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Les Bleus se ramassent à l'Happel

Partis du mauvais pied, les Bleus font déjà hululer les commentateurs. Les nôtres restent zen.
le 8 Sept 2008

 

Ernst-Happel Stadion, Vienne.
Autriche-France: 3-1
Buts: Janko 8e,  Aufhauser 41e, Ivanschitz 72e (pen.). Govou 61e


sch_080906_aut_fra.jpg


La nalyse

En ouverture de la campagne de qualification pour l'Euro 2008, l'équipe de France avait facilement écarté la Géorgie, en marquant sur ses deux premiers tirs, portée par un Vieira étincelant. À l'issue du match, nous écrivions "Ce changement radical par rapport à la première ère Domenech démontre que le football ne se réduit pas à une simple équation tactique. C'est aussi un sport éminemment psychologique, dans lequel la confiance joue un rôle primordial". Le match avait alors été à l'image de la compétition qui l'avait précédée. Il faut admettre que ce fut une de fois de plus le cas face à l'Autriche.
Pas assez volontaires en première période, peu en réussite, les Bleus sont encore tombés sur une formation décidée à jouer à neuf dans sa surface, et de profiter au mieux des rares opportunités devant. On ne peut pas vraiment en vouloir aux Autrichiens: depuis le temps, tout le monde sait que c'est la meilleure manière de battre la France. Sans jamais mettre en danger la défense tricolore (voir plus bas), mais avec une réussite qui ferait passer les Écossais pour des vendangeurs de première, les hommes de Brückner n'ont finalement pas beaucoup douté devant des Français qui – osons-le – méritaient mieux.


Grand soir autrichien
Car il faudra encore bien des contradictions pour se lamenter sur le match des Bleus en fustigeant ceux-ci et leur entraîneur: à la manière de L'Équipe, par exemple, qui les qualifie outrancièrement de "franchement ridicules" face à de "faibles Autrichiens"... qui se voient pourtant attribuer une flopée de 7.
On peut résoudre le paradoxe sans se scandaliser pour autant: faibles effectivement, les hommes de Karel Brückner, ont su se transcender par la grâce de l'ouverture du score, sachant être incroyablement efficaces sur les coups de pied arrêtés et surtout, défendre avec un acharnement coutumier en pareilles circonstances. Ajoutez quelques performances individuelles du genre qui marquent une carrière, et vous avez le résultat de samedi soir.

On peut reprocher aux Français, en première période un allant et une spontanéité insuffisants pour déstabiliser les soixante-douze Autrichiens qui encombraient l'axe. Et après avoir d'abord cherché à ne pas paniquer et à rester appliqués à 1-0, selon leurs habitudes, ils ne se sont franchement réveillés après le doublement de la mise par les locaux. Henry, de la tête, concluait la mi-temps en obligeant Manninger à deux plongeons successifs, esquissant la tendance du retour des vestiaires: Benzema puis Nasri (50e), Nasri encore (58e) s'essayaient à leur tour avant que Govou ne réduise logiquement le score. Les Autrichiens ployaient nettement, à court de ressources, au moment où Toulalan trouvait le montant (65e)... C'était avant que Mexès ne plie le match, assommant les siens, électrisant ses adversaires.


Au-delà du score
Les Tricolores ont moins péché par faiblesse dans le jeu, accompli en seconde période, que par une décomposition sur les coups francs et corners qui trahit une faiblesse plus mentale que technique. Samedi soir, cela a suffi pour retourner le match en leur défaveur, et laisser planer des inquiétudes légitimes quant à leur force collective et à leur destin dans ce groupe.
Mais il n'en est pas moins ridicule de diagnostiquer leur indigence et de dire qu'ils ont sombré sur le terrain à moins, une nouvelle fois, d'oublier complètement la rencontre pour lui préférer ses propres certitudes et pour limiter l'analyse à la lecture du tableau d'affichage.
Avec un déchet normal compte tenu de la nature de l'opposition, l'équipe de France a déployé du jeu, a tenté de passer l'obstacle en variant ses approches et en produisant autant de mouvement qu'il était permis dans des espaces restreints, après avoir récupéré énormément de ballons. Et elle est parvenue à revenir pleinement dans ce match difficile, à l'heure de jeu.

