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Très chers clubs

Combien coûte le Racing au contribuable lensois? Les subventions publiques aux clubs pros se justifient-elles? Nos consultants essayent de poser le problème avant d'y répondre. La preuve que ce ne sont pas des vrais journalistes.

Auteur : Julie Grémillon et Richie Valence le 26 Mai 2003

 

 

Publiée en novembre dernier, une enquête du magazine L'Expansion avait calculé de coût des clubs de L1 pour chaque contribuable de leurs villes respectives. Dans le contexte de la réduction présumée des subventions publiques aux clubs de l'élite (c'est-à-dire dans le cadre d'une loi Buffet qui avait renoncé à les supprimer purement et simplement, comme le prévoyait la loi Pasqua à l'horizon 2000), il s'était agi de montrer que les financements par les collectivités restaient très importants, à des degrés très divers selon les localités, et surtout par des voies indirectes visant à contourner la législation et à dépasser les plafonnements autorisés (1): entretien du stade, amortissement des dépenses d'équipement, gratuité de certaines prestations, exonérations de taxe sur les spectacles ou de loyer du stade, prise en charge de certains salaires…


D'autre part, certains travaux réalisés dans les stades sont au profit exclusif du club. Extraits de l'article (27/11): "A Lyon, la mairie a donné son aval à la construction d'une nouvelle tribune destinée à accueillir des loges privées (…) À Rennes, la nouvelle tribune 'François Pinault' et sa loge pour VIP ont été entièrement financées par la ville. Encore mieux, à Strasbourg, le sulfureux Patrick Proisy a fait transformer des vestiaires en salons privés, aux frais de la mairie, sans même l'en informer (…) Pour les clubs de foot, la présence de loges, de boutiques et d'espaces de restauration est une manière d'accroître leurs recettes récurrentes, ainsi que leur actif pour le jour où un gouvernement leur accordera le droit de s'introduire en Bourse. Augmenter la valeur d'une société privée avec de l'argent municipal, voilà qui devrait faire hurler les contribuables".


Évidemment, les municipalités peuvent considérer que les clubs contribuent au rayonnement de la ville. Mais pour certains d'entre elles, le bénéfice est plus qu'hypothétique (ne reparlons pas de Rennes ou Strasbourg), et les Chambres régionales des comptes ont déjà pointé des abus. La nature politique des rapports entre clubs et collectivités n'en est que plus évidente, de même que leur ambiguïté. Mais au-delà de cette enquête à charge, comment poser la question du financement des clubs professionnels par l'argent public?

 


Une cuisine contestable
Si cette étude sert en partie le discours critique tenu sur ce site (voir Subventions publiques et clubs pros), elle appelle de sérieux bémols et surtout, elle rend assez mal compte de la complexité du sujet. Pour parvenir à des résultats aussi spectaculaires (et simplistes) qu'un classement brut, elle a forcément commis quelques biais et omissions. Ainsi, en effectuant une division par le nombre de foyers fiscaux des villes concernées, elle pénalise automatiquement les plus petites, qui apparaissent très dispendieuses. À l'exception de Sochaux (le FCSM étant entièrement à la charge de Peugeot), les "petites" et "moyennes" figurent toutes en tête de liste (2). D'autre part, l'enquête effectue ses calculs sur les subventions émanant de toutes les collectivités — municipalité, département et région confondus — alors que les données mériteraient d'être rapportées à chaque entité administrative. Enfin, il faudrait considérer la "richesse fiscale" des collectivités, car les recettes de l'impôt ne proviennent pas exclusivement des foyers fiscaux via la taxe d'habitation (qui représente même une part marginale des recettes d'une commune), mais aussi de la taxe professionnelle et de la taxe foncière... Si une ville compte de grosses entreprises sur son territoire et perçoit donc une importante taxe professionnelle, elle peut imposer plus faiblement les foyers fiscaux et subventionner son club sans que cela affecte la charge fiscale des ménages.


D'autres questions méthodologiques se posent, comme le mode de recueil des données. S'il est déclaratif et se base donc sur les chiffres fournis par les municipalités concernées, il est permis de douter de leur totale exactitude. Autre exemple, comment évaluer le loyer d'un stade (en cas d'exonération), sinon de manière très subjective? Bref, il aurait finalement été plus intéressant d'analyser l'importance des subventions en valeur absolue et non pas en moyenne par foyer fiscal… Mais les résultats n'auraient pas eu leur caractère spectaculaire et, par exemple, l'AFP n'aurait pas pu titrer sa dépêche de l'époque "Lens champion de France des subventions publiques" (26/11/2002).

