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Ligue 1 / Journée 38 : la Gazette

Auteur : Alex Lagazette le 21 Mai 2012

 

 



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Les résultats de la journée

Stade Rennais FC 5 - 0 Dijon FCO
Lille OSC 4 - 1 AS Nancy Lorraine
Valenciennes FC 3 - 1 SM Caen
FC Sochaux Montbéliard 1 - 0 Olympique de Marseille
Evian Thonon-Gaillard 0 - 1 Stade Brestois 29
Olympique Lyonnais 3 - 4 OGC Nice
AS Saint-Etienne 2 - 3 Girondins de Bordeaux
FC Lorient 1 - 2 Paris Saint-Germain
AJ Auxerre 1 - 2 Montpellier Hérault SC
Toulouse FC 0 - 2 AC Ajaccio





Le Multiplex achevé, l'heure était venue de se reposer pour Éric Besnard.

 

 

 

Les gestes

Le grand pont avec un extérieur tout en délicatesse de Dimitri Payet pendant que Bayal continue sa course de supertanker vers les panneaux publicitaires, le tout suivi d'une passe décisive pour Tulio De Melo afin de joindre l'utile à l'agréable.

 

Le dribble lobé de Ludovic Obraniak en pleine surface, enchainé d'un ciseau qui se transforme en centre décisif pour Cheick Diabaté.

 

La course de cinquante mètres en quatre touches de balles de Gonçalves, qui met au passage Umtiti dans les choux et Koné à terre, et qui se termine par un petit piqué tout en finesse.

 

L'amour de passe en profondeur de Clément Grenier, tout en dosage, pour faire marquer Jimmy Briand.

 

 

 

 


"Le Barça qui, vous me le confirmez Xavier, est en ce moment sur le toit de l'Europe."

 

 

 

 

Les minutes

 

La minute inquiétante de Geoffrey Jourdren
“Je serais encore plus fier si mes coéquipiers ont le même cerveau que moi, contre Auxerre.” (lequipe.fr)

 

La minute Mastercard du PSG
"L'état d'esprit qui anime aujourd'hui le joueur et son club, qui ont retrouvé une entente parfaite, étant incompatible avec la poursuite des procès qui les opposent, Péguy Luyindula abandonne les actions judiciaires qu'il avait engagées". (francefootball.fr)

 

La minute de l’amoureux transi Rudi Garcia
"Sportivement, on souhaite le garder. Mais il ne nous appartient pas, il n'a pas discuté avec Liverpool. C'est très flou comme situation. La seule certitude pour l'instant c'est qu'il rentre à Liverpool, le club auquel il appartient."

 






Les mots du foot féminin #3 : le père de Nenê.

 

 

 

 

Les observations en vrac

 

On n'avait encore jamais vu un championnat se jouer en prolongations.

 

Avec ces quarante minutes de retard, on se souviendra de la relégation de l'AJA en même temps que du titre du MHSC. Ça fera des histoires à raconter.

 

Nous avoir fait rire durant presque toute la saison, et finir quand même sur une qualification européenne, chapeau les Girondins.

 

Les clubs français se sont bien fait truculer par Loulou Nicollin cette saison.

 

Quand Ryad Boudebouz dit au revoir à Bonal, il nettoie les lucarnes avant de partir.

 

Diabaté réalise un doublé et donne une passe décisive. Gillot est vraiment un magicien.

 

Tout un paradoxe, ces "penalties oubliés" que les commentateurs rappellent dix fois à notre souvenir.

 

Quelqu'un a vu la remise du trophée, pour nous dire si Nicollin a mis sa saucisse dans le Trou de balle?

 

Dommage que le seul Français qui arrive en pleine bourre pour l'Euro joue avec la Pologne.

 

Batlles quitte les Verts avec un cadre qui contient tous les maillots des clubs ou il a joué. Vivement le tour de Dalmat.

 

Mbia a trouvé le moyen de se prendre un rouge dans un match sans enjeu et ni tension.

 

On est en 2012, mais on regarde encore les fins de match sur un minuscule écran dans les vestiaires.

