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French frits

Tribune des lecteurs - Dans quelle mesure l'équipe de France peut-elle compter sur Thierry Henry et Robert "guilty" Pires sans se poser plus de questions sur le niveau réel de l'un et la baisse d'efficacité flagrante de l'autre?
Auteur : Sébastien Coisplet le 23 Nov 2004

 

Les leaders de l'Equipe de France nouvelle formule se nommeraient Henry, Pires, Vieira… Dominateurs en Angleterre, les frenchies sont adulés par une presse française qui goûte peu à la critique des idoles, comme le montre l'édition de L'Équipe du 7 octobre dernier, dont un article entier, consacré à une tentative de critique de Thierry Henry, se conclut dans le plus plat positivisme en page 3, quand en page 4 Tony Cascarino annonce à raison (les faits le confirment) que notre Titi n'a "jamais été décisif dans les quatre grands tournois qu'il a disputés en sélection, ces grands évènements qui font les vrais héros" et pose la vraie question : "Moi, je ne suis pas convaincu que Thierry Henry ait la dimension internationale". Arsenal à la faute ? En effet, si l'on ne peut légitimement douter du talent, voire du génie, de Thierry Henry, il devient urgent de se poser correctement la question de sa capacité à fournir au niveau international des performances dignes de celles qu'il montre en Angleterre. La question vaut d'ailleurs pour Arsenal, comme pour ses leaders français. Les multiples défaites d'Arsenal en Ligue des Champions, au lieu de susciter une remise en question de la capacité des joueurs, de leur technicien et de leur jeu à passer à l'échelon international, sont soigneusement évitées. Ainsi l'an dernier, après un quart retour transparent contre Chelsea, Thierry Henry a bénéficié d’une première page dithyrambique dans L'Équipe, pour avoir marqué trois buts en championnat le week-end : le quotidien avait titré "Henry, l'Eurostar" avec une photo géante d'un Henry plus triomphant que jamais. "Eurostar", star d'Europe, après une défaite à domicile, une performance individuelle fantomatique et une élimination lors de la grande compétition européenne? Cette question essentielle s'applique autant à Henry qu'à son lieutenant, Robert Pires, pour sa capacité à influer sur le jeu et le score au plus haut niveau. Patrick Vieira quant à lui, ne semble toujours pas débarrassé de sa tendance à faire des fautes grossières et inutiles, et se plaint toujours beaucoup auprès de l'arbitre, ce qui l'empêche probablement d'être le remplaçant attendu de Didier Deschamps. À ce titre, son expulsion pour deux cartons jaunes sur le dangereux terrain des Iles Féroé (!), quelles que soient les excuses qu'on pourra lui trouver, est indigne du capitaine de la sélection. Mais il paraît difficile de remettre en cause tant sa place que la qualité de son jeu. Pires est-il essentiel ? A la suite de ses récents matches en sélection, comme de son Euro, une ligne de critique claire et assez dure se dégage. Lent, Rober Pires se montre incapable de passer un adversaire, ou s'écroule lamentablement au premier contact et remet 90% des ballons qu'ils touchent sagement vers l'arrière. De plus il commence comme Franck Leboeuf deux ans plus tôt à venir quémander sa place dans les médias. Vous trouverez pourtant toujours un observateur sincère pour vous faire remarquer que "Oui, bon, Pires c'est surtout un milieu qui marque des buts". A Arsenal en effet, Robby est une star, il met but sur but et figure parmi les cinquante nominés pour le trophée FIFA (!). On peut ajouter lui rendre justice pour son action décisive en finale de l'Euro (2000) et son trophée de meilleur joueur d'Angleterre (2002). En championnat avec Arsenal, Pires a mis 45 buts en 129 matches, soit 0.35 but/match, 0.47 but/match sur les deux dernières années (depuis le début de la saison 2002/2003). Mais dès que le niveau s'élève, on le voit tout de suite beaucoup moins dans le jeu… quant à son réel apport de buteur : Robert a marqué 8 buts en 45 matches de C1 avec Arsenal, soit 0.18 but/match. Et en Equipe de France, il en est à 14 buts en 78 matches, soit 0.18 but/match, dont quatre sur les deux dernières années, soit 0.16 but/match, et aucun au cours des 17 derniers matches. Au niveau international, Pires est donc Monsieur 0.18 but/match, avec une tendance très nettement à la baisse en équipe de France. En Premier League, il en est à 0.35 but/match, avec une tendance en