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C3 que je t'aime

le 27 Fev 2009

 

c3_bandeau.jpg


Les gestes

• Le bruit des cages qui résonnent deux fois dans le silence du Grolsch-Veste Stadium lorsque le plat du pied envoyé par Ben Arfa cogne contre chaque poteau de Boschker.
• Le crochet extérieur du droit de Payet pour s'organiser une frappe au timing parfait entre quatre défenseurs, pleine lucarne, et sur laquelle Nikopolidis ne risque pas son arthrose.
• Le décrochage express d'Ilan pour recevoir la passe latérale de Payet avec un bel espace devant lui, idéal pour ajuster une frappe sans rémission.
• La patate king size d'Oscar, à trente mètres, poteau rentrant, pour mettre tout le monde d'accord.
• Le coup de fusil d'Aguiar (Braga) qui transperce en plusieurs endroits l'angle pourtant totalement fermé par Espinoza (Standard)


Les antigestes

• Le mouchage d'Ilan complètement raté qui finit en grosse chandelle au bout de son nez.
• L'attaque bactériologique sur Milan Jovanovic (Standard Liège) le propulsant en urgence à l'hôpital plutôt qu'en attaque.
• La relance de Fernando plein axe, comme une offrande dans les pieds de Sarioglu qui composte le ticket retour des Girondins.



La bannette

Le consultant qui n'était pas devant sa télé en 2006/07
Jean-Luc Arribart (TMC) : "Je parlais d'une défense junior à Twente, Civelli-Zubar c'est une défense expérimentale aussi".

Le consultant qui n'était pas devant sa télé en 2005/06, 2006/07, 2007/08…
Christophe Jammot (TMC) : "Il n'est pas habitué à jouer sur le côté gauche, Mamadou Niang".

Le syndrome Valbuena
Christophe Jammot (TMC) : "Niang se tient au short de Stam".

Le braconneur de Rekem
Christophe Jammot (TMC) : "Eric Gerets, qui l'a pris par le cou son petit éléphant de Côte d'Ivoire".

L’auto-bilan sans concession
Jean-Marc Ferreri (W9): "Cauchemardex !"

Le Forez plutôt qu'une Fiorèse
Jérémie Janot (Canal+) : "J'ai bien fait de rester le 31 août".

Le derby du championnat des tribunes
Jérémie Janot à propos de l'ambiance (Canal+) : "Écoutez! On l'entend nulle part, ça. Pas vrai Lyonnais?"

La loi du calendrier
Mouhamadou Dabo : "On prend les matches comme ils viennent".
Patrick Guillou : "C'est une réponse de footballeur, ça".
Mouhamadou Dabo : "Ouais mais c'est obligé, c'est obligé".



À Twente secondes près

Twente-Marseille : 0-1 (6-7)
Ben Arfa, 25e

Devant les difficultés récurrentes de ses petits gabarits à jouer ensemble et à développer le jeu offensif qui lui avait permis de bien lancer sa saison, Eric Gerets aligne Cana, Civelli, Niang et Samassa. Pour imposer un défi physique? Pourtant, Twente joue haut, très vite, au sol et en peu de touches de balles, comme un remake du match aller. Marseille plie mais ne rompt pas et c'est un peu contre le cours du jeu que le coup franc de Ben Arfa trompe Boschker d'une fourchette contre ses poteaux.

Comme s'il y avait trop de poètes sur la pelouse, la blessure d'Hilton oblige Gerets à former une charnière Civelli-Zubar, qui aura tenu bon jusqu'à la fin du match. Avec le mélange d'abnégation, de maladresse et de chance qui leur avait permis de tenir la défense de l'OM en 2006/07.
Au retour des vestiaires, Twente accélére encore. Dépassés, les Phocéens doivent leur salut au désordre des attaques de leurs adversaires. Le jeu de passes batave se délite. L'OM laisse passer l'orage avec encore un peu de réussite (si le but refusé pour hors-jeu avait été accepté, il aurait été difficile de crier au scandale), et finit par reprendre le dessus physiquement, sans grandes fulgurances. Deux des plus belles actions olympiennes sont initiées par… Samassa. Le troubadour branche son luth sur un ampli saturé et délivre deux merveilles de passes gâchées par Cheyrou puis Ben Arfa.
Terminé sur une fin stressante comme on les aime, ce match aura plus rassuré Marseille quant à la fin de la poisse qui les a accompagnés ces derniers mois, que sur la qualité de leur jeu. Gerets conclura "C'était tendu". Tendu comme un stwing.