Cela n'a pas suffi, mais cela laisse de raisonnables espoirs pour la suite: compte tenu de la longueur des éliminatoires et de l'homogénéité de ce groupe, on se gardera bien de considérer cette défaite comme "une énorme désillusion" ou un "début d'éliminatoires terrifiant" (Jean-Michel Larqué, aussi hâtif que paniqué). Le match contre la Serbie est autrement plus important et l'équipe de France a remonté des situations plus désespérées.



domenech_mains.jpg
"Quand je pense que si j'étais du signe du taureau, ce match, on le gagnait facile".


Le match de l'Autriche

2e. Tir de Janko à ras de terre, capté facilement par Mandanda
18e. Sagna intercepte un ballon dans l'axe devant Fuchs parti seul.
35e. Centre de Fuchs, Mandanda s'interpose devant Scharner.
46e. Coup franc à trente mètres d'Ivanschitz, dans le mur.
55e. Corner touché de la tête par Janko.
68e. Diarra revient sur Ivanschitz qui s'échappait côté gauche.
78e. Débordement de Fuchs, centre en retrait capté par Mandanda.



La minute de journalisme impartial de Régis Testelin

"Les Français n'aiment pas beaucoup Raymond Domenech et lui feront sans doute payer, mercredi, au Stade de France. Il y sera hué" (L'Équipe).



Les observations en vrac

• Mexès, ça rime avec Yepes.
• La clameur du stade a avantageusement couvert une partie des jérémiades de Jean-Michel Larqué après chaque but.
• Idéalement, Henry devrait servir de réserve de pièces détachées pour Vieira.
• Pas besoin d'être un professionnel de la lecture sur les lèvres pour avoir reconnu un magnifique "Sa mère la pute" articulé par Benzema après une occasion ratée.
• DTN démission: il fallait mettre plus de soupe au menu de la cantine.
• Sagna, Gallas, Diarra, Nasri, Henry, Anelka passés sur la pelouse: finalement, elle n'est pas si forte cette équipe d'Arsenal.
• Benzema a porté le n°10 et personne n'a parlé de Zidane.


Les questions en vrac
• Le micro d'ambiance branché exclusivement sur Domenech pendant la Marseillaise, c'était son premier test de la soirée?
• Le polo all-black de Raymond, c'est pour porter le deuil de son poste?
• Est-ce qu'Adidas va sortir très vite un nouveau maillot?



Le match de TF1

Après avoir annoncé que la taille des Autrichiens allait poser des problèmes sur coups de pieds arrêtés, le désormais quatuor de TF1 s'est largement flatté d'avoir su prédire le pire. Tout à leur autocongratulation, aucun n'aura remarqué que c'est en arrivant dans les pieds que les coups francs ont été décisifs. 

C'est justement dans la défaite que Jean-Michel Larqué donne sa pleine mesure, ne pouvant se retenir de prophétiser les sept plaies d'Egypte. Il aura par exemple tenté de démontrer la supériorité totale des Autrichiens au moment où, pour la vingt-cinquième fois de la partie, ils furent incapables de faire quoi que ce soit du ballon. Il a quasiment coupé son micro entre le troisième et le quatrième but, le déroulement du match contredisant en tout point son analyse des quarante-cinq premières minutes. Arsène Wenger a dû pondérer son catastrophisme en rappelant que l'on pouvait se qualifier après avoir perdu le premier match.

Plus badin, Christian Jeanpierre a successivement imité Raymond Domenech ("La route pour l'Afrique du Sud – on le savait, on le savait – sera semée d'embûches") et Thierry Roland ("D'ailleurs, c'est pas un coup de coude", à propos de la manchette infligée par Henry à son vis-à-vis).

 
L'arbitrage contre nature
– Jean-Michel Larqué : "Bo Larsen ne siffle pas beaucoup".

Les complexés
• David Astorga : "Peut-être que Philippe Mexès a focalisé sur la grandeur de son adversaire."
• Christian Jeanpierre : "Il suffit de regarder la taille de tous ces joueurs autrichiens pour comprendre que ça va être compliqué."
• Jean-Michel Larqué : "Mon dieu qu'ils sont grands ces Autrichiens!"