très nette hausse à près d'un but tous les deux matches, sur les deux dernières années. Henry et les autres Mais me direz-vous, cela est normal, même un attaquant ne peut tenir la même moyenne en international qu'en championnat, le niveau n'est pas le même ! Prenons quelques exemples, en commençant par Thierry Henry, mais aussi Raul, Morientes, Van Nistelrooy et Trezeguet, en comparant leurs statistiques en C1 et sélection. Thierry Henry compte ainsi 119 buts (0.65 par matches) en Angleterre ces six dernières saisons, 24 en C1 (0.45 b/m) et 27 en sélection (0.4 b/m). S'il est nettement plus actif dans le jeu que Pires, il confirme cependant une tendance à la baisse de sa moyenne de buts au niveau international d'environ 30%. Raul a lui marqué 168 buts en Liga (0.47 b/m), 47 en C1 (0.52 b/m) et 40 en sélection (0.5 b/m). En jouant second attaquant, en défendant énormément et en revenant souvent chercher le ballon dans son camp. Les mêmes calculs donnent Morientes constant à environ 0.4 b/m, Trezeguet à 0.63 b/m en Italie et 0.56 au niveau international, Ruud Van Nistelrooy à 0.67 en Angleterre, comme Henry, et 0.7 au niveau international... A ce niveau, seul Shevchenko a des statistiques comparables à celles d'Henry, mais qui s'explique par une plus concurrence bien supérieure (Inzaghi, Tomasson); Vieri et Ronaldo, qui changent souvent de club et dont l'historique en C1 est limité, ne sont pas pris en compte. Autrement dit, la baisse de rentabilité avec l'élévation du niveau n'est pas automatique, elle est même plutôt hors de la norme. C'est en fait tout à fait logique, puisque sélection comme Coupe d'Europe offrent des matches parfois plus faciles que le championnat (exemple récent avec PSG-Chelsea). Henry baisse donc nettement et systématiquement de niveau quand la compétition s'élève, quand Raul, Morientes, Trezeguet ou Van Nistelrooy, qui sont souvent considérés inférieurs à notre Titi national, conservent une productivité quasi identique. Pires lui, disparaît. Et l'équipe de France ? Est-il donc besoin de préciser que LE point fort de Pires en Angleterre est très peu utile au niveau international ? On pourra toujours nous servir la sacro-sainte "expérience" comme justification de sa présence, celle-ci a surtout apporté ces quatre dernières années un certain immobilisme, retardant de nécessaires transitions tout en n'apportant que des déceptions sportives. Il faudra une importante remise en question à Thierry Henry pour trouver la réponse à son "mal-être" en équipe de France. Celle-ci ne peut en effet se passer de joueurs de la qualité de Cissé, Trezeguet ou Anelka, et continuera donc de jouer avec deux attaquants. Henry devra donc dans un premier temps accepter cet état de fait, et avoir une attitude plus positive, ce qui a été le cas en deuxième mi-temps du match à Chypre. Cela signifie notamment plus d'humilité, mais aussi de placer l'équipe de France au-dessus de son club, et passe par une adaptation à n'importe quel système sans vouloir importer un fonctionnement de club (schéma tactique + partenaires) dont l'efficacité au plus haut niveau est fortement remise en cause. On ne peut en effet que s'interroger sur la réelle volonté et envie d'Henry de faire de réels efforts pour sa sélection. Il ne s'agit pas d'avoir le réflexe pavlovien du "mouillage de maillot", mais de son état d'esprit. Ainsi, par exemple, comment accepter d'entendre Pires expliquer le silence de Titi devant le but par le fait qu'il est trop souvent servi sur la tête? Ou pendant l'Euro, par le fait qu'il ne recevait pas le ballon dans les pieds? Les joueurs qui font des passes qui déplaisent aux joueurs d'Arsenal doivent-ils donc s'excuser? Ne devrait-on pas plutôt attendre de Thierry Henry qu'il améliore son jeu de tête? L'équipe de France a donc le choix, soit de continuer dans un système qui tente plus de s'adapter à des célébrités cherchant dans la sélection un miroir confortable à leur situation d'idole en club, soit d'évaluer ces célébrités à leur juste valeur et imposer (à ceux d'entre eux qui en ont la qualité) de se mettre au service de leur sélection... Quand on connaît les prises de position de Wenger à propos des matches internationaux, on ne peut que se demander si un tel changement est réellement possible… NDA : les statistiques présentées ici ont été arrêtées avant France-Pologne.

Réactions

  • Dero le 23/11/2004 à 10h06
    :bisous: hobbes !

