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Blood, Suède and Tears

L\'équipe de France rate sa sortie du groupe D, mais passe en quart de finale quand même • La nalyseLes observationsLes garsVu du forum

le 20 Juin 2012

 

Avec la qualification, un match raté n'est pas un drame, et il aura peut-être les avantages d'un rappel à la modestie, voire les vertus d'un électrochoc. Pour l'heure, il semble surtout avoir enrayé la belle progression constatée en ce mois de juin, et compromis la confiance accumulée. L'équipe de France a réinitialisé ses ambitions, et elle devra, en quart de finale, improviser une réponse bien plus consistante. Dans l'absolu, elle devrait avoir moins de difficultés à s'exprimer face à une formation du calibre de l'Espagne, dans un match couperet obligeant tout le monde à jouer. Et à l'issue duquel nous en saurons plus sur les véritables ressources des Bleus.

 


La nalyse

Avec un engagement très insuffisant dans les duels, les Bleus ont fait semblant de récupérer le ballon à de nombreuses reprises, pour le perdre dans la foulée. Et avec des défenseurs centraux qui ont tout de suite joué aux culbutos, les Suédois n'ont pas trop peiné pour porter le danger, avec notamment Toivonen échappant à Mexès pour passer Lloris d'un dribble extérieur puis échouer sur l'extérieur du poteau (10e). Ce sera la seule véritable occasion des Jaunes... jusqu'à celles des 53e et 54e minutes, la seconde leur permettant d'ouvrir le score. Juste avant l'heure de jeu, une seconde rafale met deux fois Lloris à contribution, avant que les Tricolores n'installent une domination impuissante.

 

 

En dehors de Ribéry, qui a donné un peu de sens au chaos, Nasri, Ben Arfa et Benzema ont énormément cafouillé, sans parvenir à compléter leurs actions ni à rompre l'enlisement général. Avec bien plus de rythme et d'engagement, ce choix d'une créativité brouillonne avait bien fonctionné contre l'Ukraine, cette fois il a été d'une grande stérilité. Les combinaisons ont rarement abouti à des positions de frappe suffisamment confortables, l'exploitation des centres a tourné à la parodie, celle de la profondeur a été quasi nulle et Ben Arfa n'a semblé qu'aggraver le problème. Le bilan de 4 tirs cadrés sur 24 (7 contrés, 13 hors-cadre) résumé assez bien cette crise offensive.

 

Le soutien offensif de Diarra et M'vila ayant par ailleurs été limité, et l'activisme des latéraux peu récompensé, les Suédois ont pu défendre sans trop souffrir, et se mettre très vite en position de déséquilibrer l'équipe de France. Le placement assez haut des milieux scandinaves leur a permis de bien défendre tout en conservant la capacité de pousser rapidement leurs (rares) attaques. Un coup d'éclat de Zlatan et un but dans le temps additionnel auront suffi à une victoire tout de même flatteuse.

 

Peut-être mal protégée par un entrejeu déficient, la défense a alourdi son bilan de deux buts, en même temps que le poids de ses doutes, et souffert à chaque fois qu'elle a été sollicitée dans l'axe: entre bévues et fautes de placement, Rami et Mexès n'ont rassuré personne, surtout pas eux-mêmes. Au moins l'avertissement reçu par le Milanais a-t-il forcé un changement pour la prochaine rencontre... La formule retenue par Blanc a peu de chances d'être moins sûre que celle sur laquelle il avait initialement misé. L'ensemble de ses choix pour cette rencontre peuvent être questionnés, de la composition de départ aux changements, compte tenu de leur faible rendement et d'une logique assez insaisissable – comme s'il avait voulu faire de ce troisième match un ultime moment d'expérimentation.

 

 

 

 

 

Les observations en vrac

L'action typique des Bleus, ça a été le centre pour Persson.

 

Normalement, les représailles journalistiques contre Nasri devrait permettre à Ben Arfa de passer entre les gouttes.

