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Porcelaine chinoise

Des acquis encore fragiles mais bien réels, un drame dont on ignore l’impact sur le groupe… La paradoxale victoire contre la Chine n’a pas encore délivré tous ses enseignements.
le 8 Juin 2006

 

Les Bleus ont bouclé leur préparation sur une victoire qui sera, une nouvelle fois très diversement interprétée — la plupart du temps en faisant complètement abstraction de son contexte : celui d’un match de préparation à quelques jours de la compétition, marqué par une blessure spectaculaire. N’ayons pas peur d’être optimiste: l’équipe de France nous paraît en ordre de match pour l’Allemagne!


La nalyse

Si la fracture de Cissé n'avait pas donné une couleur dramatique à la rencontre, on aurait surtout retenu les progrès de Zidane, redevenu chef d'orchestre de son équipe. Un progrès toutefois insuffisant pour gommer les lacunes résiduelles – déjà constatées – de cette formation. On va en effet reparler du flanc droit de l'équipe, dont la faible animation contraste avec son opposé. Vieira aura visiblement du mal à trouver la bonne fréquence pour œuvrer avec Sagnol sur ce côté, où c'est Zidane qui a ponctuellement apporté de la créativité... Ribéry, dont l'entrée a été une nouvelle fois probante, présente un profil plus symétrique de celui de Malouda à gauche. Mais il y aurait certainement un risque à laisser Makelele comme seul milieu de vocation défensive – sauf à garantir la solidarité de l'ensemble de l'équipe.

En attaque, le but de Trezeguet sur un service d'Henry tend à tordre le cou à leur soi-disant difficulté à s'entendre, d'autant qu'ensuite, leurs appels ont été plutôt complémentaires. On regrettera qu'ils ne se soient pas créé plus d'occasions, mais il faudra les revoir dans le véritable contexte de la compétition.
Il faut d'ailleurs saluer l'application des Chinois qui, sans grand génie mais avec application, ont montré une certaine cohérence collective. Jouant la tête levée et avec beaucoup de sang froid, il leur a surtout manqué plus d'audace offensive et de culture tactique pour mener au bout leur désir de résultat (un résultat qu'ils ont toutefois détenu jusqu'à la dernière minute du temps réglementaire).

Au bilan, on notera donc les progrès dans l'animation du jeu, avec beaucoup de redoublements de passes au milieu, de recherches d'intervalles et de spontanéité. Il est préférable de remarquer ça plutôt que de croire que l’on mesure la qualité d’une équipe à son nombre d’occasions, en mesurant l’implication des uns et des autres à l’aune de celle de Ribéry ou encore en décrétant la nullité de l’adversaire. Les éléments de progression enregistrés laissent penser que l'équipe de France est en ordre de marche pour l'Allemagne…



Lamento

Pourquoi le journalisme de football engendre-t-il autant de neurasthéniques? On connaît bien le complexe de Cassandre de Jean-Michel Larqué, mais il faut désormais le comparer au catastrophisme de Vincent Duluc dans L’Equipe, qui a probablement sauté une prise de Prozac pour pondre un article aussi excessivement pessimiste que celui de ce matin. Ce garçon pourrait se lancer dans un one man show de comique désespéré et réinventer le genre, mélangeant lecture dans les entrailles de poulet pour le côté peur du marabout et déclinologie compulsive pour ce qui concerne l’avenir de l’équipe de France.

"Match poussif" qu’ils n’auraient "même pas dû gagner" (sic), en raison notamment d’un troisième but qui "donne une proportion remarquablement menteuse à une victoire aussi pénible, après un match aussi mal maîtrisé", de la part d’une équipe de France "touchée dans sa chair (…) atteinte mentalement mais aussi tactiquement". On vous passe les sinistres augures qui accompagnent la blessure de Cissé. Bon, pour décrypter, il faut comprendre que notre expert a décrété que Trezeguet n’était pas un bon choix et que la perspective de compter neuf des joueurs de l’équipe-type de l’Euro 2004 était un mauvais présage (un comble quand on se rappelle son empressement à rappeler les vieux puis à célébrer leur retour).



Les gars


Barthez 
a passé une soirée tranquille, s'illustrant sur une belle prise de balle en lucarne. Mais on aurait préféré qu'il n'encourage pas ses défenseurs à laisser jouer les Chinois sur l'action qui amènera le penalty.

Encore survolté, Abidal a joué dans une position très avancée, multipliant les débordements et les centres, réussissant même à se faire ovationner par Geoffroy Guichard. En revanche, sa fougue fait peur à l'intérieur de la surface, à l'image de cette faute très dispensable sur Zheng.
Peu sollicitée, la charnière centrale n'est pas responsable sur le penalty (ce sont Abidal et Vieira qui sont à l'ouvrage) et elle n'a pas été souvent mise en danger dans le domaine aérien – même si Han Peng a placé une belle tête dès la 9e minute. Gallas et Thuram ont donc tâché de soigner la relance (le Turinois n'ayant toutefois pas omis de foirer une passe à hauteur de la ligne médiane – 27e).
Encore trop souvent esseulé sur son côté Sagnol a tout de même fait valoir l'habituelle précision de ses centres (et ses quelques approximations défensives).

