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12 petits lots

Canal+ et le football français vont jouer leur peau dans les semaines qui viennent, avec l'appel d'offres sur les droits de la Ligue 1 2008-2012. Découpé en tranches, combien vaut le championnat de France? Et qu'est-ce qui nous attend sur les écrans?
Bonus: le French poker tour.
Auteur : Jérôme Latta le 4 Dec 2007

 

L'expression "poker menteur" aura été employée à foison pour évoquer l'appel d'offres et ses préliminaires. Depuis le début de la saison précédente, les relations se sont nettement tendues entre Canal+ et le football professionnel. Les 600 millions annuels du précédent appel d'offres se sont avérés être aussi un fardeau pour des clubs qui peinent à en justifier l'utilisation auprès de leur diffuseur – lequel déplore le niveau de spectacle de la compétition nationale. "L'exode" des meilleurs joueurs et l'absence d'amélioration significative des stades ne plaident pas en faveur des clubs.

Canal et les clubs en froid
Le mécontentement du diffuseur est donc devenu perceptible à l'antenne: plus question de brider l'irritation des commentateurs ni d'occulter le débat sur "le niveau de la L1" – et donc sur sa valeur économique. Des déclarations de plus en plus cinglantes ont suivi, déclenchant une guerre de la communication entre les protagonistes. Chacun y est allé de ses communiqués, de ses déclarations et de son lobbying, expliquant la situation en noircissant le tableau (Canal+) ou en l'enjolivant à l'excès (le président de la Ligue et les présidents de clubs). Quand l'un invoquait l'érosion des audiences, les autres répliquaient par des enquêtes montrant le poids du football dans la motivation des abonnés (lire ci-dessous "French poker tour").

Pour ne rien arranger, les clubs ont brisé leur unité de façade: la création de Football avenir promotion (FAP), sorte de G14 à la française réunissant les "clubs premiers" (sic) sous la houlette de Jean-Claude Darmon, a semé la discorde et accentué la fracture entre les "grand" clubs "qui investissent dans les joueurs" selon Jean-Michel Aulas, et les autres (lire "Comment l'élite veut rétrécir le foot", numéro 39). Aujourd'hui mis de côté pour afficher un front plus uni, ce lobby a déjà obtenu gain de cause sur sa première revendication: une répartition plus "élitiste" des droits télé, négociée en toute discrétion. Encore faut-il en obtenir le plus possible.

droits_cameraman.jpg


Le foot français a-t-il un avenir ?
La Ligue ne joue plus sur du velours depuis la fusion entre Canalsat et TPS, qui a provisoirement anéanti la concurrence sur le marché de la télé payante. Elle doit miser sur l'émergence de nouveaux clients, comme les fournisseurs d'accès à Internet ou les opérateurs de téléphonie mobile. Mais la plupart ne se sont pas positionnés, Orange affirmant à plusieurs reprises ne pas être intéressé par les lots principaux. Sauf bluff, Canal est donc en position de force.

En dépit de la dévaluation encore théorique de notre sport national, Canal ne peut pas se permettre de perdre la Ligue 1, sous peine de susciter une hémorragie d'abonnés, ce qui aurait des effets désastreux. Surtout, la société du groupe Vivendi se trouve dans une situation paradoxale: si elle diminue l'enveloppe allouée, elle va affaiblir son propre produit. Le diffuseur tient en effet entre ses mains le destin de clubs très "télé-dépendants", dont les ressources proviennent pour près de 60% des droits de télévision... D'où l'enthousiaste "Plan Footpro 2012" de Frédéric Thiriez, pour le convaincre que le football français a un avenir (lire "Thiriez promet le grand bond en avant").


En petits morceaux
Afin de raffermir une position fragilisée, le foot pro a d'abord cherché et obtenu l'autorisation d'allonger de trois à quatre ans de la durée des contrats. Il a fallu aller jusqu'au Conseil de la concurrence puis au Conseil d'État pour avoir gain de cause, mais à défaut de faire miroiter l'exclusivité que Canal avait payée si cher, il s'agit de faire bien réfléchir la chaîne payante à l'idée de perdre la main sur le foot français durant quatre longues années. Et d'inciter les acteurs potentiels à franchir le pas plus tôt.