gazc3_2_twente.jpg

Le match de Ronald Zubar
31e : Blessé, Hilton est remplacé par l'ancien Caennais.
34e : Zubrelance vers l'avant dans les pied de Perez, seul, qui allume Mandanda.
42e : Pressé par Arnautovic sur un ballon qui sort en six mètres, Ronald lève la jambe pour s'essuyer les crampons sur la cuisse de son adversaire sans raison apparente.
45e : Zubrelance surpuissante en retrait sur le pied droit de Civelli, qui est pourtant connu pour avoir à peine un pied gauche: corner.
109e : Zubrelance sur le côté, occasion pour Twente.
112e : Tacle dans le vide sur N'Kufo, faute à l'entrée de la surface pour se rattraper.
116e : Nouvelle Zubrelance dévissée, corner.
135e : Rajkovic s'apprête à tirer son tir au but. S'il marque, Ronald Zubar devra s'y coller…



Les observations en vrac

• Bon pas de blagues. Hors de question de se faire tous éliminer en huitièmes maintenant.
• Quand on observe le gardien de l'Olympiakos, on se dit que celui de Barcelone n'est pas si mauvais.
• Le discret hommage rendu sur Canal+ Sport pendant le résumé de Wolfsburg-PSG: "Les Parisiens sonnent le glas des espoirs allemands"
• Quand Benoit Cheyrou cessera de tirer vingt fois par match au-dessus, vingt mètres à droite, et que ça va commencer à rentrer, ça va faire mal.
• Si ma Twente en avait, José Anigo l'entraînerait.
• L'idée de merchandising du Braga SC pour la buvette du stade : les Braga muffins.
• Après sa performance de la semaine dernière, Jean-Marc Ferreri a été pondéré, documenté, et a tenté d’analyser intelligemment le match en laissant de côté son écharpe de supporter de l’OM. Par contre, il faudrait briefer Christophe Jammot: il a passé toute la soirée à l’appeler Jean-Luc au lieu de Jean-Marc.



gazc3_2_praline.jpgÉpopée de son

Saint-Étienne-Olympiakos : 2-1
Payet 45e, Ilan 57e, Oscar 75e.

Le "parfum de la Coupe d'Europe" est une expression moins galvaudée que d'autres et moins attentatoire au bon goût que "la musique de la Ligue des champions". Ce gaz non classifié semble en tout cas avoir des vertus bien réelles à Geoffroy-Guichard, transformé en stand de tir hier soir, et où les Verts ont prolongé leur invincibilité en coupe d'Europe cette saison. Trois pralines de chez Pralus (1) ont donc illuminé un match âpre, émaillé de fautes et de frictions, mais disputé dans une ambiance des grands soirs.

Quand Tavlaradis, au sortir d'un tacle tellurique et d'une échauffourée, écopa d'un carton jaune, il crut manquer le match aller contre l'AC Milan. Ce sont en réalité les attaquants de Brême qui devront attendre le retour pour sentir les caresses du Grec de Saint-Étienne. Grosse déception pour les Stéphanois, au moins autant de ne pas voir les stars milanaises que de ne pas faire ravaler leur banderole aux ultras lyonnais qui avaient affirmé que ASSE-Milan, c'était "uniquement sur Playstation".
On est encore loin de l'épopée, mais c'est déjà une jolie promenade. Et puisque ce n'est pas Milan, il faudra passer.