Makelele a géré les affaires courantes dans cette position qu'il affectionne décidément, même si son intense activité n'y est pas toujours très visible. Lui aussi a essayé de soigner les premières phases de construction. Malouda conserve son rythme de fin de saison, bien qu'il se soit un peu économisé en fin de partie. Surtout, il semble se couler parfaitement dans le rôle qui lui est désormais dévolu: partant d'une position intermédiaire entre celle de Makelele et celle de Zidane, il doit aussi bien assurer le replacement défensif qu'apporter le surnombre en attaque – en percutant ou en combinant dans le couloir. Il y parvient avec un certain brio.
Auteur de quelques percées dont il est coutumier, Vieira a cependant encore donné l'impression de chercher le meilleur positionnement. Ne paraissant pas non plus dans une forme physique optimale, il pourrait être directement menacé s'il ne représente pas la meilleure solution dans ce schéma tactique...

Il était temps que Zidane dispute enfin un match plein, avec une réelle influence sur le jeu. S'il n'a pas recouvré sa vitesse d'exécution (ça se sent dans les dribbles), il s'est en revanche littéralement "replacé" sur l'échiquier bleu en simplifiant son jeu: non seulement ses passes directes, déviations, temporisations et orientations ont lubrifié la mécanique française, mais il a aussi su créer le danger. C'est lui qui alerte Henry en profondeur sur le premier but, lui encore qui amorce le troisième.
Disponible, on l'a vu dans toutes les zones, prêtant main forte sur les côtés ou décrochant pour mieux sauter le rideau chinois. Ce n'est certes pas encore le rayonnement qu'on lui a connu, et même si l'opposition n'a pas été de très haut niveau, on préfère le voir ainsi à quelques jours de l'entrée en matière des Bleus.

Henry a confirmé son excellente condition physique en produisant beaucoup de courses et n’hésitant pas à se porter au soutien de ses camarades. Il a concrétisé la plus singulière de ses occasions... Trezeguet a dû intégrer la rencontre dans un contexte troublé par la sortie de Cissé et il a cherché la meilleure distance avec Henry — poussant au fond une excellente remise de son compère. Leur étreinte a fait plaisir à voir.

C'est presque un fluide magique qui a accompagné l'entrée de Ribéry : non seulement il a réveillé son équipe, obtenu des coups de pied arrêtés et multiplié le nombre d'occasions du match, mais désormais, il a aussi le pouvoir de faire dévisser un défenseur dans sa propre lucarne. Inversement, les entrées de Wiltord au cours des deux derniers matches ont souligné par contraste une implication apparemment déficiente. Etonnant, de la part d’un international toujours exemplaire.



Quand Zidane s'éveillera

La prestation du meneur de jeu de l’équipe de France a une fois de plus abouti sur un résultat contrasté. Plus contrasté que jamais, pourrait-on dire. En progrès certains sur le plan physique – il a plus couru dans ce match que lors de ses cinq dernières sorties en bleu – on a senti poindre dans ce match le Zidane rageur qui avait disparu des pelouses depuis plusieurs mois. Bien plus proche du ballon et de l’action, il a pris part aux débats pendant la totalité du match, et si on l’a vu peaufiner ses automatismes avec les latéraux plutôt qu’avec les attaquants, les quelques ouvertures qu’il a placées vers l’avant nous ont rappelé qu’il avait gardé son sens du jeu.
Pourtant, Zidane a souffert de la comparaison, du fait de leur présence simultanée sur le terrain, avec la fougue légèrement insolente de Franck Ribéry. Confirmant une vélocité hors du commun, il sembla donner un torticolis à Zizou, auquel il réclama inlassablement le ballon à sa gauche, puis sur sa droite… non: en profondeur cette fois. Ribéry aura renversé beaucoup plus de défenseurs adverses que le maître, en trois fois moins de temps… La maturité de Ribéry est même perceptible dans sa vision du jeu: outre ses changements de côtés constants pour attirer le ballon et la défense adverse, avant de déborder tout en vivacité le long de la ligne de touche, il sait également retourner une défense d'une passe sobre et ajustée en profondeur.