  • Alexis le 23/11/2004 à 10h15
    Si certains arguments tiennent la route, d'autres méritent en effet d'être vérifiés. Je suis d'accord pour dire que 98 et 2000 sont deux campagnes au cours desquelles Henry a brillé. Hormis ses buts, il y a réalisé des matchs complets quant à sa participation au jeu et a énormément fait souffrir Espagnols, Portuguais ou Italiens bien souvent obligés de commettre des fautes grossières pour enrayer son emprise sur le jeu offensif des bleus. Et puis à l'instar de Trezeguet, à 20 ans, assumer un tir au but en quart de la CM contre l'Italie avec sang froid... Imaginez Jaeger...

    Le cas Pires me laisse plus perplexe, il est vrai. Je n'ai pas le sentiment qu'il ait su imposer sa capacité à prendre les défenses à revers après son geste décisif en finale de l'Euro 2000, match qui aurait pu lancer définitivement sa carrière internationale par la suite. Or la suite fut quelconque, en dehors de la coupe des Villages du Pays de la Creuse (euh des confédérations, pardon).

  • redondo13 le 23/11/2004 à 10h16
    je suis assez d'accord avec Hobbes, même si les chiffres peuvent réveler certains faits, il ne suffiront jamais a expliquer le foot.

    force est de constater plusieurs choses:
    d'abord Henry n'est pas de maniére naturelle un buteur né, il l'est deveu en arrivant à arsenal ou Wenger l'a recadré dans l'axe pour remplacer anelka, dans ce sens il a marqué beaucoup de buts et s'est révélé au haut niveau de cette facon, mais de par son vécu footballistique il continue a porter beaucoup le ballon, a redescendre au milieu, et a influer sur le jeu de son équipe ( edf ou arsenal), d'ou peut etre ses stats bonnes sans plus.

    Aprés je pense que l'auteur dans sa diatribe anti henry, anti pires et surtout anti wenger ( il est méchant et il complote pour la destruction du football francais!!) affirme que henry baisse son niveau de jeu quand le niveau général s'éleve, je pense plutot qu'henry reste à son niveau actuel alors qu'autour de lui les defenses se ressere et que le jeu s'accélére, c'est bien différent, dans tout les matches de haut niveau ou il est passé au travers, henry etait attendu et n'a pas pu développé son jeu. c'est certes la un manque flagrant dans ses capacités, mais, de son propre aveu il n'a jamais été un joueur capable d'aller marquer un but de la cuisse à la 92éme comme les avant-centres auxquels il est comparé trézeguet et autres van nistelroy. et de la à hypothéquer toute sa carriére internationale et surtout vouloir précipiter sa fin il y a un monde. certes henry ne sera peut etre pas la pour marquer un but en finale de coupe du monde, mais au moins il sera peut etre capable de nous y emmener.
    Sur le plan de sa mentalité, je trouve que de tout les gunners présents en edf, il a l'air le plus responsabilisé par sa présence en edf, replacant, parlant aux jeunes, alors que pires fait le ginola et vieira se contente du minimum insufisant pour un capitaine.


    Quant a pires, le porbléme n'est pas son niveau actuel mais la facon dont il est perçu, jusqu'a son coup d'éclat, pires etait considére par tous et y comprs sur ce site comme un bon joueur,doué, un peu bonne poire, le collégue idéal quoi. soudainement parce qu'il révele une mentalité pas toptop et un certain égo, il est voué aux gémonies et
    soudainement il devient atrocement mauvais, ses deux pieds deviennent carrés. quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage.
    si pirés avait fermé sa gueule personne ne se serait élévé de cette maniére contre son jeu tout au plus on aurait dit " le pauvre robert, il doit pas aller bien il faut lui laisser le temps etc..".
    Je ne pense pas que pires parce qu'il est peut etre un imbécile vaniteux soit pour autant un mauvais joueur, donc je ne hurle pas avec la meute!

  • jack bauer le 23/11/2004 à 10h17
    "souvenons nous que Le Boeuf a brillé en Angleterre que N'Gotty y joue encore et que Christanval pourrait s'y relancer en ressemblant à un joueur brillant."

    Leboeuf et N'Gotty ont brillé en France, alors qu'un Tavlaridis qui marche fort avec Lille n'a quasiment pas joué un match pendant plusieurs années en Angleterre


  • shev le 23/11/2004 à 10h52
    Il est certes plus facile de marquer des buts en Angleterre (ce qui ne veut pas dire que le championnat est plus faible), certes Henry est souvent quelconque quand les défenses sont regroupées (et que le niveau s'élève).

