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La solitude de l'arbitre au moment du penalty

Les incidents de Nice-Sochaux (3e journée), comme tout ceux qui ont émaillé ce début de championnat, ont révélé toute l'inanité du débat sur l'arbitrage vidéo, mais aussi la nécessité des sanctions rétroactives et l'urgence du débat sur un deuxième arbitre de champ.
Auteur : Pierre Martini le 19 Sept 2005

 

Le football est un éternel recommencement, avec ses compétitions auxquelles nous avons la faiblesse de nous intéresser à chaque début de saison, même si les surprises qu'elles recèlent sont généralement moins nombreuses et surtout moins bonnes qu'on ne l'espérait. En France, chaque entame est par exemple ponctuée par des rituels médiatiques incontournables, comme les interrogations sur le niveau de la L1 ou l'éternel débat sur l'arbitrage, qui n'attend que les premiers incidents notables pour éclater. Et se poursuivre, pour peu que les arbitres alignent une série de décisions contestées, comme en ce moment...


Nice-Sochaux, cas d'école
"Trois journées de championnat et déjà des problèmes d'arbitrage", a-t-on ainsi pu entendre et lire à l'issue d'un match Nice-Sochaux (1-2) pour le moins houleux. Immanquablement, on a de nouveau brandi la solution de la vidéo comme panacée absolue — aux yeux de tous ceux qui veulent s'éviter de trop réfléchir au problème.
L'étude de ce cas, si l'on considère qu'elle mérite l'attention une fois apaisées les vociférations, est pourtant hautement significative. Rappel des faits. Alors que l'OGC Nice mène 1-0 depuis la 44e minute, Patrick Lhermite siffle un penalty en faveur des Sochaliens pour une main présumée de Balmont sur sa ligne, qui s'avérera un genou (70e). Alors que Gregorini arrête le tir d'Ilan, l'arbitre de champ, sur l'intervention de son assistant, fait rejouer la sentence, des Niçois étant entrés dans la surface avant la frappe. S'ensuit un bombardement de projectiles dans la surface, la partie étant interrompue. Après le retour des équipes sur la pelouse, Ilan égalise. Les Sochaliens prennent ensuite l'avantage deux minutes plus tard, toujours par Ilan, et le conserveront jusqu'au coup de sifflet final.

À en croire les commentaires, l'issue du match, c'est-à-dire la défaite niçoise, s'expliquerait uniquement par les erreurs commises par Patrick Lhermite et ses assesseurs. Ce schéma ultra-classique est bien connu des entraîneurs, des joueurs et des présidents qui y ont presque systématiquement recours pour se disculper de tout autre responsabilité. Ce week-end, Jean-Claude Darcheville a estimé que son équipe avait été "volée" (pour, en définitive, une main de Chris non sanctionnée dans sa surface, à la 4e minute de Bordeaux-Lyon — seule erreur authentique de l'arbitre sur le lot dont on l'a accusé). L'attaquant oubliait qu'il avait aussi réussi à placer sa tête sur le poteau, seul à un mètre de la cage vide, ratant une balle de match probablement trop facile…


Un match se résume-t-il aux erreurs de l'arbitre?
Revenons-en à Nice-Sochaux. D'abord, il conviendrait de se souvenir que l'ouverture du score avait été refusée à Ilan à la 18e minute, pour un hors-jeu inexistant. Pour regrettables qu'elle furent, les erreurs n'ont pas été à sens unique.
Ensuite, on peut souligner que les joueurs Niçois ont perdu le bénéfice de l'arrêt de leur gardien, sur le penalty, pour avoir enfreint une règle élémentaire, à propos de laquelle les arbitres ont eu des consignes en début de saison — ce que des professionnels ne devraient pas ignorer. Personne ne leur a pourtant reproché cette erreur stupide, tout le monde étant trop occupé à stigmatiser celle de l'arbitre.