 

Loto : les frappes françaises ont atteint les lignes 3, 5, 6 7 et 8 de la piste d'athlétisme.

 

Bien joué, de faire exprès de jouer l'Espagne en lui faisant croire que l'équipe de France est nulle: Marca et As devraient tomber facilement dans le panneau.

 

Cette fois, les deux défenseurs centraux sont exactement au même niveau.

 

Ramzi, Dominique Grimaud, Omar Sy, Bruno Derrien...Le plateau de 100% Foot était encore plus effrayant que la compo de l'équipe de France.

 

Balbir et Larqué s'excitent tellement l'un l'autre qu'on dirait un dialogue sur 36 15 Domina.

 

 

 

 

 

Les gars


Débordé par Toivonen pour la première occasion nette des Suédois, Lloris fait bien les choses ensuite, en repoussant la frappe de Larsson à angle fermé (53e) puis celle de Wilhelmsson (57e), et en sortant d'une claquette la volée vicieuse de Mellberg sur corner (58e). Impuissant sur les deux buts, il devra encore sortir dans les pieds de Wilhelmsson au bout des arrêts de jeu.

 

Mexès commence par rater son duel de la tête avec Toivonen, laissant ce dernier s'échapper (10e), et il a encore eu du mal par la suite, intervenant parfois à contretemps avant d'écoper d'un carton qui le privera du quart de finale.

 

Rami vole sous l'impact de son premier duel avec Ibrahimovic, concédant un coup franc (7e). Comme contre l'Ukraine, il a joué plus bas que Mexès et s'il affiche 100% de réussite dans ses passes, il a peiné à dégager son camp, et est devancé sur l'occasion de Mellberg (57e).

 

Debuchy a été moins à son avantage qu'auparavant, avec des fautes concédées dans son couloir (au prix d'un avertissement) et une entente très limitée avec Ben Arfa. Il a encore centré – à quatre reprises – en vain, mais a été plus heureux avec ses passes en retrait. Il revient bien sur Ibrahimovic, (34e).

 

Plus sollicité que son homologue de droite, Clichy a rendu une copie défensive propre, sans commettre de faute ni être mis hors de position – même s'il est assez loin du centreur décisif. Le Citizen a proposé du soutien à gauche et à Ribéry, délivrant lui aussi quatre centres sans repreneurs.

 

Diarra n'est sorti de l'ombre que pour placer un tir tendu des vingt-cinq mètres (53e). Il avait Ibrahimovic dans sa zone, mais trottine dix bons mètres derrière celui-ci au moment où il place son ciseau, après être en vain monté sur Källström. Auteur de six fautes qui lui ont fait frôler le carton.

 

M'Vila a joué presque sans déchet (95% de passes réussies), mais sa participation est restée d'une grande neutralité, avec des transmissions convenues. Probablement handicapé par un manque de rythme, il sollicite quand même Isaksson sur un tir puissant (71e). Moins convaincant que Cabaye en 8.

 

Il n'y a pas de raison de considérer Nasri comme plus responsable que les autres. Il a joué dans son registre habituel, touchant un grand nombre de ballons sans trouver de solutions probantes: il a notamment moins bien combiné avec Benzema et Ribéry, et tiré une seule fois au but – une bonne frappe croisée passée près du poteau (64e). Une belle inspiration avec une passe à ras de terre que Mexès a été à deux orteils de pouvoir reprendre (77e), d'autres moins bien exécutées, comme ce une-deux trop long pour Benzema (16e). Sa perte de balle précédant une occasion suédoise, dans le temps additionnel de la première mi-temps, a définitivement lâché Jean-Michel Larqué contre lui.

 

Ben Arfa a semblé terriblement absent, soit engoncé dans une zone étroite sur son côté, évoluant très bas, soit errant dans l'axe sans y trouver plus son utilité. Trois tirs hors-cadre, 20% de passes ratées, une lenteur confondante: on a peu de chances de revoir Ben Arfa lors de cet Euro.

