Fiche technique : le Mexique
Étonnantes têtes de série, les Mexicains ont-ils également une belle tête de vainqueurs ?
le 11 Juin 2006
L’appartenance du Mexique à la conférence d’Amérique du Nord lui assure une qualification quasi-systématique pour les phases finales de coupe du monde, usurpant largement une quatrième place au classement FIFA que leur seule technique balle au pied ne suffit pas à justifier.
Le point fort
Réussir à jouer et gagner des matchs à l’heure de la sieste.
Le point faible
Jouer trop bien au ballon dans un Mondial qui pourrait punir les audacieux, comme en 2002.
Le rôle du Mexique
Les Portugais ayant déjà réservé le surnom "Brésiliens d’Europe", le Mexique devra quant à lui assumer le titre de "Brésiliens du Nord". Avec un peu moins de maestria technique mais un peu plus de grinta défensive, leur jeu est effectivement comparable à celui des champions du monde. Le Mexique sert également à permettre aux commentateurs une bonne vanne au moment où un joueur réussit un coup du sombrero.
Comment reconnaître un joueur Mexicain ?
Tout à fait dans le ton de l’esthétique baroque hispano-américaine, le joueur Mexicain aime porter des tenues extravagantes, surtout s’il est gardien de but. Capable d’inventer des dribbles à l’efficacité douteuse comme le fameux "crapaud" qui consiste à prendre le ballon entre ses pieds, serrer fort, puis sauter entre deux défenseurs avec le ballon coincé, le Mexicain met toujours un peu de piment dans une coupe du monde.
Quel Mexicain faut-il surveiller ?
Le Mexicain court très vite, ce qui le rend absolument impossible à surveiller.
La stratégie secrète
Faire du capitaine Rafael Marquez un exemple pour ses coéquipiers, en leur promettant qu’une bonne compétition leur donnera le droit, comme lui, de vivre dans la ville la plus ensoleillée d’Europe et de se dorer la pilule sur la Côte d’Azur, dans une équipe qui, de toute façon, tient tellement bien le ballon que le boulot se résumera à trois interventions faciles par match.
Le scénario idéal
Suite à la disqualification de l’Iran et de l’Angola après leur expulsion de l’ONU pour non respect d’à peu près toutes les conventions internationales en vigueur, le Mexique est qualifié automatiquement pour les huitièmes en compagnie du Portugal. Le match prévu contre la Serbie-Montenegro annulé pour cause de disparition du pays en question, permet aux Mexicains de commencer la Coupe du monde en quarts de finale, où ils disposent facilement des trois adversaires qui leur restent grâce à une fraîcheur physique intacte.
Le scénario catastrophe
Un plaisantin leur ayant indiqué le bordel géant Artemis comme étant le camp de base qu’ils avaient réservé, les Mexicains sont portés disparus pendant un mois avant de réapparaître mystérieusement. Refusant net de rentrer dans leur pays, les vingt-trois joueurs déposent chacun une candidature pour un permis de séjour permanent.