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AUTOPORTRAIT DU SUPPORTER

Jérôme Reijasse publie Parc, journal d'un supporter du PSG lors de la sombre saison 2007/08. Présentation et extrait.
Auteur : Jérôme Latta le 25 Juin 2009

 

"Ce livre, je voulais l'écrire pour dire ma souffrance qui n'est pas de ce monde, je voulais expulser toute cette frustration de supporter que j'ai stockée depuis des milliers d'années, je voulais simplement tuer la légende". Tant pis pour ceux qui espéraient voir les éditeurs français adapter le genre britannique de la confession de hooligan repenti: le supporter en question a beau être du PSG et avoir le crâne rasé, il n'émarge à aucun stéréotype en vigueur.

parc_reijasse1.jpgParc est un journal intime de la saison 2007/2008, consigné par Jérôme Reijasse, journaliste notamment en presse musicale et abonné du Paris Saint-Germain ("tribune K, bleu bas"). Une saison qui mène de la mort de Julien Quemener à un sauvetage sportif peu glorieux en passant par l'affaire de la banderole: feuilleton idéal à sa façon pour dire que la vie d'un supporter, c'est "une suite d'événements consanguins, une succession de déceptions et de joies qui jamais n'offrent l'apaisement".
Le livre s'ouvre sur "Un barbare qui sait pleurer", texte paru dans le #33 des Cahiers du foot. "Ça m'avait montré, non pas que j'avais des choses à dire, mais que je pouvais écrire sur mon rapport à Paris sans en avoir honte", dit Reijasse, motivé tout au long de cet exercice par des coups de fil tous les trois jours de Karim Boukercha – directeur de la collection Tard le soir et ancien co-rédac chef du regretté magazine Tant pis pour vous.

Ni témoignage ethnographique et encore moins essai sur le supportérisme, Parc tient à la fois de l'autoportrait et de l'anatomie à vif: l'auteur s'ouvre le ventre pour trouver où se niche "cette fidélité dévorante, cet amour absurde, démesuré, total". Comme sur le terrain, le spectacle n'est pas toujours très joli à voir, et encore moins à vivre. Écrit en rentrant des matches ou le lendemain ("après 100% Foot pour bien me motiver"), le livre prend à l'estomac et l'ulcère parfois. L'auteur assume le choix "de l'aigreur et des répétitions", sait qu'il va énerver, et affirme que le principal intérêt de cet ouvrage, "c'est qu'il m'a prouvé que j'étais un couillon".

Il s'agissait donc d'assumer avec une certaine brutalité la part de connerie du supporter, mais aussi de dire aux incrédules comment le football peut devenir une condition de l'existence. Non négociable. Jérôme Reijasse: "Si je vis un peu vieux, je serai content de relire Parc. Dans le pire des cas, je rougirai un peu, dans le meilleur, je me dirai qu'au moins j'aurai eu ça, comme religion".

Parc  – Tribune K – Bleu bas (L'œil d'Horus, collection Tard le soir, 192 pages) est disponible dans la boutique des Cahiers du foot.


* * *


Extrait : PSG-Toulouse, samedi 15 décembre 2007
Depuis que Julien [Quemener] est mort, Boulogne a déposé un immense tifo noir et blanc à son prénom parcourant toute la longueur de la tribune et lui rend un hommage systématique à chaque rencontre, en entonnant un court mais toujours vibrant “Julien, Julien, Julien”. Vincent et moi, consternés par le niveau global de l’équipe et par les résultats négatifs récurrents, avons pris l’habitude de répondre par un “Julien, tu rates rien”, le sourire en coin. C’est idiot. C’est drôle. Drôle et idiot.

Le Parc me manquera à moi aussi, quand je serai crevé.