 

Ribéry a joué à une tout autre vitesse que ses coéquipiers, partant en percussion et débordant pour s'offrir des positions de centre ou de tir. Il allume Isaksson à angle fermé dès la 8e minute, mais ses trois autres tentatives seront non cadrées, contrées ou déviées (comme celle, dans l'axe, juste avant la pause). Il a aussi récupéré bon nombre de ballons, obtenu six coups francs et mené les contres, permutant parfois pour des excursions à droite ou dans l'axe. Trop seul à ce niveau.

 

Quatre tirs non cadrés, quatre tirs contrés: ces chiffres résument l'activité et l'inefficacité de Benzema, qui a eu du mal à prendre de la vitesse (une frappe enroulée à la 51e) et à sortir de ses dribbles. Il a essentiellement évolué à hauteur des trente mètres, en se déportant plutôt à gauche, pour jouer en relais.

 


Chez les entrants, Ménez a essayé de remettre de l'impact côté droit, mais il est resté loin du but. Giroud surgit parfaitement sur un corner de Malouda, mais place mal sa tête (83e). Il aura peu d'autres occasions de s'exprimer. Malouda a obéi à un positionnement incertain, et on l'a vu manquer deux tirs coup sur coup (74e).

 

 

 

Vu du forum

=>> Jankulovic Hasek - 21h26
On n'a personne d'autre que Rami pour passer les pénalités ?

 

=>> ESD.3 - 21h42
Ben Arfa doit être jaloux des photos d'Iniesta avec cinq adversaires autour de lui: il veut la même pour chez lui alors il prend le ballon et fonce dans le tas...

 

=>> Marius T - 21h52
On est obligé d'aller en quart ?

 

=>> Vas-y Mako! - 22h11
Un "tir de bédouin, ou de femme enceinte" de Diarra, comme disait Thierry Roland.

 

=>> animasana - 22h16
Faudra peut être sortir Lloris, il va être crevé pour son quart.

 

=>> Moravcik dans les prés - 22h28
Un autre changement, peut-être, Lolo ? Ou alors tu ne veux pas modifier le fragile équilibre d'une équipe dans un grand jour?

 

=>> sansai - 22h33
Décidément très bon ce Wilhelmsson. J'espère que Kita l'aura remarqué.

 

=>> RabbiJacob - 22h35
Mexès a failli marquer. Pour son dernier match en bleu ça aurait été chouette.

 

=>> RabbiJacob - 22h49
Bon, on peut dire qu'on fait honneur à notre quatrième chapeau sur ce coup là.

 

 


Les titres auxquels vous avez échappé

Kiev lève-toi
Un Suédois d'honneur
Blue Suède lose
 

Réactions

  • le Bleu le 20/06/2012 à 12h10
    On n'a plus qu'à jouer le quart de finale à la française: c'est à dire être imprévisibles et, après cette monstruosité, rendre le match du siècle.

  • sansai le 20/06/2012 à 12h38
    Notre souci, c'est aussi que le risque de suffisance espagnole est très faible (et il faut bien le reconnaître, c'est notre seul véritable espoir dans cette confrontation).

    D'abord dans leur discours, ils parlent depuis le début de la compétition de la France comme d'un adversaire dangereux et un des favoris. Ils s'attendaient à nous retrouver en quarts.
    Ensuite parce que leur match insatisfaisant contre la Croatie a tout pour les tenir en éveil et leur faire remettre les fondamentaux en place.

    Et puis, il y a une revanche à prendre sur 2006.

  • José-Mickaël le 20/06/2012 à 12h40
    Le football n'est pas une science exacte, mais quand même, comment peut-on envisager une seule seconde qu'on va battre l'Espagne ? Surtout que l'Espagne a une occasion unique de vaincre la malédiction (en matchs officiels, on les a toujours battus, ça doit commencer à les lasser).

