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24 heures dans la vie de l'AS Nancy-Lorraine

Découvrez la vie intime de cette grande inconnue de la Ligue 1, sa soif de reconnaissance et sa chaude ambiance.

Auteur : Manuel Mary le 8 Avr 2008

 


7h12
Jacques Rousselot appelle Karim Benzema pour lui demander s’il veut jouer la Ligue des champions avec Nancy, et laisse un message sur sa boîte vocale.

8h11
En allant à la boulangerie, Gennaro Bracigliano signe son premier autographe à un petit voisin. Il croise Marc-Antoine Fortuné, qui court en levant le bras.

8h32
Moncef Zerka se lève. Il trébuche sur la table de chevet et, cherchant à se rattraper au lustre, enfile sa pantoufle gauche avec le pied droit. Il salue son acrobatie en formant un Z dans l’espace.

9h01
Dès l’ouverture, Pablo Correa se rend à la FNAC pour acheter des disques des plus beaux hakas et chants de combats de l’armée uruguayenne. Il s’aperçoit qu’il a oublié sa carte de fidélité, mais Paul Fischer lui prête la sienne.

9h21
Karim Benzema appelle Jean-Michel Aulas pour lui dire qu’un fou furieux essaie de le faire signer à Drancy, en lui parlant de Ligue de champions, et qu’il faut absolument le faire arrêter.

9h32
Biancalani arrive à l’entraînement, et gare sa voiture sur sa place réservée, identifiée par un panonceau "Le chevelu avec un gros nez". Jonathan Brison le suit, dans sa voiture entièrement jaune et rouge. Marc-Antoine Fortuné arrive à pied, en sprintant. Pablo Correa, trouvant que sa place est trop loin, se gare sur celle de Paul Fischer.

24h_asnl1.jpg


9h36
Jacques Rousselot appelle Ryan Giggs pour lui demander s’il veut jouer la Ligue des champions avec Nancy. Il précise que non, il n’est pas Ronald Reagan. Ryan Giggs répond qu’il a déjà donné sa parole de la gagner d’abord trois fois avec Lech Poznan.

9h45
Gennaro Bracigliano arrive à son tour, et signe une douzaine d’autographes à des jeunes filles venues l’attendre. Issiar Dia est accueilli par une haie d’honneur de ses coéquipiers, qui ont déployé l’habituelle banderole: "Gloire à notre International Espoir". Moncef Zerka se gare en créneau, ripe sur un poteau, écrase un porc-épic, et finit par se mettre droit. En sortant, il salue sa manœuvre en formant un Z dans l’espace.

10h01
Les joueurs, dans les vestiaires, se mettent en rond, sur une jambe. Au centre, Pablo Correia place une statuette de Saint-Dario-Silva, et invoque son esprit guerrier. Brison enfile sa chasuble floquée "Le blond genre Patrick Dils avec la pomme d’Adam".

10h15
Début de l’entraînement. Les employés du club ont démonté les buts juste à temps, conformément aux consignes du coach.

10h35
Le jour se lève. Benjamin Gavanon persuade enfin le vigile de le laisser entrer, en lui expliquant qu’il est joueur du club et que son vrai nom est Marcel Picot.

11h00
Fin de l’atelier Tacles. Début de l’atelier Pressing.

11h12
Jacques Rousselot appelle Marama Vahirua pour lui demander s’il veut jouer la Ligue des champions avec Nancy. Marama Vahirua répond: "Vous devez me confondre avec mon cousin Pascal, monsieur".

11h45
Fin de l’atelier Pressing. Début de l’atelier Coudes.

12h00
Pour marquer la fin de l’entraînement, Pablo Correa, qui n’a jamais su siffler, met deux doigts dans la bouche de Paul Fischer, qui souffle. Les joueurs s’arrêtent de courir, à l’exception de Marc-Antoine Fortuné. Les employés commencent à remonter les buts, le médecin à recoudre les arcades.

12h30
Collation collective. Pablo Correa jette des morceaux de viande en l’air, et ceux qui les attrapent les mangent. Curbelo prend place en face de son rond de serviette, pyrogravé "Le fils de l’autre, avec un prénom à la con". Gennaro Bracigliano signe des autographes aux cantinières. On sert du caviar à Issiar Dia.

13h49
Temps libre pour tous. Puygrenier digère ses 18 kilos de rumsteck. Marc-Antoine Fortuné en profite pour courir un peu. D’autres joueurs font un poker, mais Brison perturbe le jeu en piochant systématiquement les cartes jaunes et rouges.

14h02
Zerka fait tapis avec une paire de 2. Il laisse tomber ses cartes, bluffe en suant à grosses gouttes, mais remporte tout de même le pot. Il signe son succès en formant un Z dans l’espace.

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15h30
Pour souder le groupe, Pablo Correa a organisé un paint-ball à balles réelles. Apercevant une lueur rougeâtre dans les yeux de Puygrenier, il se ravise et revient aux billes classiques, sauf pour Marc-Antoine Fortuné, estimant qu’il y a peu de risques.

