Si vous saisissez votre mot de passe PUIS votre e-mail, vous aurez la confirmation que ça n'a aucun effet particulier. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Vielen Gdansk

Matchbox : Allemagne-Grèce: 4-2 – Le David grec a certes fait bonne figure, mais n’a pas réussi son pari de vaincre le Goliath allemand, qui a mérité sa place dans le dernier carré.

Auteur : Toni Turek le 23 Juin 2012

 

22 juin 2012. PGE Arena Gdansk, Gdansk. 40.000 spectateurs.
Arbitre: Damir Skomina (Slovénie).
Buts: Lahm (39e), Khedira (61e), Klose (68e), Reus (74e) pour l’Allemagne; Samaras (55e), Salpingidis (89e, pén.) pour la Grèce.



Allemagne : Neuer – Boateng, Hummels, Badstuber, Lahm (cap.) – Schweinsteiger, Khedira – Reus (Götze, 80e), Özil, Schürrle (Müller, 67e) – Klose (Gomez, 80e).
Grèce : Sifakis – Torosidis, K. Papadopoulos, Papastathopoulos, Tzavellas (Fotakis, 46e) – Makos (Liberopoulos, 72e), Maniatis – Ninis (Gekas, 46e), Katsouranis (cap.), Samaras – Salpingidis.

 

Des quarts de finaliste de cet Euro 2012, l’Allemagne est a priori le mieux loti, ayant pour adversaire une Grèce à sa portée. Deux scenarii sont envisagés: soit la riche Allemagne démolit la pauvre Grèce façon bulldozer, soit les bels Hellènes rejouent l’opéra de 2004 et misent sur un contre pour écarter le favori. Pour cette représentation qui voit Boateng revenir de suspension, Löw ose des changements: économisant Podolski et Müller, il titularise aux côtés d’Özil les jeunots Schürrle et Reus, Klose remplaçant Gomez en attaque. Côté grec, Holebas et surtout le capitaine Karagounis sont suspendus.

 

 


La nalyse

Histoire de vite annihiler les espoirs grecs, les Allemands partent pied au plancher. Première occasion dès la 2e minute sur un centre de Reus… et premier but à la 4e pour la bande à Löw: une frappe de Khedira est prolongé dans les filets par Klose. La joie est brève, le buteur allemand étant hors-jeu, mais le ton est donné: les Allemands ont la balle, et font le jeu. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir au moins huit Blancs dans la moitié de terrain grecque, et cinq ou six dans ou à proximité de la surface de réparation… Ils poussent et pressent, avec notamment une série de trois belles occasions à suivre vers la 25e minute. Mais le nouveau trident offensif Schürrle-Özil-Reus a beau se démener au milieu, il reste stérile. Grâce à leur vaillant gardien Sifakis, les Grecs défendent leur 0-0 – pour l’attaque par contre, il faudra repasser: les Grecs sont rarement plus de deux sur les contres, et encore plus rarement vraiment menaçants.

 

Le salut de la Mannschaft vient de son capitaine. Venu apporter le surnombre dans son couloir gauche, Lahm parvient à frapper la balle à vingt mètres du but de Sifakis, qui ne peut qu’effleurer le ballon. 1-0 à la 37e minute, le béton grec a officiellement cédé. À la pause, la question reste de déterminer l’ampleur finale du score. Or, c’est un nouvel acte qui commence avec la seconde période et l’entrée en jeu à la mi-temps de Gekas, un ex-meilleur buteur de Bundesliga. Avec ce renfort et une énergie retrouvée, les Hellènes deviennent rapidement plus entreprenants qu’en première mi-temps. Un loupé de la défense allemande côté gauche, consécutif à une passe ratée de Schürrle amène à la 55e minute l’égalisation des Grecs, qui se prennent à rêver d’un nouveau miracle. Le petit poucet grec rejouerait-il 2004?