La LFP gardait dans sa manche son principal atout: s'inspirant de la Premier League, elle a découpé l'appel d'offres en douze lots, contre quatre précédemment (Cf. tableau ci-dessous). Comme l'a indiqué Frédéric Bototny, du Centre de droit et d'économie du sport de Limoges, "la philosophie de la LFP est clairement d'organiser de nouvelles zones de concurrence, notamment sur les trois premiers lots qui concernent la retransmission des rencontres en prime time" (lequipe.fr).
La démarche ménage ainsi des places à toutes sortes d'opérateurs – dont les chaînes de la TNT ou celles du service public – et elle incite Canal+ à s'assurer plusieurs bons morceaux pour recomposer une offre dominante, par exemple en reconstituant son exclusivité sur le direct avec les trois lots "Premium".

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On ne sait pas encore si ce découpage va motiver les candidats, ni si l'appel d'offres sera globalement concluant sur le plan financier, mais ses effets potentiels sur le téléspectateur pourraient bien avoir été oubliés par ces savants calculs. Une question se pose: de combien de chaînes de télévisions et de médias nous faudra-t-il disposer pour suivre le championnat de France? Quel en sera le coût? Enfin, quel impact sur nos modes de vie aura le planning des diffusions? Six matches à 19 heures et un à 21 heures le samedi, deux à 15 heures et un à 21 heures le dimanche, sur un nombre encore incalculable de médias: la sauvegarde du foot français semble passer par une colonisation de nos week-ends.



French poker tour
Jeu : essaie de deviner combien obtiendra le football français en faisant la synthèse de toutes ces déclarations.

• Roselyne Bachelot. "Je pense que le championnat de France vaut bien 600 millions d'euros" (L'Équipe, 10 juillet).

• Bertrand Méheut (président de Canal+ France). "Canal+ n'est pas prêt à dépenser 600 millions d'euros. Canal+ a besoin du produit football, mais a-t-il besoin du produit football Ligue 1 dans son intégralité?" (L'Équipe, 25 août).

• Bertrand Méheut. "Les 600 millions étaient un maximum lié à la situation de l'époque, mais aujourd'hui la situation a changé" (28 août).

• Frédéric Thiriez. "On m'interroge sur la valeur de notre championnat? Je retourne la question: quelle est la valeur de Canal+ sans le foot? Elle est nulle!" (France 2, 2 septembre).

• Pape Diouf. "Sans la Ligue 1, Canal Plus, c'est Canal moins" (L'Équipe, 28 septembre).

• Alain Cayzac. "J'ai pour principe de ne jamais prévoir la défaite" (France Football, 9 octobre).

• Louis Nicollin. "Canal+ fait beaucoup de pipeau, mais alignera quand même un gros chèque" (France Football, 9 octobre).

• Gervais Martel. "Lorsque vous achetez une maison à 300.000 euros, vous essayez de l'obtenir à 200.000 en vous disant que vous allez faire une super-affaire. Sauf que nous, nous avons une maison qui vaut bien 700 à 800 millions d'euros. (...) Il y aura des concurrents que l'on n'imagine pas" (AFP, 10 octobre).

• Jean-Michel Aulas. "Pour être compétitif, on souhaite pour des clubs de Ligue 1 un doublement des droits, soit un objectif de 900 millions d'euros pas an. Le minimum, c'est 750 millions d'euros" (Aujourd'hui en France, 25 octobre).

• Rodolphe Belmer (directeur général de Canal+). "Le football a perdu un tiers de son audience depuis le début de la saison" (Le Monde, 25 octobre).

• Frédéric Thiriez. "On ne peut pas dire qu'en dénigrant en permanence le football, Canal+ se fait une bonne publicité" (Aujourd'hui en France, 25 octobre).

• Frédéric Thiriez. "Certains veulent dénigrer notre championnat, dénoncer un manque d'intérêt de nos compétitions: toutes ces manipulations ne feront pas illusion. La seule vérité, ce sont les chiffres. Chers présidents, soyez assurés de la valeur du championnat. Ce week-end, nous avons encore battu deux records: le record d'abonnés en Ligue 1: nous avons dépassé la barre des 245.000. Le record d'affluence sur une journée de championnat, avec plus de 250 000 spectateurs dans les stades de Ligue 1" (Assemblée générale de la LFP, 9 novembre).