Les quotidiens crachent leurs dépêches: le match contre Toulouse sera sous “haute tension”. Encore plus de CRS, de gendarmes mobiles, de stadiers, des détecteurs de métaux comme s’il en pleuvait, plus de fouilles corporelles. Les ultras ont décidé de ne pas encourager l’équipe. Silence total pendant quatre-vingt-dix minutes. Et gare à ceux qui oseraient violer l’ordre du jour… La raison est simple: les supporters ont tout fait depuis le début de la saison pour communiquer leur passion à la pelouse. Peine perdue. Et donc, à partir d’aujourd’hui, c’est aux joueurs de projeter l’envie du terrain aux tribunes. Pas gagné. Comme ce match couperet. Ça pue.
Je passe chez Vincent qui n’habite pas loin. Une clope, on prend les casques et on grimpe sur sa moto aux couleurs de Paris. Avec sa fameuse cicatrice sur le réservoir, infligée par la clé d’un courageux anonyme, Marseillais épidermique ou vandale sans cause. Peu importe: la blessure est là, belle comme un premier amour oublié. Vincent roule vite, frôle les véhicules trop lents, jongle avec les feux, les passants. Un grand n’importe quoi totalement maîtrisé.
Porte de Saint-Cloud. Pas tant de flics que ça. Les détecteurs de métaux ont semble-t-il posé un lapin aux tribunes latérales. Privilège de taulard réservé aux deux virages. La fouille relève toujours de la supercherie. Je veux un jour introduire une arme de n’importe quelle catégorie pour atomiser un arbitre trop partial, des joueurs pas assez concernés, un président actionnaire paresseux, aucun problème. Bazooka, grenade, revolver, capsule de sarin ou tronçonneuse rouillée, tout rentre, tout passe. Le cirque! Le Parc est devenu un cimetière sans fleur, aux allées bondées, des gens qui ne viennent pas visiter leurs morts mais contempler ceux des autres.

Paris joue trente premières minutes valables. Se procure beaucoup de coups francs, de corners, manque l’immanquable à deux reprises.
Toulouse attend. Ils attendent tous.
Et puis l’inévitable. Camara passe en retrait au gardien Landreau, qui, déjà trop avancé, ne peut intercepter le ballon. Elmander en profite pour marquer son sixième but en trois matches. Les gradins insultent Camara. Ouais. Sauf que Landreau est le vrai fautif. Allez savoir pourquoi, il bénéficie d’une excellente réputation, peut-être le dernier joueur à Paris avec Pauleta qui ne connaît pas les sifflets. Mystère. 0-1.
Le Parc se moque. Un tifo “Les Chèvres” fait son apparition. Boulogne scande “Équipe de merde. On a, on a une équipe de merde” enchaîné avec “Au mercato, barrez-vous”. Mi-temps. On fume. On hait. On fume.
On pleure de l’intérieur. Ça reprend. Paris pousse, dans le vide, notre vide. Elmander s’échappe, crochète et tire dans la surface. 0-2. À peine croyable. Le feraient-ils exprès, ces onze petits laborieux?

Le pénalty de Pauleta pendant les arrêts de jeu ne sert évidemment à rien. Le PSG s’incline de nouveau chez lui. Chez moi. Il fait froid maintenant. L’hiver attend le coup de sifflet final pour mordre. Retour dans le onzième, j’achète un minuscule sapin de Noël à 18 euro et une guirlande chez le Paki du coin, 4,90 euro. J’aimerais vraiment savoir pourquoi.
Il scintille dans le salon, il a l’air de se foutre de ma gueule. Je l’entends, sa rengaine silencieuse: “Paris est tragique, Paris est tragique”, j’ai envie de le frapper, fort. Sapin de merde. Équipe de merde. Vie de merde.
Je regarde en boucles le résumé du match. Conseil pratique pour les futurs supporters de Paris: toujours s’imposer de revoir rapidement les images après une défaite. Toujours. Et à plusieurs reprises si possible.
Ça n’atténue rien mais ça permet de se sentir comme au centre d’une tragédie shakespearienne. On revit ce qui est déjà mort, on ferme les yeux, “je compte jusqu’à sept et je me retrouve au Parc, à 14h59, juste avant le début du match. Comme si rien de tout ça n’avait existé. Nouveau départ.” Les voyages dans le temps s’imposent comme une solution tout à fait viable. On tente de relativiser, belle connerie. On scrute le classement, on fait des calculs qui rendent fous, on plonge dans l’avenir, Madame Soleil misérable, aux prévisions moisies. On souffre en toute subjectivité. Une larme coule le long de ma joue gauche. Je renifle bruyamment. Encore un week-end noyé, un week-end foutu. Les mêmes questions défilent:

