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Les Bleus trouvent le point GG

L'équipe de France a raté son entame mais retrouvé le bon bout pour emporter une large et réjouissante victoire. Un France-Bulgarie comme on les aime. • Les observations • Les gars • Vu du forum 

le 8 Oct 2016

 

 

Cette équipe de France a une tendance récurrente à se mettre d'emblée dans les plus mauvaises conditions, tendance bien illustrée par un penalty concédé dès la 5e minute. Elle n'a cependant laissé qu'un temps limité aux mauvais souvenirs et aux pronostics sombres sur la qualification. Malgré des défauts que l'on connaît désormais parfaitement, ces Bleus ont rendu leur victoire facile. Dès qu'ils ont réduit leur déchet technique et haussé leur engagement, ils ont vite assuré une emprise que leur adversaire a été incapable de contester.

 

 

 

 

La transformation a été paradoxalement moins perceptible durant le quart d'heure où ils ont enquillé trois buts qu'au cours de la deuxième mi-temps. Celle-ci a vu leur domination devenir écrasante, même si les occasions nettes ont été peu nombreuses en regard des actions dangereuses. 12 tirs, 5 cadrés pour 4 buts: il a fallu de l'efficacité et cette équipe reste dépendante de cette variable. Le calcul a du sens avec des attaquants aussi dangereux et une défense perfectible mais solide. Les inquiétudes ne sont que relatives, du côté de l'entrejeu défensif, en particulier dans un Pogba que cette 41e sélection n'aura pas aidé à sortir de sa mauvaise passe.

 

Une rencontre bien rattrapée, beaucoup de buts, trois points, quelques séquences assez fulgurantes qu'il faudra arriver à répéter… Le "plan de jeu" de Deschamps n'est peut-être pas très clair, mais ses joueurs savent trouver leur chemin.

 

LIRE AUSSI : GRIEZMANN-GAMEIRO : LE CADEAU DE SIMEONE

 

 

 

 

 

Les observations en vrac

• Si Sagna se blesse sur ses bons centres, ça peut expliquer pourquoi il n'en a pas délivré plus au cours de sa carrière.

 

• L'heure de la génération Kevin est-elle venue?

 

• Payet a touché la bosse de Matuidi avant de tirer son coup franc.

 

• La heatmap de Pogba en première mi-temps, c’est un hommage à Alou Diarra.

 

 

 

 

 


Les gars

Lloris, en dehors du penalty, n'a eu à gérer qu'un tir lointain non cadré et un corner mal tiré. Il devrait préparer des petites fantaisies, pour de tels matches.

 

Héros des 23 premières minutes, Sagna a donc concédé un penalty après s'être fait entortiller par Milanov, avant de délivrer un centre parfait pour l'égalisation, s'infligeant alors une déchirure. Si le vétéran des Bleus n'en est pas à rédiger son testament, Sidibé a très bien pris sa succession. Le Monégasque a de l'allure et du volume, on est quasiment excités.

 

D'abord impuissant dans son couloir, Kurzawa s'est progressivement rouvert le passage. Des remises intelligentes, et un travail impeccable avant le 4e but.

 

Sans dégager toute l'assurance qu'on attend de lui, Varane a sereinement géré son match défensif, réussi des relances au travers des lignes et placé quelques montées. Koscielny a eu envie de marquer, mais n'a pas assez croisé sa tête à la réception d'un coup franc de Payet (48e). Les sismographes ont encore enregistré ses impacts dans les duels.

 

L'Équipe pourrait titrer "Le malaise Pogba", on y trouverait difficilement à y redire. Il a beaucoup trottiné dans le rond central, a été trop délicat dans les duels et terriblement peu inspiré dans ses transmissions. Il est revenu dans le match en s'imposant enfin, tout en restant à la traîne de ses partenaires. Un tir puissant, de peu hors du cadre, pour seul moment saillant (57e).

 

Mal épaulé, Matuidi a vasouillé en première mi-temps mais a repris le dessus après la pause pour gratter desballons et provoquer. Sans réussir à passer… sauf pour l'occasion qu'il met sur le poteau (77e).