    Je vais vous raconter une parabole. Il y a bien longtemps vivaient deux seigneurs rivaux, le marquis de X et le baron de Y. Ils s'affrontèrent en duel, et le baron de Y l'emporta. Le fils du marquis décida de venger son père. Il affronta le fils du baron, qui l'emporta. Et cela dura moultes générations : chaque fois, le baron de Y l'emportait. Un jour que le nouveau marquis de X était jeune et encore plus fort que ses aïeux, il provoqua le vieux baron, qui avait vaincu autrefois le père du jeune marquis. "Ah ah ! s'écria le jeune marquis, viens que je t'occisse ! Après ce duel, tu prendras ta retraite !" Mais le baron le vainquit (et ne prit sa retraite qu'un peu plus tard, après un dernier coup d'éclat contre un seigneur italien). Le jeune marquis en tira les leçons. Il reprit son entraînement et devint toujours plus fort. Alors il sillonna l'Europe puis le Monde et se couvrit de gloire, devenant le marquis invincible, peut-être le plus grand combattant de tous les temps. Mais il lui restait un ultime défi : vaincre ce satané baron de Y !

    Eh bien le nouveau baron de Y, c'est une espèce d'adulte attardé, capricieux, pourri-gaté, un peu débile sur les bords, qui ne sait pas se servir d'une épée (il sait juste foncer dans le tas, ça fait illusion quand il s'entraîne contre les manants du village - et encore, pas toujours), et a les chocottes chaque fois qu'on lui parle de se battre. Ah, on entend un cor : c'est le signal, le duel va commencer.

    Et vous seriez prêts à parier la moindre piastre sur le baron de Y ? Mais il va se faire hacher menu !



  • José-Mickaël le 20/06/2012 à 12h43
    sansai
    aujourd'hui à 12h38
    > Et puis, il y a une revanche à prendre sur 2006.

    Et aussi sur 2000, 1991-92 et 1984.

  • theviking le 20/06/2012 à 12h48
    Oui mais 2006, c'est la même équipe en grande majorité, et je pense que cette défaite leur est bien restée en travers, et ils en ont pas mal appris.
    Il n'y a qu'à voir comment Marca a été prudent durant la dernière coupe du monde, ce qui contrastait fortement avec le "vamos a jubilar a Zidane".

  • hermines de rien le 20/06/2012 à 13h38
    Je viens de regarder les stats sur l'appli FourFourTwo, et ce qui est intéressant c'est qu'elles ne sont pas si mauvaises pour la france: globalement les français ont récupéré beaucoup de ballons et ont réussi beaucoup de passes ... c'est vraiment quand on regarde les centres et les tirs que ça se gâte, avec un déchet terrible. Bref, le profil d'une équipe qui a la possession sans dominer son adversaire ...

  • Beau gosse chiant le 20/06/2012 à 14h00
    Faut arrêter avec la thèse de l'arrogance ou de la suffisance. A un moment donné, il faut reconnaître qu'on a été battus par une équipe meilleure mentalement et physiquement,

    L'équipe de France n'a pas fait un match si médiocre (hormis la charnière mais bon, ça, on est habitués). Un mauvais match oui, un match exécrable, non.

    Je dirai plutôt qu'il y avait le souci inconscient ou non de gérer le match. Ce n'était pas de la suffisance. Contre ça, la Suède avait à opposer un défi physique, avec une fraîcheur mentale retrouvée, délestée de la notion d'enjeu. Avec la réussite qu'il faut offensivement (bien aidé par les errements de notre duo comique) et l'abnégation au niveau défensif, cela a donné le résultat qu'on connaît.

    De là à en tirer des conséquences définitives sur nos chances de qualification contre l'Espagne, il y a un pas à ne pas franchir. Tout peut arriver, y compris tomber avec des honneurs que les commentateurs, prompts à ne voir que le noir dans la défaite, ne décerneront pas forcément.

