
Le fil éclectique
Pour tous les posts qui ne trouvent pas de forum, celui-ci ramasse les chiens perdus.
O Gordinho
13/11/2019 à 20h26
Pour moi ça a pris moins d'une semaine avec une demande en ligne dans une petite commune d'Ardèche. Ne sois pas inquiet.
blafafoire
13/11/2019 à 20h56
@ULF
Je ne connais pas l'entraxe nécessaire, mais je connais le nom du référentiel pour ton cas : c'est le DTU 51.3
70 balles sur Amazon, c'est pas donné dis-moi.
suppdebastille
16/11/2019 à 10h08
Demande faite en ligne mercredi et surprise : reçu hier dans ma boîte aux lettres physique !
Je retire mon gilet jaune, ma semaine de vacances est (normalement) sauvée.
suppdebastille
16/11/2019 à 10h12
C'est d'ailleurs très marrant de voir son acte de naissance rédigé à la main avec de magnifiques majuscules comme on apprenait à l'école primaire.
A la gloire de Coco Michel
19/11/2019 à 14h41
Amis lyonnais, je pose ici l'interrogation d'un autre Guingampais non familier de ces lieux : "Je dois vendre mes parts (20%) suite à mon départ de l’entreprise où je travaillais, en rupture conventionnelle. Mon ex-patron me propose de céder mes parts selon le montant qu'elles avaient lors de l'année comptable 2017/2018 (qui va du 1er septembre au 31 août)). En effet, suite au décès d'un des porteurs de parts, la comptable avait alors estimé le prix des parts pour procéder à un rachat. Toutefois, je ne sais pas si c'est dans mon intérêt puisque lors du bilan 2018/2019, le CA a augmenté. Mais pas les bénéfices, négatifs (l'entreprise a embauché quelqu'un entre-temps). D'après mon ex-patron (en qui je n’ai qu’une confiance relative), il serait plus dans mon intérêt de vendre mes parts sur l'exercice 2017/2018, sur un montant déjà calculé, que sur l'année 2018/2019, qui est en train d'être calculé chez la comptable, et où il faudrait en plus procéder à une nouvelle estimation du prix de la part – ce qui, je cite, « coûte cher ». Qu'en pensez-vous ?"Merci pour lui.
Portnaouac
19/11/2019 à 15h59
Ça dépend.
De pleins de trucs.
Mais en gros, la question de l'évolution du chiffre d'affaires, elle est un peu secondaire ; il vaudrait mieux une société dont le chiffre d'affaires baisse mais dont les bénéfices augmentent, plutôt qu'une société qui voit son chiffre d'affaires augmenter de 20% mais qui, structurellement, perd 10 chaque fois qu'elle facture 100 (celle-là, jusqu'à un certain point, on pourrait considérer que moins elle facture, moins elle perd d'argent...).
Je dirais que "hors évènement particulier", la 'nalyse communiquée est plutôt exacte ; en effet, toutes choses demeurant égales par ailleurs, la valeur d'une part sera PLUS élevée AVANT que ne soit intégré dans les comptes un résultat déficitaire d'un exercice, qu'APRES cette intégration.
Reste que des éléments particulier peuvent affecter la valeur des parts.
Par exemple, on a coutume de dire que dans une société comportant 1.000 parts, la 501ème vaut plus cher que les 500 précédentes ou que les 499 autres (idem pour celles des autres parts qui permettent à un associé unique de franchir certains seuils en matière de prise de décision par des assemblées, et qui font donc qu'il détient à lui seul les majorités ainsi requises) [on est d'accord qu'on ne parle pas ici de la part n° 501 mais de la part, quel que soit son numéro, qui permettra à un associé unique d'en posséder 501].
Un truc important, susceptible d'impacter (dans le sens d'une amélioration) la valeur des parts, c'est la matérialisation d'une plus-value latente ; par exemple, on imagine que la société possède plusieurs fonds de commerces à différentes adresses ; parmi eux, il y en a un qui a été purement et simplement créé par la société ; il n'a pas été acheté, la société a simplement signé un bail avec le propriétaire des locaux, et elle a ouvert un "truc" ; sauf que c'était il y a 15 ans et que depuis lors le quartier, qui était alors un semi-désert, est devenu hyper tendance et que du coup, les offres se multipliaient pour notre fonds de commerce et on l'a vendu en cours d'année pour 250.000€ (et ça, c'est un produit exceptionnel, c'est pas du chiffre d'affaires).