 

Obraniak, Mariano, qui a dit que le mercato hivernal ne servait à rien?

 

Dommage qu'il n'y ait pas de parano-complotistes à Rennes, on entendrait parler de l'amitié stéphano-girondine.

 

 

 

 


Vivement les primaires à droite, le niveau des débats semble prometteur.

 

 

 

 

Le challenge de la 17e place

 

Lorient remporte cette saison le challenge de la 17e place à la surprise générale. Cette saison, les Bretons n’ont pas occupé une seule fois cette position tant convoitée, mais ils ont su bien maîtriser leur chute pour y atterrir in extremis.
Parmi les favoris, on peut noter la contre-performance niçoise qui aurait pu décrocher le graal sans cette victoire incroyable à Gerland. Une erreur que n’aurait sûrement pas commise Eric Roy. L’AC Ajaccio a été un beau challenger, se portant à sept reprises sur la dix-septième marche. Mais la peur de la relégation les a poussés à assurer le coup face à Toulouse alors qu’un nul leur suffisait.

 

La fin tragique est pour le Stade Malherbe de Caen. Piégés, les Normands n’avaient aucune chance de remporter le challenge et ont préféré rejoindre la Ligue 2 où ils pourront jouer de passionnant derbys face aux Havrais plutôt que de renouveler une saison sans saveur dans l’élite.

 

Le palmarès
2003 : AC Ajaccio
2004 : SC Bastia
2005 : FC Nantes Atlantique
2006 : ES Troyes AC
2007 : Valenciennes FC
2008 : Toulouse FC
2009 : AS Saint-Étienne
2010 : AS Saint-Étienne
2011 : OGC Nice
2012: FC Lorient

 

 

 

 

 

 

L'équipe-type mystère

 

Quelle est la condition pour faire partie de cette équipe? (NDLR: Ramé fait exception)


[Solution de la fois précédente : l'équipe des vainqueurs de Gambardella avec Rennes (Mvuemba, Bourillon, Souprayen), Metz (Béria, Obraniak), Nantes (Thébaux), Lyon (Bréchet), St-Etienne (Sablé), Montpellier (Belhanda), le Mans (Samassa) et Toulouse (Pentecôte).]

 

 

 

 

 

Le Stade rennais, roi du sprint à reculons

 

La belle victoire des Rennais face à Dijon ne change rien à leur fin de saison: ils terminent à leur place habituelle, appelée communément place du con. Cette année, c’est une série de trois défaites avant la dernière journée, sans marquer un seul but, qui les a assurés de ne pas jouer l’Europa League. Ces finish à l’envers deviennent une spécialité rennaise.

L’an passé, ils avaient échappé à la Ligue des champions en ne remportant qu’un seul des douze derniers matches, rétrogradant de la deuxième à la sixième place – place exceptionnellement qualificative pour la Coupe d’Europe. Il y a deux ans, l'absence de toute victoire lors des huit dernières rencontres les empêche de bonifier leur belle remontée au classement. En 2011/12, le concours de surplace entre Rennes, Saint-Étienne et Toulouse pour éviter de jouer l’Europa League restera par ailleurs un moment fort de la saison.






Et comme on dit en Pologne : "Arbeit macht Alexander Frei".

 

 

 

 

 

Les stats futiles

 

Sochaux aura donc gagné sept matches sur douze avec Eric Hély contre quatre sur vingt-six avec Mecha Bazdarevic.

 

La lanterne rouge termine quasiment avec la même différence de buts (-11) que le onzième (-10).

 

Huit équipes potentiellement relégables avant la dernière journée, c'est un record qui vient d'être égalé. Une seule fois au cours des quarante dernières saisons, autant d'équipes ont eu la peur au ventre au moment de pénétrer sur la pelouse pour la toute dernière journée de championnat, en 1985/86. Et encore... le règlement, à l'époque, offrait au 18e non pas une relégation directe en D2 pour y affronter St-Dizier ou Le Puy, mais un barrage. L’an passé, on avait déjà atteint le nombre improbable de sept équipes concernées. Improbable, car outre ces trois cas, il n'est arrivé que deux fois seulement en quarante ans que six équipes soient "concernées par la relégation".