La prière à Saint-Footix
Jean-Michel Larqué : "Que le dieu du football gaulois vous entende!"

L'interview avant la fin du temps réglementaire
– David Astorga : "Perdre 3-1 ici c'est très, très dur. Vous êtes abattu?"
– Thierry Henry : "Non, non pas abattu, il reste encore du temps!"



Le match vu du forum

=>> Bakamogo - 21:19
La pensée à la con du jour: et si Harnik avait constitué un duo d'enfer avec l'ancien international allemand Sammer?

=>> Bakamogo - 22:09
Petit quiz, à votre avis, la fanfare qui joue le thème d'Indiana Jones, c'est en référence à:
A - "Les aventuriers du match perdu"
B - "Le centre maudit"
C - "La dernière cagade"
D - "Le mystère des melons de cristal"



Les titres auxquels vous avez échappé

• Mexès t'as foutu ?
• À Vienne que pourra
• La politique de L'Autriche

Réactions

  • Björn Björk le 11/09/2008 à 17h21
    Si ça peut te rassurer, je n'ai pas vu d'argument convaincant concernant son incompétence. C'est juste que j'en veux aux gens comme toi de n'analyser ce qui se passe autour de l'edf que sous un seul angle: ray/pas ray. C'est agaçant, et ça ne veut rien dire.

    Mais visiblement, ça amuse beaucoup de monde.

  • José-Mickaël le 11/09/2008 à 18h41
    "Incompétencae", le mot est fort. Personnellement, je préfère parler de faits. La question ne serait donc pas "est-il compétent ?" mais "qu'est-ce qu'il a prouvé ?" (une finale de coupe du Monde, oui, mais attendez la suite...))

    Björn : que penses-tu de Domenech en tant que reconstructeur ?

    Moi :

    1) En 2004 il a commencé par reconstruire l'équipe de France, suite au départ de Dessailly, Lizaraz, Thuram, Zidane, Makelele et quelques autres. On a ainsi vu venir Mavuba, Meriem, Malouda, etc. Il était clair qu'il s'agissait d'une phase de reconstruction. Et puis, au bout d'un an, ça n'a pas marché, la France était mal embarquée dans les éliminatoires (à cause de ses 0-0). Domenech a rappelé les anciens et c'est ainsi qu'on a atteint la finale de la coupe du Monde (nul ne peut nier l'influence déterminante de Zidane, Makelele et Thuram, non ?)

    --> Je ne critique pas Domenech pour ça. En effet, pour moi la coupe du Monde est plus importante que la coupe d'Europe. Je préfère qu'on réussisse la coupe du Monde et qu'on rate l'Euro suivant (c'est ce qui s'est produit) plutôt que le contraire.

    --> N'empêche, s'il a prouvé qu'il était capable de mener au sommet une équipe dont les cadres étaient présents avant sa venue, il n'a rien prouvé au niveau de la reconstruction d'une équipe. Oui, il a intégré de nouveaux joueurs, mais il a échoué puisqu'il a dû faire marche arrière.

    2) Entre 2006 et 2008, il fallait se qualifier pour l'Euro, et cette fois sans Zidane (mais encore avec Thuram et Makelele). L'équipe devenait vieillissante, il fallait reconstruire l'avenir. Domenech a prétendu que c'était son but : préparer 2010. J'ai un doute à cause de la façon dont il l'a annoncé (après l'élimination, du coup ça fait "bonne excuse") mais admettons. A-t-il reconstruit quelque chose ? Là encore il a intégré de nouveaux joueurs, mais ce n'est pas suffisant pour parler de reconstruction : encore faut-il que la sauce prenne, qu'un groupe soit bâti, or les faits montrent que rien n'a été bâti : l'équipe change tout le temps (ce que je ne critique pas : c'est bien de rectifier les erreurs), à part hier soir l'équipe ne semblait pas jouer comme un groupe uni et solidaire, Benzema qui pète le feu en club n'a toujours pas été intégré dans le collectif (je doute de l'hypothyèse "melonite aigue", je crois que c'est encore un problème d'automatismes, lui et Henry se marchent peut-être sur les pieds ou quelque chose dans le genre).

