Si vous saisissez votre mot de passe PUIS votre e-mail, vous aurez la confirmation que ça n'a aucun effet particulier. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

France-Russie : Danse avec les tsars

Matchbox – Festival offensif et adieux (?) au micro, cette rencontre face à la Russie aura été marquante à plus d'un titre. Reste à régler ces sautes de concentration derrière qui empêchent d'être pleinement satisfait.

Auteur : La rédaction le 30 Mars 2016

 

 

C'était une dernière impression bleue, mais pas la dernière chance de se mettre en valeur. La liste définitive ne tombera que dans un mois et demi, de quoi estomper un peu l'impact de cette ultime sortie internationale. La forme du moment sera déterminante dans la composition du groupe qui vivra l'Euro, Dimitri Payet et N'Golo Kanté en sont les meilleurs exemples. Il faudra aussi prendre en compte les éventuelles blessures, la résolution de l'épineux cas Benzema... Mais parce que cette victoire face à la Russie (4-2) est pleine de promesses, celles d'une jeunesse offensive dorée, on se prend à rêver. Et ça fait le plus grand bien.

 

 

La nalyse

Julien Momont – Trois enjeux principaux, trois questions à résoudre. En charnière centrale, Mamadou Sakho n'a eu que trop peu l'occasion de se mettre en valeur pour vraiment marquer des points dans son duel avec Laurent Koscielny pour épauler Raphaël Varane. Devant, André-Pierre Gignac a prouvé qu'il était un recours crédible: plutôt discret dans le jeu malgré des remises inspirées, l'ancien Marseillais a été efficace dans la surface.

 

 

La troisième interrogation concernait N'Golo Kanté. Pouvait-il encore grimper un échelon dans son ascension ultra-rapide et se mettre au niveau international? La réponse est oui, mille fois oui. Une activité débordante, un sens inné de l'interception, un jeu simple, juste et efficace: l'ancien Caennais a saisi la chance qui lui était offerte de se mettre en valeur. On souhaite bon courage aux milieux de terrain qui devront se coltiner son duo avec Lassana Diarra – toujours aussi brillant dans les sorties de balle, au passage. Autre avantage de Kanté: il replace Paul Pogba dans les mêmes conditions qu'à la Juventus, axe gauche.

 

Voilà donc qu'un ovni relance la question du trio du milieu de terrain. Le point positif, comme pour les derniers postes entourés d'incertitude (défenseur central, attaquant de couloir), c'est que ce n'est pas faute de candidats satisfaisants – comme cela a pu être le cas par le passé côté droit de l'attaque tricolore. C'est bien parce qu'il y a pléthore d'options envisageables et concluantes que tout n'est pas encore résolu, entre Sakho et Koscielny, Kanté et Matuidi, Martial, Payet et Coman, Giroud ou Gignac. Sans compter l'éventuel retour de Fekir, le cas Benzema... Bref, Didier Deschamps s'est dit après coup satisfait d'“avoir des choix difficiles”, et on le comprend.

 

 

Comme aux Pays-Bas, la victoire des Bleus a été imparfaite. Le nouveau but concédé sur coup de pied arrêté focalisera l'inquiétude sur ces phases de jeu, alors que les remèdes sont limités: à partir du moment où le marquage individuel quasi général est choisi, tout n'est qu'une question de concentration, d'anticipation et d'engagement. La défaillance de Lucas Digne hier n'est pas gage de défaillance quand cela comptera vraiment. L'équipe de France a aussi cédé à la facilité en seconde période, renonçant à certains efforts, à certains mouvements, à une certaine application. L'irrégularité la guette encore, un mal souvent associé à la jeunesse, d'ailleurs, mais dont on imagine/espère qu'il s'effacera dans le contexte de la compétition.

 

Les défenses gagnent les tournois? L'attaque bleue donne envie de tordre le coup aux idées reçues, portée par la justesse et l'intelligence d'Antoine Griezmann, son meilleur élément depuis plusieurs mois. Le Madrilène est un lien essentiel entre ceux de derrière et ceux de devants, un déstabilisateur de défense avant même de recevoir le ballon, un fluidifiant vital et un régal pour les yeux. Autour de lui, la variété des profils permet d'être dangereux sur toutes les phases d'attaque, rapides comme placées: Martial le dribbleur, Coman l'accélérateur, Payet le distributeur... Et encore, ces adjectifs sont réducteurs.

