Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de s'y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un des ces quatre matins!
Tonton Danijel
27/11/2020 à 19h35
cachaco
aujourd'hui à 19h29
D'ailleurs, quand Merkel arrive au pouvoir en 2004, c'est déjà à la tête d'une coalition et beaucoup d'observateurs pensaient qu'elle ne durerait pas dans ce système inhabituel...
La vie de Laudrup
27/11/2020 à 19h48
(Et en outre, ils ont un truc de fou, ils ont une industrie qui crée des emplois et apporte de la croissance ; de là à penser qu'elle profite d'une conjoncture extraordinaire permise en partie par les réformes du gouvernement Schröder, et que sa popularité tient probablement beaucoup au fait qu'elle incarne 2 décennies fastes, mais que l'avenir est, pour dire le moins, incertain, parce que montée de l'extrême droite, parce que défiance jusque là contenue, parce que régionalisation de la mondialisation)
(D'ailleurs peu de commentaires ici sur la signature de l'accord de libre libre-échange Pacifique, qui semble tout de même très important)
OLpeth
27/11/2020 à 20h10
IGPN suite. Le site Arrêt sur Images fout royalement d'eux :
"L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) serait-elle le service d'enquête le moins compétent de France, ou ne cherche-t-elle pas vraiment à obtenir des témoignages qui pourraient incriminer les policiers ? Elle n'a en tout cas contacté aucun des journalistes témoins de l'agression de Rémy Buisine, lundi soir à Paris. Contrairement à nous.
[...]
En quatre jours, l'IGPN n'est parvenue à obtenir aucun témoignage, là où en quatre heures, je récolte cinq témoignages de journalistes situés à moins de trois mètres de l'agression, que tous décrivent comme telle, et deux témoignages de journalistes situés à proximité immédiate ou en capacité d'apporter des éléments de contexte importants, telle que la brutalité manifeste autant qu'inhabituelle des policiers et gendarmes envers la totalité des journalistes présents ce soir-là."
L'article complet est réservé aux abonnés mais en substance le rapport préliminaire de l'IGPN n'a recueilli que le témoignage de l'agent incriminé, qui évidemment se disculpe totalement, et prétend ne pas pouvoir trouver d'autres témoins.
En 4 heures, le journaliste d'@SI a trouvé 6 journalistes qui formaient sur place et témoignent tous de la même chose, soit le contraire de la version du policier.
OLpeth
27/11/2020 à 20h11
5 journalistes qui filmaient sur place pardon.
Pascal Amateur
27/11/2020 à 20h17
Il note que l'IGPN a quand même trouvé l'agent incriminé. C'est déjà pas mal.
Julow
27/11/2020 à 20h33
Je vous recommande ce bon article du Diplo (par Bonelli) sur, entre autres, les tensions croissantes entre la police et une partie (de plus en plus large) de la population :
tinyurl.com/Dilplolice
De la bonne sociologie, je trouve (à de rares passages près, inutiles en plus, sur l'ordre néo-libéral et "l'augmentation des inégalités Nord Sud", globalement fausse, mais peu importe en l'occurrence).
cachaco
27/11/2020 à 22h34
Emmanuel Macron: "Toujours. Ensemble. Dans la concorde."
Maurice Biraud l'avait vachement mieux dit dans "Un taxi pour Tobrouk":
"La concorde entre Français n'a jamais été aussi nécessaire; c'est un maréchal qui l'a dit."
Yul rit cramé
27/11/2020 à 23h12
Pour revenir au sujet important du moment, sur cette parodie de Pascal Praud, la grande question, c'est quand même de savoir comme Bolloré à reconnu Sébastien Thoen, àlors qu'il était déguisé ?
Mevatlav Ekraspeck
27/11/2020 à 23h39
https://tinyurl.com/yyhosz9n
Un article de Libé qui résume objectivement les tenants et les aboutissants de la réforme de l'éducation prioritaire, dernier chantier en date de JMB.
Ce que l'article ne dit pas, c'est que cette réflexion vient d'un rapport qui pointe la grande déperdition des moyens, en tout cas une incohérence entre le volume des sommes engagées et la qualité des résultats obtenus.
Donc le Blanquer, pragmatique, il se dit que quitte à jeter du pognon par les fenêtres, autant qu'il tombe dans le jardin de la ruralité, parent (très) pauvre de l'éducation nationale, qui ne dit jamais rien, qu'on n'entend jamais gueuler sauf quand on ferme une énième classe, qui ne voit pas ses locaux vandalisés à chaque petites vacances.
C'est pas défendable en l'état, car c'est un renoncement. On délègue la gestion du dispositif aux rectorats, on contractualise, on transfère les responsabilités (et donc les emmerdes) pour pouvoir mieux tancer les acteurs locaux.
Après, il est possible de concevoir une certaine usure devant la problématique des ghettos urbains, pour reprendre le terme de l'article. L'EN n'a jamais lésiné sur les moyens pour essayer d'y faire survivre son école de la république. Maladroitement, naïvement, parfois avec angélisme, c'est vrai, mais on a essayé, on ne peut pas reprocher le contraire.
Mais les coups de béliers conjugués du départ des classes moyennes, de la montée de l'identitarisme et du fait religieux, de l'expansion galopante de la délinquance liée aux trafics de cannabis et aux guerres de territoires qui y sont liées, impliquant de facto les plus jeunes et de plus en plus tôt, font que les moyens financiers ou humains ne suffisent plus à faire face et à rééquilibrer les plateaux de la balance.
Pour bien faire, l'éducation prioritaire ne devrait être que la déclinaison d'une action sociale massive, articulée avec tous les acteurs du quotidien de ces jeunes : familles, associations, police municipale, structures sportives.
Mon grand fantasme : le retour massif des internats, qui puissent éloigner le plus grand nombre de ces enfants de la putréfaction des cités, loin des bandes, des caïds et des barbus qui leur démonte le cerveau jour après jour.
Mais c'est trop marqué "Sarkozy" comme opération pour que la gauche adhère (souvenez vous des internats d'excellence) et c'est bien dommage...
Amoros l’amoroso
28/11/2020 à 09h23
cachaco
27/11/2020 à 22h34
Emmanuel Macron: "Toujours. Ensemble. Dans la concorde."
La Citroën ou la Chrysler?
Pascal Amateur
28/11/2020 à 09h38
Toujours. Ensemble. Hey ! Hey !