On aurait cependant tort de comparer la prestation d’un joueur qui entre en fin de rencontre, frais et déterminé à gagner un nouveau statut, avec les quatre-vingt-dix minutes d’un titulaire qui doit simplement retrouver son niveau physique et un positionnement tactique. Le jeune Marseillais a prouvé tout au long de la saison qu'il n'était décisif que dans les matches non décisifs. Zidane, lui a toujours su se montrer déterminant lors des matches déterminants. Il est encore trop tôt pour détrôner le Calife. On aura largement temps de se congratuler quand la nouvelle marotte du foot français aura démontré la même faculté que Zidane à être bien présent dans les virages les plus serrés de la compétition.



Les observations en vrac

> Si c'était pour tirer les pénos comme ça, on aurait pu donner sa chance à Pires.
> Luis Fernandez à Geoffroy-Guichard : heureusement, c'est dans la tribune de presse, pas sur le banc de touche.
> La malédiction du numéro 9 a encore frappé…
> Ribéry a inventé un nouveau geste technique : la passe décisive pour un but contre son camp.
> Bon, d'accord, Zizou, tu n'as plus toutes tes jambes, mais tirer un penalty assis, est-ce bien raisonnable ?
> Chirac fait ses pronostics : on sait donc déjà que ni la France, ni le Brésil ni l'Allemagne ne seront finalistes.



Le sens de l'anticipation
Une nouvelle fois victime de son obsession de tout dire à l'avance, Jean-Michel Larqué a annoncé Henry "hors-jeu" sur le premier but, dans le direct, avant de récidiver sur le ralenti… qui le démentit pourtant instantanément. C'est moche de vieillir.


Syntaxe, priez pour nous
Luis Fernandez : "Le championnat espagnol est un championnat relativement très relevé".



L'e-mail de la soirée

Cher Raymond,

J'ai bien réfléchi et... je peux bien te le dire maintenant, je me suis un peu laissé emporter l'autre jour. Les mots ont dépassé de beaucoup le tréfonds de ma pensée. Tu sais bien toi, comme on est fragile, nous les manchots de haut niveau... Je les pensais pas toutes, ces vilaines choses que j'ai dites...
Sinon, en passant comme ça, le bush vaut bien Tignes question préparation : les crocodiles sont super méchants, les pingouins bleus tout pareil et il ne faut toujours pas en promettre aux kangourous.
Bon, c'est pas le tout, comme on dit par ici : "You Got my number, why don't you use it?"

Ton Crocodile Giuly, qui t'aime.

PS : S'il faut rattraper mon déficit d'altitude rapport au séjour à la montagne de mes petits camarades, je peux toujours passer la tête par le hublot lors du vol Sydney-Berlin!

Réactions

  • Le_footix le 08/06/2006 à 16h02
    Rappeler Giuly, pour qu'il soit dans le même cirage dû au décalage horaire que les Bleus de 2002 - mais dans l'autre sens, non merci. En plus là-bas il chasse tout un tas de bestioles bizarres nommées ornithoryinques, casoars, émeus, aptéryx, quand il va revenir il va croiser Pascal Chimbonda et avoir le réflexe d'en faire un nouveau trophée à son tableau.

  • Si le vin vil tord le 08/06/2006 à 16h12
    kiki2mars - jeudi 8 juin 2006 - 15h24
    Ce qu'il a fait à la 75ème hier soir, il l'a fait en fin de match toute la saison (ou presque)en étant titulaire.
    ------------------
    Mmmmmm kiki2mars, Ribery toujours à fond presque toute la saison. Pas besoin de se demander quelle équipe tu supportes :)
    D'ailleurs c'est pour ça que je dis que Govou aurait même dû être appelé avant tant il a survolé sa saison. Comment ça pas crédible???

    Sinon j'ai remarqué que Vieira n'a même plus le droit à avoir son nom en gras dans les résumés des CDF. C'est moche!

    Sinon aussi (oui j'aime bien écrire sinon) je remarque que les CDF disent :
    Ribéry [..] présente un profil plus symétrique de celui de Malouda à gauche. Mais il y aurait certainement un risque à laisser Makelele comme seul milieu de vocation défensive – sauf à garantir la solidarité de l'ensemble de l'équipe.
    Il ne reste donc plus qu'à renvoyer Dieu aux vestiaires et sans passer par le vestibule. Non mais oh!

  • Adriano Caramba le 08/06/2006 à 16h12
    La conclusion qui semble logique, c'est que si Domenech a choisi Govou c'est pour l'utiliser.

    ---------------

    Il faudrait déjà savoir si Govou faisait partie des fameux réservistes secrets censés avoir parfait leur condition physique dans l'attente d'une improbable convocation. Peut-être a-t-il participé clandestinement au stage de préparation, s'entrainant sur des terrains annexes, gravissant les pentes alpines par le versan italien, voyageant dans la soûte à bagages... Mais, plus vraisemblablement, il risque de ne pas être opérationnel avant une éventuelle 2e phase ce qui, ajouté à la concurrence frontale de Ribéry et Wiltord, premiers choix du sélectionneur, finit par rendre plutôt très aléatoire sa participation à quelque match que ce soit.