    3) Je constate donc que :
    - Domenech a prouvé qu'il savait mener au sommet une équipe possédant des leaders naturels (et pour ça je lui suis reconnaissant).
    - Domenech n'a pas prouvé qu'il savait reconstruire une équipe.

    Or pour 2010 il faut d'abord reconstruire, c'est urgent. Domenech n'a pas prouvé ses compétences en ce domaine durant ses quatre ans de mandat, au contraire le "retour des anciens" en 2006 a valeur d'échec (vis à vis de la reconstruction - mais il avait raison de procéder ainsi). Entre 2004 et 2006 on a eu un sélectionneur parfaitement adapté à la situation (car à l'époque on pouvait se passer de reconstruction : il suffisant de rappeler Zidane). Depuis, j'en doute. Ne faudrait-ils pas appeler quelqu'un qui a fait ses preuves dans le domaine de la reconstruction ?

  • Björn Björk le 11/09/2008 à 19h33
    JM, je suis pas d'accord avec une partie de tes postulats (la melonite de Benz par ex), et surtout tu focalises à mort sur le point qui t'arrange le plus :).
    Le postulat principal avec lequel je ne suis pas d'accord, c'est que c'est l'entraîneur qui fait les cadres.

    Dans un passé récent, les Blanc, Deschamps, Vieira, Zidane, Makelele, je ne pense pas que ce soit Jacquet, Lemerre ou Santini qui les aient transformés en cadre. Or tu reproches surtout à Ray de ne pas avoir sur les remplacer.
    Pour moi, soit tu les as, soit tu les as pas. Si tu les as c'est plus facile. Pour que ton argumentation soit valable, il faudrait que tu sois capable de m'expliquer pourquoi c'est grâce à ces entraineurs que ces joueurs sont devenus aussi indispensables en bleu. Mon explication à moi c'est qu'ils étaient monstrueusement bons, et avaient un charisme naturel, chacun à sa manière. Et Domenech ne va pas les pondre, les cadres. Je ne vois pas en quoi il est si difficile d'admettre que nous sommes dans un creux générationnel, et j'ai du mal à voir la responsabilité de Domenech là dedans. A moins de me trouver 10 joueur de 27 ans qu'il a oubliés depuis des lustres. Je ne sais pas quel age tu as JM, mais crois tu que la période 86/94 soit le fait de mauvais entraîneurs?

    Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vous êtes un certain nombre à poser systématiquement le problème sous l'angle Domenech. Vous avez tous une certaine experience du foot, vous savez parfaitement que c'est mille fois plus complexe que cette vision binaire, mais inexplicablement, vous êtes obsédés par ce type. Que la presse présente le probleme comme ça, je peux comprendre l'argument financier: une histoire est toujours bien meilleure quand il y a un bouc émissaire > ca attire les gens.
    Mais il doit y avoir une explication psy, c'est pas possible autrement. Il faudrait organiser des semaines sans Domenech, sur ce forum.

  • José-Mickaël le 11/09/2008 à 20h57
    Björn Björk
    jeudi 11 septembre 2008 - 19h33
    > JM, je suis pas d'accord avec une partie de tes postulats (la melonite de Benz par ex), et surtout tu focalises à mort sur le point qui t'arrange le plus :).

    Je me pose une question et j'essaie d'y répondre, ne crois pas qu'il y a une réponse qui m'arrange plus qu'une autre !

    > Or tu reproches surtout à Ray de ne pas avoir sur les remplacer.

    Non, ce n'est pas ça mon reproche principal. Je constate (ce n'est pas un reproche mais un constat) qu'il n'a pas su reconstruire une équipe compétitive lorsque les "vieux" sont partis (cadres ou pas). Pour 2006, il a dû rappeler trois cadres afin de retrouver une équipe compétitive, mais maintenant qu'il n'a plus cette solution, il doit reconstruire une nouvelle équipe avec des nouveaux joueurs, et je constate qu'il y a eu deux échecs (je ne dis pas que c'est sa faute, ce n'est pas un reproche, je dis juste qu'il n'a pas prouvé qu'il était capable de reconstruire).

