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France-Allemagne, c'est du passé

Une Balle dans le pied – S'il faut chérir la demi-finale de Séville, parce que ce fut un moment de football inégalable, le France-Allemagne de vendredi n'en est pas la revanche: plutôt l'occasion de faire à nouveau l'histoire.

Auteur : Jérôme Latta le 3 Juil 2014

 

 

Pressentie à l'issue de la phase de groupe, l'affiche du quart de finale de Coupe du monde entre la France et l'Allemagne, une fois confirmée par leurs victoires en huitièmes, a immanquablement suscité quelque émoi – en même temps qu'une vague de rappels et de commémorations de leurs précédentes rencontres de Coupe du monde en 1982 et 1986.
 

On peut considérer que le match de vendredi est la suite immédiate des deux célèbres demi-finales, puisque depuis lors, le sort n'a jamais réuni les deux sélections en compétition, ni en phase qualificative, ni en phase finale. Il s'en est parfois fallu de peu, comme lorsque l'Italie priva le pays organisateur de la Coupe du monde 2006 de "sa" finale à Berlin contre les Bleus. Il a fallu se contenter de matches amicaux, sans enjeu ni intensité particulière: huit depuis 1986, à l'avantage des Tricolores qui en ont remporté cinq (pour un nul et deux victoires allemandes, dont la dernière en date au Stade de France en février de l'an passé – voir ci-dessous).
 

Pas de quoi offrir la revanche attendue, principalement sur la défaite mythologique de Séville. Car celle de Guadalajara, quatre ans plus tard, avait été infiniment plus banale. Exténuée, diminuée par les blessures de Giresse et Platini, l'équipe de France avait cédé logiquement, non sans une immense frustration, quelques jours après le magique France-Brésil qui s'était disputé au tour précédent dans ce même stade mexicain. (...)


Lire l'article :


 

Réactions

  • matthias le 03/07/2014 à 10h52
    Très bon article, mais je ne m'explique pas pourquoi l'auteur passe étrangement sous silence le fait que les allemands mangent des enfants, ont des insectes qui leur sortent régulièrement des orifices, et sont responsables au même titre que les italiens de tous les maux de l'humanité depuis la nuit des temps.

    En ce sens on peut alors considérer que le match de vendredi soir est, si ce n'est d'une revanche, a minima une lutte à mort du Bien contre le Mal.

  • gurney le 03/07/2014 à 11h23
    C'est marrant le simple fait de me replonger dans les images d'un match joué un an avant ma naissance, de lire les commentaires nawaesque de Schumacher (qu'on ne viennent pas nous dire que c'était involontaire), m'a fait monter un peu en pression.
    Je comprends bien le sens de l'article, et j'abonde dans le sens de mister Latta quand il s'agit de dire que ça n'a plus rien à voir avec l'époque d'aujourd'hui.
    Mais malgré tout, je sais pas si j'ai pas quand même envie d'entretenir le mythe. Est ce que c'est pas le plus bel hommage à faire à Séville que de continuer de l'évoquer et d'en parler ?
    Hier par exemple, j'ai lu des articles et montré les vidéos à ma femme, qui n'en avaient jamais entendu parlé (je sais pas comment c'est possible mais bon). Je trouve ça chouette qu'elle le découvre même 30 ans après.
    Et vendredi j'espère que cet esprit de Séville va planer un peu au dessus de nous, pas tant dans l'idée d'une revanche qui n'aurait quoi qu'il arrive pas la même saveur, mais plus dans celle d'un match de foot qui marque: qu'on sorte du consensuel, qu'on rentre dans l'Histoire du football.
    En 2006 j'ai adoré l'avant match des espagnols, combiné à notre réponse. Je pense que dans 10 ans on en reparlera encore.
    La finale, le coup de boule minable de Zidane, quand il a eu lieu, j'ai eu la sensation de vivre au présent l'Histoire. Ce truc de dingue. Et je vois déjà mon fils me dire " qu'est ce que t'as ressenti papa ? A l'instant T ? Ca devait être dingue ! Finale de coupe du monde, le meilleur joueur français de l'histoire, son dernier match, il craque".
    Comme on a pu demander à nos pères ce qu'ils ont pensé de Seville 82 le jour ou ils l'ont vu.

    J'ai pas envie d'un match consensuel de m....
    J'ai envie que Séville plane sur nous pour nous sortir deux minutes du schéma lambda et classique. Que ça devienne irrespirable, qu'il y ait des faits de jeu qui nous clouent le cul par terre.
    Voire même: qu'il y ait des injustices.

    C'est le seul regret que j'ai pour le moment avec la France, mais le manque d'adversité prestigieuse y est pour quelque chose: je n'ai pas ressenti encore l'exaltation qu'on a eu à partir de France/Espagne 2006.
    Ce gout que je n'ai quasiment plus ressenti depuis, en dehors d'un Lyon/Réal.
    J'espère que c'est pour vendredi.

  • Corben Gallas le 03/07/2014 à 11h47
    Ça fait un peu mal de lire que ceux qui ont regardé le match de Séville "ne représentent plus que la partie la plus vieillissante des amateurs de football". Même si c'est vrai.
    J'avais à peine 18 ans à l'époque et j'ai longtemps espéré une revanche. Jusqu'en 1998 en fait. Mais à mon grand désespoir, la Croatie nous en a privés en battant les Allemands en quart. Depuis, ce désir de revanche s'est complètement estompé (surement mon côté "vieillissant") et j'ai même apprécié le jeu de l'équipe nationale allemande à plusieurs reprises. C'est dire.
    Demain ça sera sans rancune, et que les meilleurs gagnent !
    Les Bleus, donc.

