
Marinette et ses copines
Foot féminin, surtout chez les Bleues.
CHR$
23/02/2021 à 21h14
Retour à la défense à 4 avec changement de latérales (Périsset à droite et Morroni à gauche), Toletti qui rejoint Bilbault au milieu et Matéo qui supplée Cascarino à droite. Et dans l'axe devant, il y a Malard et Geyoro (je pensais vraiment que l'infographiste de W9 s'emballait en mettant la parisienne là mais en fait non, c'est plutôt Corinne Diacre qui s'est emballée).
CHR$
23/02/2021 à 22h01
Bizarrement, il y a sur la pelouse plus de joueuses formées à l'OL que de joueuses de l'OL (les secondes faisant toutes partie des premières) puisqu'à Wendie Renard, Amel Majri et Melvine Malard s'ajoutent Ève Périsset et Pauline Peyraud-Magnin.
Et d'ailleurs les deux joueuses du PSG titulaire, Grace Geyoro et Perle Morroni sont aussi formées au club (ce qui est normale puisqu'à part Kadidiatou Diani, et Bénédicte Simon qui est un peu hors sujet, toutes les joueuses françaises du PSG sont des joueuses formées au PSG).
Cela dit donc d'une part que l'OL et le PSG ont formé 7 des 11 joueuses titulaires ce soir mais sans doute aussi autre chose sur le fait que ces deux clubs recrutent assez peu d'internationales françaises.
CHR$
23/02/2021 à 22h45
Business as usual.
Plus que trois buts pour que Wendie Renard rejoigne Élise Bussaglia.
CHR$
23/02/2021 à 22h57
Pardon, plus que deux.
Gustavo
27/02/2021 à 22h15
À noter l'innovation de Canal+ pour cette journée de D1 avec un duplex sur Canal+ Sport et les deux matchs en intégralité sur Multisports.
On ne peut cependant se demander pourquoi les commentateurs des matchs en intégralité (en cabine) sont différents de ceux commentant les mêmes matchs dans le duplex (duo sur place).
Et puis c'est triste que Canal propose les matchs de Ligue 1 en HD sur les canaux Multisports mais revient à de la SD avec la D1...
J'ai l'impression qu'ils font exprès que l'expérience du téléspectateur sur le match en intégralité sur Multisports soit moins bonne que pour le duplex sur Canal+ Sport...
Gouffran direct
27/02/2021 à 22h29
Gustavo, c'était en 480p comme avant l'arrivée de la HD?
Parce que là ça fait un peu pitié.
CHR$
27/02/2021 à 22h58
Oui Canal+ s'est rendu compte (je crois qu'on le leur a fait remarquer) qu'ils avaient des canaux disponibles et que tant qu'à faire de filmer les deux matchs pour leur duplex, ils pouvaient aussi les diffuser en intégralité sur Multisports.
Concernant les commentateurs, à part pour les multiplexes anglais sur RMC Sports, c'est la norme de ne pas avoir les mêmes commentaires dans le multiplexe et dans les matchs en intégralité. Ça permet une interactivité entre le multiplexe et les commentateurs.
Sinon pour la qualité, c'est vrai qu'en 2021, ça fait un peu de peine (mais bon, on parle d'un monde où France TV a repassé franceinfo et France 4 en SD sur la TNT...). Je ne sais pas si c'est parce que la réalisation minimaliste habituelle de la D1 (deux caméras côté à côté) se fait avec des moyens qui ne permettent pas la HD (mais j'en doute, le moindre smartphone premier prix filme en 4K à l'heure actuelle).
Mais bon, on se plaint, il n'y a pas si longtemps, les seules images de la plupart des matchs de D1, c'était justement des types dans la tribunes avec leur smartphone...
Gustavo
27/02/2021 à 23h10
Oui c'est vrai... Et puis ils mettent tout de même un très bon dispositif pour deux matchs par journée. Après, on peut difficilement leur demander de mettre un dispositif comme cela sur tous les matchs de D1 quand on sait la popularité actuelle du championnat. Il y a encore un gros travail à faire de la part de la FFF et des clubs.
Gustavo
27/02/2021 à 23h12
Gouffran direct, oui c'était en 480p comme pour toutes les compétitions diffusées sur ces canaux d'ailleurs (notamment le rugby), sauf pour la Ligue 1.
CHR$
27/02/2021 à 23h33
Bon du coup, c'était la quinzième journée de D1. Les trois premiers affrontaient les trois derniers et malgré les effets d'annonce de Canal+ sur l'importance dans la lutte pour le titre, il n'y a bien sûr pas eu de surprise. Ou alors le genre de surprise qu'on peut attendre avec l'écart entre les équipes du haut et du bas : le PSG et l'OL ont dû attendre les dix dernières minutes pour marquer leur deuxième but.