Enfin, une fois les esprits calmés, les commentaires des Niçois eux-mêmes ont pointé bien d'autres raison à la défaite. Dès le lendemain de la rencontre, Sammy Traoré estimait ainsi que leur absence de sang-froid devait leur "servir de leçon" et se disait "déçu par la perte de concentration" de son équipe après les incidents. Il pouvait l'être, même si l'on voit mal ce qui incite les joueurs à se montrer responsables plutôt qu'à verser dans l'hystérie en chargeant la mule (l'arbitre) de tous les maux. "On voulait étouffer Sochaux, c'est le contraire qui s'est produit", notait Marama Vahirua, tandis Frédéric Antonetti jugeait "insuffisant" le nombre d'occasions de ses joueurs à domicile (Citations extraites de L'Équipe du 20 août). Corroborant cette impression, la presse spécialisée s'était montrée sévère avec les attaquants azuréens, leur infligeant des notes médiocres. Ajoutons pour notre part un "détail" presque totalement occulté: suite à l'expulsion de Miranda, les Doubiens évoluaient à dix depuis la 56e minute...


Des claques et des cliques
D'autres incidents, eux aussi moins médiatisés que les ralentis de la "main" de Balmont, se sont déroulés au cours de cette rencontre. Dès la troisième minute, un tacle de Miranda avait déclenché une mêlée générale assortie de quelques claques. Difficile, ensuite, d'accuser le seul arbitre d'avoir provoqué une situation délétère...

Par ailleurs, les supporters niçois, qui ne disposaient pourtant pas des images attestant de l'illégitimité du penalty, ont commis des actes violents, dangereux pour les joueurs comme pour eux-mêmes compte tenu des mouvements de panique potentiels dans un stade vétuste (celui du Ray étant par ailleurs réputé pour les incidents qui s'y déroulent régulièrement, comme ces récents affrontements entre certains supporters et les forces de l'ordre, à l'occasion de Nice-Saint-Étienne). Les partisans de la vidéo ont pourtant utilisé ces violences, comme à leur habitude, pour justifier le recours aux images — en évoquant les débordements auxquels les erreurs arbitrales pourraient donner lieu. Bel exemple de pédagogie et d'incitation au calme dans les tribunes. C'est probablement ce genre de raisonnement qui a aussi permis à l'OGCN d'échapper à une suspension de son stade, pour circonstances atténuantes.

Enfin, à la 83e minute, Sébastien Roudet, probablement mû par une conception toute personnelle du rétablissement de la justice, simulait une faute sur lui dans la surface, dupant M. Lhermite — le penalty n'étant annulé que sur l'intervention (judicieuse) de son assistant. De quoi redoubler la colère des supporters... Mais sous la responsabilité du seul joueur niçois, en l'occurrence. Là encore, qui en a parlé?


La vidéo est un plat qui se mange froid
En fait de main, Balmont avait donc contré le ballon du genou. À vitesse réelle, l'action pouvait induire en erreur, Balmont ayant effectué simultanément un mouvement de la main vers le ballon. L'erreur n'était donc pas exorbitante, et compte tenu de la position du joueur (sur sa ligne), l'arbitre assistant n'était pas en mesure de la rectifier. Le visionnage des images l'aurait permis. Un deuxième arbitre de champ aussi, très probablement — on va y revenir.

De ce match, on retiendra au moins la "jurisprudence Balmont", avec l'annulation de la suspension légitime du milieu de terrain par la Commission de discipline de la LFP, sur la foi des images et du rapport de M. Lhermite — lequel a pu, conformément aux nouveaux règlements, s'appuyer sur celles-ci pour écrire ce rapport. La Commission de discipline de la LFP peut depuis bien plus longtemps utiliser les enregistrements vidéo pour sanctionner des faits ayant échappé à l'arbitre. Le problème est bien qu'elle ne le fait quasiment jamais, pas plus qu'un Conseil de l'éthique qui ne sort de sa torpeur qu'à chaque passage de la comète de Halley. Les instances disciplinaires laissent ainsi agir impunément les tricheurs comme Chris pour Bordeaux-Lyon et les simulateurs, comme Roudet dans le match pris en exemple (alors que son geste aurait pu avoir des conséquences outrepassant largement le score final), contribuant ainsi à la fragilisation des arbitres. Car lorsque ceux-ci sont dupés par des filous, c'est encore eux qu'on accuse de nullité!

