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Dans les cartons des Dé-Managers : #52

Un maître des airs qui ne s’appelle pas Avatar, un sous-marin qui s’envole, la heatmap de Billie Jean, Roberto Martinez, Pep Guardiola, coach Vahid et d’autres esprits dérangés sont au programme de la semaine.

Auteur : Les Dé-Managers le 10 Mars 2015

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

Aritz Aduriz, le maître des airs

Julien Momont – Un coup d'oeil suffit à Mikel Rico. Servi axe droit, le milieu basque repère immédiatement l'appel arqué de son avant-centre, qui suit le demi-lune de la surface de réparation pour repiquer vers le but. Le centre est parfait. Impulsion pied droit à l'entrée de la surface, Aritz Aduriz s'envole. Son mètre quatre-vingt-deux plane dans la surface madrilène, bien au-dessus d'un Pepe en retard, qui cherche alors le contact à l'épaule quand il se rend compte qu'il sera devancé. Le coup de tête est foudroyant, le ballon s'enroule et vient se longer au fond des filets d'un Iker Casillas trop court, surpris par la soudaineté du geste. Une fois encore, Aritz Aduriz vient de faire gagner l'Athletic Bilbao.
 

 


 


Le Real Madrid était pourtant prévenu. Avant le match, l'attaquant basque était déjà le meilleur buteur de la tête de Liga depuis la saison 2008/2009, avec trente réalisations. Cela fait trente-et-une, désormais. Aduriz est aussi celui qui tire le plus de la tête en Espagne, quatre-vingt-six fois sur les deux dernières saisons, soit dix-neuf de plus que son dauphin Cristiano Ronaldo. Si l'on ajoute qu'un tiers des buts encaissés par le Real en Liga cette saison l'ont été de la tête (huit sur vingt-quatre), la clé du match était toute trouvée: neutraliser Aduriz. Pepe et Varane ont échoué.

 

En début de saison, Aduriz avait déjà qualifié l'Athletic pour la Ligue des champions, grâce à un doublé face à Naples. Trois jours avant le rendez-vous madrilène, il avait encore frappé, cette fois pour envoyer le club de ses débuts en finale de la Coupe du Roi pour la trente-septième fois. Mais limiter son impact à ses buts, même s'ils représentent déjà beaucoup, reviendrait à occulter la préciosité de son rôle dans une équipe plus laborieuse que talentueuse techniquement.


Aritz Aduriz est le point d'appui parfait, capable de résister physiquement à une charnière Varane-Pepe pour tenir le ballon et faire remonter son équipe. Capable, aussi, d'éliminer dans les petits espaces par une technique toujours juste et utilisée intelligemment, au service du collectif. Il porte presqu'à lui seul l'attaque basque cette saison, même s'il bénéficie de l'éclosion du prometteur Iñaki Williams (vingt ans). À trente-quatre ans, il est dans la forme de sa vie, pour son troisième passage. “L'âge n'est qu'un numéro, glissait-il à As la semaine dernière. Chaque le porte différemment. Nous ne sommes pas tous égaux. Muniain a vingt-deux ans et un tas de matchs, moi j'ai débuté en Primera à vingt-quatre ans.” On n'a donc peut-être pas encore tout vu du successeur de Fernando Llorente. L'Athletic l’a bien compris: en début d'année, il a prolongé son contrat jusqu'en 2016.
 

 

 

 

Villarreal, force jaune !

Raphaël Cosmidis – “En plus d'être la fille la plus belle et la plus intelligente de tout le lycée, Gia est aussi une dure à cuire.” Le site de Gulli propose une description dithyrambique de la Power Ranger jaune. Une description, qui, à quelques termes près, pourrait s’appliquer au Villarreal de Marcelino Garcia Toral. Remonté en première division espagnole en 2013, le club de la banlieue de Valence enchaîne une deuxième saison de suite au parfum européen. Sixième de la Liga, à un point du FC Séville, l’équipe où Diego Forlan et Juan Roman Riquelme avaient brillé ensemble affrontera également la formation d’Unai Emery en huitièmes de finale de la Ligue Europa.