(1) Crée en 1955 par Auguste Pralus à Roanne, la Praluline est une brioche aux pralines, préparée à base d’amandes et de noisettes grillées, enrobées de sucre et concassées avant de fourrer une pâte moelleuse comme Scarlett Johanson.

Le joueur à suivre
Comme il est impossible de suivre Matuidi, on retiendra Kevin Mirallas, le pingouin le plus rapide de France avec ses bras collés au corps et sa petite tête posée sur des épaules tombantes. Retrouvant du temps de jeu, le jeune Belge veut montrer ses qualités, et il n'en a pas manqué contre les Athéniens. Se servant autant de sa technique que de sa puissance pour déborder côté droit et délivrer de bons centres, il a surtout énormément travaillé pour le collectif, défendant avec acharnement quand il le fallait. Une confirmation que si Alain Perrin a des problèmes, il n'a pas de problème d'effectif.



gazc3_2_thouvenel.jpgLa moustache de Thouvenel

Un seizième de finale de Coupe de l’UEFA à suspense nous a sortis de la torpeur dans laquelle la Ligue des champions nous avait plongé la veille, à force de banaliser les oppositions cadenassées entre clubs trop rutilants pour être attachants. En fermant les yeux, on aurait même cru replonger dans nos délicieuses soirées européennes des années quatre-vingt, en assistant à la cruelle élimination des Girondins.

La voix de Thierry Roland (plus mythique que jamais en parvenant à passer à côté d’un but) se fait plus chevrotante à chaque sortie, mais elle nous transporte vingt-cinq ans plus tôt. Les émotions pour le moins contrastées offertes par ce Galatasaray-Bordeaux nous rappellent combien la moustache de Jean-Christophe Thouvenel piquait en fin de soirée européenne, avec le sentiment d'être encore passé près de l'exploit. En ce lendemain d'élimination, souvenons-nous qu’une fois que la Juve tournait les talons, c’est bien le poteau rentrant de Battiston qui restait à jamais dans les mémoires.



Braga lauréat

Standard de Liège-Braga : 1-1
Mbokani 79e, Aguiar 89e

Bölöni aligne une équipe surprenante: Defour, capitaine et moteur de l'équipe, est là alors que sa blessure du match aller lui promettait une absence de plusieurs semaines. Sinan Bolat (vingt ans) remplace Espinoza, le fantasque gardien titulaire. Ce Standard-là est en bien meilleure forme que lors de ses deux derniers matches, mais de mauvaises passes en approximations, ne parvient pas à se montrer dangereux. Braga ne l'est pas plus dans un match serré: difficile d'imaginer comment les locaux vont pouvoir prendre le dessus quand les deux équipes rentrent au vestiaire.
À la reprise, Espinoza a repris sa place, son jeune remplaçant s'est blessé à l'aine. Wilfried Dalmat, basculé sur le flanc gauche pour pallier l'absence de Milan Jovanovic, malade, n'est pas aussi percutant et surtout pas aussi précis que d'habitude. Igor De Camargo est partout, mais souffre d'un marquage musclé. Steven Defour et au moulin transforme le jeu de son équipe qui peine pourtant à redevenir décisive.

À force de pousser, pousser et pousser encore, le Standard finit par ouvrir le score par Mbokani, marquant le centième but des Rouches en Coupe d'Europe. Bien trop tard: il ne reste que dix minutes et les organismes souffrent. Jetant toutes leurs forces dans la bataille, les Standardmen encaissent un contre (89e) par Aguiar qui propulse un bijou dans la lucarne. Les "Merci Standard" retentissent dans le stade qui aura chanté pendant tout le match, reconnaissants pour ce parcours offert par leur équipe depuis août.  C'est une équipe solide, pragmatique et créative que les Parisiens rencontreront en huitièmes.