Sans s'appesantir sur des arguments maintes fois listés sur ces pages (ou dans le n°17 des Cahiers), il est plus que temps que les autorités du football s'engagent dans une politique déterminée de lutte contre les simulations et autres tricherie en mettant en place des dispositifs de sanction systématiques. Pour l'heure, elles s'en tiennent à des déclarations d'intentions jamais suivies d'effets, et Frédéric Thiriez préfère se poser en révolutionnaire de la vidéo en se substituant à la FIFA plutôt que d'impulser une politique réaliste en la matière. Pour ne prendre qu'une seule sorte de cette application a posteriori, signalons le nombre de fois où des joueurs se roulent par terre après avoir été "agressés" par des joueurs suffisamment bêtes pour de faire justice eux-mêmes (Trezeguet en Israël, ou ce week-end, Diarra après un "choc" avec Kapo lors de Lyon-Monaco).
Une bonne campagne dissuasive, agrémentées de suspensions substantielles, permettrait en quelques mois de se débarrasser de 90% des attitudes de ce genre qui pourrissent les matches et compliquent le travail des arbitres. Il faut croire que les "erreurs d'arbitrage" arrangent encore trop de monde pour que des mesures comme celles-ci soient enfin prises.


Deux arbitres, maintenant !
Pour conclure, on se contentera ici de rappeler un mot d'ordre qui semble de pur sens: avant de ne serait-ce qu'évoquer la vidéo, on devrait commencer par améliorer tout de qui peut l'être avec les moyens actuels, sans prendre le risque de bouleverser la nature même du jeu. Et ce chantier, bien que difficile, est tout à fait réalisable.
Dans cette perspective, un duo d'arbitres de champ s'impose plus que jamais, à une époque où le rythme des parties rend de plus en plus imparfaite la "couverture" du champ de jeu par un seul pauvre arbitre — quand des sports collectifs se déroulant sur des terrains beaucoup plus petits en comptent plusieurs. Au diable les soi-disant problèmes d'harmonisation de l'arbitrage entre deux juges, cette difficulté n'a vraiment rien d'insurmontable et n'a même pas lieu d'être, puisqu'il serait justement bénéfique d'en finir avec ces variations d'interprétation qui entretiennent le flou et les polémiques.
Il s'agirait au contraire de favoriser la concertation entre les deux hommes, qui pourraient prendre dix secondes pour confronter leurs appréciations et donner la décision à celui qui a le plus de certitudes, qui était le mieux placé. En couvrant le terrain sous deux angles, ce duo réduirait considérablement la marge d'erreur humaine. On pourrait ainsi éliminer un pourcentage considérable de méprises, et même lutter contre les multitudes de fautes (accrochages, tirages de maillot, prises de judo dans les surfaces de réparation, actes d'antijeu "discrets") qui gangrènent le jeu en restant impunies.

Si l'on considère que c'est le manque à la fois de compétence et d'autorité de l'arbitre qui se trouve à la base du problème, autant réfléchir à ce qui cause ces lacunes. Améliorons donc la formation des arbitres, parvenons à leur professionnalisation, luttons contre la tolérance envers les tricheries, donnons-nous les moyens de faire respecter les arbitres au lieu d'en faire d'éternels boucs émissaires, trouvons des solutions qui respectent le jeu et viennent du football lui-même, plutôt que des télévisions. Et pour commencer, arrêtons de déblatérer sur la vidéo.

Réactions

  • ppda le 20/09/2005 à 10h10
    Cher brillant esprit...