15h35
Les deux capitaines choisissent les joueurs à tour de rôle pour former les deux équipes. Duchemin reste tout seul, personne ne le reconnaissant, malgré sa combinaison marquée "Celui qu’on a pris à la place de Cubilier". Dès le top départ, Fortuné se met à courir. Macaluso s’estime désavantagé par ses béquilles et par sa combinaison jaune fluo d’équipier de Brison. Puygrenier l’abat d’une bille entre les deux yeux.

16h12
La nuit tombe. Jacques Rousselot appelle Pascal Delhommeau pour lui demander s’il veut jouer la Ligue des champions avec Nancy. Delhommeau trouve qu’il pousse un peu, Gérald Dahan.

17h20
Le paint-ball prend fin, Puygrenier ayant achevé tous ses adversaires d’une tache bleue dans la nuque. Fortuné arrive en vue de Metz. Son chargeur est intact. Le chauffeur du car oublie Gavanon, persuadé qu’il s’agit du gérant du paint-ball.

18h00
De retour au stade, Pascal Berenguer range ses affaires dans son casier, portant l’étiquette "Mais si, l’aut’, là". Issiar Dia se fait masser par ses coéquipiers, à tour de rôle.

18h43
Sous la douche, Moncef Zerka trébuche sur le gel douche fraise/citron de Brison, mais s’accroche au robinet d’eau chaude, et retombe pile dans ses tongs. Il s’apprête à former un Z dans l’espace. Debout sous l’eau bouillante, Puygrenier lui pète l’index.

19h08
Sortant du camp d’entraînement, Duchemin se demande pourquoi le vigile lui dit "Bonsoir, monsieur Picot".

19h22
Pablo Correa fait rouler un peu le car des joueurs. Soudain, il se souvient qu’il n’a pas le permis de conduire. Qu’à cela ne tienne, Paul Fischer lui prête le sien. Dans les soutes, David Sauget essaie de se défaire de ses liens.

20h12
Jacques Rousselot appelle Olivier Rouyer pour lui demander s’il veut jouer la Ligue des champions avec Nancy. Enthousiaste, Rouyer répond qu’il va essayer de convaincre aussi Platini.

21h30
Gennaro Bracigliano signe un autographe au livreur de pizzas. Mais, un peu fatigué, pour la première fois de la journée il oublie un "L" à "Cornillac".

21h55
Rouyer rappelle Rousselot, et lui dit que c’est d’accord pour Platini et lui, pour une saison. Rousselot, fou de joie, s’en va courir nu sur la place Issiar-Dia (anciennement place Stanislas).

22h30
Pablo Correa va se coucher auprès de son épouse. Il se rend alors compte qu’il est célibataire. Paul Fischer fait une légère grimace.

23h18
Olivier Rouyer se demande s’il n’aurait pas dû préciser tout de suite qu’il s’agissait d’Aldo.

00h00
Sébastien Puygrenier prend son job de vigile à la centrale nucléaire.


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Réactions

  • Kraspeck le 08/04/2008 à 11h30
    Pour Forez Tagada, les deux écritures nancéen / nancéien sont autorisées dans le dico mais à l'instar du slip / caleçon, ce débat coupe depuis toujours la ville (ou la fesse) en deux !

  • Nicaulas le 08/04/2008 à 12h12
    Je suis nancéen de naissance (et aussi mussipontain de cœur), j'y retourne régulièrement voir ma famile, et je n'avais jamais entendu parler de "nancéien". Ou alors avec l'accent de ma grand-mère, à la limite.

    Enfin bref c'est du très bon, merci à l'auteur. J'attends avec impatience le tour de l'OL...

  • Björn Björk le 08/04/2008 à 12h25
    Nicaulas, il est là le 24h sur l'OL : lien

  • José-Mickaël le 08/04/2008 à 13h55
    Tiens, je n'avais jamais remarqué que la devise de l'A.S.N.L. était la même que celle du royaume de Syldavie ("eih bennek, eih blavek !")...

  • antigone le 08/04/2008 à 13h56
    Et Damien Grégorini, il sent l'eucalyptus ?

    (Bien, sinon, très bien. Surtout les flocages des noms.)

  • vendek1 le 08/04/2008 à 16h24
    Bravo.
    Voilà qui a des relents de "petit José" à la mode de 'l'Est.
    Les coups de fil de Rousselot sont parfaits , et la gradation arrache des éclats de rire.

  • Gillou le 08/04/2008 à 18h29
    Je soupçonne la rédec des CDF d'avoir écrit cet article dans le seul but de nous réduire au silence.
    Bon, sérieusement, c'est plutot pas mal comme article.
    L'atelier coudes, est un peu forcé mais au moins on n'y croit pas comme ça.

  • OLpeth le 09/04/2008 à 09h08
    Très drôle, bien vu, je dis bravo.

  • MarcoVanPasteque le 09/04/2008 à 10h31
    Drôle en effet mais je trouve que la série s'essoufle un peu.

  • Forez Tagada le 09/04/2008 à 10h47
    MVP :
    Tu plaisantes, réussir cet opus sur un club comme l'ASNL (mes excuses aux Nancéens), c'est une belle preuve de vitalité!

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