son bagage de défenseur (bien qu'il reste porté vers l'avant), et sa hargne n'est plus à démontrer. Il doit encore éviter ces excès de confiance qui lui font perdre des ballons bêtement, mais on a des raisons de penser qu'après toutes ces années d'attente, sa motivation sur le terrain sera énorme. Quittera-t-il ensuite l'équipe-type?

Son point fort
La patience.

Son point faible
Une désinvolture chronique.

Son geste technique
La récupération de balle rageuse suivie d'une chevauchée vers l'avant.

Son objectif personnel
Trouver une meilleure chanson que "I will survive" pour le titre 2002.

Le point de vue de Jean-Patrick Sacdefiel (1)
Jean-Patrick Sacdefiel a refusé de s'exprimer sur un "énergumène chevelu tout juste bon à exciter les Romaines".

(1) La rédaction des Cahiers du football décline toute responsabilité envers les propos de notre atrabilaire consultant, qui souffre d'un aigrissement général l'ayant conduit à une haine maladive envers les Bleus (voir sa légendaire première contribution).

Candela dans nos archives
Leçon 2 : l'interview miné.