 


Lens : bon ou mauvais exemple ?
Le classement établi par L'Expansion avait donc placé en tête de liste le Racing Club de Lens avec 117,5€ par contribuable, au grand dam du maire de la ville et de Gervais Martel, qui avaient vigoureusement protesté contre cette façon de présenter les choses. Cet émoi fut probablement proportionnel à celui que put ressentir le contribuable lensois, dans une ville dont le Racing est censé incarner les valeurs de modestie et de courage. Il faut croire que l'affaire avait marqué les esprits en Artois, car le RCL vient de publier un "livre blanc" dans lequel il se présente comme un acteur économique vertueux, dont l'activité bénéficie à la région. Le document rapporte que "la mairie achète 250.000€ de 'prestations' au club, mais [que] le stade, entretenu par le club, rapporte à la municipalité 305.000 € de loyer et 40.000€ de taxe foncière, sans compter les 581.000€ d'impôts et taxes versés à la communauté d'agglomération Lens-Liévin" (AFP 14/05). 32M€ auraient ainsi été injectés en deux ans dans l'économie locale en investissements, en dépenses d'exploitation et en salaires.


Ce tableau fait donc du RC Lens, qui ne touche que 1,5M€ de subventions directes, le "premier contribuable de l'arrondissement de Lens", avec 2,6M€ de taxes et impôts en 2001/2002 (AFP). Un net effet comique résulte de l'insistance mise à constater que le club paye des impôts et des charges sociales, comme si cela constituait un remarquable acte de philanthropie. Le fait de prendre en compte la fiscalité individuelle des joueurs est par ailleurs un procédé assez subtil… Le club est cependant bien content, en cas de blessure longue, de ne pas avoir à prendre en charge la totalité des salaires: les charges d’assurance maladie servent aussi à ça. Par ailleurs Gervais Martel considère que l'exonération de la taxe sur les spectacles n'est pas significative puisqu'elle "va être abrogée au niveau national dans les six mois".


Nos dirigeants nous ayant habitué à prendre leurs désirs pour des réalités en matière de législation, il convient de rester circonspect. Et en attendant, il s'agit bien d'une exonération et donc d'un manque à gagner pour la collectivité. Ce livre blanc constitue évidemment une opération de communication à l'attention des supporters et surtout des contribuables lensois, mais peut-être plus encore en direction de la ville et des actionnaires du club. On peut même avoir l'impression d'assister à une valorisation économique du club en vue d’une introduction en bourse ou d’une quête de nouveaux actionnaires… Une démarche à rapprocher de la stratégie de communication de l’OL pour se présenter comme un modèle économique parfaitement abouti (voir le très élogieux article "Bienvenue à OL Land" Dans L'Équipe du 16 mai dernier). En fait, dans un contexte de crise européenne qui prélude à des temps difficiles, il peut s'agir de crédibiliser économiquement des entreprises qui ne sont pas totalement crédibles sportivement.

 


Quelques pistes pour évaluer le coût "public" des clubs professionnels
Si les doutes sont de mise concernant l'apport purement financier d'un club à une ville et à une région, il est permis de considérer qu'ils peuvent réellement servir un intérêt local en étendant la notoriété d'une ville, en bénéficiant à son image et en créant du lien social (c'est indubitablement le cas pour Auxerre, Lens ou Guingamp). Dans une optique proche, il serait pertinent d'évaluer par d'autres moyens comment les finances des collectivités contribuent à cet intérêt local. Ainsi, plutôt que de rapporter aux foyers fiscaux le montant de l'aide publique, il serait fécond de le faire par rapport aux supporters, en se demandant combien chacun d'eux coûte à sa ville. Ce chiffre-là mériterait aussi d’être rapproché du taux de fréquentation rapporté à la population. En effet, si par hypothèse 50% de la population se sent concernée, l'aide municipale se justifie assez bien…


Autre axe qui mériterait d'être abordé, celui du coût des billets pour assister aux matches. S’il est peu élevé grâce aux subventions, c’est une manière de rendre le spectacle plus accessible pour la population, à la manière d'autres équipements culturels (théâtres, salles de concert…). Le PSG, l’OL ou l’OM risqueraient de devenir les leaders d'un tel classement, parce qu'une proportion de 30.000 ou 40.000 supporters pour plusieurs millions d’habitants est très marginale, alors que le montant des subventions pour ces clubs est le plus élevé en chiffres bruts… À titre d'exemple, si l'on estime (à la louche) qu’il y a 40.000 spectateurs de moyenne à l’OM, on définit un "coût du supporter "de 118€. En comparaison, c’est entre 20 et 25% du coût d’un élève pour une année d’école primaire. Toujours pour donner un ordre d'idée, avec les 4,75M€ annuels perçus directement ou indirectement par l’OM (3), on finance une médiathèque haut de gamme…

