Spirale de la déclaration de la saison
C'est peut-être la plus attendue des Spirales : celle qui "récompense" les sorties hasardeuses devant les micros. Et le vainqueur est...
le 29 Août 2008
Pour nette qu'elle soit, la victoire de Grégory Coupet n'est pas totale, avec notamment les deux autres bénéficiaires du podium à plus de 10% des suffrages. Il faudrait d'ailleurs souligner la "qualité" des déclarations candidates, dont la diversité à permis à chacun de se "reconnaître" dans l'une ou l'autre.
Mais la faculté du gardien sept fois champion de France à entretenir un halo d'antipathie autour de lui ne s'est pas démentie lors de son ultime saison en France. Cette maladresse à l'encontre de son numéro 2 en bleu, rapportée par la presse écossaise et démentie ensuite, colle tellement à son personnage qu'elle ne fait pas de doute aux oreilles de ceux que Coupet exaspère. Et manifestement, ils sont nombreux.
Répliques et réparties
Au classement alternatif des déclarations délibérément humoristiques, on retiendra le bâchage d'Éric Poulat – une répartie réjouissante pour cette saison de lynchage arbitral (cf. le merveilleux aphorisme couronné d'une médaille d'argent). Mais aussi la réplique cinglante d'un Alain Cayzac excédé d'entendre partout Luis Fernandez étaler son expertise amnésique.
Un prix spécial devrait également revenir à Mickaël Landreau pour son introduction surréaliste de Bob l'éponge dans le monde du football, ou à Ibrahim Ba pour sa candeur.
Mais hélas, ce sont encore l'humour involontaire (au mieux), la bêtise ou le cynisme qui dominent ce classement. Un Jurietti vindicatif, un Larqué ulcéré, un Villeneuve sexiste, un Kaka égoïste ou encore un Guy Roux d'une épouvantable mauvaise foi en témoignent.
Jean-Michel Aulas, qui se répand pourtant abondamment devant les micros et qui était trois fois représenté, n'a pas soulevé d'indignation particulière au sein de l'électorat. Parce que personne n'écoute plus vraiment le président lyonnais?