Blanc, le choix désarme
Une balle dans le pied - L'an passé, on nous promettait un sélectionneur qui expliquerait tous ses choix, lesquels seraient tous cohérents. Qui a cru à pareille blague?
Auteur : Jérôme Latta
le 29 Août 2011
Lorsque Laurent Blanc prit ses fonctions de sélectionneur de l'équipe de France, il y a un peu plus d'un an, ce fut dans le contexte sportif difficile des lendemains du désastre de la Coupe du monde, mais dans des conditions "politiques" idéales. Son prédécesseur ayant été accablé de tous les torts, lui-même bénéficiait d'un consensus très large: paré de toutes les vertus, personne ne doutait qu'il allait prendre l'exact contrepied de Raymond Domenech, notamment au travers d'une communication transparente et de choix sportifs parfaitement justifiés (lire "Blanc presque transparent"). Même s'il ne s'agissait que de faire succéder une approbation illimitée à un véritable délire accusatoire, on ne pouvait que se féliciter de ce que le coach des Bleus allait pouvoir exercer son mandat dans une quiétude inédite depuis des années. (...)
GÉOMÉTRIE VARIABLE
Pourtant, Laurent Blanc a été assez vite amené à contrevenir aux principes que lui-même avait définis, ainsi qu'à ceux qu'on lui avait prêtés. L'intransigeance à l'égard des bannis de Knysna a par exemple fait long feu, avec notamment le rappel de Patrice Évra lorsque la pénurie d'arrières gauches l'y a contraint, ou avec le brassard confié récemment à Éric Abidal. On a également oublié qu'il fut initialement question de faire jouer les internationaux au même poste qu'en club. (...)
Lire l'article sur :