Le match de RTL
Luc Maton : "Ce qui est bien avec Réginal Goreux, c'est qu'il a 21 ans".
Luc Maton : "Cette clé-là, les Portugais ont compris que ça allait se passer".
Luc Maton : "Ils usent de toutes les ficelles pour les retenir".
Luc Maton : "Après 45 minutes, on est toujours au pied de la montagne. De l'autre côté, on était versant ouest, là on est passé versant est, mais toujours au pied".
Georges Grün : "C'est tout ou rien dans ces cas-là et là, c'était rien avec un 'R' majuscule".

Réactions

  • Marf le 27/02/2009 à 11h16
    la touguesh
    vendredi 27 février 2009 - 11h08


    Non, Eurogoals, c'est un résumé des différents championnats européens (c'est d'ailleurs très sympa de voir des images des championnants néerlandais, portugais, grecs, etc.). Pour la coupe de l'uefa, ce sont juste des résumés qui s'enchaînent, sans commentaire plateau entre, comme si des matches de 20 minutes étaient attachés les uns aux autres.

  • Lubo le 27/02/2009 à 11h27
    • Le mouchage d'Ilan complètement raté qui finit en grosse chandelle au bout de son nez.

    ---

    C'est quoi ça ? Je ne vois pas du tout à quoi il est fait allusion...
    Dans la bannette, il y aurait aussi pu y avoir David Berger à qui le but de Payet a rappelé celui de MATSUI contre Bordeaux. C'est pas bien de se moquer...

    Fort belle gazette et je rejoins l'auteur des lignes sur les Pralulines, qui a l'air d'être un connaisseur, c'est vraiment bon.
    !!! ATTENTION !!!
    Certains pâtissiers à Lyon, vous proposent des brioches à la praline en les faisant passer pour des spécialités locales. Ne vous y trompez pas, la seule Praluline, la vraie, c'est bien dans l'unique magasin Pralus de Roanne qu'on la trouve.

  • Lucarelli 1 le 27/02/2009 à 11h28
    Tiens, un truc étonnant. Les clubs russes et ukrainiens, historiquement, ont du mal lors de la reprise des coupes d'Europe vu que leur championnat ne reprend qu'en mars.
    Là on en a 5 !

    En 1/16èmes :

    2008/09 : Shakhtar, Kiev, Metalist, CSKA et Zénit qualifiés
    2007/08 : Zénit qualifié, Spartak éliminé
    2006/07 : Shakhtar qualifié, CSKA et Spartak éliminés
    2005/06 : Zénit qualifié, Shakhtar et Lokomotiv éliminés
    2004/05 : Shakhtar et CSKA qualifiés, Kiev et Dniepr éliminés

  • Safet le prophète le 27/02/2009 à 11h31
    C'est marrant cet engouement pour la coupe UEFA.
    Il y a encore peu, tout le monde décriait sa formule insipide, avec des poules sans queue ni tête, ses quelques mais trop rares bonnes équipes et un éclairage médiatique réduit à néant.
    Pis cette année, elle redevient une compétition passionnante, avec des équipes magnifiques, comme les clubs russes et ukrainiens milliardaires, et l'absence de ténor européen est presque un gage d'intérêt. Je dis presque, mais j'ai l'impression que c'est de trop tant tout le monde se satisfait de ne pas voir d'épouvantail à ce stade de la compétition.
    A moins que la présence de trois clubs français en 8e...

    Etonnant, tout de même, ce renversement de situation.

  • arnaldo01 le 27/02/2009 à 11h35
    Grace à la TNT, des chaines gratuites ont pu se créer et comme les matchs de la coupe de l'uefa ne coute pas cher, elles se sont jetées dessus. Et comme les clubs francais ont plus de chance de gagner en coupe de l'uefa qu'en LDC, c'est plus plaisant à regarder !

  • Lubo le 27/02/2009 à 11h39
    Je pense que le fait que l'on ait eu jusqu'à ce tour 4 clubs français ayant tous une histoire forte avec l'Europe, tous ont joué une finale, a fait beaucoup pour l'engouement certain de chacun pour cette C3.

