En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Top 10 : les paris ratés du LOSC de Seydoux

Au ratio points obtenus / masse salariale, Seydoux est sûrement le président le plus efficace de Ligue 1. Mais sa politique low cost comporte des risques...
Auteur : Miklos Lendvai le 21 Jan 2011

 

1. Patrick Kluivert, la star sur le banc

top10_losc_1_kluivert.jpg31 août 2007. Lille tente un gros coup en signant Patrick Kluivert, l'ancien attaquant vedette de l'Ajax, du Milan et du Barca. À trente-deux ans, les blessures l'ont diminué et le joueur arrive sur la pointe des pieds. Personne ne se fait d'illusion sur son niveau, mais Puel compte sur son expérience pour encadrer sa jeune équipe. Sait-on jamais? Le sens du but ne se perd pas, Kluivert peut faire le coup du phénix et réussir une belle saison. Seydoux profite de son arrivée pour se faire mousser et situer Lille parmi les plus grands clubs européens. Pour situer, Kluivert conclut un mercato qui a vu arriver au club Yanes, Maric, Tahirovic et Béria.

À court de forme, l'attaquant néerlandais n'est pas souvent aligné mais fait preuve d'une belle mentalité pour un joueur de son calibre. Cette saison signe finalement les débuts de Kluivert dans le métier d'entraineur. Après avoir passé l'année à conseiller ses coéquipiers, Pat se découvre une âme d'éducateur et intègre la saison suivante le staff technique de l'AZ Alkmaar.
Bilan : 14 matches, 4 buts et une reconversion.



2. Ali Lukunku, le prêt à taux zéro

top10_losc_2_lukunku.jpgMercato 2004, Lille cherche à renforcer son secteur offensif mais manque de liquidités. Claude Puel souffle à l'oreille de Seydoux le nom de Lukunku, joueur croisé au centre de formation monégasque à la fin des années 90. L'attaquant congolais est en train de dépérir sur le banc de Galatasaray et Seydoux obtient assez facilement un prêt de la part du club turc. À Lille, il joue peu, mais suffisamment pour être comparé à Bakayoko. Au bout de six mois, il retourne dans son club et est cédé gratuitement à La Gantoise.
Bilan : 1 match en pro, 3 avec la réserve et un contrôle antidopage lors d'un match face à Pacy-sur-Eure.



3. Youssef Soufiane, l'espoir envolé

top10_losc_3_sofiane.jpgMercato 2004. Lille veut étoffer sa ligne d'attaque et tire tout azimut. Avec Lukunku, débarque Youssef Sofiane, une ex-future vedette partie trop tôt à West Ham. Malgré des efforts d'adaptation incontestables (une arrestation pour conduite sans assurance), Allan Pardew n'a pas tenu à le conserver: "Il n’a pas vraiment montré grand chose ici et son attitude a été celle d’un joueur étranger ne faisant pas partie de l’équipe. Il ne nous a pas impressionnés, ni en réserve ni à l’entraînement. Il a besoin de se rafraîchir ailleurs". Le joueur arrive plein d'assurance (lire ici), mais Claude Puel ne reconnait pas le prodige croisé à la Turbie.

Au bout de six mois, Lille le rend sans regret à son propriétaire. Après cet échec, le joueur va bourlinguer en Europe (West Ham B, Notts County, Coventry, Roda JC, La Louvière et Siegen, en troisième division allemande). En 2007, Sofiane arrête les frais et signe un contrat en CFÀ à l'US Lesquin. Dans le championnat amateur, Sofiane trouve enfin un terrain d'expression et se rappelle aux bons souvenirs de Stéphane Plancque, son formateur à l'AJÀ et accessoirement entraineur de la réserve lilloise. Il a vingt-quatre ans et décroche un contrat pro d'un an. Pour sa deuxième expérience au LOSC, l'attaquant franco-algérien montre de belles choses, mais Rudi Garcia est déjà bien pourvu en attaque et n'a pas besoin de ses talents. Le contrat d'un an n'est pas prolongé mais Soufiane est remis dans le bain et reprend sa carrière pro (Tournai puis MC Alger).
Bilan : 2 mains tendues, 4 matches et 0 but.



4. Hicham Aboucherouane, le repêché de Casablanca

top10_losc_4_haboucherouane.jpgÉté 2005. le LOSC est toujours à la recherche d'un bon attaquant, mais n'a toujours pas de liquidités. Claude Puel n'ayant plus d'anciens joueurs monégasques à proposer, Michel Seydoux se tourne vers Alain Fiard, membre de la cellule de recrutement et ancien coach du Raja Casablanca. Il propose Hicham Aboucherouane, attaquant international marocain de vingt-quatre ans. Les discussions sont entamées avec le Raja et un accord est trouvé autour d'un prêt avec option d'achat (option levée au bout de quinze matches de championnat joués).