• Olivier Sadran. "Il faut arrêter de nous prendre pour des cons. Des matches pourris, j'en vois toutes les semaines, dans tous les championnats européens. (...) Les 600 millions, ils ont d'abord servi à sauver Canal" (L'Équipe, 9 novembre).

• Frédéric de Saint-Sernin. "Si on nous donne moins de 600 millions l'an prochain, je peux déjà vous donner la liste des joueurs qui partiront" (L'Équipe, 9 novembre).

• Alain Cayzac. "Moi je pense approximativement que la valeur de notre championnat se situe entre 800 et 900 millions, soit 300 millions de plus" (RMC, 19 novembre).

Réactions

  • José-Mickaël le 06/12/2007 à 05h22
    Personnellement, je ne pense pas que ce soit une bonne chose que les droits de la première division soient vendus à des tarifs pareil. Surtout quand on sait que le plus gros des sous va dans la poche des joueurs. Quelqu'un plus haut demandait où étaient passés les 400 M€ distribués aux clubs. Eh bien ils ont permis à Paris-S.G. de garder Pauleta, à Marseille d'engager Cissé, à Monaco de faire venir Ricardo, etc.

    Je sais, en Angleterre, en Espagne, en Italie, peut-être en Allemagne, les droits de la première division sont encore plus chers. Mais ce n'est pas parce que les voisins sont devenus fous qu'il faut en faire autant.

    Ce que je souhaite, c'est donc que personne n'achète rien à la Ligue, sauf Canal + pour un match par semaine et le résumé des matchs. Je ne vois pas pourquoi les abonnés résilieraient leur abonnement en masse dans ces conditions. Et puis mettons que quelques-uns se désabonnent, d'un autre côté Canal + n'aura pas dépensé grand chose pour les résumés et 1 match/semaine, donc n'y perdra pas. Et ce que Canal + gagnera, c'est d'obliger la Ligue à remettre les pieds sur terre.

    Bien sûr, on va appauvrir les clubs. Conséquence : les bons joueurs partiront à l'étranger (où ils seront mieux payés) et on ne pourra plus engager de bons joueurs étrangers.

    Mais ce phénomène s'est déjà produit depuis dix ans. Il y a dix ans, il y avait de très bons joueurs (français comme étrangers) dans notre championnat : Trezeguet, Ronaldinho, Raï, Zidane, etc. Aujourd'hui, les clubs n'ont pas les moyens d'engager de très bons joueurs, alors ils engagent de bons joueurs (français comme étrangers) : Elmander, Niang, Rothen, De Mello, etc. Or, est-ce que ça a fait baisser le nombre d'abonnés ? Je ne crois pas. Est-ce que a fait baisser les affluences des stades ? Pas du tout (au contraire !) Et ce pour deux raisons :

    - La Ligue a très bien fait son boulot (son vrai : promouvoir le football professionnel) et le foot est aujourd'hui de loin le sport n°1 en médiatisation.
    - Ce qui passionne les gens, c'est les confrontations entre clubs, qu'importe qui joue dedans. Je ne nie pas que Raï, Ginola ou Leonardo attiraient le public, mais même sans eux il y a du monde pour voir le P.S.G., parce que pour le public, le foot reste d'abord un jeu d'équipe.

    Si, comme je le souhaite, la Ligue n'arrive pas à vendre ses lots (ou presque pas), donc si les clubs ne peuvent plus se payer les bons joueurs (au sens défini plus haut), eh bien notre championnat aura le même niveau (sur le papier) que le championnat suisse, ou belge, ou polonais peut-être. Mais ce que j'affirme, c'est que ça n'empêchera pas les gens d'aller au stade, de s'intéresser aux rencontres et de conserver leur abonnement à Canal + pour voir un match par semaine (comme l'ont dit plusieurs personnes, c'est suffisant pour la majorité des abonnés).

    Et puis, est-ce dramatique que le foot français n'attire plus les bons joueurs (au sens défini plus haut) ? Non. En effet :
    - Les rencontres n'en seront pas moins passionnantes. Certes, on perdra peut-être en talent individuel, mais collectivement il n'y a pas de raison pour que ça soit encore plus "chiant" qu'aujourd'hui, et le suspense ne dépend pas de la présence ou non de vedettes, mais des événements du match.
    - On perdra toute chance d'aller loin en Ligue des Champions, c'est vrai, mais de toute façon il y a longtemps qu'on n'a aucune chance de la gagner. Se faire éliminer en 1/4 ou en 1/8 tous les ans, ou bien dès le 1er tour, pour moi ça en change pas grand chose. Et en coupe de l'UEFA on ne perd rien à mon avis. En effet, si nos clubs tombent au niveau du F.C. Zürich sur le papier, eh bien c'est comme cette année ! On se fera éliminer en 1/16 tous les ans, et alors ? C'est le cas depuis deux ou trois ans de toute façon.