Il faut dire que c'était la dernière occasion de voir les deux équipes en D1 pour faire monter la sauce avant "la finale du championnat", programmée dans quinze jour à un horaire de rugby (le samedi soir à 21h). La semaine prochaine était dévolue à la Coupe de France (et à défaut, elle servira à rattraper les trois matchs en retard) et entre temps les deux équipes auraient dû se qualifier pour les quarts de finales de la Coupe d'Europe. Cela ne sera finalement pas le cas du PSG dont le match aller à Prague pour affronter le Sparta a été reporté pour cause de Covid et qui aura donc lieu après le match retour.
Aujourd'hui, le PSG a fait le service minimum contre une équipe d'Issy entraînée par Camillo Vaz, qui était à la tête de la première bonne période du PSG à la fin des années 2010. D'ailleurs l'équipe parisienne lui doit la moitié de son palmarès. Cette fois, Däbritz, Geyoro et Morroni étaient au repos (la dernière pour éviter un carton qui l'aurait privé du match contre Lyon) alors que Baltimore, Dudek et Diani débutaient sur le banc.
Luana trouvait l'ouverture de la tête dès la 11e minute puis il fallait attendre les cinq dernières minutes pour voir un doublé de Diani, fraîchement entrée en jeu et un but de Katoto (qui désormais marque des buts qui ne servent à rien).
Dans le même temps à Soyaux, Lyon était privé d'à peu près autant de titulaires potentielles mais il n'y a guère que pour Karchaoui qu'il s'agissait d'un choix de l'entraîneur : outre Mbock et Hegerberg, blessées de longue durée (la seconde a été aperçue à l'entraînement collectif mais l'agenda de son retour semble un secret précieux et bien gardé), Henry et Le Sommer ne sont pas encore revenue de l'indisponibilité qui les a privé de Suisse et Macario est en quarantaine depuis son retour de la SheBelieves Cup aux États-Unis.
Là non plus, pas de quoi empêcher les partenaires de Wendie Renard de s'imposer à Soyaux, avec un premier but marqué par Sara Björk Gunnarsdottir suite à un ballon haut mal contrôlé par Romane Munich et un second en toute fin de match sur un pénalty de Dzsenifer Marozsan.
Globalement l'équipe du trio de tête qui aura été la plus convaincante aura donc été Bordeaux face au Havre, bien lancée par Maëlle Garbino, autrice d'un doublé au bout de huit minutes et d'un triplé avant la demi-heure. Khadidja Shaw y est aussi allée de son doublé en seconde période et Claire Lavogez a clos la marque.
L'équipe de Pedro Martinez Losa peut déjà commencer à préparer son entrée en Coupe d'Europe l'an prochain avec un défi de taille : permettre à la France de rester avec l'Allemagne la seule nation à avoir envoyé tous ses représentants au moins en demi-finale (bon pour l'Allemagne, à l'exception du Bayern à qui il a fallu dix ans pour atteindre ce niveau et ne pas le dépasser, tous les autres clubs ont remporté la compétition dès leur première participation, Francfort, Potsdam, Duisbourg et Wolfsbourg). Après, Toulouse (2002), Montpellier (2006), Lyon (2008 et autres), Juvisy (2013) et PSG (2015 et autres), au tour des Girondines dès la saison prochaine.
Il faut dire que même si ce n'est pas mathématiquement fait, il y a maintenant huit points d'avance sur la quatrième place et les éventuelles concurrentes font du surplace.
Montpellier a de nouveau réalisé une prestation à la limite de la consternation contre Dijon qui menait 1-0 à la mi-temps grâce à Sh'nia Gordon, et encore parce que Desire Oparanozie avait envoyé un pénalty hors du cadre. En seconde période, Anouk Dekker et Mary Fowler suppléaient Maelys Mpomé et Nérilia Mondésir et la seconde profitait d'une relance ratée d'Hélène Fercocq pour égaliser mais les joueuses de Frédéric Mendy ne parvenaient pas à faire mieux.
Non seulement, l'équipe Héraultaise possède actuellement sa plus faible moyenne de points depuis que le Montpellier Hérault Sport Club a remplacé l'Entente Montpellier-Le Crès au début du siècle, non seulement elle explose tous les records du nombre de cartons reçus mais il faut remonter dix ans plus loin au début des années 90 pour trouver trace d'une équipe Montpelliéraine avec une plus faible moyenne de buts marqués en championnat national. Bref la saison ne va pas tarder à pouvoir être considérée comme ratée (même en remportant tous les derniers matchs, y compris contre PSG et Bordeaux, ça mènerait à peu près au même niveau que les deux dernières saison déjà pas terribles).