    > Je ne vois pas en quoi il est si difficile d'admettre que nous sommes dans un creux générationnel,

    Aucun rapport. Creux générationnel ou pas, l'équipe ne fonctionnait pas (à part hier, bien sûr), il n'y avait pas de jeu collectif autre que stéréotypé (soit on tente de percer au centre, soit on balance des centres - voir Les Spécialistes de la semaine dernière), les joueurs ne se trouvaient pas, etc. Où est le boulot de reconstruction ? Qu'a prouvé Domenech sur ce point ? Voilà ma question.

    > Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vous êtes un certain nombre à poser systématiquement le problème sous l'angle Domenech.

    C'est pourtant simple :
    1) Le sélectionneur sert à quelque chose (il est moins influent que le fait d'avoir à se disposition des génies du foot, mais il a quand même une influence, il ne sert pas à rien).
    2) Les joueurs, on n'a pas trop le choix : on est dans un creux générationnel et il faut faire avec.
    3) Par contre, le sélectionneur, on peut le choisir.
    4) Question : ne peut-on pas faire mieux avec un autre sélectionneur ?

    La question 4) découle des trois premiers points. Je la trouve légitime (surtout en juillet dernier).

  • Björn Björk le 11/09/2008 à 23h40
    José-Mickaël
    jeudi 11 septembre 2008 - 20h57
    Je me pose une question et j'essaie d'y répondre, ne crois pas qu'il y a une réponse qui m'arrange plus qu'une autre !

    >> Tu ne te poses pas "une" question, tu te poses "la" question qui va te permettre de dire du mal de Domenech. Comme je le dis précedemment, ça tourne à l'obsession. Je comprends pas cette focalisation alors qu'il y a un million d'autres trucs à dire sur l'équipe de france. Ton distinguo sur le reproche qui serait un constat.... désolé mais je ne l'achète pas. Si tu voulais juste constater, pourquoi ne pas avoir constaté tous les trucs bien et te concentrer sur les écueils?

    Ensuite, dire qu'il n'y a aucun rapport entre le creux générationnel et le fait que l'équipe ne tourne pas, c'est une manière de dire qu'en fait, tout dépend de l'entraîneur et pas des joueurs? Tu peux mettre le meilleur entraîneur du monde, il ne transformera jamais Abidal en Desailly. Une question est essentielle à ce sujet: te parait-il possible qu'une équipe soit juste moins bonne, sans que ça ait un rapport avec qui l'entraîne? Juste parce que les joueurs ne sont pas à la hauteur.

    Que tu me dises que Domenech n'a jamais pris le temps de reconstruire, là on sera d'accord. Jusqu'en juillet 2006 c'était la bonne stratégie. La super bonne stratégie même, qui aurait pensé qu'on pouvait être à un doigt de regagner la CdM? Ensuite il a gardé le cul entre deux chaises, et ce n'était peut-etre pas la bonne stratégie (il faudra attendre quelques années pour savoir).

    Ta série de points à la fin ne fait que confirmer l'obsession. Il y a contrairement à ce que tu dis des dizaines de choses dont on peut discuter et qui peuvent changer: la tactique, les joueurs (genre, on a pas le choix parmis les 75 types susceptibles de jouer en edf un jour??), la formation, l'état d'esprit, l'organisation de la compétition, le stade ou on joue, et toi (avec pas mal de personnes) tu choisis depuis des mois de focaliser 99% de tes critiques (constater que les trucs négatifs, ça s'appelle critiquer ;) sur un seul élément parmi une myriade: Domenech.

    La meilleure preuve, c'est que t'admets que la question se posait surtout en juillet, mais tu restes bloqué dessus. Je sens déjà que tu vas repondre un pavé en reprennant chaque phrase selon ton prisme, mais tant que tu m'auras pas expliqué ton obsession, on va avoir du mal :)

  • José-Mickaël le 12/09/2008 à 00h52
    Eh ben, ça ne marche plus ?