- Mais pourquoi je continue à me gâcher la vie avec ce Club
 de MINABLES?
- J’ai fait quelque chose au bon Dieu ou quoi?
  (La mégalomanie du supporter est sans limites).
- Et si on gagne à Saint-Étienne la semaine prochaine, est-ce 
 que ça nous sort mathématiquement du trou?
- Le Parc est-il marabouté? A-t-il été construit sur un vieux
 cimetière indien?
- La Ligue 2 ne serait-elle pas la meilleure solution: descendre, virer les stars bidons, les gros salaires et repartir de zéro?
- C’est moi ou tout ce que j’aime, supporte, défend irrémédiablement, finit par ne ressembler qu’à un énorme :et écoeurant gâchis?
- Et si je ne venais plus au Parc, peut-être que l’équipe gagnerait enfin? (la mégalomanie, toujours).
- Tu t’en fous, ce n’est que du foot après tout, fais la part des choses, mec!

Réactions

  • Raspou le 25/06/2009 à 00h41
    Pff, encore un qui n'a pas écouté l'enseignement du Grand Tranquillou... Vade retro, Infâme Patatras!

    Sinon, antigone, un avis sur le bouquin? ;-)

  • Edji le 25/06/2009 à 01h32
    - Et si je ne venais plus au Parc, peut-être que l’équipe gagnerait enfin? (la mégalomanie, toujours).
    ---
    Celle là encore plus que les autres, on a dû tous se la poser une fois ou l'autre en 2007/08...
    J'ai d'ailleurs un pote qui, bien qu'abonné, évite parfois le Parc pour sa seule réputation de chat noir. Pour l'anecdote, il y a quelques semaines, PSG/Auxerre, on perd 0-2 en étant relativement ridicule, il commence à me dire qu'il se barre parce qu'il en a marre...A peine a t-il fini sa phrase que Sessegnon marque sur un tir chanceusement dévié.
    Lui : "Mais tu vois, putain? Tu vois? Tu comprends que je devienne parano?"
    Finalement, il reste...bien sûr, on ne revient pas au score.
    Lui : "Putain mais pourquoi je ne me suis pas barré..."

  • DarkZem13 le 25/06/2009 à 09h11
    Ce livre a l'air très bien fait, dans sa description du rapport que peut entretenir un supporter avec son club, et de la place que peut occuper le football dans la vie d'un passionné. Du côté de Marseille, on ne sait trop bien ce que c'est...

    Et il est vrai que quand j'essaie de me souvenir de cette saison douloureuse du PSG (et inattendue pour ma part, parce que je pensais sincèrement que le club allait repartir de plus belle après la saison 2006-2007), c'est ce match face à Toulouse qui me revient à l'esprit, avec cette mésentente entre Landreau et Camara. Le fautif dans l'histoire, bien sûr que c'est Landreau.

    Pour ce qui est de la mégalomanie et de la superstition du supporter, je trouve ça tellement vrai! On passe tous par là! Même les plus rationnels! Je me souviens avoir porté en 2006, à partir des huitièmes de finale, un maillot ou un short d'un club du pays que la France rencontrait. Ça avait marché involontairement contre l'Espagne avec un short du Barça, j'ai voulu continuer. Mais ça n'a pas marché, et j'avais même un maillot de l'Inter pour la finale. No comment...