Difficile de faire meilleure résurrection que celle du sous-marin jaune. Une petite année (2012/2013) passée à l’étage inférieur avant de revenir comme si de rien n’était. Comme si le club n’avait jamais coulé. Au centre de ce retour à la surface, un coach qui aime jouer au sol et des recruteurs qui se trompent rarement. Depuis l’été 2013, Villarreal a notamment fait signer Tomas Pina, Giovani Dos Santos, Gabriel Paulista (acheté 3,3 millions d’euros, revendu 20 millions à Arsenal un an et demi plus tard), Luciano Vietto, Jonathan Dos Santos, Eric Bailly et Sergio Asenjo. Aucun de ces joueurs n’a coûté plus de six millions d’euros. Ajoutés à ceux qui sont prêtés (l’excellent Denis Cheryshev et le moins convaincant Joel Campbell), sans oublier ceux qui étaient déjà là, comme Matteo Musacchio, patron de la défense, et Bruno Soriano, patron au milieu, El Madrigal se régale.
 

 


 


Opposé au Celta Vigo dimanche, Villarreal trouvait là un adversaire avec qui il partage certains principes. Depuis son arrivée en Galice, Eduardo Berizzo, successeur de Luis Enrique, a poursuivi avec l’idée d’élaborer le jeu. Le 3-4-3 pour lequel a opté l’Argentin au Madrigal a permis à ses joueurs d’avoir du temps et assez de pieds pour relancer proprement. Le 4-4-2 du sous-marin jaune a répondu par plus de vivacité en attaque et un ballon qui avance plus rapidement. Les sorties de balle de Musacchio, les récupérations et les bons choix de passes de Pina, relayées par la créativité de Giovani Dos Santos. Autour, les percussions de Moi Gomez et l’intelligence de Gerard Moreno, malgré une dégaine plus laborieuse que celles de ses coéquipiers. Luciano Vietto, révélation de la saison en Espagne, y est même allé de son petit but, après être entré en jeu à la mi-temps.


Remportée 4-1 par les Jaunes, la rencontre entre Villarreal et le Celta Vigo a surtout rappelé qu’on construit plus qu’ailleurs en Liga, et qu’il y a plus de place pour la patience. Alors que la Bundesliga, à l’inverse, se définit par un rythme effréné et l’importance du pressing, le championnat espagnol aime respirer. Dans la foulée d’un match de Leverkusen, c’est plutôt relaxant.

 

 

 

 

On a aimé


La faculté lyonnaise à profiter de sa supériorité numérique dans l’entrejeu pour manoeuvrer face à Montpellier (5-1). Les hommes d’Hubert Fournier ont usé de fixations et de renversements intelligents pour s’ouvrir des brèches et permettre à Nabil Fekir et Alexandre Lacazette d’enfin redevenir virevoltants.


L’ambition du Rayo Vallecano au Camp Nou. Ça se finit certes par une fessée (1-6), mais les hommes de Paco Jemez sont restés fidèles à leurs principes, qui leur ont d’ailleurs permis de sérieusement entraver le jeu barcelonais en première période grâce à un pressing haut. L’écart entre les deux formations était de toute façon trop grand. Quitte à perdre, autant perdre avec ses idées.


Le match plein de percussion de Cristian Tello avec Porto à Braga (1-0). L’ailier prêté par le Barça a de nouveau marqué, après son triplé lors de la journée précédente. Il a surtout été un poison permanent par ses accélérations, le seul réussissant à faire des différences face à un bloc regroupé. Son pendant côté gauche, Yacine Brahimi, a lui été beaucoup plus discret.


Tout le match La Corogne-FC Séville (3-4). Deux équipes joueuses, plus inspirées offensivement que défensivement, pour un match enlevé jusqu’au bout. Les Andalous, surtout, disposent de sérieux facteurs de déstabilisation, notamment en attaques rapides (Suarez, Gameiro, Bacca, Vitolo, Vidal…), qui compensent leur relative fébrilité derrière. Il ne leur manque qu’un peu de constance pour pouvoir viser plus haut.


La prestation de Boulogne-sur-Mer contre Saint-Étienne, pas récompensée avec une élimination aux tirs au but (1-1, 3-4 tab). Les Nordistes ont gagné le combat de l’intensité, et ils ont présenté une menace permanente par un jeu direct dans le dos de la défense verte. Il n’a manqué qu’un peu de réalisme dans le temps réglementaire pour réussir l’exploit.


Le coaching réactif de Vincenzo Montella face à la Juventus en Coupe d’Italie. L’entraîneur de la Fiorentina a corrigé dès la mi-temps le déséquilibre de son équipe (succès 2-1 à Turin), qui penchait terriblement à gauche avant que Joaquin ne passe à droite. L’Espagnol, 33 ans, reste un sacré joueur.