    Cela dit, sa convocation laisse entendre que Domenech privilégie la solution d'un milieu droit plutôt que celle d'un deuxième attaquant de pointe. Mon pronostic: Ribéry débutera contre la Suisse à la place de Cissé.



  • but de ouf le 08/06/2006 à 16h27
    Anecdote sans intérêt : le fait que seul Viera n'ait pas le droit d'avoir son nom en gras, c'est pour rester en phase avec "toujours bleus" ? et une antivieratite aigue généralisée ?

  • Attilio le 08/06/2006 à 16h38
    J'ai pas vu le match, mais si on compare les réactions de CDF et de l'Equipe, je dois pas être le seul...
    Sinon, on a maintenant 2 certitudes:
    - fallait pas lire Sydney Govou mais Sydney Vaudou, l'homme qui pête les tibias et les adducteurs à distance...
    - la chance n'a rien avoir avec le réussite d'un attaquant: si y a bien un poissard c'est Cissé (2 doubles fractures + une suspension venue d'ailleurs en 2004)et si y'en a un qui est verni c'est Govou (le 24ème homme), néanmoins ils ont un point commun : 1 frappe cadrée sur 10...
    Sinon Ray semble avoir toujours du soucis à se faire pour son côté droit.
    Son choix de rappeler Govou me paraît logique, vu qu'il cherche un attaquant-milieu droit avec des qualités défensives (ce dont est totalement dépourvu Indiana Giuly), et celui qui pour moi à le profil le plus similaire c'est Wiltord.
    A moins que Ray change toute son option tactique, et passe à 2 devant....
    Bref, outre le cas personnel de ce pauvre Cissé, cette blessure va donner pas mal de nuits blanches à Ray.

  • pantelic le 08/06/2006 à 16h51
    Cet article se moque du catastrophisme de l'Equipe, comme cela avait été fait en 2004 avant l'Euro. Duluc avait trouvé très inquiétant le dernier match de préparation en France (contre l'Ukraine il me semble). Il avait pointé certaines défaillances... Qu'on avait retrouvé à l'Euro, où on s'était fait sortir par la Grèce sans avoir fait aucun bon match (meme si celui contre l'Angleterre était, émotionnellement, fort).

    Duluc etait catastrophé par les matchs amicaux, et il avait raison de l'être. Je crois que c'est encore le cas, et c'est son boulot de l'écrire.

  • 5ylV@iN le 08/06/2006 à 16h56
    Tout ce que j'ai lu sur ce match (que n'ai pas vu) confirme tout le bien que je pense de cette Equipe depuis le match contre la Slovaquie. Beaucoup d'application dans les passes, de patience. Quand je lis qu'ils ont beaucoup utilisé les côtés pour marquer en passant dans l'axe, je me dis qu'ils savent varier le jeu pour trouver la faille etc.
    Que Ribéry fasse l'unanimité si vite ne devrait pas surprendre : partout ou il est passé (Metz, Galatasaray, OM) il lui a fallu 2 mois pour casser la baraque. Ce qui devrait raviver l'interêt des recruteurs. Je lui souhaite de paser l'étape suivante, lorsqu'il sera internationalement reconnu et qu'il devra rester maître de ses nerfs face à des tacles assassins lors de rencontres hachées ou devant les sollicitations de David Douillet et Bernadette Chirac. Comme Zizou après 98 ...

    Enfin, en voyant la une du parisien ce matin, ("le drame Cissé" gros comme une déclaration de guerre) Bof..

  • bcolo le 08/06/2006 à 16h58
    Pourquoi Govou ? C'est simple : les Bleus sont à Saint-Etienne jeudi matin, départ en avion à 15h pour l'Allemagne.
    - Eh, Raymond, t'as pas un pote à toi qu'habite dans le quartier et qui peut venir en cinq minutes ?
    - Euh, ben oui, y a Govou, j'y passe un coup de fil, il arrive avec sa valise et sa brosse à dents et on l'embarque.
    C'est pas plus compliqué que ça.
    Les Bleus auraient fait leur préparation en Nouvelle-Zélande, Giuly avait sa chance.
    Ceci dit, Giuly et Govou, en équipe de France, même combat. Donc Trezeguet titulaire au côté de Henry, Zidane épaulé par Malouda à gauche et Ribéry à droite, et Vieira qui étend ses longues jambes sur le banc (pour faire des croche-pattes aux remplaçants adverses qui s'échauffent).

  • luckyluke le 08/06/2006 à 17h13
    pantelic>en 98, L'Equipe était aussi catastrophée par les matches de préparation!!

  • tessacha le 08/06/2006 à 17h18
    pantelic>en 82, L'Equipe était aussi catastrophée par les matches de préparation!!

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