 

L'enthousiasme d'une jeunesse qui ne pense qu'à jouer, sans se poser de questions – et pourtant, il y aurait matière. La technique et la percussion d'un secteur offensif dont le potentiel semble illimité. L'allant collectif général, l'envie sincère – ou alors on est naïf – de jouer pour l'autre qui transpire des combinaisons, des regards. Avec tout ça, on a vraiment hâte d'y être, à l'Euro.

 

 

 

 

Christian Jeanpierre : Peter Pan s'est envolé

Avouons être pris au dépourvu et dans nos contradictions. L'annonce de la fin de mission de Christian Jeanpierre a été si soudaine que le démenti de TF1 a été infirmé en direct par Didier Deschamps lui-même. Elle paraît bien brutale: à la veille d'une phase finale, ce débarquement a la cruauté des évictions de la liste des 23, sans même l'envol symbolique d'un hélicoptère au dessus des montagnes de Tignes. D'autant que, malgré les pics d'exaspération qu'il a pu susciter (et les sommets qu'il a pu atteindre, lorsqu'il remporta le Micro de Plomb 2010), on n'a jamais souhaité quoi que ce soit de cruel au garçon. Un bon garçon qui n'oublie jamais les anniversaires, et qui s'exalte comme un enfant lorsqu'il découvre ceux de deux buteurs d'un soir. Un enfant qu'il est, de fait, resté: la référence qu'il invoque pour s'affoler du match de N'Golo Kanté est Tom Foot, héros d'un film suédois de 1974. Olive et Tom, ce n'est pas sa génération. En revanche, Peter Pan est son modèle.

 

Si certains ont perçu une sorte d'amélioration dans son évolution des années récentes, c'est une constance à toute épreuve qui caractérise Christian Jeanpierre. On ne nous le changera pas, lui. Aussi son (présumé) dernier match des Bleus ne pouvait-il pas déroger aux rituels qui composent le commentaire jeanpierrien. Il y a d'abord un lexique exhaustif des expressions les plus consacrées, souvent désuètes: hier soir, la "forêt de jambes", le "jeu léché", les "grands compas", le "travailleur infatigable", les contres ponctués de "Attention, ça peut aller vite!" Et puis les figures imposées: "Attention à ce joueur, vous allez le découvrir, il est très fort". Mais surtout cette inépuisable réserve d'enthousiasme, cette candeur spontanée qui le distingue de ses confrères aux élans plus calculés. Au moins, il est heureux d'être là.

 

Ah le pauvre! Le pauvre, le pauvre, pauvre! C'est vraiment pas de bol", se désole-t-il lors de la sortie de Jérémy Mathieu (après avoir quand même fait la promo de Téléfoot). "Il est partout!", estime-t-il sur une action de N'Golo Kanté, qu'il qualifiera d'"immense joueur" à la fin de la rencontre. Pas de demi-mesure. CJP aura connu son apogée en commentant la Coupe du monde de rugby 2011, démontrant son universalité. Aujourd'hui, on ne peut plus lui en vouloir et, comme celle de Thierry Roland avant lui, sa voix restera profondément ancrée dans nos mémoires. Tout comme, sans nul doute, la notion de corner intéressant.

 

 

 

Les observations en vrac

• Six ans après, Patrice Evra cherche encore la taupe.

 

• Cette armada offensive des Bleus, c’est de bon augure. Ça rappelle 2002.

 

• Certaines choses ne changent pas, le traditionnel plan sur le directeur de TF1 par exemple....

 

• Un coup de pied arrêté concédé, un but offert: la promo est prolongée..

 

• L’équipe de France n’avait encore jamais été championne d’Europe des matches amicaux.

 

• La traditionnelle nalyse de Marcel.

 

• Il se voulait bienveillant, mais l'hommage de Didier Deschamps à Christian Jeanpierre fut ponctué d'un certain malaise. "Ce silence, écoutez ce silence", comme dirait ce bon vieux CJP.

 

 

 

 

Vu du forum

=>> emink – 21h23
Il est un peu court, Martial. (Je vous préviens, j'ai bouffé un almanach Vermot, je peux faire la soirée).

 

=>> Cleaz – 21h25
Kanté n'est plus qu'à 8 buts de Djibril Cissé. Mais il l'a déjà presque rattrapé en nombre de position de hors jeu. Belle performance.

 

=>> Zouma Zouma Zouma Yeah – 21h44
Nan mais Evra est indestructible. Rappelons-nous que lorsqu'il marche dans la rue, les gens l'acclament.