 

Troisième descente en huit ans avec le Stade Malherbe de Caen pour Franck Dumas. S'il est maintenu en poste, il ne voudra plus monter en Ligue 1.

 

Aucun des relégables à la mi-parcours (Nancy, Sochaux, Ajaccio) n'est finalement descendu. Le fait d'être dernier à l'issue de la 19e journée et de se sauver quand même n'est cependant pas unique, Montpellier (1995, 03), Cannes (1996), Nantes (2002) et Toulouse (2004) l'ont réussi depuis le passage de la victoire à trois points.

 

Nancy, Sochaux et Ajaccio sont aussi les trois équipes ayant passé le plus de temps dans la zone rouge, ce qui rend leur maintien un peu plus exceptionnel. Mais il faut souligner que cette saison, il y a eu une importante rotation sur les trois dernières places.

 

 

 



"Franck, à quoi aspirez-vous en équipe de France? Franck, c'est une métaphore."

 

 

 

 

 

L'autre classement

 

Le descenso sud-américain, moyenne cumulée sur trois saisons pour déterminer les relégués:

 

1. Lille 1.92
2. Lyon 1.75
3. Montpellier 1.73
4. Marseille 1.70
5. Paris 1.63
6. Bordeaux 1.54
7. Rennes 1.48
8. Auxerre 1.35
9. Toulouse 1.34
10. Evian Thonon-Gaillard 1.31
11. St-Etienne ; Lorient 1.28
13. Valenciennes 1.25
14. Sochaux ; Nancy 1.23
16. Nice 1.15
17. Brest 1.14
18. Caen 1.10
19. Ajaccio 1.07
20. Dijon 0.94

 

Cette méthode de calcul est réputée donner un avantage aux clubs de l'échelon supérieur, qui profitent bien souvent d'un matelas de points acquis précédemment, et qui peuvent rater une saison sans grande conséquence. En pratique, cela s'avère juste: Ajaccio serait relégué à la place d'Auxerre, les Bourguignons, comme Sochaux, pouvant compter sur leurs belles saisons passées. Dijon aurait été officiellement en L2 plus tôt et Caen (également promu l'an passé) reste 18e à trois points de Brest.

 

 

 



"Les Lyonnais réussiront-ils à décrocher un nouveau titre ?"

 

 



Le coin fraîcheur

 

Ahmed Kantari n'oublie pas son ancien coach : "On a une pensée pour Alex Dupont, qui a fait de nous ce qu'on est aujourd'hui et qui a participé grandement à ce maintien." (L'Équipe)

 

Cédric Barbosa réalise à trente-six ans son premier grand huit: 8 buts 8 passes décisives.

 

Cyril Jeunechamp et Geoffrey Dernis sont, à plus de trente ans, champions de France pour la première fois de leur carrière.

 

 

 

 



"Et par respect pour tout ce qu'on a fait, le prochain qui me dit que Lorient - qui joue quand même avec Bourillon titulaire en défense centrale - est le Barça breton, je lui colle cette main dans la gueule."

 

 

 

Le championnat à l’envers

 

“L’objectif n’est pas de se maintenir, mais de finir dans les trois premiers.” Enfin un président de club qui tient sa parole. Le come-back de Gérard Bourgoin est une réussite de bout en bout. Changement d’entraîneur, mobilisation des joueurs, qualité de jeu sont récompensés: Auxerre décroche la première promotion en L2 de son histoire, et même son premier titre de champion à l’envers.

 

C’est une fête mémorable qui a eu lieu à l’Abbé-Deschamps, point d’orgue de cette saison à l’envers en tribunes. Tout cela se déroula sous les yeux de Montpelliérains spectateurs de l’écroulement final de leur équipe, condamnée à une honteuse place de lanterne rouge, aboutissement d’une longue déchéance depuis l’échec de la montée en National, il y a quatre ans. On pouvait s’attendre, lundi, à une réception houleuse des Héraultais par leurs supporters.