Fleury avait toutes les cartes en main pour en profiter pour s'emparer de la quatrième place en recevant Reims. Cela commençait d'ailleurs parfaitement quand Cecilie Sandvej reprenait victorieusement un corner de Léa Le Garrec. Mais Mélissa Gomes en fin de première mi-temps et Kessya Bussy en début de seconde renversaient la situation et les Floriacumoises ne parvenaient pas à égaliser.
Du coup, non seulement elles ne prennent pas la quatrième place à Montpellier mais elles glissent jusqu'à la septième. Le Paris FC et Guingamp s'affrontaient à Bondoufle. Il s'agissait donc de la confrontation entre les deux meilleures attaques (hors trio de tête), menées par les deux meilleures buteuses (hors trio de tête) Clara Matéo et Faustine Robert, servies par les deux des meilleures passeuses (hors trio de tête) Gaëtane Thiney et Louise Fleury. Donc en toute logique, le match s'est terminé sur un 0-0 assez lénifiant qui permet aux deux équipes de passer devant Fleury et n'apporte pas grand chose de plus.
À part le titre qui semble bien parti pour se jouer sur un match lors de la prochaine journée, le principal suspense est donc pour le maintien. Les trois équipes occupant la dernière place ayant perdu contre les trois premières, la très bonne opération est pour Reims qui en allant s'imposer à Fleury prend une marge de quatre points. Les autres n'ont pas vraiment avancé mais ne comptaient sans doute pas le faire et l'impression est contrastée : Soyaux a certes cédé contre Lyon mais sur une erreur de lecture de trajectoire de sa gardienne et un pénalty, les Lyonnaises n'ayant pas été beaucoup plus dangereuses. Les mauvaises langues diront que ça en dit plus sur l'état du collectif de l'OL que sur celui de Soyaux mais il semble que le travail de Laurent Mortel porte ses fruits.
Du côté d'Issy, il est sans doute un peu tôt pour parler de celui de Camillo Vaz mais il semble malgré tout que la semaine agitée n'a pas été trop pénalisante sur le terrain. Le courant semble passer entre les joueuses et le nouvel entraîneur et le directeur sportif a été exfiltré vers des missions plus éloignées de l'équipe première ce qui devrait apaiser la situation. Bon, ça ne rend pas le maintien beaucoup plus probable mais il semble que l'explosion à la Muret 2014* devrait être évitée.
Enfin la saison du Havre semble montrer l'importance des dynamiques et du facteur psychologique. Voilà comment une équipe qui sur le papier devrait avoir tout pour rivaliser au moins avec Dijon ou Reims se retrouve dix points derrière (et à cinq points de Soyaux et Issy a priori moins bien armés) après une première partie de saison où elle a rivalisé contre tous ses adversaires hormis le PSG. Depuis la reprise par contre, le ressort semble cassé. Perdre contre Bordeaux est assez logique mais baisser pavillon en moins de dix minutes n'est pas "de bon augure pour la suite". Ou alors c'est que l'équipe jouait mieux sous les ordres de Thierry Uvenard que de Michaël Bunel.
Au programme de la semaine, jeudi Lyon reprend la Coupe d'Europe en accueillant Brondby (a priori au Formidable Outil pour préparer la "finale du championnat"), c'est à 16h RMC Story sur la TNT (et sur RMC Sports 1 aussi). Et samedi, on remet à jour le calendrier avec Dijon-Bordeaux, Fleury-Le Havre et Reims-Paris FC.
* Après un début de saison déjà catastrophique, un nul et sept défaites mais pas à cause de cela, une dizaine de joueuses à peu près toutes titulaires avaient été éjectées du club. Cela s'était fini par quatorze nouvelles défaites et 80 buts encaissés supplémentaires. Et encore, heureusement qu'à l'époque on comptait encore les points 4-2-1 (donc un point par défaite) parce que comme Muret avait été pénalisé de trois points pour une raison que j'ai oubliée (du genre pas d'équipe dans une catégorie de jeunes) et avait donc fini la saison à 20 points, ce qui correspondrait aujourd'hui à -2.
Gouffran direct
02/03/2021 à 02h16
J'adore lire ces résumés, ça me donne envie de voir les images des autres matchs, si j'arrive à les trouver.