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Réforme tactique pour les Bleus ?

Le 4-4-2 de Santini doit-il être remis en cause au vu de France-Angleterre? Ne l'est-il pas déjà par les joueurs? Imaginons les alternatives, à commencer par un retour inopiné de Roger Lemerre…
le 16 Juin 2004

 

Parmi les effets d'un France-Angleterre d'anthologie, mais porteur d'interrogations et de quelques doutes, il faut compter la soudaine remise en cause de la réflexion tactique autour des Bleus, certains d'entre eux paraissant même espérer des évolutions plutôt inattendues… Un 4-4-2 lacunaire ? Le basculement (dont a souvent dit ici qu'il avait été progressif — voir La révolution de velours de Santini) du 4-2-3-1 lemerrien au 4-4-2 santinien a en définitive consisté à privilégier le positionnement de Thierry Henry sur celui de Zidane. Choisir d'associer le Gunner et Trezeguet en pointe— comme le premier le souhaitait, estimant être sous-employé en restant cantonné à l'aile — obligeait en effet à redéfinir le milieu de terrain et à déplacer Zidane sur le côté gauche, comme il l'est au Real. Cette redistribution des rôles a parfaitement fonctionné lors des éliminatoires et a contribué à la pleine reconnaissance du talent de Henry, dont l'influence sur la sélection et la reconnaissance publique n'avaient jamais été aussi évidentes. On notera toutefois qu'il a été particulièrement brillant lors de la Coupe des confédérations, en l'absence du meneur de jeu habituel des Bleus. C'est-à-dire avec un 4-4-2 beaucoup plus pur (ou plus "baupien") puisque ce furent Wiltord, Pires, Rothen, Giuly et Kapo qui occupèrent alternativement les fonctions de milieux de terrain offensifs, en se conformant plus strictement au principe des "meneurs excentrés". C'est aussi à ce moment-là que Henry a achevé sa "reconversion" en pur attaquant de pointe, Trezeguet étant lui aussi absent, ce qui l'a sans doute conforté dans le sentiment que ses frustrations de l'ère Lemerre étaient justifiées…

Inversement, la tendance naturelle du Madrilène à repiquer dans l'axe (à laquelle s'ajoute celle de Pires quand il est titularisé) donne au jeu français un caractère très axial qui peut poser problème, ou plutôt qui peine à résoudre les problèmes posés par des défenses regroupées: utilisation insuffisante des ailes, failles défensives ponctuelles sur celle-ci. En se repliant très bas, la sélection anglaise a posé le même type d'équation (presque) insoluble que le tout-venant des équipes déterminées à défendre et à jouer le moins possible, qui s'acharnent à acculer les joueurs offensifs dans un entonnoir bouché. Sachant que la Suisse et la Croatie ne vont pas proposer autre chose, les Bleus ne pourront pas toujours compter sur les coups de pied arrêtés pour débloquer la situation. Glissements progressifs… L'intensité de la rencontre du Stade de la Luz a contribué à masquer la discrète reconfiguration qui s'est produite sur le terrain. C'est d'abord Zidane qui, en première mi-temps, a beaucoup plus joué dans l'axe que d'habitude, ce qui explique en partie la faible participation offensive de son compère Lizarazu. Et c'est en fin de seconde période, le décalage d'Henry dans le couloir, que l'on peut trouver trop tardif tant il s'imposait presque comme une évidence: en partant de plus loin, il s'offrait en effet de meilleures chances de pénétrer la défense anglaise, et offrait des solutions bien plus intéressantes que celles qui contraignaient Zidane à tenter de trouver les attaquants par-dessus les défenseurs, alors même que ceux-ci ne laissaient aucun espace derrière eux. Ne cédant pas à l'euphorie de leur retour de fortune en fin de rencontre, certains joueurs ont ébauché l'analyse de leurs lacunes collectives, à commencer par Zidane, qui déclare dans L'Équipe de mardi: "L'Angleterre nous a posé pas mal de problèmes parce qu'elle était bien organisée et nous, peut-être moins. Nous avons été meilleurs quand Titi est descendu et a joué sur le côté gauche. Cela nous a permis de partir de plus loin et d'avoir d'avantage d'espaces (…) C'est vrai qu'il nous a manqué de jouer plus sur les côtés. Nous avons pas mal insisté dans l'axe". À la question de savoir s'il fallait revenir à un système en 4-2-3-1, il répondit "Il faut en parler à l'entraîneur. Nous disposons de quatre jours pour changer les choses". Sachant que plusieurs cadres (Thuram, Lizarazu) ont plusieurs fois déclaré qu'ils ne retomberaient pas dans leur mutisme de 2002, laissant Lemerre s'enferrer dans ses certitudes, la probabilité d'un débat interne susceptible de déboucher sur des changements d'organisation semble assez élevée… Dès lors, quels pourrait être ces changements? > Le retour au 4-2-3-1 Forgé avec l'émergence des attaquants de grande classe qui manquaient à Aimé Jacquet, le schéma de Roger Lemerre était d'une forte évidence compte tenu des joueurs à sa disposition (quasiment les mêmes qu'aujourd'hui…). Il a pourtant été jeté avec l'eau de la grande lessive post-2002, alors que la faute de l'ancien sélectionneur a surtout été de persister dans cette organisation rendue absurde par le forfait initial de Zidane. On avait stigmatisé à juste titre l'absence de solution alternative, et Jacques Santini a particulièrement travaillé sur celles-ci. Le paradoxe est que le 4-4-2, idéal en l'absence du meneur de jeu des Bleus, est aussi devenu le schéma de base de l'équipe de France avec lui. S'il s'est avéré très satisfaisant lors de la campagne des éliminatoires, on voit donc aujourd'hui ses éventuelles limites, soulignées par les ultimes matches de préparation et la relative stérilité des attaquants (Pays-Bas, Brésil, Ukraine).