  • Josip R.O.G. le 03/07/2014 à 11h59
    Plus vieille je veux bien, c'est objectif, mais "plus vieillissante", outre le fait que c'est particulièrement désagréable comme formule, je vois pas bien ce que ça veut dire.
    Et vous savez ce qu'elle vous dit cette partie là Monsieur Latta, hein? Vous le savez...?

    De toutes façons cherchez pas, depuis la chute du mur, un France-RFA ça parait difficile!





  • Zorro et Zlatan fouillent aux fiches le 03/07/2014 à 12h14
    Calmez-vous les croulants et bouclez-la un peu, place aux jeunes quoi à la fin.

    matthias résume bien les choses. Ok c'est qu'un match de foot mais faut pas oublier que si on perd c'est la victoire définitive d'une nation de dépeceurs de bébés et l'annihilation des espoirs du monde libre (vous avez vu, j'ai pas dit "nazi").

  • newuser le 03/07/2014 à 12h33
    De toute façon je suis d'accord, c'est du passé.
    Faut juste leur faire bouffer le passé à grands coups de tacles au niveau de la carotide.

    Sinon fair-play les gars hein, juste un mort ou deux et ça ira

    (saloperie de demi de 86, j'avais 8 ans j'ai chialé moi)

  • Moravcik dans les prés le 03/07/2014 à 13h42
    Le problème c'est Joachim.

    Ca serait facile de détester toujours les Allemands s'ils ressemblaient, ne serait-ce qu'un peu, à leurs ancêtres de 82. Mais pas du tout. Il y a 4 ans, les corrections flamboyantes qu'ils ont infligés aux Anglais et aux Argentins ont changé la donne : comment résister à cette équipe-là, comment ne pas l'aimer, même à son corps défendant ?

    D'ailleurs la population allemande elle-même a l'air cool maintenant. Quand je suis allé quelques fois à Berlin comme tout bon hipster, j'ai été poli, précautionneux, parce que je m'attendais plus ou moins à les trouver un peu cons à un moment donné. Et ben pas du tout. Ils sont absolument charmants. Cultivés, sympas, francophiles voire même francophones parfois.

    Tout fout le camp.

    Voilà maintenant qu'ils ont un sélectionneur qui entend gagner par le jeu.
    Voilà maintenant que cette sélection, qui a TOUJOURS considéré l'efficacité comme un art de vivre, n'a même pas sous la main un avant-centre digne de ce nom, du genre à marquer des sales buts du pointu, aucun, à part un vieux polak incapable de jouer plus de 20 minutes par match ?
    Voilà une équipe qui commettait tant de villénies à chaque match que je me suis vraiment, sincèrement, demandé à l'époque si ses supporters avaient trouvé l'agression de Schumacher une peu exagérée ou juste normale quoiqu'un peu virile, voilà donc une équipe normalement constituée de méchants à peine moins caricaturaux que Cruella ou Gargamel et qui aujourd'hui séduit le monde, et le séduit légitimement.

    Non, la seule manière que ce match succède réellement à 82 serait que les Allemands se réveillent et se comportent vendredi à nouveau comme les Allemands de notre imaginaire. Harald, ils sont devenus fous, dis leur : comme en catch ou dans les films de James Bond, nous avons besoin d'un bon méchant pour que ça marche, un France-Allemagne.


  • CELTIC BHOY le 03/07/2014 à 14h26
    Bien d'accord avec cet article. C'est du passé. Les joueurs de la génération Platini ont eu l'occasion d'avoir leur revanche au Mexique en 1986, mais après leur brillant quart-de-finale contre le Brésil, ils n'avaient plus les ressources mentales et physiques pour la prendre. Fin de l'histoire. C'est d'ailleurs à l'honneur de cette belle l'équipe d'avoir livré son meilleur match contre un beau Brésil à Guadalajara, qui reste bien plus haut que Séville dans mon panthéon footballistique.
    Bien sûr, ce match a été fondateur pour la plupart des journalistes d'aujourd'hui. Alors ils en parlent, et ceux qui ne sont pas à la Coupe du Monde comme les pauvres erres de Canal et d'i-Télé encore plus. Mais je me souviens qu'à l'époque, les sempiternelles références des "vieux" journalistes aux épopées du Stade Rémois, des Verts d'avant Platini et de 1958 m'agaçaient rapidement. Pourquoi infliger cela maintenant à la nouvelle génération ?
    Demain, la France de 2014 jouera un match de Coupe du Monde face à l'Allemagne de 2014. C'est déjà beaucoup, et l'équipe de France a suffisamment à faire pour préparer la rencontre avant de penser à un passé déjà lointain que les joueurs n'ont pas connu.

  • Ba Zenga le 03/07/2014 à 14h52
    D'accord sur le fait que ce n'est pas une revanche. Et que le passé ne doit pas peser plus que le présent. N'empêche que ces matches font partie de notre patrimoine. Et surtout, que "symboliquement", j'aimerais beaucoup vivre une victoire de la France face à l'Allemagne en Coupe du monde. En regard de l'histoire, bien justement.

  • Metzallica le 03/07/2014 à 16h30
    J'avais 2 ans en 82, donc ce n'est pas ma guerre.
    Moi j'ai surtout envie qu'on gagne demain pour aller taper du brasilou chez lui en demies. Çà, ça me parle.
    Les allemands ça fait 8 ans que je trouve qu'ils méritent de gagner un trophée. Entre 2008 et maintenant, ils m'ont tellement plu. Si ils battent la France, ce seront mes chouchous pour aller au bout.

La revue des Cahiers du football