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Charité bien ordonnée

La soirée de Nîmes a montré à la fois la belle capacité de mobilisation des footballeurs, sous l'égide d'un Laurent Blanc égal à son image, et l'indifférence ou la mauvaise volonté d'une autre partie du football professionnel…
Auteur : Nico Paul le 5 Nov 2002

 


À l'initiative de Laurent Blanc, les champions du monde de 1998, renforcés de quelques joueurs, ont donc affronté l'OM dans un match au profit des victimes des inondations qui ont eu lieu dans le Sud-Est, au mois de septembre. Le geste est à l'image de la classe et de la générosité dont a fait preuve l'ex-défenseur des Bleus tout au long de sa carrière. On peut cependant s'interroger sur l'attitude de certains vis-à-vis de cet événement — entraîneurs et dirigeants étrangers, qui n'ont pas libéré certains joueurs pour participer à la fête, mais également certains de ces derniers, qui n'ont pas semblé très prompts à se plaindre de ce traitement. Un geste remarquable… et rare L'idée de cette soirée au profit des sinistrés du Sud-Est est née dans la semaine même qui a suivi les inondations dans le Gard. Laurent Blanc, l'enfant du pays, décide en effet de mobiliser ses ex-compagnons de l'aventure bleue de 98 pour organiser un match sur les lieux mêmes de la catastrophe (ou en tout cas à proximité: ce sera finalement à Nîmes). Sa "volonté première est de récolter des fonds, mais également de donner du plaisir à des gens meurtris". Sur le principe, plusieurs joueurs s'engagent dès l'annonce publique de la soirée pour soutenir l'initiative. Finalement, le défenseur de Manchester convie également les six joueurs écartés au dernier moment par Aimé Jacquet avant la Coupe du Monde, ainsi que plusieurs footballeurs ayant côtoyé la sélection nationale à diverses époques (Angloma, Vairelles, Djorkaeff etc.). C'est finalement l'OM qui est choisi pour affronter les Bleus, sur proposition du club des Bouches-du-Rhône. Ce geste de Laurent Blanc est tout d'abord remarquable parce qu'il est rare. Il n'est pas fréquent de voir des joueurs de football s'impliquer aussi spontanément dans un acte citoyen (même si les actions caritatives font de plus en plus partie de leur activité). On se rappelle ainsi qu'au mois de mai dernier, plusieurs d'entre eux avaient reconnu ne pas avoir accompli un geste aussi simple que de se déplacer dans un bureau de vote pour les élections présidentielles. Le fait même de répondre à des journalistes sur des questions de société est souvent considéré comme dépassant le champ des compétences des footballeurs, y compris quand les questions soulevées sont en relation directe avec leur activité professionnelle (voir Responsabilité limitée). Il est donc réjouissant de constater que plusieurs joueurs se sont engagés de façon positive: si cette initiative est à l'instigation de Laurent Blanc, elle est aussi la première action de l'association "France 98" dont Didier Deschamps est le président et Henri Emile le secrétaire (Laurent Blanc étant le trésorier, et non… le président). Un regroupement, qui selon le défenseur central de Manchester United aura pour but de développer ce genre de manifestations, en rendant au public ce que ces derniers ont donné aux Bleus. Voir ainsi des footballeurs mettre leur image et leur savoir-faire en commun dans un but d'intérêt général ne peut qu'être applaudi. Il faut maintenant espérer que cet exemple, qui vient d'en haut, soit repris par d'autres professionnels du milieu du foot. On ne se fait pas trop d'illusions, mais ça ne coûte pas grand-chose de le souhaiter. Jamais gratuit Pour autant, cette belle initiative a été quelque peu ternie: plusieurs entraîneurs et dirigeants de clubs se sont ainsi opposés à ce que leurs internationaux rejoignent le groupe de Laurent Blanc dans le Gard. Une partie d'entre eux appartiennent à un G14 qui exerce une pression croissante sur les fédérations afin que ces dernières réduisent le nombre de leurs matches amicaux: visiblement, cette partie contre l'OM, même labellisée "match à vocation humanitaire", ne présentait pas plus d'importance à leurs yeux qu'une confrontation à seule ambition sportive. Quelques joueurs sont donc restés devant leur cheminée, bien que la plupart n'ait pas de match à disputer dans l'immédiat. Si Vieira était présent, Wiltord et Henry sont ainsi restés en Angleterre, et Candela n'a pas quitté la capitale italienne. Quant au Bayern, l'un des rares clubs à devoir disputer une partie, il a pour sa part profité d'un tour de Coupe d'Allemagne le lendemain de France-OM pour retenir Lizarazu en Bavière. Venant de clubs qui disposent d'effectifs particulièrement développés, on ne peut que regretter que cette soirée à caractère tout à fait exceptionnel n'ait pas trouvé grâce à leurs yeux. Il est inquiétant qu'y compris pour ce genre d'initiatives, les clubs ne sont pas capables d'un geste de solidarité. La "visibilité" d'une telle initiative humanitaire ne devait pas être suffisante dans leurs pays respectifs. Objectivement, le