Le retour au 4-2-3-1, esquissé spontanément contre l'Angleterre, se présente comme une solution presque naturelle, mais il oblige évidemment à "sacrifier" des joueurs. Dans un premier cas de figure, Henry se replacerait plus à gauche, laissant Trezeguet dans l'axe. Dans une deuxième option, il prendrait la place du Juventino, ce qui présenterait l'avantage de résoudre le choix cornélien entre Wiltord et Pires puisque chacun d'eux évoluerait à son poste de prédilection (pour Pires, celui qu'il occupe à Arsenal depuis plusieurs saisons). En revanche, Trezeguet ferait les frais de la préférence accordée à Henry et la question se pose, entre autres, de savoir si ce dernier serait véritablement à l'aise dans les habits d'un "joueur de surface" sans point d'appui près de lui — même si Pires et Wiltord devraient eux aussi prendre des responsabilités d'attaquants à proximité du but. Dans les deux cas, Zidane mènerait le jeu depuis l'axe et serait en situation d'exprimer plus souvent ses nouveaux instincts de buteur, tandis que les deux "ailiers" pourraient permuter afin de perturber les défenses adverses. > Un 4-3-1-2 post-jacquettien ou un 4-4-2 "en losange" Un dispositif plus original est également envisageable, consistant à faire reculer Pires ou Wiltord dans un rôle de "milieux récupérateurs" qu'ils ont déjà rempli ponctuellement en équipe de France (1). Vieira évoluerait devant la défense, à la pointe d'un losange dont l'autre extrémité serait occupée par Zidane. Selon la disposition de l'adversaire et l'évolution du match, les "demis défensifs" seraient amenés à monter pour apporter leur soutien au trio offensif, et devraient de toute façon combiner avec les latéraux pour assurer l'animation des couloirs. L'avantage serait de préserver à la fois le duo d'attaquants de pointe et la position axiale de Zidane… Inversement, ce dispositif manque probablement d'ambition et est contradictoire avec la capacité de l'équipe de France à s'assurer la maîtrise du ballon.

Les problèmes de Santini — si tant est qu'il veuille vraiment envisager une réforme tactique — se résument à quelques interrogations centrales. Autour de quel joueur faut-il organiser le schéma tactique? Pour que Zidane donne sa pleine mesure, ce qui semble une nécessité absolue, le sélectionneur doit-il "sacrifier" Henry en lui demandant d'occuper un poste au moins hybride entre celui d'attaquant de pointe et d'ailier? Et s'il faut privilégier les deux stars, Trezeguet doit-il être relégué sur le banc? En réalité, ces interrogations pourraient se dissoudre en même temps que les schémas tactiques, qui ne sont finalement que des vues de l'esprit portées sur des rectangles verts excessivement simplistes (mais nous aussi on a le droit de s'amuser avec l'équipe de France, non?)… Il faudrait pour cela que les Bleus adoptent une politique de "géométrie variable" pour passer en cours de match d'un système à l'autre et pour user au maximum des permutations. Leur culture tactique et leur expérience le leur permettent, théoriquement. Advienne que pourra. (1) Pires lors de la Coupe des confédérations 2001, Wiltord lors de France-Nouvelle Zélande (Coupe des confédérations 2003) et plus récemment en deuxième mi-temps de France-Yougoslavie.