    C'est très bien écrit ce livre, j'irai peut-être me l'acheter, vu que je n'ai aucune chance de le gagner via le concours! :P

    Dernier truc: la mort de Julien Quemener, c'est pas plutôt la saison précédente? Vu que c'était lors d'un match de C3, c'est forcément en 2006-2007, non? A moins que j'ai mal compris ce que dit l'article à ce propos.


  • Qui me crame ce troll? le 25/06/2009 à 09h32
    Ouais on peut presque tous se retrouver dans les quelques tirets de la fin. Dommage que ce soit un bouquin sur Paris, je l'aurais presque acheté sinon.

  • matthias le 25/06/2009 à 11h55
    J'avais 18 ans la première fois que je suis allé au Parc. PSG-Montpellier, dernier match de la saison 1999-2000. En ces temps là, Lyon ne faisait pas vraiment peur et Sedan jouait les trouble-fêtes. Une autre époque déjà, quoique finalement pas tant que ça.

    N'ayant pas Canal+, pas Internet, ne regardant pas TéléFoot le dimanche, le foot pour moi se résumait essentiellement aux parties du week-end sur l'esplanade de la cité, celles qui commençaient à 14h et finissaient à 22h sur le score sans appel de 38 à 17, environ. J'avais un peu suivi la Coupe du Monde évidemment, mais mes connaissances sur le championnat de France étaient trés limitées. Néanmoins j'étais pour Paris depuis mes 11 ans à peu prés, parce que j'habitais prés de Paris, et parce qu'avec mon grand frère (pris par le virus plus tôt que moi) on avait regardé la fin de PSG-Real 1993 en crypté sur Canal. J'avais pas trés bien compris ce qu'il s'était passé, mais en tout cas on avait été très contents, et donc j'étais pour Paris. Enfin, vite fait quoi.

    PSG-Montpellier, donc. On avait gagné 3-0 mais je ne me rappelle que du 1er but, un coup-franc de Laurent Robert des 25 mètres pleine lulu dés la 5ème minute. Bizarrement, mon seul souvenir du match et de la soirée en fait. C'était côté Boulogne, j'étais aussi en K bleu bas, sûrement pas trés loin de Reijasse du coup. Pile dans l'axe de la frappe. Ca a duré 5 secondes : j'ai vu le ballon partir, passer au dessus du mur, passer sous la barre, faire trembler les filets. J'ai vu 45000 personnes se lever en même temps, et un vacarme assourdissant commença à arriver. Mon frère me sauta dans les bras, le bruit était devenu tellement fort, tellement prenant, qu'on aurait dit du silence.

    Plus de souvenirs du reste, comme KO debout par cette première expérience, complétement sonné pour toute la nuit. Oui, je n'ai pas honte de le dire : Laurent Robert m'a donné mon premier orgasme de supporter. Et ce fut très, très bon.

    Le lendemain je me mettais à acheter l'Equipe tous les jours, à tanner mes parents pour avoir Internet et je claquais mes maigres économies pour me payer un abo Canal. Je voulais suivre le PSG. Pas le foot, le PSG.

  • hoyt pollard le 25/06/2009 à 13h30
    Matthias... y'a des associations anonymes tu sais, je pourrai être ton parrain si tu le désires.

  • Carlos Alberto le 25/06/2009 à 20h00
    Ahhh le ''supporterisme'', j'ai toujours autant de mal...

    Je ne sait plus depuis combien d'année je n'ai pas mis les pieds dans un stade de L1 en tant que supporter.

    Mon premier match de L1 c'était un Montpellier-Caen en 1994, du match je n'en garde aucun souvenir, juste de l'ambiance du stade, c'était notre voisin abonné à la tribune de vieux qui m'a emmené. Je me rappel surtout qu'à la place de la tribune que j'allais fréquenter plus tard, il y avait un 4x3 avec une pub pour la Cité de la Peur des Nuls.

    Ensuite je me rappel que j'ai commencé à suivre Montpellier à la radio, finale de la coupe de France 1994, Coupe intertoto 1996 je crois.

