JihaiR
vendredi 29 janvier 2010 - 12h59
Certes, mais un grand moment de télévision.
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Ah ? J'ai dû rater une image subliminable, alors.
Ma qué grand moment, exactly ?
La bafouille introductive de Peguy Lauranluya ?
Le gros plan sur Ugly Didier, sapé comme dab' comme un milord (rassurez-moi : il en a plusieurs exemplaires, de cet éternel survêt' ?) ?
Non, à part l'alléchante perspective d'écrire un mot rigolo comme Lorient ou Sedan sur l'épitaphe de la Coupe de la Ligue, je vois pas. (Moi, je milite pour que ce soit l'OM, mais il paraît que c'est pas rigolo.)
Ah non, pardon, j'oubliais. La "définition définitive du football" tout droit sortie de la Trollae Universalis et que je retranscris ici, pour toi, lecteur sans mémoire ou carte son ou les deux :
"Faudrait quand même pas oublier que le foot, c'est aussi là pour divertir l'être humain. Comme nous, on joue à la télé, on est là pour donner des messages, donner du loisir, donner des moments agréables. Et le foot, c'est ça. Le foot, ça occupe l'être humain. Y'a pas de fou du roi, maintenant, y'a la télé, bon, et le foot ça fait partie de cette activité. Les joueurs jouent, donnent du plaisir, se donnent du plaisir. Et c'est d'abord un sport de plaisir, voilà."
Bon, moi, en tant que supp' du PSG, je ne suis ni réellement un être humain ni trop trop dans le plaisir. Mais j'ai hâte que quelques esthètes me fassent saliver avec cette empathie sportive, cette joie du partage, ce don du message.
Par bonheur, l'article dénonce discrétos la colonisation par les acteurs au patronyme de consonance française du territoire des personnages au patronyme de consonance arabe. Ouf. Y'a un combat.
Et je précise que je ne souffre pas d'antiplubelavisme primaire. Pour preuve, "un grand moment de télévision", pour moi, c'est ça :
lien
et son unique, sa sublime réplique : "De l'eau."
Et je vais vous dire, JihaiR, ça va être une magnifique conclusion.