 

=>> Moravcik dans les prés – 21h55
D'une rare indigence ces Russes. En plus, si ils veulent fracturer quelque chose chez Evra, je suis désolé, mais c'est quand même évident qu'il y a des os moins surdimensionnés que les chevilles auxquels s'attaquer.

 

=>> Christ en Gourcuff – 22h14
Qui a le plus compromis ses chances pour l'Euro?

Mathieu en se blessant ou Digne en jouant?

 

=>> lemeu – 22h29
Bon, ce jubilé Christian Jeanpierre, c'est sympa, y a de la joie, y a du foot, y a des buts. Faudrait qu'il s'en aille plus souvent.

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

N’Golo dans la datcha

Kokorin KO

Griezmann power

 

 

Réactions

  • technicien de surface le 30/03/2016 à 10h52
    2 choses :

    NON je ne pardonnerai jamais CJP, j'ai trop souffert de ses commentaires automatiques, bien pensants et surjoués. Zero compassion, je suis très heureux qu'il s'en aille, il était temps.

    KOKORIN KO aurait mérité la une !


  • djay-Guevara le 30/03/2016 à 20h25
    Toutafé, comme Dugarry, Rolland ou Larqué. Ils m'exasperent et je ne verserai pas la moindre larmichette a leur depart.

  • Jeff Tran Hui le 30/03/2016 à 22h44
    Ah bah au moins avec Margotton ça sera carré, professionnel, plein d'émotion (ou pas).

    RDV dans un an pour les "non mais Margotton j'en peux plus, rendez-nous CJP !"

    :)

  • djay-Guevara le 31/03/2016 à 01h10
    Non, non, on peut tres bien les considerer comme mediocres et souhaiter le depart de Margotton sans le retour de CJP. Honnetement je vois pas l'interet du commentateur de foot. A la limite le consultant sans le commentateur aurait presqu'un peu d'interet s'il analysait des phases de jeu (sans tomber dans le Dugarisme primaire ou tout est nul). Repeter le nom des joueurs ou les changements, c'est vraiment sans interet aucun.

    Comme disait chepuki, la difference entre Dugarry et Larque, c'est que j'ai vu jouer Dugarry. Du coup, quand il pourrit un Cavani pour son manque de realisme, je pouffe.

  • José-Mickaël le 31/03/2016 à 01h20
    Donner le nom des joueurs est indispensable pour tous ceux qui ne savent pas reconnaître les joueurs, donc une grande partie de ceux qui ne suivent pas le football mais s'intéressent aux matchs de l'équipe de France.

  • Richard N le 31/03/2016 à 07h40
    C'est curieux le nombre de visiteurs qui a soudainement augmenté hier sur la page de mon blog consacré au film "Tom Foot", que j'avais publié en septembre...

  • Sens de la dérision le 31/03/2016 à 11h47
    José-Mickaël
    aujourd'hui à 01h20
    ----
    Les gens qui s'intéressent à l'EDF doivent quand même savoir qui est Griezmann, Pogba ou Matuidi sans qu'on leur répète 15 fois. Ceux qui sont juste de passage devant un match veulent-ils vraiment savoir qui à la balle à l'instant t ?
    À la limite, ça pourrait servir à ne pas se tromper si deux joueurs qui se ressemblent morphologiquement ont la balle, mais on se rend souvent compte que les commentateurs se trompent.
    Non, je vois dans cette manie une résurgence de la radio où le commentateur était forcé de donner les noms pour "voir" qui avait la balle.

  • Rolfes Reus le 01/04/2016 à 06h21
    Je n'avais jamais trop réfléchi à cette manie de donner systématiquement le nom des joueurs, en vous lisant je viens de m'imaginer la même chose au tennis.
    Nadal - Federer - Nadal - Federer - Nadal - Federer - Faute.
    Ad lib.
    Ce serait sympa (personne n'a fait un sketch avec ça déjà ?).

    Concernant CJP, je le préfère à Margotton (dont je ne supporte pas la timbre et la diction, c'est pas tellement de sa faute mais c'est épidermique), et son côté enthousiaste niais était parfois drôle (les "figurez-vous Arsène").
    Et au moins il ne passait pas son temps à enfoncer tous les joueurs, arbitres, jardiniers ...

    J'aurais bien aimé parler du match mais je ne l'ai pas vu. La Russie de 2008 semble de plus en plus loin (malgré le but de Zhirkov que j'avais adoré lors de cet Euro).

La revue des Cahiers du football