 

Cette ultime journée fut également décisive pour les autres. Terriblement décevante pour Ajaccio, qui pensait avoir fait le plus dur dès le début de la saison mais n’a pas tenu la distance. Décevante également pour Brest et Sochaux. Décevante encore pour Nice, auteur d’un ultime match atroce à Gerland, mais divinement surprenante pour Caen, qui se hisse sur le podium un peu par surprise, sur un coup d’éclat à Valenciennes.

 

Succès final, également, de Dijon en cette Bourgogne triomphante. Les Dijonnais retournent en L2 après seulement une saison de purgatoire en L1. Nos trois promus croisent dans l’escalier les mines défaites de Bastia, Reims et Troyes, qui ont toutefois l’espoir de réussir le même parcours la saison prochaine.

 

 

 



La bonne enseigne

 


 

La star lilloise n'a pas encore indiqué sa prochaine destination, mais la grosse cote est la Roumanie. En tout cas, à Arad, on fait déjà la fête en son nom. (merci à Pierre-Marie pour cette photo)

 

Merci à djay-Guevara, Fugazi, Gouffran Direct, I want my Mionnet back pour leurs contributions. Les lucarnes proviennent du Diaporama des lecteurs et leurs auteurs sont Pascal Amateur, Il m harcèle de saillies et matthias.

Réactions

  • Cave et Nagui le 22/05/2012 à 01h16
    Jeunechamp dans le coin fraicheur, fallait oser.

  • boubou le 22/05/2012 à 01h32
    Romain Pitau était dans l'effectif de Lens en 1998 (même si il ne jouait pas beaucoup)

  • José-Mickaël le 22/05/2012 à 04h47
    Au petit jeu des fautes de frappe, je relève trois erreurs, deux qui concernent Nancy et deux qui concernent Rennes.

    Si, si, je sais compter, la preuve :

    - Concernant Nancy :
    1) Le score Lille-Nancy est de 4-1, pas 4-0.
    2) La belle victoire des Rennais, c'est face à Dijon, pas face à Nancy.

    - Concernant Rennes :
    1) Le coup d'éclat de Caen au championnat à l'envers, c'est à Valenciennes, pas à Rennes.
    2) La belle victoire des Rennais, c'est face à Dijon, pas face à Nancy.



  • sansai le 22/05/2012 à 09h59
    2005, pour Nantes, le sauvetage à la dernière journée. A noter d'ailleurs que c'est l'une des rares saisons ces dix dernières années où la sacro-sainte barre des 42 points avait été nécessaire, Caen et Bastia descendant avec respectivement 42 et 41 points.

  • tramb le 22/05/2012 à 11h38
    Merci pour cette gazette qui clot formidablement l'année 2012, les passages sur le challenge 17ème place, le sprint à reculons rennais et le championnat à l'envers sont tous excellents

  • LokomotivDallas le 22/05/2012 à 12h44
    sansai
    aujourd'hui à 09h59
    2005, pour Nantes, le sauvetage à la dernière journée. A noter d'ailleurs que c'est l'une des rares saisons ces dix dernières années où la sacro-sainte barre des 42 points avait été nécessaire, Caen et Bastia descendant avec respectivement 42 et 41 points.

    ------------
    l'an dernier l'ASM était descendue avec 44 points, isn't it ?

  • Licha Sauvage le 22/05/2012 à 13h52
    Oh, mon équipe mystère !

    Voyons voir combien de temps elle tiendra.

  • Patriste (la Loko motivée) le 22/05/2012 à 14h05
    ELle est duraille l'équipe mystère.
    j'ai testé, en vain, les solutions suivantes :
    - A marqué son premier but en liguain contre le PSG ;
    - a déjà fait l'ascenseur avec son club ;
    - a marqué lors d'une dernière journée de championnat.

    J'essaie encore.

  • Marius T le 22/05/2012 à 15h31
    La réponse est sur twitter

  • luckyluke le 23/05/2012 à 10h22
    On peut quand même avoir la réponse ici?

La revue des Cahiers du football