Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Arrêtons tout

Les hooligans sont bien plus qu'un simple phénomène lié au football. Ils sèment la terreur et font craindre le pire pour les années à venir.
Auteur : Clément Jumeau le 23 Juin 1998

 

Ce qui pouvait arriver de pire au Mondial est donc arrivé: les hooligans sont là et bien là. Fidèles à ce que l'on pouvait craindre, c'est à dire violents, haineux, racistes et prêts à tuer pour faire valoir leurs idées nauséabondes. Ces montées en puissance de l'extrémisme parallèlement au football sont sans aucun doute le signe annonciateur de nouvelles manifestations fascistes dans notre société. Qu'ils soient Anglais, Allemands, Hollandais ou Français, ils ont en commun cette capacité à détruire ce qui ressemble de très près à la démocratie.

Le football n'est pour le moment qu'un avant-goût, un entraînement, un excellent moyen de recruter les jeunes qui formeront les futures hordes de hooligans. Tous ont aussi en commun le chômage, la pauvreté, les symptômes classiques qui rendent certains êtres un peu plus faibles que d'autres complètement paranoïaques face à "l'ennemi" étranger (qui peut aussi être le voisin, la notion d'étranger commençant comme au FN juste derrière la porte de sa maison) et mortellement dépendant de la violence. En très peu de temps, les gens embrigadés par ces mouvements ne trouvent plus rien à perdre, et au contraire, tout à gagner par la violence extrême elle aussi. Ils ne font pas que détruire les vitrines des magasins, ils ne font pas que proférer de légères insultes aux forces de l'ordre. Ils sont là pour la guerre. Tout ce qui est face à eux est ennemi à abattre. Quoi de mieux dès lors qu'un stade de football pour trouver ces quelques nécessaires ingrédients pour leur démence belliqueuse. Il n'y a pas de solutions réelles à cela. Tant que le football existera, les hooligans en profiteront pour charger leurs adversaires innocents bien souvent. A Lens, les hooligans allemands ont fait preuve d'une maturité alarmante. Ce n'était pas l'alcool qui guidait ces troupeaux d'animaux en furie mais bien la haine et la xénophobie.

Alors que faire? Supprimer le football comme le souhaite le Evening Standard de Londres? Interdire les regroupements avant et après les matches en dehors de l'enceinte sportive? Réduire les capacités des stades? Ou encore redonner au football ses vieilles couleurs amateurs du dimanche? Impossible de répondre. Ce qui est certain, c'est qu'on est en droit de se poser des questions quant à l'organisation de matches internationaux, voire de Coupe du Monde: n'y a-t-il pas moyen de canaliser ces "supporters" dès le départ en leur interdisant de franchir la frontière? Ne va-t-il pas falloir à un moment donné soit supprimer totalement ces rencontres internationales, soit les interdire aux supporters "visiteurs", voire les jouer à huis-clos?

Le football sent la haine. On ne doit plus le cacher. Il est temps de réfléchir sérieusement à ces problèmes, de penser à autre chose qu'aux bénéfices d'une Coupe du monde bien moins brillante d'un seul coup.

Réactions

Aucune réaction

La revue des Cahiers du football