fait que tous les joueurs soient présents n'étaient pas forcément indispensable, mais on peut constater une nouvelle fois que les impératifs privés l'emportent sur tout autre considération. Parmi ces clubs, on doit cependant souligner la bonne volonté du Real, par exemple, qui, malgré un match dans 48 heures, a autorisé Zidane et Makelele à disputer quelques minutes de la rencontre. Les joueurs absents : un brin de mauvaise volonté Les dirigeants ne sont pas les seuls à blâmer. Malgré le refus des clubs de les libérer, ces joueurs internationaux, qui savent pourtant jouer de leur influence quand il s'agit de négocier leurs contrats, par exemple, auraient sans doute pu se donner un peu plus de mal pour être présents. Certaines absences sont le signe d'un certain manque de motivation, bien inquiétant au regard de l'objectif de la soirée. Le désir de Laurent Blanc de montrer que si "le monde du sport de haut niveau est impitoyable et égoïste, les footballeurs sont des personnes sensibles" ne serait-il pas partagé par tous les joueurs? S'il en est un qui se devait d'être présent pour ce match, c'est bien Sabri Lamouchi. Le joueur de Parme a en effet débuté sa carrière à Alès — le cœur même des inondations — au début des années 90 avant de signer à Auxerre. Sa simple présence (même sans fouler la pelouse) aurait été particulièrement symbolique: retenu par son club, il aurait démontré que les liens du cœur ne sont pas forcément moins puissants que les clauses contractuelles… Et les risques pris par le milieu de terrain en désobéissant à ses dirigeants auraient finalement été minimes: remontrances ou pénalisation financière, il ne serait agi de rien de vraiment dramatique pour un joueur respecté pour son jeu et particulièrement bien rémunéré. Quant à Nicolas Anelka ou Sylvain Wiltord, leurs attitudes restent singulières. Laurent Blanc s'est étonné du silence du premier: "Je lui laisse des messages, il ne répond pas". Sur son site Internet, l'ex-parisien a finalement informé tardivement ses fans que son entraîneur l'avait retenu en Angleterre. Curieux. Concernant Sylvain Wiltord, on s'étonne que celui qui était capable, à son époque girondine, de sécher un entraînement pour aller passer du bon temps sur la côte méditerranéenne ne se soit pas déplacé à Nîmes (1). La présence de Patrick Vieira atteste pourtant que les dirigeants d'Arsenal n'avaient apparemment pas posé de veto à la venue de leurs joueurs en France. À moins que le milieu récupérateur ne soit le seul des trois (Henry complétant le trio) à détenir un bon de sortie ou à avoir désobéi à ses "supérieurs"… On peut surtout s'étonner que ces joueurs, capables de se libérer des créneaux horaires pour réaliser des spots de pub et des émissions de télévision ou participer aux diverses animations organisées par leurs sponsors personnels, ne soient pas capables de se déplacer pour un événement de ce type. Après tout, il ne s'agissait, tout au plus, que d'une demi-journée dans leur emploi du temps… Les Tartuffe de TF1 Quant à la première chaîne française, elle a une fois de plus parfaitement joué la partition de l'hypocrisie. Après avoir pris l'antenne à 20h50, et présenté brièvement la soirée, Thierry Roland et Jean-Michel Larqué ont ainsi lancé trois minutes de pages publicitaires. Deux nouvelles séries de spots, d'une petite dizaine de minutes, sont venus faire patienter le consommateur à la mi-temps. Tout cela serait sans grande conséquence, si, comme le disait Thierry Roland, "tous les échelons" s'étaient impliqués dans l'élan de solidarité de la soirée, TF1 y compris, en reversant une partie des recettes publicitaires induites par la soirée au fond des sinistrés. Mais en l'absence de précision de l'équipe de TF1 sur ce geste, il y a fort à parier que les bénéfices tirés des annonces ont été versés intégralement sur les comptes de TF1 (2). Notons que la chaîne est coutumière du fait, avec les célèbres soirées des Enfoirés (pour les Restos du Cœur), dûment sponsorisées et grassement rémunératrices. Bref, le charity-business, ou comment faire du profit tout en bétonnant son image de marque. Félicitons-nous, cependant, que la chaîne ne nous ait pas imposé sa traditionnelle question minitel (3). Ce type de soirées nous fait côtoyer, comme souvent, le meilleur comme le pire. Mais restons néanmoins sur l'image positive d'une communauté du football capable de se mobiliser pour la bonne cause… Les citations de Laurent Blanc sont extraites de l'interview donnée à France Football le 1er novembre 2002. (1) Initialement critiqué pour être allé voir un concert de rap, celui-ci avait finalement reconnu avoir rendu visite à des amis à Marseille, tandis que ses coéquipiers s'entraînaient du côté du Haillan. (2) La chaîne a versé 1 million d'euros pour diffuser le programme, somme inclue dans le chèque remis au préfet. (3) Imaginez Thierry Roland lâchant, en plein cœur de la première mi-temps: "Combien de noyés le département du Gard a-t-il compté dans la semaine du 9 au 13 septembre 2002?"