 

L’embellie est courte. Les Allemands pressent encore dans toutes les zones, et scellent le sort de la rencontre en un quart d’heure: un centre de Boateng repris de volée par Khedira, abandonné par une défense grecque statique, redonne l’avantage aux Allemands à l’heure de jeu. Puis c’est un corner d’Özil qui permet à Klose, de la tête, de creuser l’écart. Enfin, c’est Reus, autre neo-titulaire, qui met un terme définitif au suspense avec une formidable reprise de volée qui porte le score à 4-1, sur un ballon mal repoussé par Sifakis après un premier tir de Klose. La fin du match est anecdotique, y compris le premier penalty réussi de la compétition, obtenu suite à une main pourtant involontaire de Boateng et transformé à la 89e minute par Salpingidis.

 

L’Allemagne a profité de sa très large possession de balle (67%) pour confirmer tout son potentiel en attaque. La Grèce, elle, a vu son rêve prendre fin, mais elle aura eu le mérite de ne pas se contenter de défendre, même menée au score. Elle aura aussi connu le bonheur de marquer deux buts – un résultat un peu flatteur…

 

 



L’homme à suivre

Mesut Özil : à gauche, dans l’axe, à droite… Tireur de corner, tireur de coup franc, passeur décisif… Pour ceux qui en doutaient encore, il a été l’indispensable homme à tout faire de cette équipe allemande. En fait, il ne lui manque qu’un but (et un titre) pour compléter le tableau…

 

 

 

Les observations en vrac

Ben non, toujours pas de 0-0.

 

Le numéro 13 pour un gardien, ça ne porte pas toujours chance.

 

Pour égaliser et gagner aux tirs au but contre les Allemands, les Grecs auraient dû faire rentrer Drogbas.

 

On a vu Merkel sourire!

 

Lahm qui marque: qui a dit que le poste d’arrière gauche était définitivement maudit?

 

 

 

Le match de TF1

Christian Jeanpierre est en forme: première critique de l’arbitrage – sur la suspension jugée injustifiée de Karagounis – dès avant les hymnes nationaux, deuxième critique – sur un hors-jeu allemand estimé "très très discutable" – dès le début du match.

 

Arsène Wenger, en mode extra-lucide à propos des Allemands: "En tout cas, ils passeront ce soir".

 

Arsène Wenger, à propos des Grecs: "Ils feront tout pour ralentir le rythme allemand" – Bixente Lizarazu: "C’est des anesthésistes". Grey’s anatomy et Dr. House, c’est le vendredi soir sur TF1 maintenant?

 

Christian Jeanpierre à la mi-temps: "On ne va pas vous dire que c’est le plus grand match de foot de l’année". 45 minutes plus tard, c’est quand même le match du tournoi où il y a eu le plus de buts.

 

Arsène Wenger, bayrouiste convaincu: "Il n’y a plus que des milieux dans le football moderne".

 

Hommage à Thierry Roland: Christian Jeanpierre signale en fin de match que le premier ministre grec Samaras "a fait le déplacement" à Gdansk. Pour rien, ou pour passer ses vacances avec Merkel?

 

 

 

 

Les gars

Si Neuer, vêtu de rouge, n’a eu que huit minutes à attendre pour toucher son premier ballon, il n’a eu qu’un arrêt et une intervention au pied à faire en première période. Pas trop sollicité non plus après la pause, il a connu une seconde période plus compliquée: pas aidé par sa défense (ni le rebond de la balle) sur le premier but grec, il est pris à contre-pied sur le penalty pour le second. Ça énerve.



Le duo Hummels-Badstuber n’a pas eu grand-chose à faire, mais a été pris à défaut sur l’égalisation grecque – en particulier le Bavarois, qui n’était même pas présent sur l’action. Dans son couloir gauche, Lahm s’est bien entendu avec Schürrle; le capitaine a eu la satisfaction d’ouvrir le score avant la pause, ce qui a évité à ses coéquipiers d’avoir à gamberger trop longtemps, mais il n’a pas réussi à bloquer Salpingidis dans l’action qui a conduit au 1-1. À droite, Boateng a plus que souffert: il a du mal à peser tant défensivement qu’offensivement autant que Lahm. Sur ce match, si son centre pour le but du 2-1 est à mettre à son actif, il faut mettre à son passif son incapacité à s’imposer devant Samaras qu’il colle pourtant de près lors du 1-1, et éventuellement aussi son mauvais réflexe du bras à l’origine du penalty – heureusement sans fâcheuse conséquence au score.