    Quand à l'équipe de France, ça ne change rien pour elle. La seule différence, c'est que les meilleurs joueurs français partiront à l'étranger encore plus tôt. Avec un affaiblissement du budget de la Ligue, il est clair que Ribéry ne serait plus jamais revenu en France après son aventure turque, que Nasri serait déjà parti je ne sais où, que Benzema et Bernarfa quitteraient la France au prochain mercato. Mais pour l'équipe de France, ça ne change rien. Au contraire, les clubs français devront tout miser sur la formation : n'ayant pas les moyens d'engager des internationaux, on continuera à former de bons joueurs, et puisque Benzema et Benarfa sont partis, eh bien on en reformera d'autres plutôt qu'acheter leurs remplaçants qui coûtent maintenant trop chers. Tout ça profitera à l'équipe nationale. D'ailleurs c'est déjà ce qui se passe aujourd'hui je pense.

    Bref, laisssons à l'Angleterre (et ceux qui ont envie de la suivre) le privilège de faire exploser le football professionnel et tuer son équipe nationale. Pas de ça chez nous !

    Du moins c'est ce que je souhaite...

  • Davy Crocket le 06/12/2007 à 09h40
    Ton raisonnement est bancal d'après moi.

    Quand tu dis que Canal n'a besoin que d'un match, faux :
    1 - Canal c'est aussi canal+ sport, sport + etc, il faut les nourrir et les nourrir de sports populaire pas de joute ou de lancés de nains.
    2- Dans ce cas, seul Lyon, Marseille et PSG seraient diffusés et les autres ? Tu crois que les mecs qui sont abonnés à Canal pour le foot continueront à financer ? Franchement.
    3- Qui te dit que Canal va gagner les droits du match phare en prime time.

    Moi je crois clairement qu'ils vont vouloir la quasi exclu et que pour l'avoir, il faudra à chaque fois mettre le prix car d'autres s'interesseront à chaque lot au moins pour tenter au cas où.

  • Davy Crocket le 06/12/2007 à 09h42
    Après je dis pas non plus que les droits vont exploser (je pense qu'ils resteront stable (quelque part entre 500 et 700M) )mais de là à penser que la ligue va se retrouver avec aucun client...

  • José-Mickaël le 06/12/2007 à 10h11
    Canal+ Sport, Sport+ et compagnie diffusent aussi les championnats étrangers. Qu'est-ce que Canal+ va perdre à ne diffuser qu'un match de championnat (pas forcément Lyon, Marseille et Paris) ? Les seuls mécontents, ce sont les gens qui regardaient les matchs du championnat de France sur Canal+ Sport ou Sport+, et il me semble qu'ils sont une minorité parmi les abonnés (tout le monde n'a pas le satellite, de plus tout le monde ne regarde pas ces rencontres). Bref, je veux bien croire que Canal+ risque de perdre quelques abonnés, mais d'un autre côté la chaîne ferait des économies, donc l'un dans l'autre, ça s'équilibre. Et surtout, ça mettra Canal+ en position de force vis à vis de la Ligue, l'obligeant à baisser ses prétentions (sauf bien sûr si les autres chaînes achètent tous les autres lots, mais ça me paraît hasardeux - il me semble que l'offre de la Ligue s'adresse uniquement à Canal+, seule chaîne capable de payer les sommes astronomiques réclamées par la Ligue).

  • Si le vin vil tord le 06/12/2007 à 11h42
    Donc d'après José-Mickael, il faut mieux avoir un championnat mauvais (de toute façon, les gens sont des cons, ils regardent quand même, même quand c'est de la m****) que des joueurs surpayés. Pis encore, il vaut mieux donner de l'argent aux championnats étrangers qu'au championnat français au seul motif du : "ils sont fous, ne le soyons pas". Etrange raisonnement.
    Sans compter qu'on peut difficilement comparer le championnat suisse ou polonais avec le championnat français ne serait-ce qu'au point de vue de la population...
    Et qu'on peut retourner l'argument du départ "ils sont fous, ne le soyons pas" par "ils sont médiocres par manque d'argent, ne le soyons pas".