La solidité et la vivacité de Michy Batshuayi dans les duels, à nouveau démontrée contre Toulouse (victoire 6-1 de l’OM). L’attaquant belge est un vrai grand talent, aux statistiques prometteuses (un but toutes les 110 minutes en Ligue 1) et doté de qualités qui prédisent un bel avenir. Bon dribbleur, muni d’une jolie frappe et d’épaules costaudes, l’ancien du Standard de Liège a tout pour être un avant-centre au XXIe siècle.


 


 

 

On n'a pas aimé

 

Le manque d’idées et de mouvements du Real Madrid à Bilbao (0-1), symbolisé par un Cristiano Ronaldo sans envie, souvent immobile dans l’axe et plus occupé à râler pour les ballons qui n’arrivent pas qu’à se bouger pour y remédier. Au coeur du jeu, Toni Kroos a de nouveau peiné à la récupération. Ouf, Luka Modric revient!


La défense toulousaine, forcément. L’envie affichée en début de match d’être agressif pour le porteur a été appliquée avec trop d’inconstance et insuffisamment de cohésion collective pour être efficace. Résultat, l’OM a profité de la moindre défaillance (6-1). À partir de là, soit Toulouse coule, soit il se révolte.


L’impuissance offensive du Borussia Dortmund face au 4-4-2 regroupé du HSV (0-0). Les Borussen ont toujours autant de mal lorsqu’ils doivent faire le jeu sur demi-terrain, où les espaces sont trop réduits pour les combinaisons courtes et où la profondeur n’est pas vraiment une option.


Le changement de Pippo Inzaghi, qui veut préserver un avantage au score contre le Hellas en remplaçant l’attaquant Pazzini par le défenseur Bocchetti. Pari perdu (2-2), comme face au Torino en janvier, où la sortie de Menez pour Alex n’avait amené qu’une rapide égalisation adverse.


Le très engagé et très haché Atlético Madrid-Valence (1-1). Quarante-trois fautes au total, douze cartons jaunes, un rouge et un jeu paralysé par deux équipes bien organisées, débouchant sur une succession de longs ballons aériens. Un choc décevant.


La déstructuration trop simple du bloc de Montpellier, facilement bougé par l’Olympique Lyonnais. Entre la liberté accordée à Yoann Gourcuff dans le dos de Joris Marveaux et de Morgan Sanson et la distance toujours trop grande entre Vitorino Hilton et Abdelhamid El-Kaoutari, les Héraultais allaient forcément prendre quelques buts.

 

 

 

L'infographie de la semaine

 

Toujours à l’avant-garde, les Allemands nous montrent une façon esthétique et pertinente d’utiliser les heatmaps. (via @WilliamAbbs)

 

 

 

 

Les déclas


Gagner un trophée à n’importe quel prix peut coûter cher à long terme. Bien sûr qu’il faut défendre, mais il faut être créatif, constructif. (...) Je suis de l’école de ceux qui vont au match et apprécient une compétence, un talent qui produit quelque chose, qui donne du plaisir. Gagner est très, très important, mais vous pouvez courir après ce rêve en jouant du beau football, pas juste en ‘trouvant un moyen’ de gagner.

Roberto Martinez, dans une passionante interview au Telegraph.


Louis van Gaal voulait toujours un football fantastique. Le football de l’Ajax. Il ne voulait jamais l’admettre mais le jeu qu’il veut est celui que Cruijff veut. Arsène Wenger… C’est juste que leurs méthodes sont différentes. Le coaching de Cruijff est basé sur ce qu’il était en tant que joueur: aventureux, spectaculaire, offensif. Johan s’appuie sur l’instinct et les qualités, il n’analyse pas beaucoup. Van Gaal est plus didactique. Il donne des tâches que ses joueurs doivent effectuer pour que le système puisse fonctionner. Et le système est sacré. Wenger est quelque part entre les deux. Son surnom est ‘Le Professeur’. Il est bon au niveau tactique mais il est encore meilleur pour créer un équilibre dans son équipe. Wenger ne pense pas en terme de système mais de joueurs, de joueurs intelligents, à qui il laisse déterminer le système sur le terrain. Et, comme Cruijff, il adore les joueurs techniques, ceux qui peuvent jouer instinctivement.

Dennis Bergkamp dans son autobiographie Stillness and Speed: My Story.

