
Etoiles et toiles
Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.
JauneLierre
24/10/2019 à 11h21
blafafoire
23/10/2019 à 19h54
Tonton Danijel
23/10/2019 à 20h23
Je ne remercierai jamais assez mon prof de français de lycée qui nous avait fait travailler sur le bouquin et le film. Je n'en avais pas tiré grand chose à l'époque mais Clouzot m'apparaît bien comme un maître aujourd'hui et la revue (même partielle) du Salaire de La Peur m'a encore conforté dans cet avis (rien que la scène d'ouverture en gros plan sur les insectes).
Et Les Diaboliques...
Son exigence avait apparemment un prix mais quels résultats !
blafafoire
24/10/2019 à 12h11
Classico
aujourd'hui à 09h26
Pour moi le fait qu'il était fou (ou disons... perturbé) initialement, constitue une grande part de l'originalité du film. Le joker c'est pas Breaking Bad, c'est pas un film sur le rendez-vous d'un homme avec sa propre morale. C'est l'histoire d'un citron pressé au max par tout un tas de facteurs contre lesquels il s’arque-boute. La causalité c'est bien habituellement le point faible de ce genre de films (et d'ailleurs, Joker n'y échappe pas vraiment). En tout cas, le fait qu'il n'y ait quasi pas d'évolution du personnage et qu'on ait cette impression qu'une main invisible le pousse vers la violence, un genre de Gollum mais sans le trip mystico-lutin-magique, c'est ce que je trouve original. TOUS les films de super héros commencent par d'interminables scènes d'exposition où le boy next door trop banal se dote un beau jour, par la grâce du plutonium, d'un destin d'être supérieur. Le distributeur de super powers frappe au hasard, une fois ça tombe sur des gentils, une autre sur des méchants. La seule marge de manoeuvre c'est d'effleurer l'idée qu'un gentil est aussi un peu méchant et inversement. Mais tous aiment les costumes moulants, cela dit.
Joker a cette originalité de dire que ce que devient ce pauv' type n'est ni dans sa nature, ni dans le hasard. C'est dans son environnement. Le violence est autour de lui il finit, malgré lui (car il résiste, et plutôt bien), par s'y adapter.
(Après je suis d'accord que la réflexion s'arrête là et que le film ne développe pas grand chose, mais tout de même).
Moravcik dans les prés
aujourd'hui à 11h01
Pas d'accord non plus sur le surjeu sursignifiant. Joker porte sur lui son handicap, à tel point qu'il doit donner une carte sur lequel il est expliqué. Il ne peut s'en défaire, et son rictus est propre à ceux qui souffrent et qui opposent le rire à leurs agresseurs.
Il se trouve que Blafafoirette bosse dans la psychiatrie et elle me racontait l'histoire d'une enfant qui ne savait faire autre chose que sourire, paralysée qu'elle était dans une attitude de défense face aux agressions qu'elle avait subie.
Ce que tu trouves sursignifiant et qui met mal à l'aise c'est peut-être ce qu'il y a de plus juste dans le film. L'insistance de Joker à être ce qu'il est c'est tout simplement le trou dans lequel l'a casé la vie. Oui ça met mal à l'aise, de même que son standup raté, ou son rire inextinguible et nerveux.
Bien sûr, on peut voir juste l'acteur derrière tout ça. Moi-même j'ai toujours une douce pensée pour "Simple Jack" devant ces films. Mais tout de même, le parti pris d'avoir un type réellement difforme, constamment étouffé par sa propre souffrance (de quand date le dernier film hollywoodien qui parlait de souffrance, exactement ?), ça mérite un minimum d'intérêt.
Cela étant dit, comme je le disais plus haut, ce fou est malheureusement beaucoup trop rationnel et c'est dommage. C'est d'ailleurs peut-être aussi cela qui gêne, au fond. Un type qui a l'air très fou, mais qui agit plutôt rationnellement.
Moravcik dans les prés
24/10/2019 à 13h09
Encore une fois, aucun problème avec la construction du personnage. Phoenix fait ça remarquablement bien. C'est le choix de ce qui est filmé qui me pose problème. C'est le réalisateur qui surexplique et surmontre, c'est lui qui insiste sans cesse. Il faut faire confiance au cinéma, à la puissance de l'image. Une suffit souvent. Philipps n'a l'air jamais sûr qu'on ait bien compris, et ses effets sont presque tous ratés.
totoschillacci
24/10/2019 à 13h52
Je pose ça en passant : j'ai vu Martin Eden hier soir, c'est un grand film doublé d'une grande adaptation, avec un acteur fantastique.
totoschillacci
24/10/2019 à 13h55
Comment? Quelle emphase? Bon, j'avoue que les 25 posts sur Joker m'ont fait un peu tiquer, j'en ai un peu marre des films de super-héros.
L'amour Durix
24/10/2019 à 16h24
Tonton Danijel
aujourd'hui à 10h01
le fameux "Why so serious?" qu'il prétend avoir été balancé par son père à l'origine de ses cicatrices
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Cette version n'est elle pas ouvertement bidon puisque contrebalancé par une autre impliquant sa femme (et donc incompatible avec celle du père) ?
Désolé toto pour ce 26eme post, même si celui ci est plus sur "the dark night" que sur Joker.
Et ne viens pas sur ce fil après le 18 décembre. C'est un conseil.
totoschillacci
24/10/2019 à 17h20
L'amour Durix
aujourd'hui à 16h24
Bien au contraire, je viendrai avec délectation après le 18 décembre pour reconstruire LE film à partir des balises spoiler, ça m'évitera d'aller le voir.
Sens de la dérision
29/10/2019 à 07h30
totoschillacci
24/10/2019 à 13h55
Comment? Quelle emphase? Bon, j'avoue que les 25 posts sur Joker m'ont fait un peu tiquer, j'en ai un peu marre des films de super-héros.
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C'est simple, fais comme moi. Je ne vais jamais voir de films de super héros (sauf Avengers : Infinity Wars parce qu'on m'en avait dit du bien, j'ai regretté). En tout cas, Joker n'a rien du film de super-héros, déjà parce qu'il n'y a pas de super héros, juste un type paumé/fou qui en est réduit à s'enfermer de plus en plus dans son personnage/sa folie.
Classico
29/10/2019 à 08h20
Les films de super héros sont la chose la plus triste qui soit arrivée à l’histoire du cinéma, mais non, quand même, la petite niche avec les 3 Nolan et ce Joker est tout à fait à part. On n’est pas du tout dans la structure débile des films de super héros.
lyes
29/10/2019 à 10h04
J'oserais rajouter Logan juste en dessous.
PlazaAthenee
29/10/2019 à 10h17
La plus triste avec les films de bagnoles, les films de Noël, les slashers, les films aux suites sans fin, les films patriotes, les films de produits dérivés, les films basés sur des jeux vidéos, les films 100% girly ou 100% testostérone, les films avec Franck Dubosc, etc etc etc.