Réactions

  • ravio le 16/06/2004 à 10h48
    Loubet, je pressens un sarcasme. J'te latte quand tu veux...

  • Jesper Olsen le 16/06/2004 à 10h56
    Pareillement que gaston au début des réactions, je suis favorable à un 4-3-1-2 avec vrais milieux latéraux couvrant leurs couloirs offensivement et défensivement. Ce qui donnerait un

    Wiltord (ou Pires) - Vieira (ou Makelele) - Pires (ou Rothen)
    Zidane

    Ce qui libèrerait Zidane du travail défensif et ne le cantonnerait pas à un côté du terrain même s'il repique parfois voire souvent dans l'axe. Zidane ne me semble pas avoir les qualités (boudu, ça fait bizarre d'écrire ça à propos de Zizou) pour passer son ou ses vis-à-vis en 1 contre 1 et centrer derrière. Si Aimé Jacquet disait que "Robert c'est pas Zizou, Youri c'est pas Zizou", je lui rétorquerai avec un certain retard (ce qui prouve sans nul doute un manque de répartie flagrant de ma part mais c'est un autre débat) "Zizou, c'est pas Figo ou Poborsky". Par contre, c'est une aberrhation de se priver en grosse partie de sa qualité d'organisation de jeu, de sa qualité de passe qui s'exprime au mieux dans l'axe, de sa capacité à orienter le jeu. Zizou est plus à l'aise pour éliminer un adversaire quand on lui propose des solutions autour plutôt qu'en 1 contre 1 "pur" exilé sur une aile.

    Pour revenir à "mon" organisation en 4-3-1-2, j'aurais pour se faire sélectionner des milieux capables d'occuper ses couloirs (à choisir entre Micoud, Dhorasoo, Giuly même si celui-ci est un poil trop offensif pour ce système et Rothen, plus Pires et Wiltord) en lieu et place d'un milieu défensif (Dacourt ou Pédretti) et d'un attaquant-ailier (Govou et/ou Marlet). Mais bon, ce qui est fait est fait, alea jacta est, il faut regarder résolument vers l'avenir tout ça ...

  • loubet le 16/06/2004 à 10h57
    Non , je déconne. mais avec une ligne de 3 arrières c'est un peu fragile dans les couloirs contre certtaines équipes.
    Et puis les vrais joueurs de l'edf sont en panne de touche R1 il me semble.

  • JPDarky le 16/06/2004 à 11h02
    Tres Cher Father Ted [quel bon gout dans le pseudo d'ailleurs, voila une serie qui meriterait de figurer sur une chaine de grande ecoute, enfin les seuls episodes tournes, puisque malheureusement, enfin bref],

    Je crois que j'ai repondu a cette question dans un excellent forum, le forum des choucoutiers. Comme je ne me souviens plus du tout de la reponse oiseuse que j'ai pu donner a ce sujet, et pour eviter de me contredire en en inventant une nouvelle, je ne peux que t'inciter a parcourir ce forum, ca doit pas etre trop loin, ma memoire est mauvaise, mais ce point a ete releve recemment je crois.

    A part ca, et puisque vous m'avez l'air de vous interesser a l'Euro, je ne peux que vous inciter, si vous captez la tele des riches cablo-satellites, a mater les apres-matchs sur TSR2 ou eventuellement sur les chaines schleumanes [mais faut comprendre la langue, et la, perso, je suis plutot handicape], quand chez nous la pub debarque des le coup de sifflet final suivie en general d'emissions consacrees au lave-linge de la femme a desailly, au dernier shampoing utilise par Bixente Lizarazu et autres nouvelles fascinantes du meme tonneau, il y a la-bas de longues analyses, avec des specialistes souvent d'un fort beau gabarit, des images dissequees, etc etc. Et le tout dans une assez bonne objectivite je dois dire, ca change des fans belants a la profondeur d'une mare de guerande qu'on peut trouver sous nos cieux.

    J'aimerais bien comprendre ce phenomene paranormal qui fait que dans notre si beau pays on ne peut pas avoir de causage de foot relativement non-l'ecoledesfans, avec des vrais morceaux d'images de foot dedans des qu'il s'agit de pres ou de loin d'un truc en rapport avec l'equipe nationale ?

    Ca m'depasse.