Puel compte sur le joueur et l'aligne régulièrement en début de saison. Mais le Marocain a du mal à s'adapter au football français et semble perdu sur le terrain. En fin de saison, Seydoux peut être rassuré: Puel a été un bon élève et n'a aligné Aboucherouane qu'à douze reprises en Ligue 1.
Bilan : 16 matches, 2 buts et une option d'achat bien gérée.



5. Luis Alfredo Yanes, la notice erronée

top10_losc_5_yanes.jpgÉté 2007. Le LOSC doit renforcer son secteur offensif. Sa politique ne change pas: trouver un jeune joueur bon marché mais à fort potentiel. Les recruteurs semblent avoir trouvé la perle rare en Colombie avec Luis Alfredo Yanes Padilla. Puel le présente comme "un joueur offensif polyvalent qui peut évoluer sur tout le front de l’attaque, un droitier rapide, puissant, explosif et percutant, capable de faire la différence en dribble et par ailleurs doté d’un jeu de tête de qualité."

La présentation fait rêver, mais le joueur ne montre rien de tout ça sur le terrain. Puel le laisse la plupart du temps en réserve et Yanes ne fait que trois apparitions avec l'équipe pro. En fin de saison, son contrat est résilié à l'amiable et le joueur retourne en Colombie.
Bilan : 3 matches, 0 but mais un bon renfort pour la CFA.



6. Souleymane Youla, l'attaquant à l'envers

top10_losc_6_youla.jpgEté 2006. Les Lillois recrutent en nombre au poste d'attaquant mais limitent les frais. Souleymane Youla est le seul qui a coûté en transfert (1,6 millions d'euros) et est donc le joueur le plus attendu par Seydoux. Le retour sur investissement est envisageable au vu des qualités qu'il a démontrées lors de son passage à Metz, du nombre de buts marqués dans le championnat turc (surtout avec Gençlerbiligi) et de ses premiers matches sous les couleurs lilloises.

Mais le Guinéen a un défaut très gênant pour un attaquant: il semble incapable de marquer un but. Seydoux peut enrager, il a signé pour quatre ans un joueur qui ne lui sert à rien et qui ne veut pas résilier son contrat. Prêté à Eskisehirspor (club turc de bas de tableau), Youla retrouve le chemin des buts et est transféré gratuitement en juin 2009.
Bilan : 31 matches, 2 buts et une perte de 1,6 millions d'euros pour Seydoux.



7. Hector Tapia, le Zamorano de contrefaçon

top10_losc_7_tapia.jpgÉté 2002. Lille cherche à renforcer son secteur offensif sans trop dépenser. Le pari de l'année se porte sur Hector Tapia, attaquant chilien qui peine à s'imposer en Europe. Ses performances à Colo Colo lui ont pourtant valu d'être comparé très tôt à Ivan Zamorano, la star locale. Les supporters lillois peuvent même lire sur son site personnel qu'il est considéré comme le meilleur buteur de l'hémisphère sud. Mais contrairement à celui de “l'hélicoptère”, le talent de Tapia a du mal à s'exporter. Après un premier échec à Pérouse (1999-2000), l'attaquant international tente à Lille sa seconde expérience à l'étranger.

Présenté comme une “machine à buts” par Puel, Tapia va laisser les supporters lillois sur leur faim. Gêné par des douleurs récurrentes au talon d'Achille, il déçoit lors de sa première saison (3 buts en 20 matches) et n'aide guère le club au cours d'une saison difficile. L'exercice suivant, le collectif devient plus efficace, Tapia non, qui ne doit son temps de jeu qu'à la faiblesse de la concurrence. Après un prêt infructueux à Cruzeiro, Lille résilie son contrat en janvier 2005.
Bilan : 5 buts en 43 matches et un retour au pays



8. Marko Maric, la carte vitale

top10_losc_8_maric.jpgEn 2007, les Lillois doivent trouver une solution au départ de Mathieu Bodmer, de la façon la moins onéreuse possible. Son remplaçant se nomme Marko Maric et coûte 500.000 euros. Le joueur est présenté comme un milieu polyvalent, aussi à l'aise à la récupération que dans l'animation offensive. À vingt-quatre ans, l'ancien capitaine de la sélection Espoirs de Croatie ne présente pas un CV très impressionnant (Zagreb et Aigaleo, un club grec), mais ce n'est pas le genre de détails qui effraient les recruteurs lillois.