Réactions

  • loustic is back le 12/11/2002 à 16h45
    Dsl NoNo, WE mais bon, j'avais aussi 50 réactions à lire.
    Concernant tes illusions sur les complexes chimiques, je pense que je vais te décevoir, mais s'ils changent c'est pour 2 raisons
    1 la loi et notamment au niveau de Bruxelle
    2 c'est le pire, dans le domaine de la plasturgie, l'ajout d'additifs permet de réduire les cout de production en augmentant le prix de vente du produit fini.
    Pour le baby, je suis partant, mais je suis plutôt un handicap type Liacer. Par contre, au Billard c'est une autre histoire.

  • NoNo93 le 12/11/2002 à 17h38
    C'est sûr que le credo actuel des entreprises est pas trés citoyen et qu'on les oblige un peu à changer.
    Mais on peut réver un peu et se dire qu'on pourrait favoriser ce rôle social (y compris par la loi d'où ma proposition d'imposer aux entreprises d'avoir les mêmes grilles de salaire partout ou qqchose du genre style indéxé sur le coût de la vie)
    Maintenant le complexe chimiste doit aussi évoluer (moins rapidement bien sûr) parceque tout est de plus en plus médiatisé (on peut moins faire ce qu'on veut dans son coin sans que çà se sache) mais aussi à cause de gens comme toi : de véritables taupes dans le systéme révant de l'améliorer (et pouvant parler des dérives)

  • loustic is back le 12/11/2002 à 17h56
    Sur la fin, concernant les taupes (peut-être ) ou en parler (Je refuse d'être le Coupet des chimiste :-)), je ne suis pas sur d'être d'accord, surtout quand je lis le nombre de connerie hallucinante sorti dans les journaux et par les Verts.
    Mais bon, je pense plus que la prise conscience collective des dérives provient de l'éducation des populations.
    Sinon, je serais plus pour "des taxes douanières" pour que tus les produits reviennent au même prix la où ils produient.
    Imagine la paire de Nike : au Philipinnes : 2€ à produire !
    En France ou au US, 40 € on taxe à 38€ par pompes et hop : le bénéfice de l'exploitation des enfants est réduites à 0.
    Vu que l'on ne peut pas imposer nos lois de production, on peut imposer des lois aux frontieres pour avoir des similitudes, un peu comme les Japonais en moins strictes