    Parler d'incidents violents au Stade du Ray lors de NICE - SOCHAUX, ce n'est plus de l'analyse, c'est de l'immagination pure et simple. Au final, un balle de tennis a terminé sa course sur le terrain, une balle de tennis et c'est tout...

    Loin de moi, l'idée de défendre systématiquement les jeunes de la brigade sud, qui viennent souvent de quartiers très populaires d'une ville où bien peu de loisirs leur sont ouverts... Fin de la parenthèse "lutte ouvrière".

    Le stade du Ray doit être rasé, c'est un fait. Il est non seulement vétuste et dangeureux mais sa configuration facilite les débordements.

    Il faudrait aussi que vous cessiez de présenter ce stade comme un coupe-gorge absolu ou il est pénible de jouer et d'arbitrer. J'y vais en famille depuis vingt ans et j'ai vu franchement plus d'actes répréhensible à Marseille ou à Paris qu'à Nice.
    Par mon métier, j'ai souvent l'occasion de discuter après les matches avec des arbitres et ceux qui viennent pour la première fois me disent toujours que ce déplacement est exaégerement présenté comme difficile par la ligue, elle même.... Ce qui doit constituer comme une sorte de discrimination.
    J'attire aussi votre attention sur le fait que MM. Vaissière et Colombo, arbitres niçois pourraient confirmer ces quelques lignes...

    Pour le reste, la victoire de Sochaux ne s'explique pas seulement par l'erreur de l'arbitre ; cela fait partie des aléas d'une saison suffisement longue pour rattraper les points perdus en d'autres occasions...

    Attention donc aux pseudos particularismes locaux qui cachent surtout une vraie méconnaissance des réalités un peu lointaines.

  • Jean-Luc Skywalker le 20/09/2005 à 10h48
    Que ce soit pire à Paris ou à Marseille ne signifie pas pour autant que le stade du Ray est un havre de paix. Et quand un joueur "en rajoute" après un contact, une chute ou une faute avérés ou non, c'est aussi de la simulation.

  • zorrobabbel le 20/09/2005 à 12h16
    Alexis, Houbahouba, Salatomatognon :

    En aucun cas je ne cautionne la vidéo et ne critique la théorie des 2 arbitres.
    Je ne supporte pas l'idée : "il faut mettre les joueurs devant leur responsabilité, ils sont les garants du jeu, à la fin de l'année les erreurs d'arbitrage s'équilibrent" tout simplement parce que c'est faux.
    Les erreurs d'arbitrages faussent le championnat, point barre.
    C'est insupportable parce que dans le foot il y a plus de passions qu'avant, ou plus d'argent qu'avant, bref, quoi que ce soit, c'est insupportable.
    Je suis donc juste adepte du changement, en attendant de voir selon les idées quelle est la meilleure solution.
    Et quand je lis cet article, je suis outré de voir que la position anti-vidéo n'est étayé par aucun exemple, ou alors si peu. Je me demande bien comment l'on peut condamner quelque chose que l'on a pas essayé.
    Essayons les 2 méthodes sur des compétitions mineures du type coupe de la ligue, et tirons en les enseignements.

    PS : je ne connais pas Maxifoot.

  • Dero le 20/09/2005 à 22h25
    Un forumiste féru d'argumentation et de logique a écrit :
    "Les erreurs d'arbitrages faussent le championnat, point barre.
    C'est insupportable parce que dans le foot il y a plus de passions qu'avant, ou plus d'argent qu'avant, bref, quoi que ce soit, c'est insupportable."

    ___________________________________________________

    "Les erreurs d'arbitrage faussent le championnat, point barre".

    => Ok, tu as mis "point barre", donc cet argument ne doit pas être discutable ?

    "C'est insupportable parce que" : alors là, tu vas nous expliquer pourquoi c'est insupportable :

    1) Parce que dans le foot il y a plus de passions qu'avant
    2) ou plus d'argent qu'avant,
    3) bref, quoi que ce soit, c'est insupportable.

