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De buts en Blanc...

Tribune des lecteurs – Partons à la découverte de ce Laurent Blanc, joueur oublié des années 90 et nouvel entraîneur des Girondins.
Auteur : Francis Dolarhyde le 6 Sept 2007

 

Trêve internationale oblige... C’est l’heure d’un premier bilan après sept journées de Ligue 1. Si les observateurs retiennent d’abord le démarrage poussif de Lyon, les crises à répétition de l’OM ou du PSG, ou l’incroyable parcours sans faute de l’AS Nancy-Lorraine, le supporter girondin que je suis préfère se pencher sur la troisième place de son club préféré, désormais entraîné par Laurent Blanc, ex-gloire du football français des années 80-90, quand la France ne gagnait rien, mais faisait plaisir à perdre.

Plafond national
Bien sûr, le grand public ne connaît pas forcement la carrière de cet obscur milieu de terrain du Montpellier-Hérault, reconverti défenseur central, au début des années 90. Formé à Montpellier, par l’illustre dénicheur de talents Michel Mezy (à qui l’on doit également les non moins illustres Pascal Baills, Hervé Alicarte, Jean-Christophe Rouvière, Pascal Fugier et Carlos Valderrama), Laurent Blanc a effectué la majeure partie de sa carrière dans des clubs aux ambitions modestes: Montpellier donc, mais aussi Nîmes, Saint-Étienne ou Auxerre où il glana – contre toute attente – son seul titre de champion de France, en 95-96. Malgré un bref passage à Naples, lors de la saison 91-92, et une pige de coupeur de citrons au FC Barcelone, en 96-97, il n’a jamais réussi à exploser au plus haut niveau international.

Il faut dire que le jeu de Laurent Blanc ne se prête pas vraiment aux joutes musclées. Pas très dur sur l’homme, plutôt lent, et incapable de dégager un ballon par-dessus les tribunes du Camp-Nou, l’actuel entraîneur des Girondins a longtemps vécu dans l’ombre de maîtres incontestés de la surface comme Basile Boli, Marcel Desailly, ou encore Franck Lebœuf qui lui fut préféré, par un Aimé Jacquet soucieux de museler le phénomène Ronaldo, lors de la fameuse finale du 12 Juillet 98, contre le Brésil. Déjà, à ses débuts en bleu, Blanc avait du souffrir de la concurrence des Sylvain Kastendeuch, Yvon Le Roux et autre Franck Silvestre.


Méditation à Limoges
À l’issue d’une carrière de joueur marquée donc par les désillusions, Laurent Blanc se tourne, en 2003, vers la fonction d’entraîneur. Discret et appliqué, il passe ses diplômes et s’offre même une retraite quasi-monastique dans la riante cité de Limoges, où il parfait son sens du management, au Centre de droit et d'économie du sport.
Malheureusement pour lui, Laurent Blanc continue de porter son étiquette de loser... Et bien qu’il eut brillamment obtenus ses diplômes, il ne parvient pas à trouver de club, au contraire de ses anciens collègues Didier Deschamps, Michel Pavon, Jean-Pierre Papin, Stéphane Paille ou encore Éric Cantona qui préside désormais aux destinées de l’équipe de France (de beach soccer). Durant quatre ans, son nom sera souvent cité, mais jamais adoubé par les présidents de club. Il aura fallu toute la roublardise de l’excentrique Jean-Louis Triaud, habitué des coups de folie, pour lancer le Gardois dans le grand bain de la Ligue 1, l’été dernier.

Les Girondins de Bordeaux sortent alors d’une année faste, marquée par une somptueuse victoire en finale de la Coupe de la Ligue, face à l’ogre lyonnais. En deux ans, Ricardo a réussi à concilier efficacité et efficacité, et à ramener le club parmi les grands du championnat grâce à beaucoup d’efficacité. Oui mais voilà, attiré par les fastes de la côte d’azur, le bouillonnant Brésilien décide de rejoindre Monaco, au grand désarroi de ses joueurs qui, un par un, quittent le navire bordelais (Mavuba, Faubert, Darcheville, Fargeon). C’est un effectif en pleine déprime que récupère donc Laurent Blanc, courant juin. Un effectif qu’il semble d’ores et déjà avoir relancé, après seulement quatre semaines de compétition, à l’image d’un Yohan Micoud à nouveau rayonnant au milieu... du banc de touche.
 
Avec sa touillette à café et ses lunettes de cycliste, Laurent Blanc semble, en tout cas, avoir lancé les Bordelais en tête du peloton... en attendant le sprint final.

Réactions

  • Save Our Sport le 06/09/2007 à 16h17
    Déjà bravo pour avoir fournit à la rédac' une contribution.

    Par contre, qui tte à jouer la carte de l'humour, autant y aller à fond car jusqu'au bout j'ai eu ce sentiment terrible de doute au niveau du degré de l'article.
    J'étais prêt en lisant à degainer mes doigts sur la finale de 98.

  • ravio le 06/09/2007 à 16h23
    Ça doit être ce qu'on appelle la finesse...

  • CHR$ le 06/09/2007 à 16h33
    Zyva l'aut'. Pascal Fugier n'a pas été découvert par Michel Mézy mais par Raymond Domenech. C'est un pur produit de l'époque où l'OL ne gagnait rien. Et c'est un peu une fierté locale (disons entre Bruno Génésio et Stéphane Roche en gros).

  • FPZ le 06/09/2007 à 16h41
    Ben c'était pour la blague, Valderrama non plus n'a pas été formé à Montpellier !

    PS : Stéphane Roche, c'est celui qui a gagné le Tour ?

  • richard le 06/09/2007 à 16h44
    Ma vie si j'avais arrêté les Bleus après France-Bulgarie, par Laurent Blanc.

    Très bon !

  • Save Our Sport le 06/09/2007 à 16h46
    Ouf, y' a pas que moi qui suis un gros bourrin alors.

  • Patator le 06/09/2007 à 17h41
    J'avais pas saisi non plus le dégré de l'article... jusqu'à ce que dans la liste des joueurs partis à l'intersaison apparaisse Fargeon.

  • Tecumseh le 06/09/2007 à 18h25
    Superbe, Francis.
    Subtilité et second degré, une vraie référence à Jean-Oui.

    Mon passage préféré: "il a su allier efficacité et efficacité"...

    (mais attention, les initiés savent bien que c'est une autobiographie).

  • Hey they kill Fernando KVnaghi le 06/09/2007 à 19h29
    Francis, je te félicite, MAIS, Lolo n'a pas été écarté par choix de Jacquet, mais parcequ'il était suspendu pour un rouge reçu en demi-finale contre les croates.
    Allez Bordeaux!!!!

  • Francis Dolarhyde le 06/09/2007 à 19h42
    Ah, je sais bien Benarbia de mon coeur, mais c'était pour enfoncer le clou... ça faisait plus "loser" dans la trajectoire que j'avais choisi de privilégier.

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