    J'ai bon espoir que l'équipe de France montre un visage intéressant.

    Le principal reproche aux gars, finalement : terminer 2e, c'est moche. Le dimanche ça aurait été bien les mecs, ça m'aurait permis de voir le 1/4...

  • Luis Caroll le 20/06/2012 à 14h25
    C'est surtout moche quand tu vois le niveau des adversaires de la poule, probablement la plus faible dans laquelle on soit tombé depuis 2006.

  • Baka in the sky with ballons le 20/06/2012 à 14h47
    J'ai lu beaucoup de commentaires négatifs et moqueurs sur le niveau de notre charnière centrale, mais ce que j'ai surtout constaté hier soir, c'est que nos 4 gars de derrière et surtout nos 2 DC sont la plupart du temps abandonnés par leurs coéquipiers et se retrouvent à défendre en 1vs1.
    Généralement c'est le genre de situation qu'on évite de faire subir à ses collègues de la défense, surtout quand tu joues face à une équipe physique et qui compte dans ses rangs un des meilleurs attaquants au monde.
    Ibra lorsqu'on l'a pris à 2 ou 3 il n'est jamais passé. Bizarrement quand il s'est retrouvé seul face à Rami c'était plus facile.

    L'occasion de la 10è minute quand Toivonen part seul au but, que ce soit Méxès ou un autre ça ne doit jamais arriver. C'est le pire truc qui peut arriver à un DC, surtout quand l'attaquant en face est supérieurement physiquement.

    Le pire c'est qu'on jouait dans un 4-2-3-1, supposé plus efficace pour protéger la défense...

  • ESD.3 le 20/06/2012 à 15h24
    Tonton Danijel
    aujourd'hui à 09h42

    OLpeth
    aujourd'hui à 08h30

    L'action qui m'a fait enrager, c'est sur le ralenti du deuxième but suédois, on voit Mexès qui marche tranquillou alors que le ballon rebondit sur la barre et profite de son superbe placement pour admirer la volée de Larsson. Il aurait eu son smartphone sur lui, il aurait pris une photo. Ce joueur est agaçant à un point.
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    Je n'ai vu que le résumé des actions les plus dangereuses, on critique Rami mais je suis surpris par le placement de Mexès sur chacune des actions suédoises (et les deux buts, il laisse également Zlatan démarqué sur le premier).
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    Je ne suis pas trop d'accord avec les 2 messages : on critique Rami, parce que sur l'action de Toivonen, le problème ça n'est pas tant Mexès qui perd son duel mais le placement ahurissant de Rami. Au lieu d'être en couverture, il est 15 m plus haut sur le terrain (et probablement 10 m trop à droite). Donc oui, Mexès ne sait pas défendre contre des mecs très grands, mais ça on le sait depuis septembre 2008 et l'Autriche. Ca n'empeche pas de défendre en équipe.

    Sur le 2e but c'est pareil, on engueule toujours les gars autour du ballon parce qu'ils n'ont pas été ci ou ça, mais sur le coup on défend à 3 : Clichy nous fait un bel hommage a Evra en n'étant sur aucune image de l'action... Bonm c'était la toute fin de match et il était sans doute parti pour la tentative de contre-attaque, mais si on part tous a l'abordage, faut pas mettre en cause les 3 qui restent pour tenter de sauver les meubles. Je sais plus qui c'est, mais sur cette action le responsable, c'est plutot celui qui perd le ballon sur le contre.

    Enfin, sur le 1er but, j'ai moi aussi gueulé contre Mexès qui marqeu Zlatan a 3 m, avant de voir que Zlatan arrive au centre au dernier moment, sous l'oeil bienveillant du duo Diarra - M'Vila, qui étaient à 1 m de lui 2 sec avant...

    Donc au final je rejoins complètement Baka sur le coté "abandonné" de la défense. On sait qu'ils ne sont pas hyper bons, mais dans ces conditions, très peu de monde aurait été bon

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