  • FPZ le 27/02/2009 à 11h45
    safet:
    "Il y a encore peu, tout le monde décriait sa formule insipide, avec des poules sans queue ni tête, ses quelques mais trop rares bonnes équipes et un éclairage médiatique réduit à néant."
    ---------

    - "Formule insipide, avec des poules sans queue ni tête"
    Ben ouais, c'était vrai pour les poules, mais là on est passé aux matchs à élimination directe, donc la formule est moins insipide (parce que y'avait 3 ou 4 clubs français en poules, aussi...)

    - "Quelques mais trop rares bonnes équipes"
    Au contraire, depuis le début de saison, beaucoup ici vante la qualité du plateau de cette C3. Et elle a encore de la gueule, je trouve.

    - "Eclairage médiatique réduit à néant"
    Ben oui, on déplorait un éclairage médiatique médiocre, mais il se trouve que désormais on est susceptibles de voir 3, 4, 5 matchs !
    Donc c'est mieux, non ?

  • la touguesh le 27/02/2009 à 11h51
    Marf : Merci !

    Saphet : les matchs sont un peu plus débridés aussi, ce qui rajoute de l'intérêt, avec ou sans "grand d'europe". Le scénario de Galatassaray - Bordeaux (ou Werder Milan aussi) se fait de plus en plus rare dans les matchs à élimination directe de LdC (il en reste encore quand même des matchs fous en LdC, mais il y en a moins de par l'absence de 16èmes et la foultitude de matchs cadenassés entre "grands d'europe"). Aprés, la formule de poule, on est d'accord que c'est n'importe quoi ...

  • nidieunimaître le 27/02/2009 à 11h54
    Safet le prophète
    vendredi 27 février 2009 - 11h31

    Faut quand-même relativiser, cet intérêt pour la C3, c'est du snobisme CDFiste ;-)
    Autour de moi, personne n'était particulièrement intéressé, ou à la limite par le club français de son coeur. Et en regrettant en parallèle le manque de prestige des clubs non-français. Mais pour les nostalgiques de la C2 ou des vraies formules de coupe, c'est sûr que c'était une bonne soirée:
    - des clubs de plein de pays différents, avec des styles de jeux propres (notamment pour les Russes-Ukrainiens), ce qu'on ne retrouve plus vraiment chez les cadors de C1
    - un match à rebondissements (Bdx) pour nous tenir en haleine
    - beaucoup de matchs en même temps (même si les horaires étaient étalés sur toute la soirée), ce qui augmente la tension loqrsqu'on suit tous les scores à la fois
    - des "gros" bousculés ou carrément éliminés par des moins gros
    Alors certes, la réussite des clubs de l'est n'est sans doute pas plus belle, ou romantique, ou vertueuse (merci les pétro-mafio-dollars) que celle de leurs concurrents de l'ouest qui bataillent en C1n mais au moins, on a l'impression de découvrir de nouveaux clubs, de nouveaux joueurs... bref, le plaisir de regarder du foot.
    Et effectivement, la C3 reste une usine à gaz avec ses tours préliminaires et sa phase de poules, mais on a bien vu hier soir que rien ne vaut une soirée de coupe d'Europe avec plein de matches, à élimination directe et le même jour, avec du suspense et des surprises.

  • Saian Supa Carew le 27/02/2009 à 11h58
    Je pense aussi que la C1 avec ses senateurs commence a serieusement lassé, avec ses affiches qui se repetent d'année en année, le jeu plutot frileux développé basé sur la défense, et surtout a mon sens, la mainmise d'un voire deux pays sur le tournoi (on se dirige encore vers les quatre anglais en 1/4 de finale, j'espere me tromper).

    La C3 apporte une certaine fraicheur, et elle represente vraiment l'Europe, chose que ne fait plus depuis pas mal de temps la C1 hormis en phase de groupe qui n'est de toute facon pas tres interessante.

    (Et c'est un lyonnais qui vous dit ca...)

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