  • gxnc le 13/11/2002 à 00h49
    Faut pas exagérer, la différence des prix et coûts de production entre les pays ne vient pas que de l'exploitation par les multinationales, je pense.
    Avec le salaire minimum en France, tu peux vivre comme un roi dans certains autres pays, vu le coût de la vie.
    Juste je voudrais savoir le prix de 1kg de riz, par exemple, au supermaché de ma rue et en Philipinnes. Donc les salaires sont ajustés en fonction.

    M'enfin j'dis ça, j'dis rien, pasque je les connais pas les rapports prix/salaires dans les différents pays du monde...

    Après, je dis pas que les ouvriers Nike en Asie ne sont pas exploités non plus.

  • CELTIC BHOY le 13/11/2002 à 17h42
    tu as raison, gxnc, il faut raisonner avec ce que les économistes appellent les parités de pouvoir d'achat.

  • soupalognon le 13/11/2002 à 22h19
    Cours la ville,
    J’avoue avoir un peu de mal a repondre a ton post dont la logique m’echappe un peu, et qui se perd comme toujours dans un flou ideologique.
    Mais j’admet ta critique : peut etre n’explicite-je pas suffisamment mon point de vue.

    Reprenons l’exemple sur Danone. Je te donne mon opinion sur le fond du probleme avant de revenir sur les effets du boycott.

    Une entreprise comme Danone ne communique en effet pas a vide sur son image. Elle le fait dans le cadre d’une strategie bien definie et globale, Il s’agit de créer un capital sympathie aupres de ses consommateurs, qui est certainement en partielle correlation avec ses ventes, il s’agit de pouvoir attirer et recruter les meilleurs candidats qui constituent le capital humain de l’entreprise, il s’agit egalement de se voir estampiller en quelque sorte un certificat de bonne moralite, qui serve de caution lors de negociations syndicales, ou avec l’Etat … bref, la liste des preocupations des propagandistes d’entreprises est sans fin…

    Lorsque Danone decide de fermer un site de production et met 1800( il me semble) personnes au chomage, ( tout en leur proposant des solutions de relocalisation), elle le fait (du moins je l’espere) en sachant qu’une partie de ce credit risque d’etre perdue et en depit de cela. Elle le fait en esperant qu’il n’y aura pas trop de vagues, et parce que le benefice de cette action est superieure au risque encouru.
    Le benefice etant bien evidemment de rationaliser l’outil de production pour etre plus competitif, plus flexible, et mieux supporter la concurrence de dizaines d’autre groupes multinationaux…
    La question est de savoir s’il s’agit juste de grapiller un peu de benefice supplementaire au profit d’insatiables capitalistes, ou d’une question de survie.
    Quiquonque a un peu d’experience professionnelle, ou lit un peu les journaux sait qu’une entreprise peut afficher des profits records une annee pour sombrer deux annees plus tard. (et je vais argumenter ce point bien qu’il me semble evident)
    Une grande entreprise francaise pour laquelle j’ai travaille il y a qqs annees etait a l’epoque leader mondial sur son marche, exhibait les niveaux de profit les plus impressionnants de la profession, mais possedait malgre tout un gros point faible occulte par la conjoncture et sans doute aussi le talent de ses employes :
    Ce point faible etait la dispersion de son outil industriel, 40 sites de production rien qu’en Europe, lorsque ses concurrents n’en avait que deux ou trois, avec les avantages que l‘on sait, ( permet moi la paresse de ne pas argumenter ce point)
    Le patron de l’epoque, un homme bien sous tout rapports, n’a jamais eu le cœur de trancher dans le lard et d’effectuer les restructurations que tous lui recommandaient.
    Deux annees plus tard, la pression sur les prix devient tres importante, l’entreprise est contrainte de revoir ses marges, perd un client qiui represente 30 % de ses revenus et est oblige de fermer trois usines, et virer des employes dans des conditions peu reluisantes.