Maric démontre de nombreuses qualités techniques à l'entrainement mais pas grand-chose quand sur le terrain. Au bout de six mois, Puel l'envoie en prêt à Mouscron, qui ne l'utilise pas non plus. De août 2008 à janvier 2009, que ce soit sur blessure ou sur choix de l'entraîneur, le nom de Maric est systématiquement inscrit parmi les joueurs absents sur les feuilles de match lilloises. En janvier 2009, le milieu croate part gratuitement pour Xanthi.
Bilan : 6 matches, 1 but et beaucoup de blessures.



9. Marius Baciu, le défenseur soldé

top10_losc_9_baciu.jpgÉté 2002, la fin de mandat de coach Vahid entraine une vague de départs au sein de l'effectif lillois. La défense n'est pas épargnée avec Cygan qui rejoint Arsenal et Johnny Ecker Marseille. Seydoux, tout nouveau président, impose tout de suite sa politique et mise sur le défenseur roumain Marius Baciu. Ancien international espoirs, Baciu a toutes les qualités requises par Seydoux: il n'était plus titulaire dans son club, le Steaua Bucarest (baisse du prix) et il peut couvrir deux postes (deux joueurs pour le même prix, en somme).

Au bout d'un mois au club, Puel cerne le joueur et encourage la direction à engager Éric Abidal, joueur sur lequel Didier Deschamps ne compte pas à Monaco. Deux saisons plus tard, Baciu est cédé gratuitement à Oberhausen, un club de deuxième division allemande.
Bilan : 37 matches, 1 but, 1 clavicule droite fissurée, 9 cartons jaunes et 1 carton rouge.



10. Benoît Angbwa, l'élu de Dieu

top10_losc_10_angbwa.jpgÉté 2004, Lile doit renforcer son côté droit après le départ de Pichot au Paris-SG, mais ne veut pas consacrer beaucoup de moyens à cet objectif. La cellule de recrutement propose le nom de Benoît Angbwa, joueur passé par la réserve montpelliéraine perdu du côté du Nacional Montevideo. Le club uruguayen ne s'oppose pas au prêt du joueur et envoie le jeune Camerounais dans l'espoir de ne plus le revoir.

À Lille, Angbwa fait des prestations solides, mais la place de titulaire revient à Mathieu Chalmé. Le défenseur camerounais devient cette saison-là international camerounais, ce qui lui permet de croire qu'il est un élu de Dieu (http://tinyurl.com/23u27wh). En fin de saison, Lille décide de ne pas lever l'option d'achat et Angbwa retourne en Uruguay.
Bilan : 29 matches, 2 sélections et un retour en Uruguay dans un club qui décide de ne plus le payer.

Réactions

  • Marius T le 21/01/2011 à 08h32
    Pour Ali Lukunku, un contôle antidopage, positif ou négatif ?

  • Yes, Hakan! le 21/01/2011 à 09h40
    Benoît "En Bois", l'élu de Dieu, c'était un peu écrit dans son nom que c'était une chèvre, non ?

  • jeannolfanclub le 21/01/2011 à 10h10
    On peut peut-être rajouter Gignac qui avait signé un contrat ou une promesse avec Lorient et Lille ?

  • Miklos Lendvai le 21/01/2011 à 11h24
    Le contrôle anti dopage était évidemment positif mais il n'a été révélé qu'une fois le joueur parti en Belgique, son départ n'a donc rien à voir avec un problème de dopage.

    Pour contrebalancer le top 10, on peut citer les bons coups de père Seydoux (Sylva, Abidal, Chalmé, Mavuba, Bodmer, Keita, Odemwingie, Sow, Balmont, Rami, Béria, Bastos, Obraniak, Landreau, Frau et sûrement pleins d'autres que j'oublie).

    J'ai l'impression que Seydoux a craqué une seule fois son porte feuilles et ça a payé vu que c'était pour Gervinho.

  • mr.suaudeau le 21/01/2011 à 13h55
    Une chouette idée que ce top, mais j'aurais remplacé Angwa qui, comme tu l'écris, a fait de plutôt bons matches et n'était donc pas une erreur de casting. Remplacé par le grand Tahirovic, par exemple.

  • Miklos Lendvai le 21/01/2011 à 15h52
    Tahirovic aurait largement mérité sa place dans ce top comme dans d'autres (je pense notamment au top 10 des fake en faux Ibrahimovic) mais je me suis fixé comme règle de ne faire figurer qu'une seule fois par top un joueur. Or Tahirovic figurait dans le top 10 du péril jeune (lisible que sur le fil du top 10 pour l'instant).

  • mr.suaudeau le 21/01/2011 à 20h19
    Accordé Miklos! Sinon j'aurais bien vu Emil Lyng, mais comme il est encore au club, on sait jamais.

La revue des Cahiers du football