 


Le statut des clubs
En définitive, cette question de la "moralité" des subventions publiques versées aux clubs professionnels de football se rapporte à des éléments très divers et souvent contradictoires, qui tiennent essentiellement au statut des clubs, d'un point de vue social, juridique et économique. Les plus gros d'entre eux revendiquent le droit de fonctionner comme des entreprises privées. Pourtant, ils touchent tous d'importants subsides publics. Ils rêvent de devenir propriétaires des équipements publics que sont les stades, dont la construction et les aménagements sont pourtant financés par la collectivité. Jean-Michel Aulas se plaint de payer la taxe sur les spectacles, mais il est exonéré du loyer de Gerland. Christophe Bouchet se plaint de payer le loyer du Vélodrome, mais pas d'être exonéré de la taxe sur les spectacles.... Tous deux se retrouvent dans la défense d'un modèle capitalistique du football professionnel, qu'ils sont cependant bien loin de vouloir assumer. Alors des subventions publiques, pourquoi pas? Mais à condition que ce soit pour consolider l'ancrage des clubs dans la collectivité et pour les empêcher de basculer dans un modèle purement économique, et non pour favoriser une dérive qui finit par nier les dimensions sociales et culturelles du football, fût-il professionnel…
 


(1) Achat d'espace publicitaire pour un montant maximal de 1,6M€, missions d'intérêt général à hauteur de 2,3M€ (formation, actions auprès des jeunes…). Des conventions conclues entre clubs et collectivités doivent préciser toutes les opérations.
(2) Dans l'ordre : Lens (117,5€), Troyes (109,7), Guingamp (78,66), Sedan (58,11), AJ Auxerre (56,20), Ajaccio (32,15), Bastia (31,24), Le Havre (22,95), Bordeaux (21,55), Marseille (17,86), Lyon (16,88), Strasbourg (16,09), Rennes (13,73), Nantes (13,56), Nice (10,05), Lille (7,55), Montpellier (5,76), PSG (3,44), Sochaux (0). Notons que théoriquement en tête de ce classement avec 134€, l'AS Monaco en est exclue, la Principauté n'étant pas soumise à la loi française.
(3) D'après L'Expansion : 0,76M€ au titre des "missions d'intérêt général", autant pour des prestations de communication, 1,23M€ d'exonération de la taxe sur les spectacles, 0,48M€ de travaux (2002), 1,52M€ de frais d'entretien (2002).

 

Réactions

  • gb13 le 26/05/2003 à 09h20
    9h16 ... aucune réaction !!
    Normal, ça sert à quoi ce genre d'article ???
    C'est bien écrit, bien documenté.
    Mais discuter sur la manière de dépenser les fonds publics, l'article devient vite réducteur.
    Pourquoi ne pas évoquer, alors, dans un pays où 10M de gens vivent sous le seuil de pauvreté, la restauration de vielles pierres ... pourquoi sauver le passé au détriment du futur ???

    Sinon, 10 ans merci l'OM et aux cahiers d'y avoir pensé, en attendant d'y revenir ...

  • El mallorquin le 26/05/2003 à 09h25
    "Mais discuter sur la manière de dépenser les fonds publics, l'article devient vite réducteur.
    Pourquoi ne pas évoquer, alors, dans un pays où 10M de gens vivent sous le seuil de pauvreté, la restauration de vielles pierres..."

    Peut-être parce que le site s'appelle "Les Cahiers du football", et pas "Les Cahiers de la vieille pierre". :-)

    Moi je le trouve très utile ce papier. Et merci Julie de te coller aux articles les plus funs et les plus racoleurs. ;-))

  • gb13 le 26/05/2003 à 09h31
    ;-))
    T'as raison, Mayo, j'aurai même pas dû répondre ...

  • CHR$ le 26/05/2003 à 10h05
    Pour continuer sur le sujet, il y a l'interview de Gérard Colomb, le maire socialiste de droite de Lyon, dans le France Foot de Vendredi dernier. Outre le fait qu'il explique que la loi l'obligeant à faire payer un loyer à l'OL pour Gerland l'an prochain, il allait dispenser le club de la taxe du les spectacles pour compenser, il dit en substance que l'OL contribue pour une forte proportion (il cite un chiffre, de mémoire 60% ?) à la notoriété de Lyon en Europe et dans le monde, et qu'une campagne de communication avec le même impact coûterait nettement plus cher.

    Cela dit, on peut se poser la question de l'intérêt pour une ville d'augmenter sa notoriété.