    Il aura fallu que j'atteigne mes 18 ans pour gouter au ''supporterisme'' réellement. Ca a bien duré 4 ou 5 ans intensément, avec participation au Kop, passage par le local pour boire un coup avant le match, faire les déplacement mythiques comme le derby à Nîmes !, la Coupe Intertoto (encore) à Barcelone, l'UEFA à La Corogne etc...

    Après j'ai décroché et je crois définitivement,
    d'une part parce que je me rendait compte que c'était abrutissant, ça m'eloignait de mon milieu naturel,
    deuxièmement je me suis rendu compte que les joueurs ne sont plus que des mercenaires ou des gamins qui courent vite et qui rêvent avant tout de se payer leur premier bolide
    et enfin surtout le profil type du supporter ne m'incite plus a passer une partie de mon week-end à côté d'une boite à jurons ''Ahghr l'arbit' l'enculé !''

    A bas le supporterisme

  • Zof le dernier Dino le 25/06/2009 à 22h30
    matthias
    jeudi 25 juin 2009 - 11h55
    le bruit était devenu tellement fort, tellement prenant, qu'on aurait dit du silence.

    *****
    J'aime beaucoup ça, cet espèce d'oxymore, c'est joli et c'est aussi tellement vrai. Je le reprendrai à l'occasion.
    J'ai vécu ce genre de truc, pour mon premier match du PSG au Parc (j'en avais déjà vécu deux, les deux finales de coupe de France gagnées par l'AJA là-bas, mais je n'y avais jamais vu le PSG). C'était bien entendu pour un match d'Auxerre, en 2003 je crois. J'y étais allé avec mon cousin (parisien et supp du PSG depuis toujours) et toute sa bande de potes, tous abonnés en Auteuil haut (me souviens plus où exactement, un de leurs potes, absent, m'avait filé son ticket abo). Ils avaient très vite compris que j'étais auxerrois, j'étais le cousin kikonjoux de passage, et je me faisais chambrer gentiment...
    jusqu'au but de Paulette. Putain j'ai cru que j'allais mourir. D'abord mes oreilles ont explosé. Et puis j'ai déboulé les dix mètres qui me séparaient de la rembarde, du balcon, en environ une demi-seconde. Trois mecs me tenaient et me secouaient au desus du vide. Je crois que j'ai dû m'évanouir un bref instant. Bien sûr ils déconnaient, ils devaient être cinq à me tenir et ne me voulaient évidemment aucun mal, mais putain la violence de cette expression de joie... C'était à la fois sublime et absolument terrifiant.
    J'ai adoré. D'ailleurs j'y retourne régulièrement. J'étais notamment au dernier match de l'AJA au Parc, et j'ai failli mourir aussi, mais pour d'autres raisons.

  • Redalert le 26/06/2009 à 01h34
    Moi cette présentation du bouquin m'a donné envie de l'acheter pour un pote fan du PSG. Et je pense que je le lui demanderai après même si je ne suis pas pas moi même fan du PSG. Enfin je suis le Stade Rennais donc il y a quelques points commun (et un palmarès en moins).

    Carlos Alberto faudrait te détendre un peu. Si tu détestes le supportérisme dans son ensemble (et pas seulement le hooliganisme) excuse-moi, mais qu'est ce que tu fous là ?
    Je peux comprendre qu'on en ai marre de l'ambiance de merde qui règne dans beaucoup de stades, en France et ailleurs, mais s'il n'y plus de supporters tu crois que tu triperais pareil devant ta télé à regarder un match se déroulant dans un stade vide (où tout comme puisque sans ambiance) ?

    Mais bon on ne va quand même pas refaire le débat qui avait suivi le premier texte de JR.

  • Raspou le 26/06/2009 à 01h45
    Pour moi qui viens de regarder un match où tout un stade soufflait dans de petites trompettes en plastique, le match sans "ambiance" semble une sorte de paradis des sens...

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