    Alors ma question est la suivante, cher CLV, qu’aurait-il fallu faire ?
    Je ne te demande pas de theorie fumeuse sur la necessite de lutter contre la globalisation, (ou alors explique moi tes alternatives) dans ce cas concret, eusses tu ete en charge de la strategie, qu’aurais tu fait pour preserver l’emploi?

    Le parallele avec Danone me semble assez evident, peut etre moins dramatique, mais proche et relevant de la meme logique.

    Quant au boycott en soi :
    Je pense que le boycott est une connerie sur le fond, pour les raisons ci-dessus.
    Sur la forme: les effets tu decris ne sont pas lies au boycott, mais a l’avalanche mediatique, aux pressions gouvernementales, et aux soucis legitimes des francais vis a vis de la situation d’employes dont ils se sentent solidaires. Avec le boycott, le phenomene franchit un palier supplementaire, mais je ne pense pas m’avancer en affirmant que la sympathie des francais, et leur mefiance vis a vis de Danone pre-existait, des l’annonce et les rumeurs des plans sociaux… Et puis bien sur il ya les effets pervers que tu reconnais egalement.
    Qu’il y ait des effets, des consequences, evidemment, mais de l’efficacite? ( au sens large STP)

    Pour finir, juste un commentaire sur une de tes reflexions : la France est tres loin d’etre un pays liberal, cela a des bons comme des mauvais cotes mais considerer la France comme un pays liberal ou la theorie liberale comme dominante est une plaisanterie.
    Le terme « ultraliberalisme », par ailleurs, invention sans doute d’un journaliste de bas etage qui merite le fouet, terme abondamment repris sur ce site, par redacteurs et lecteurs avec a chaque fois une jouissance intense dans le denonconciation du mal, le terme ultraliberalisme donc ne veut de pres comme de loin approximativement rien dire.

  • CELTIC BHOY le 13/11/2002 à 23h31
    déjà, quand on sait que 99% de ceux qui se revendiquent libéraux sont dans les faits anti-libéraux, y a pire.
    Je ne connais pas précisément le cas de Danone, mais d'expérience, la vue à court terme est très largement répandue dans les grandes entreprises françaises. Un effet d'annonce fashion qui fait délirer les analystes financiers, une des pires espèces de crétins sur terre, peut se monnayer très bien très rapidement. Il ne faut généralement pas chercher beaucoup plus loin. Ce n'est pas forcément la volonté des dirigeants, mais jusque ce début d'année, il ne valait pas mieux penser long terme si on ne voulait pas s'exposer aux mauvaises notes.

  • CELTIC BHOY le 13/11/2002 à 23h34
    la méfiance envers Danone pré-existait ? cette entreprise était dans le top 5 des entreprises préférées des Français avant, et a chuté lourdement après (indicateur du Nouvel Economiste).

  • soupalognon le 13/11/2002 à 23h53
    preexistait a l'annonce du boycotte, pas aux rumeurs du licenciement,
    je partage ton mepris des analystes financiers, mais pretendre que les entreprises licencient pour leur plaire est a mon avis tres abusif.

  • tyty le 14/11/2002 à 10h04
    Post interressant soupalognon, tu as bien fait d'argumenter ;-)
    Je n'en reste pas moins attristé par ton grand pragmatisme : Le Boycott est une "connerie" parce que l'entreprise à des "raisons" de procéder ainsi? (Tu me permettra à mon tour de mettre des guillemets à "raisons" car j'ai également de gros doutes sur la pertinence/cohérence de celles ci...)
    Place ta perspective du coté de l'individu pour une fois.
    L'Efficacité n'est pas le moteur obligé à toute veléité humaine. On est pas des machines, on essaye.
    Et contrairement à toi je ne suis pas sur que ca ne fasse pas réflechir plus d'une société sur la manière de procéder...

    Concernant les analystes financiers, pourquoi ne pas en dire autant de ceux qui gravitent autours d'eux? De ceux qui les écoutent?...;-)

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