 

 

 

 

Remarquablement absent des débats en première période, sur un côté efficacement fermé par les Bulgares, Payet a quand même eu l'heur de voir son (bon) centre se transformer en but. Malgré des accès de désinvolture et des envies d'alimenter sa vidéo Ultimate Skills 2016, il a ensuite exercé une influence beaucoup plus considérable – sans contester à Sissoko son statut de mâle alpha. Même s'il n'intervient pas sur les actions victorieuses (toutefois sa passe pour Matuidi était virtuellement décisive), il a mis du brio dans le dernier tiers du terrain.

 

Sissoko est le maître à jouer secret de cette équipe. Cela explique l'incohérence chronique de cette dernière, mais aussi sa capacité à lâcher les chevaux. Il ne s'est toutefois pas contenté de sonner la charge: des passes, des centres, des dribbles, des permutations, des retours défensifs… Pas de grand pont cette fois-ci, mais une talonnade pour lancer Griezmann (67e) et une mine de 25 mètres (70e). Quand on aime la vie, on aime Sissoko.

 

On ne rend pas assez hommage aux buts comme le premier de Gameiro. Les trajectoires du centre, de sa course et de sa tête, c'est pourtant un poème balistique conclu par le frisson du petit filet. Son une-talonnade-deux avec Payet a été du même genre de beauté géométrique (53e). La qualité de ses déplacements, sa disponibilité et son entente avec Griezmann ont nourri l'enthousiasme.

 

Buteur-exécuteur sur l'erreur de Pirgov, passeur tout aussi clinique pour Gameiro, Griezmann s'est remis dans le bon sens en même temps que ses coéquipiers. Il a non seulement empoisonné la défense bulgare, mais il est aussi beaucoup intervenu dans l'entrejeu, à très bon escient. Regardons-le bien jouer.

 

 

 


Vu du forum

=>> Jean-Huileux de Gluten - à 21h14
Relisez les dernières pages, 5 minutes après nos posts, il se passe exactement l'inverse de ce qu'on prédit. Du coup je vois mal comment on pourrait mener 6-1 à la mi-temps. Et puis voir Scarlett Johansson traverser le terrain à poil, ça me parait complètement impossible ce soir.

 

=>> Mevatlav Ekraspeck - 21h24
Oh, une Zubrelance ! Des années que j'en n'avais pas vu une en vrai !

 

=>> Jean-Huileux de Gluten - 21h29
Ça va être intéressant d'écouter l'interview du coach à la mi-temps. Mais il en est où avec le français, Simeone?

 

=>> Lucho Gonzealaise - 21h39
Bon, j'attends le quatrième but avec impatience, j'ai trop peur de la rentrée de Dylan Kostadinov en fin de match.

 

=>> theviking - 22h07
Et c'est à quelle heure Scarlett Johansson?

 

=>> PCarnehan - 22h13
Il est marrant Stoyanov, dans ses buts, à tout dégager des deux points, même les centres mous. On dirait un gardien de Sensible Soccer ou de Kick Off sur Amiga.

 

=>> Mama, Rama & Papa Yade - 22h27
C'est dans ces moments-là où il n'y a rien à dire que CJP me manque. 

 

 

LIRE AUSSI : GRIEZMANN-GAMEIRO : LE CADEAU DE SIMEONE

 

Titre d'après Pascal Amateur et toto le zéro.
 

Réactions

  • sansai le 08/10/2016 à 14h06
    =>> Mevatlav Ekraspeck - 21h24
    Oh, une Zubrelance ! Des années que j'en n'avais pas vu une en vrai !

    -----

    Je t'inviterai à l'amicale des supporters anonymes du FC Nantes. On te montrera des matchs d'Oswaldo Vizcarrondo.

  • Jean-Huileux de Gluten le 09/10/2016 à 12h51
    Pas tout à fait d'accord sur la hausse de l'engagement. J'ai eu l'impression que pendant les 5 premières minutes, l'engagement était très élevé. On les a pris à la gorge, et on s'est fait contré deux fois. Sur la deuxième, le penalty et l'ouverture du score ont castré nos intentions, qui sont revenues progressivement, à mon avis.

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