  • deaftone le 26/05/2003 à 10h54
    CHR$... l'intérêt pour une ville d'augmenter sa notoriété est logique (attirer les investisseurs, créer de l'emploi, améliorer le cadre de vie de ses habitants, etc...).
    La vraie question pour Lyon est de savoir quelle est la notoriété de Lyon grâce aux performances de l'OL en Coupe d'Europe... (à Liberec, Maribor par exemple ;-) )...
    Et le football est une belle opportunité de "marketing urbain". Combien de villes européennes sont surtout connues par leur club de football (ne serait-ce que Manchester ?
    Au niveau national, certains petites villes (Guingamp, Gueugnon...) ne seraient peut-être pas aussi connues si elles n'avianet jamais eu un club de foot ayant eu des résultats sportifs remarquables...

  • gb13 le 26/05/2003 à 16h41
    Eh ben j'étais enervé ce matin ????mal réveillé surement. Je viens de relire mon intervention de ce matin.
    Je m'excuse auprès de Julie Grémillon et Richie Valence, leur travail ne méritait pas d'être descendu comme je l'ai fait, même, si c'est vrai que ça ne me passionne pas ...
    Bon, j'ai des bougies à souffler, un gateau à bouffer une cassette à re-re-re-regarder ...

  • CHR$ le 26/05/2003 à 17h28
    Cet article m'a rappelé une interrogation profonde que j'ai en moi : les comparaisons entre les affluences ne sont elles pas biaisées par la population concernée, ou est-ce que attirer 8000 personnes à Guingamp, c'est pas beaucoup plus fort que 20000 à Paris.
    J'ai donc fait un le calcul de rapporter l'affluence moyenne (source lien *) de la saison 2002-2003 à la population de la "zone concernée". Pour éviter certains problèmes (genre : Guingamp est le club de tout un département, ou plus encore, Sochaux est aussi le club de Montbéliard), j'ai pris la population (au dernier recensement de l'Insee) de toutes les communes situées à moins de 50 Km**. Enfin, je n'ai pas de données sur Monaco (ça aurait été intéressant...). Ces précisions méthodologiques étant faites (car j'ai vu pour le sondage de la BBC que la méthodologie était disséquée), voila le résultat :

    Club Moyenne affluence Population
    Bastia 15 7579 112516
    Sedan 19 15574 297150
    Ajaccio 24 4840 115970
    Troyes 30 11281 339002
    Auxerre 31 10833 332597
    Guingamp 34 14571 500070
    Nantes 37 32421 1201903
    Marseille 44 48275 2101889
    Bordeaux 44 27128 1203183
    Rennes 48 18247 871366
    Sochaux 60 15256 921245
    Lyon 68 36718 2503070
    Strasbourg 71 14759 1052779
    Le Havre 75 12057 900156
    Lens 77 37129 2840970
    Montpellier 79 12759 1007635
    Nice 82 13494 1112746
    Lille 175 15599 2735443
    Paris 279 38481 10726256

    (ce qui se lit : Bastia a eu une affluence moyenne de 7579 spectateurs, pour une population concernée de 112516 personnes, soit 1 sur 15 qui allait au stade).



    * Au fait : dans le nombre de matchs, on a 19 pour tout le monde, sauf Auxerre et Lens. Pour Auxerre, c'est sans doute le match rejoué contre Sedan, mais pour Lens ?

    ** Pourquoi 50km ? Pourquoi pas ! cela dit, certaines communes sont dans la zone de plusieurs club, Troyes et Auxerre, Nantes et Rennes et surtout Lille et Lens. De plus, il manque éventuellement aux frontières les étrangers (belges ou suisses...) qui viendraient voir Lille ou Sochaux.

  • CHR$ le 26/05/2003 à 17h29
    Pourquoi les tabulations elles ne passent pas pareil quand on écrit et quand c'est publié ? Parce que là, et ben c'est illisible !

  • loual le 26/05/2003 à 17h35
    Interressant cet article sur les subventions.
    A propos de l'OM qui figure en bonne place dans le sujet voir l'article de l'Equipe sur l'anniversaire de la victoire en coupe des champions.
    C'est pas tous les jours que l'Equipe fait quelque chose de bien et faut en profiter même si ça tient (à mon sens) surtout à l'interview de Raymond la science.

    Enfin quelqu'un qui connait vraiment le foot!
    C'est rare et à ne pas rater!

  • piem le 26/05/2003 à 17h53
    Conclusion CHR ?

    Vu les résultats sportifs de la saison, Paris et Lille ferient ils mieux de construire des médiathèques ?

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