  • José-Mickaël le 12/09/2008 à 00h53
    (Peut-être que le message est trop long mais pas moyen de l'envoyer... je vais le couper en deux.)

    Björn Björk
    jeudi 11 septembre 2008 - 23h40
    > Tu ne te poses pas "une" question, tu te poses "la" question qui va te permettre de dire du mal de Domenech.

    C'est faux, je ne cherche pas à dire du mal de Domenech. D'ailleurs je ne dis pas du mal de Domenech. Je n'ai pas d'a priori contre lui.

    > Comme je le dis précedemment, ça tourne à l'obsession.

    C'est faux.

    > Ton distinguo sur le reproche qui serait un constat.... désolé mais je ne l'achète pas.

    As-tu lu le début de la discussion ? Au début, j'ai dit que je veux m'appuyer sur des faits. Ma question est donc : qu'est-ce qu'a prouvé Domenech ? En terme de recontruction, il y a eu deux échecs. C'est un constat. Pas un reproche, puisqu'au contraire j'ai dit tout le bien que je pensais de son premier échec (j'estime qu'il valait mieux, effectivement, rappeler Zidane et Co).

    Tu ne me crois pas ? Tu préfères imaginer une obsession anti-Domenech ? Fais ce que tu veux. Moi je viens ici pour discuter foot, pas pour faire de la psychologie de comptoir.

    > Si tu voulais juste constater, pourquoi ne pas avoir constaté tous les trucs bien et te concentrer sur les écueils?

    Parce que l'équipe de France est en situation d'échec (mais on est peut-être en train d'en sortir).

    > te parait-il possible qu'une équipe soit juste moins bonne, sans que ça ait un rapport avec qui l'entraîne? Juste parce que les joueurs ne sont pas à la hauteur.

    J'affirme que l'équipe de France de ces derniers mois est moins bonne que son potentiel. C'est mon postulat de base. Je te laisse le démonter, mais sache que je n'affirme rien de plus, et sûrment pas que l'équipe de France devrait être aussi bonne qu'en 2006 !

    > Que tu me dises que Domenech n'a jamais pris le temps de reconstruire, là on sera d'accord. Jusqu'en juillet 2006 c'était la bonne stratégie. La super bonne stratégie même, qui aurait pensé qu'on pouvait être à un doigt de regagner la CdM?

    Tout à fait d'accord ! Au début il voulait reconstruire, mais il a vu que ça risquait de ne pas nous mener en coupe du Monde, d'où le rappel des cadres, et c'était bien joué ! C'est pour ça que, à mon avis, Domenech était l'homme de la situation en 2004-06. Mais aujourd'hui on est en 2008.

  • José-Mickaël le 12/09/2008 à 00h57
    (Zut, la deuxième moitié ne passe pas, je recoupe encore...)

    Björn Björk
    jeudi 11 septembre 2008 - 23h40

    > Ta série de points à la fin ne fait que confirmer l'obsession.

    Absolument pas.

    > Il y a contrairement à ce que tu dis des dizaines de choses dont on peut discuter et qui peuvent changer: la tactique

    On en a beaucoup parlé sur le forum des Bleus.

    > les joueurs (genre, on a pas le choix parmis les 75 types susceptibles de jouer en edf un jour??)

    On en a pas mal parlé.

    > la formation,

    Bonne idée, c'est en effet un sujet qui est important et qu'on n'aborde pas trop. C'est normal : on assiste aux rencontres de l'équipe de France, donc on voit le jeu et les joueurs, mais on n'assiste pas à leur formation...

    > l'état d'esprit,

    Alors ça, qu'est-ce qu'on en a parlé (dont moi) ! Tu étais où ces derniers jours ? :-)

    > l'organisation de la compétition,

    Ca n'a rien à voir avec l'équipe de France. Je me souviens avoir proposé sur je ne sais plus quel forum qu'on revienne aux matchs aller et retour à partir des 1/8 pour l'Euro, mais ça ne me paraît plus une bonne idée aujourd'hui.

    > le stade ou on joue,

    Ca a été abordé ces derniers jours.


  • José-Mickaël le 12/09/2008 à 00h58
    (Et la fin...)