 

Pour Van Gaal, tous les joueurs sont égaux. Les grands noms n’existent pas car tout le monde est au service de l’équipe et du système, son système. Cruijff s’appuyait sur des éléments exceptionnels, uniques, car ce sont eux qui décident du sort d’un match. Il stimulait ses grands joueurs et les défiait, quitte à créer des conflits si nécessaire. Lui-même était le plus grand et tous ses partenaires jouaient pour lui, ce qui serait inimaginable dans une équipe coachée par Van Gaal. Mais imaginez que vous ayez dix peintres médiocres ainsi que Rembrandt. Allez-vous dire à Rembrandt qu’il n’est pas meilleur que les autres? Ou allez-vous lui faire sentir qu’il est unique pour qu’il puisse créer les plus belles oeuvres possibles? Wenger, à nouveau, est différent. Il garde ses distances et fait tout pour éviter le conflit. Son calme, son sérieux, son professionnalisme et son intelligence déteignent sur le groupe. C’est comme ça qu’il s’assure que tout le monde se comporte de manière professionnelle et que les grands joueurs sont des joueurs d’équipe. En même temps, il les laisse faire leur truc, ce qui leur donne la liberté d’être grands.

Dennis Bergkamp toujours, pas très fan de la philosophie de LvG.

 

 

 

 

La vidéo de la semaine

 

 

 

Excellente vidéo analytique du jeu de position de Pep Guardiola, ou comment le Bayern Munich crée le décalage. On vous conseille aussi le blog d'Analysport.

 

 

 

 

L'anecdote


Pour juger de l'homogénéité d'un championnat, on peut par exemple regarder l'écart entre le premier et le quatrième. À douze journées de la fin, c'est en... Liga que celui-ci est le plus faible: huit points, contre neuf en Ligue 1, dix en Premier League, quinze en Serie A et vingt-deux en Bundesliga au même moment. Évidemment, ce chiffre, qui va à rebours des stéréotypes d'un championnat bicéphale, est bien plus faible que les années précédentes (21 en 2009/10 et 2010/11, puis respectivement 30, 25 et 14).

 

 

 

 

Le bonus Vahid

En octobre 2011, près de trois ans avant d’aller en huitièmes de finale de la Coupe du monde avec les Fennecs, Vahid Halilhodzic tentait d’éduquer les journalistes algériens avec une petite leçon tactique.

 

 

 

 

La revue de presse (presque) anglophone

 

Les coups de pieds arrêtés sont une arme importante pour l’Atlético Madrid, et ce n’est pas seulement dû aux gabarits des joueurs...


Marco Verratti nous explique comment être un bon meneur de jeu reculé.


Analyse d’une organisation tactique assez particulière: le pentagone de Thomas Tuchel, ancien entraîneur de Mayence.


Javier Mascherano a joué quelques matches au poste de milieu défensif ces derniers temps. Pas forcément une bonne chose pour le jeu barcelonais.


Le jeu long a-t-il vraiment tué le football anglais?

 

Jamie Carragher détruit l’organisation de Manchester City dans l’entrejeu.


 

 

 

Réactions

  • Daijinho le 10/03/2015 à 02h44
    Bouh le vilain recyclage du "On ne sait pas trop." Vous croyiez que ça allait passer inaperçu ?

  • Zidanopoulos le 10/03/2015 à 03h28
    C'est corrigé, merci !

  • Daijinho le 10/03/2015 à 16h33
    A part ça, l'article anglais sur le jeu long me paraît un peu fumeux, puisqu'il corrèle jeu direct avec pauvreté tactique, mais dans le même temps, l'auteur note que le jeu long et direct a réussi dans le Manchester fergusonien. Si le foot anglais échoue à se faire valoir internationalement, ce n'est pas la faute au jeu long, mais à l'absence de culture tactique, ce sont pour moi deux choses différentes.

  • PlazaAthenee le 10/03/2015 à 19h21
    La vidéo de la semaine est effectivement excellente. merci.

  • Sens de la dérision le 11/03/2015 à 11h18
    "Mais limiter son impact à ses buts, même s'ils représentent déjà beaucoup, reviendrait à occulter la préciosité de son rôle dans une équipe plus laborieuse que talentueuse techniquement."


    Préciosité :
    1. Ensemble des traits qui caractérisent les précieuses et l'esprit précieux du XVIIème siècle
    2. Caractère affecté, recherche du langage, du style
    (Le Petit Robert, édition 1993)

    J'ai l'impression que ce n'est pas du tout ce que voulait dire l'auteur.

La revue des Cahiers du football