    Alors, c'est insupportable, parce qu'il y a plus de passion (sans "s" je présume) ? Ou plus d'argent ? Ou les deux ? Ou autre chose ? Aucune importance ! "Quoi que ce soit" !

    Je résume :

    "Les erreurs d'arbitrages faussent le championnat, point barre.
    C'est insupportable parce que dans le foot il y a quelque chose [d'indeterminé, mais bon, on s'en fout, il Y A QUELEQUE CHOSE !] en plus qu'avant DONC c'est insupportable."

  • Rivelino le 21/09/2005 à 04h09

    "Coldo3895 - lundi 19 septembre 2005 - 14h09
    Bien sûr, comme tout le monde, je déplore les accusations lancées contre les arbitres comme excuse à un mauvais résultat.

    Mais entre une erreur d'arbitrage et une erreur d'un joueur, il y a une grosse différence.
    Quand un joueur fait une erreur, c'est lui et son équipe qui payent.
    Quand un arbitre fait une erreur, ben... ce sont les joueurs qui en subissent les conséquences.

    Je ne peux m'empêcher de penser à Espagne - Corée du Sud en Coupe du Monde 2002.
    Si je me souviens bien, en toute fin de match ou pendant les prolongations, l'Espagne marque un but, refusé par l'arbitre qui dit que la balle était sortie en corner avant le centre.
    Or la vidéo montre que la balle n'était pas sortie...
    Ca fait finalement 0-0 et la Corée gagne aux tirs au but.

    L'arbitre était donc directement responsable de l'élimination de l'Espagne, c'est lui qui fait une erreur, et ce sont les espagnols qui payent... Et l'argument du genre: "ils n'avaient qu'à marquer plus de buts" est un bel exemple de mauvaise foi... "

    ______

    Je crois aussi que l'arbitre avait siffler avant et que la plupart des joueurs coréens ( gardien compris ) c'étaient arreter de jouer ,donc on pouvait pas savoir ce qui se serait passé, dans ce cas precis la video n'aurait servi a rien.

    Il faut aussi dire que a cette époque la régle des 3 arbitres de mêmes nationalité pour des match international n"était pas encore en vigueur.



  • Rivelino le 21/09/2005 à 04h11
    erf les fautes d'ortho , " internationaux " , désolé.

  • zorrobabbel le 22/09/2005 à 19h09
    Dero - mardi 20 septembre 2005 - 22h25
    Un forumiste féru d'argumentation et de logique a écrit :
    "Les erreurs d'arbitrages faussent le championnat, point barre.
    C'est insupportable parce que dans le foot il y a plus de passions qu'avant, ou plus d'argent qu'avant, bref, quoi que ce soit, c'est insupportable."

    ___________________________________________________

    "Les erreurs d'arbitrage faussent le championnat, point barre".

    => Ok, tu as mis "point barre", donc cet argument ne doit pas être discutable ?

    "C'est insupportable parce que" : alors là, tu vas nous expliquer pourquoi c'est insupportable :

    1) Parce que dans le foot il y a plus de passions qu'avant
    2) ou plus d'argent qu'avant,
    3) bref, quoi que ce soit, c'est insupportable.

    Alors, c'est insupportable, parce qu'il y a plus de passion (sans "s" je présume) ? Ou plus d'argent ? Ou les deux ? Ou autre chose ? Aucune importance ! "Quoi que ce soit" !

    Je résume :

    "Les erreurs d'arbitrages faussent le championnat, point barre.
    C'est insupportable parce que dans le foot il y a quelque chose [d'indeterminé, mais bon, on s'en fout, il Y A QUELEQUE CHOSE !] en plus qu'avant DONC c'est insupportable."

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    Dero, un post à faible valeur ajouté, tu prends ce qui t'arrange dans mon post, sans aucune réaction sur le fond, seulement sur des tournures.
    C'est triste

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