    Pourtant les critiques contre Henry peuvent etre faites aussi pour trezeguet (soit blessé en Edf, soit inexistant : cf l'euro), et les autres attaquants français n'ont pas leur niveau (anelka par exemple a le meme style de jeu qu'henry : quel apport face à des défenses regroupées ?).
    Quant aux stats, je suis d'acccord pour dire qu'elle sont loin de tout expliquer. Shevchenko ou henry n'ont pas du tout le meme apport que Ruud par exemple.

    Attaquer Henry pour ses performances est une chose, l'attaquer pour sa motivation en est une autre, bien plus contestable selon moi : combien de joueurs font les efforts d'Henry en EdF ? Il suffit de voir le nombre de ballons qu'il vient chercher bas (cf irlande, israel, chypre, bosnie, suisse...), le nb de ballons sur lesquels il s'arrache...

    Pour finir, une touche positive : article intéressant, notamment sur Pires, et (car ?) contestable.

  • Jean-Luc Skywalker le 23/11/2004 à 11h04
    Un autre éminent Cissé, prénom Edouard, sur le site du Parisien confirme que le championnat anglais est surrestimé. Pires n'a pas eu de chance, il n'a pas pu participer à la coupe du monde 2002 alors qu'il réalisait la meilleure saison de sa carrière.

  • Jack MalFaizant le 23/11/2004 à 11h05
    Bien sûr, Jack sauveur de le monde, on trouvera toujours des contre-exemple... Mais il n'en demeure pas moins que, dans l'ensemble, les défenses du championnat anglais apparaissent souvent extrêmement perméables.

    Evidemment, celles des meilleurs clubs sont de bons niveaux (et Talvaridis a été longtemps barré par les meilleurs défenseurs anglais Adams puis Campbell et les autres Dixon et je sais plus qui). Ca n'est pas le niveau de Bolton, Charlton et autres Manchester City pour citer les clubs que nous regardons avec attention...

  • Fils des âges farouches le 23/11/2004 à 11h18
    Tiens juste deux questions curieuses pour l'auteur:
    les tests de comparaisons de moyenne sont ils significatifs?
    Est ce que l'étude des écarts types et des outliers ne renseignerait pas plus sur les raisons des différences pour Henry?

  • jack bauer le 23/11/2004 à 11h19
    "les défenses du championnat anglais apparaissent souvent extrêmement perméables"

    elles en ont l'air mais depuis quelques années, le nombre de buts est le même qu'en Italie ou en Espagne. Vu que les équipes anglaises ont de bons attaquants, même les petites équipes, les défenses ne doivent pas être si mauvaises.

  • gusinho le 23/11/2004 à 11h22
    C'est vrai que quand je vois le résumé d'un Arsenal-Tottenham qui finit à 5-4 pour Arsenal je crois je me pose sérieusement des questions sur le niveau des défenses Anglaises. Pires marque un but certes spectaculaire mais dans un angle ultra fermé, on peut dire que le gardien s'est complètement troué.
    L'auteur adorde grosso-modo deux sujets : Henry et Pires. Deux cas très différents. Sur le cas Henry on peut effectivement discuter sa précision devant le but, sa fiabilité de buteur. Difficile en revanche de contester ses qualités de vitesse, de dribble et donc de joueur de débordement. D'ailleurs en 98 il jouait sur le côté, et non attaquant de pointe il me semble. Il a aussi des qualités physiques au dessus de la moyenne : il est grand, puissant. Comme tous les joueurs, sa titularisation doit être conditionnée par le shéma tactique choisi pour affronter tel ou tel adversaire. La question de sa présence dans l'effectif bleu, en tant qu'attaquant de soutien ou d'ailier ne peut être contestée que si sa mentalité est défaillante.
    Si Henry croit qu'il est le maître du monde et qu'il refuse de ne pas être titulaire à tous les matchs il faut des sanctions.
    Le cas Pires me paraît très différent vu la concurrence à son poste et la mentalité dont il fait preuve. Lorsqu'il s'offusque d'avoir été remplacé par Moreira, est-ce qu'il ne lui vient pas à l'idée que ça peut être blessant pour lui ? S'il est capable de le faire aussi explicitement et délibérément devant la presse, il le fait probablement ailleurs aussi. Par conséquent il est loin d'être incontestable à son poste et il nuit au groupe. J'espère ne pas le revoir de sitôt en bleu.

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