Au milieu, les deux petits jeunes Reus et Schürrle, pour la première fois titularisés dans un tournoi majeur avec les A, n’ont pas déçu. Mais le plus en vue, c’est Özil; double passeur décisif (dont une fois sur corner), le Madrilène s’est dépensé sans compter pour faire briller ses partenaires: mission accomplie. Derrière, Schweinsteiger a été sobre. Khedira s’est davantage montré, n’hésitant pas à tenter sa chance de loin ou de la tête, ce qui lui a permis de marquer un but décisif – son second avec la Mannschaft, deux ans après celui marqué contre l’Uruguay pour la troisième place au Mondial sud-africain.

 

De retour à la pointe de l’attaque, Klose s’est encore un peu plus rapproché du record de Gerd Müller. Auteur de deux buts (le premier a été refusé pour un hors-jeu), le vétéran de cette équipe allemande confirme qu’il a plus que de bons restes. Sera-t-il pour autant titularisé en demi-finale, face à un adversaire qui sera d’un autre niveau que la Grèce…

 

Parmi les remplaçants, on relèvera le fait que Götze a fait sa première apparition (de dix minutes) dans le tournoi. Comme lui, Gomez et Müller ont pu circuler dans les boulevards offerts par la défense grecque – sans toutefois marquer.

 

 

 

Côté grec, le gardien Sifakis s’est très bien mis en valeur lors de la première mi-temps. Grâce à son but du 1-1, le duo Samaras-Salpingidis a pu faire voir son potentiel… même s’il est dommage que celui-ci n’ait été donné à voir qu’une fois la deuxième période démarrée. En revanche, on pourra déplorer la qualité de la défense grecque: ce qui était le point fort de l’équipe de Rehhagel ne l’a pas été ici – mention spéciale à un Papastathopoulos un peu trop râleur. Pas sûr que la présence d’un Karagounis eût changé fondamentalement la donne, finalement…

 

 

 

 

Vu du forum

=> JL13 - 20h57
Les Allemands a Dantzig, c'est une affaire qui marche, non?
=> PlatInique - 22/06/2012 à 21h03
Tactiquement, il faudra bien bloquer les couloirs?
=> JL13 - 21h05
Oui, mais lequel? Est ou Ouest?

 

=> Lucho Gonzealaise - 21h32
Un Favellas à Monaco, on aura tout vu!

 

=> Jean-Manuel Tétris(te) - 21h40
Et là, c'est le drachme...
=> François-Youssouf Hadji-Lazaro - 21h43
Et ils ne sont pas près de leur rendre la monnaie de la pièce.

 

=> Mevatlav Ekraspeck - 22/06/2012 à 22h07
Les Grecs ont une défense de coalition, un peu à gauche, un peu à droite, beaucoup de bordel...

 

=> Cush - 22h19
C'est compliqué à suivre ce match quand politiquement on supporte les Grecs, sportivement les Allemands, et qu'on a cotysé un nul. Quoi qu'il arrive je serai content, mais très en colère.

 

=> Mevatlav Ekraspeck - 22h52
Quand même, les Grecs avaient l'air empruntés.
=> JL13 - 22h54
Ils n'y avaient aucun intérêt, pourtant.
=> samirbalbir - 22h55
Moi je trouve qu'ils ont beaucoup dépensé, ils ont été très généreux...
=> newuser - 23h04
Ils payent leur déficit physique.
=> Mevatlav Ekraspeck - 23h11
Et ça n'a fait qu'en Pirée...

Réactions

  • le Bleu le 23/06/2012 à 20h44
    Samaras qui a pourtant - je crois - fait bien peu de choses en club, aura peut-être été le meilleur joueur grec de l'Euro.
    (c'est d'ailleurs un ex-chouchou de Rigo)

  • Diablesse Rouge le 23/06/2012 à 21h45
    (J'aime beaucoup ce titre)

  • Cleaz le 23/06/2012 à 23h34
    Sympa cette box, on apprends donc qu'un match intéressant est donc un match où il y a le plus de buts possibles.

    (Et critiquer TF1 sur l'arbitrage, alors qu'ils sont particulièrement softs et peu critique sur le sujet c'est un peu dur...)

La revue des Cahiers du football