    Björn Björk
    jeudi 11 septembre 2008 - 23h40

    > et toi (avec pas mal de personnes) tu choisis depuis des mois de focaliser 99% de tes critiques (constater que les trucs négatifs, ça s'appelle critiquer ;) sur un seul élément parmi une myriade: Domenech.

    Mais c'est complètement faux ! Si on se restreint aux critiques, à part ce soir et ici, je n'ai pas critiqué Domenech mais l'état d'esprit des joueurs (dans le forum des Bleus, à part ce soir où j'ai parlé de Deschamps mais apparemment c'est mal). Depuis Autriche-France, je suis intervenu (dans le forum des Bleus) pour discuter de leur manque de "gnak", des problèmes du groupe (révélés par L'Equipe) et ce genre de thème. Lorsque quelqu'un a critiqué la décision de titulariser Gourcuff sous prétexte qu'il manquait d'expérience, j'ai répondu que si Gourcuff avait plus de "gnak" que les "sénateurs" (je me souviens avoir employé ces termes, je sais, c'est exagéré...) j'étais pour car je pensais que le problème n°1 était là. La seule chose que j'ai dite dans ce forum, avant ce soir, sur Domenech, c'était une interrogation : est-il trop tard pour changer ? Et je m'interroge vraiment. Je me considère comme anti-Domenech de juillet, mais pas trop de septembre.

    Et ici, à la page 5 j'ai plutôt défendu Domenech (j'ai dit que j'étais d'accord avec le fait que la décision du conseil fédéral lui avait mis des bâtons dans les roues). En haut de la page 8 j'ai juste posé une question sur sa capacité à reconstruire une équipe car je trouve que c'est le problème n°1 aujourd'hui compte tenu du creux générationnel dont tu parles. Quand j'ai vu Autriche-France, je ne me suis pas fit "zut, la tactique laisse à désirer" ou "zut, ce ne sont pas les joueurs que j'aurais choisi" mais "zut, ils ne jouent pas comme une équipe".

    > La meilleure preuve, c'est que t'admets que la question se posait surtout en juillet, mais tu restes bloqué dessus.

    C'est faux. En juillet je souhaitais le remplacement de Domenech et aujourd'hui je ne sais plus. Pourquoi pas ?

    > tant que tu m'auras pas expliqué ton obsession, on va avoir du mal :)

    Tu n'es pas mon psy. Je regrette qu'une fois de plus tu rentres dans le rapport de force, tu n'hésites pas à attaquer la personne (ma soi-disante obsession). Je veux bien croire que ça vient de moi (mais avec les autres ça ne le fait pas), mais je trouve pénible de discuter avec toi. Tu dis souvent des choses intéressantes, alors je suis intervenu en toute cordialité pour discuter, mais c'est peine perdue. Ta réponse de 19h33 était très bien au début, mais ça finit avec des « vous êtes obsédés par ce type ».

    Comme tu dis, on va avoir du mal. Je regrette d'être intervenu, je ne le referai plus.

  • Fugazi le 12/09/2008 à 12h45
    Bienvenue au club JM ! Peut-être l'as tu remarqué en relisant ce fil mais j'ai eu le même problème que toi précédemment, à savoir me faire accuser par Bjorn d'anti Domenech primaire. C'est dommage, on n'est pas là pour se prendre la tête mais pour discuter de nos avis sur les moyens de faire progresser cette EdF et revivre des matches mémorables (mon dernier kif = Espagne France 2006).

    Ton message me conforte dans l'idée que s'il y a obsession, en tout cas elle n'est pas de notre côté.

    Trève de considérations personnelles, tu parlais de reconstruction. Je te rejoins dans ton analyse. Je trouve intéressante la période actuelle de casting et j'espère de convergence vers une équipe type (du moins au niveau de ses points clés) et d'un système de jeu. Seulement n'est-il pas établi qu'une période mini de deux ans est nécessaire pour arriver à maturité ? Dans ce cas, contrairement à ce qu'on a entendu, cette période commence seulement maintenant et n'est donc pas déjà embrayée depuis 2006 ? Conclusion = sacrifice de la CM 2010 ou bien ?






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