    Et puis bon, sur TSR2, l'adjoint technique qui cause de machins visiblement relativement footeux [mais j'y capte que dalle, le foot, franchement, et de nations qui plus est, c'est pas trop mon truc], il s'appele 'Debonnaire', rien que pour ca, ca vaut le coup de jeter un oeil.

    Blourg.

    JPDarky

  • loual le 16/06/2004 à 11h14
    Ce qui est drôle dans l'article c'est que celui qui pose problème c'est Zidane. Je ne suis pas loin de le penser aussi mais je comprends qu'il a tendance à repiquer au centre dans la mesure ou le couloir gauche est embouteillé par la présence d'Henry et les montés (trop fréquentes?) de Lizarazu. Difficile dans ces conditions de garder sa zone. Ce qui nous donne ce 4/2/2/2.
    Comme Zidane veut être libre il faut l'utiliser soit;
    Comme l'aurait fait Goethals à gauche devant, placé comme l'était Abbedi Pelé avec un milieu à trois genre Rothen, Viera, Makelélé. Henry jouant (au départ) à droite et Trézéguet au centre. Ces trois là pouvant alterner en respectant l'écartement de la défense adverse.

    Soit en 3eme milieu gauche avec Viera et Pires et en mettre trois devant; Henry, Trézéguet, Wiltord. Une solution résolument offensive.

    Donc 2 versions du 4/3/3. Cla nous permettrait d'enterrer le 4/4/2 ce qui ne serait pas plus mal.


  • ravio le 16/06/2004 à 11h16
    il est vrai, cher loubet, qu'avec un tel schéma tactique, le R1 est impératif pour faire redescendre les milieux de terrains en cas de contre. D'où la nécessité d'avoir des milieux défensifs très frais ou de disposer d'un banc étoffé pour pouvoir faire des changements, ce dont dispose Santini avec Dacourt et Pedretti...

  • loubet le 16/06/2004 à 11h20
    Ravio, là je te rejoins en ce qui concerne le besoin de fraîcheur et de rapidité (donc de jeunesse! on les a pas emmené pour faire tu tourisme!)

  • Asa le 16/06/2004 à 11h36
    Dans 'Le Parisien' d'aujourd'hui:

    "La solution passe par un changement tactique. Le match contre l'Angleterre a illustré le problème. Henry et Zidane se sont englués dans le piège tactique des Anglais. « Ils nous ont posé pas mal de problèmes, avoue le Madrilène. Après la pause, nous avons été meilleurs quand Thierry Henry est descendu et a joué côté gauche. Ça nous a permis de partir de plus loin et de disposer de davantage d'espaces. Nous avons quatre jours pour rectifier le tir. » A l'entraînement à Santo Tirso, les ateliers tactiques vont se succéder. On peut ainsi imaginer un schéma en 4-2-3-1. Pires repasserait à droite (comme à Arsenal), Wiltord (couloir gauche), Zidane milieu axial comme il aime et Henry unique pointe. Gros problème : Trezeguet passe alors sur le banc. Ce n'est pas à l'ordre du jour au moins pour la Croatie. Autre solution, un 4-3-1-2 avec un milieu en losange. Pires occupe la zone gauche, Vieira reste dans l'axe et Makelele anime le côté droit et Zidane mène le jeu derrière deux attaquants. Pour garder un score, ce système peut également être hermétique avec l'entrée en jeu d'un troisième demi défensif. A Jacques Santini de trancher."

    Il y a du publireportage dans l'air? :-)))

  • Demetrios Poliorcete le 16/06/2004 à 11h38
    Je ne suis pas fou du 4/2/3/1, je n'aime pas trop voir un attaquant ( aussi fort soit-il) isolé tout seul au milieu de la surface de réparation attendant les centres de ses coéquipiers. Beaucoup d'équipe jouant de cette manière ne m'ont pas convaincu ( le Portugal avec Pauleta, l'Italie de Vieiri, et la république tchèque avec Koller).

    L'attaquant est seul face à deux defenseurs centraux plus le gardien pour les centres aériens. Et sauf un exploit personnel comme Van Nistelroy contre l'Allemagne c'est très difficile de marquer.

    Je vote donc pour le milieu en losange avec Wiltord ( ou Pires) à droite et Pires ( ou Rothen à gauche). Au diable l'avarice !!

  • avenida r le 16/06/2004 à 11h44
    y'en a qu'ont plus raison que d'autres, mais indubitablement, le plus fort, c'est JPDarky, d'ailleurs, je lui vole son "blourg".
    Blourg

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