Au bilan, ledit fonds de commerce est valorisé à zéro ; donc, on va diminuer la valeur des immobilisations de 0 et on va entrer en trésorerie 250.000 ; et l'équilibre du bilan [puisqu'on rajoute 250.000 du côté actif, il faut bien que le passif augmente de 250.000, pour que le bilan demeure équilibré], il se trouve au niveau de la ligne "Résultat de l'exercice" ; elle va se retrouver augmentée (toutes choses demeurant égales par ailleurs) de 250.000, du fait de la variation de même montant du résultat exceptionnel (0 de charges exceptionnelles sur la valeur comptable de l'immobilisation cédée, et 250.000 de produit exceptionnel correspondant au prix de cession).
Et donc, du fait de cette seule opération, les 1.000 parts, ensemble, vaudront 250.000 de plus : ce qui fait que chaque part vaudra, en réalité, après comptabilisation de l'opération, 250 de plus.
Donc, pour synthétiser : si effectivement le résultat de l'exercice (le résultat total, en ce inclus le résultat exceptionnel et le résultat financier) semble plutôt devoir s'orienter vers une perte et si le bloc que l'on s'apprête à céder ne comporte pas la 501ème part, la valorisation à N-1 semble devoir être plus avantageuse pour le cédant, qu'une cession avec une valorisation en N.
Ceci étant dit "vu de loin", et sans vraiment de garantie, bien entendu.
poiuyt
19/11/2019 à 18h40
J'ai toujours su que Portnaouac était lyonnais...
L'amour Durix
19/11/2019 à 19h09
Bon coco, tu transfères la réponse de Portnaouac à ton pote et tu ajoutes un lien vers la campagne d'abonnement Ulule.
Avec tout ce qu'il va toucher en parts, il a intérêt à prendre au moins une Ronaldo.
Gilles et jeune
19/11/2019 à 19h27
Dis Portnouac, un bon comptable à Paris, tu aurais une adresse ? Le mien me file des jeunes qui font le taf mollement et fait son beurre en me facturant toute prestation supplémentaire hors contrat.
Tricky
19/11/2019 à 19h39
Port’, il n’est pas censé obligatoirement faire cette évaluation de la part s’il exige que la cession soit faite au départ de la boîte ?
Portnaouac
19/11/2019 à 20h17
Gilles et jeune
aujourd'hui à 19h27
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Rosette (petit ange parti trop tôt, toi aussi) t'aurait dit qu'un bon comptable, c'est à Lyon.
Plus sérieusement, non ; pour une grande part, ce truc là, c'est une question de ressenti, de relation perso avec les gens au sein du cabinet, de tailles relatives des structures (la taille du cabinet/la taille de l'entreprise) et aussi de ce que le client attend de son comptable ; il serait stupide pour un marchand de primeurs travaillant seul et réalisant un C.A. de 10.000€ par mois, de vouloir confier son dossier à l'un des Big Four ; et à l'inverse on n'imaginerait pas une boutique employant 1.200 personnes et intervenant dans l'un des dix environnements les plus complexes au monde rester dans un cabinet regroupant seulement l'expert, un collaborateur et une personne au secrétariat, et dont elle représenterait plus de 80% du temps facturé.
@Tricky
Non ; rien n'est obligatoire si les gens s'entendent sur une valorisation (avec la réserve cependant que l'administration fiscale ne trouve pas le prix trop éloigné de la valeur véritable, auquel cas elle soupçonnera une part de paiement occulte et interviendra pour redresser le tout) ; si vente forcée il y a (parce qu'un contrat est rompu qui prévoyait qu'à sa rupture, une telle cession interviendrait) le schéma habituel c'est "on discute et on essaie de s'entendre" d'abord et à défaut d'accord, fixation du prix "à dire d'expert", désigné d'un commun accord par les parties ou (en cas de désaccord), par une autorité "quelconque" ayant un rapport avec le machin (Président du tribunal -commerce ou grand instance- dont dépend la structure, président de l'ordre dont dépend la profession exercée par la structure,... tout dépend de ce qui est prévu au contrat, qui n'est généralement pas muet sur la question).