  • Fleur y dîne à l'eau le 06/12/2007 à 14h08
    Il n'empeche que la théorie de "l'éclatement d'une bulle spéculative" rapportée au foot british (qui évolue beaucoup trop vite actuellement) est très crédible à mon sens et qu'il ne faut pas croire que les championnat dits "de meilleur niveaux" sont forcément à imiter économiquement (à commencer par ces droits TV ubuesques).

    Mais de toutes ces idées de changement, d'hypothèses, de spéculations et de recommandations, si il y a une chose que j'attends vraiment, plus qu'une "DNGC Européenne" (concept très populaire sur les forums footeux, en dépit du fait que ce soir quasiment inappliquable dans un contexte international), ce serait un système de plafonnement des salaires cumulés par club dans les pays membres de l'UEFA.
    Oh que ce serait beau si ca arrivait un jour, ca limiterait bien des abus.

  • Lyon n'aime Messi le 06/12/2007 à 14h16
    Désolé de changer un peu de sujet mais ça fallait oser :

    Alain Cayzac. "J'ai pour principe de ne jamais prévoir la défaite"

    Sinon ceux qui se font avoir ce sont bien évidemment les téléspectateurs.
    Comment je fais pour voir tous les matchs de l'OM? je prends la chaine qui a eu les droits pour le lot Fan correspondant à l'OM?
    Ben non vu que beaucoup de match de l'OM vont être décalés.
    Donc il me faut en plus les premiums...youpi!

  • phil le 06/12/2007 à 16h57
    En résumé, on est tous d'accord :

    Pour la ligue, c'est les droits du foot.
    Pour nous, c'est l'effroi du doute.

  • José-Mickaël le 06/12/2007 à 19h56
    Si le vin vil tord :
    > Donc d'après José-Mickael, il faut mieux avoir un championnat mauvais (de toute façon, les gens sont des cons, ils regardent quand même, même quand c'est de la m****) que des joueurs surpayés.

    Ben non, je n'ai jamais dit ça. Tout d'abord, je trouve excessif le procédé qui consiste à associer la phrase "les gens sont des cons" à ce que je disais. De plus, j'ai justement expliqué que, à mon avis, le championnat ne serait pas mauvais. Il n'y aurait plus de vedettes, mais il ne serait pas moins intéressant qu'avant (v. arguments plus haut). La seule chose qu'on perd en "appauvrissant" les clubs, c'est la disparition de ce que j'appelais les "bons joueurs" (Elmander, Niang, etc.). Je rappelle que c'est déjà arrivé ces 10 dernières année : le championnat a perdu ses "très bons joueurs" (Raï, Trezeguet, etc.) et pourtant continue à passionner les gens (pas parce qu'ils sont cons, mais parce qu'ils voient le foot comme un jeu d'équipe, comme je l'affirmais plus haut).

    > il vaut mieux donner de l'argent aux championnats étrangers qu'au championnat français au seul motif du : "ils sont fous, ne le soyons pas".

    Je trouve que c'est n'est pas rien comme motif !

    > Sans compter qu'on peut difficilement comparer le championnat suisse ou polonais avec le championnat français ne serait-ce qu'au point de vue de la population...

    La Pologne est un pays légèrement plus peuplé que l'Espagne. Comme l'Espagne, elle a déjà été championne olympique. De plus, elle peut s'ennorgueillir, elle, de deux troisièmes places en coupe du Monde. (Mais, certes, elle n'a jamais été championne d'Europe.)

    Fleur y dîne à l'eau :
    > ce serait un système de plafonnement des salaires cumulés par club dans les pays membres de l'UEFA. Oh que ce serait beau si ca arrivait un jour, ca limiterait bien des abus.

    Ah oui, ça serait une bonne idée, ça ! Surtout que les États-Unis l'emploient. Mais il faudrait un plafond pas trop élevé.


  • Si le vin vil tord le 06/12/2007 à 20h37
    Une fois que les très bons joueurs sont partis, la L1 a un niveau nul (de l'avis de pas mal de monde). Une fois que les bons joueurs seront partis?????

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