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Gaceta de la Liga - Jornada 28

Auteur : Antoine Faye le 20 Mars 2008

 


Les résultats

Recreativo-Murcie : 4-2
Atlético-Levante : 3-0
Villarreal-Saragosse: 2-0
Getafe-Racing: 2-1
Espanyol-Majorque: 2-1
Deportivo-Real Madrid : 1-0
Almería-Barcelona : 2-2
Valladolid-Osasuna: 0-0
Valence-Séville : 1-2
Betis-Athletic : 1-2 *

* Après jugement en première instance


Le geste de la journée qu’on ne trouve pas sur Youtube

• Le centre-tir de Carlos Martins (Recreativo) contre Murcie, qui trouve la lucarne.


Les antigestes de la journée

• Le lancer de bouteille qui a mis un terme au match Betis-Athletic
• Le coup de sang de Toño, portier du Racing, frappant tout adversaire passant à sa portée, après le deuxième but de Getafe.
• Le bras systématiquement levé par Lilian Thuram pour signaler un possible hors-jeu avant même le départ du ballon. Il arrive malheureusement que l’attaquant parte seul au but sans faire de passe.



gaceta28_marca.jpgLa Galice jusqu’à la lie

Une semaine de perdue. Défiant toutes les lois de la logique et de l’ambition, le Real Madrid et le FC Barcelone ont décidé, de concert, de passer complètement à côté de leur week-end.
Le Real, en livrant une prestation minable à La Corogne (1-0 pour les Galiciens) avait raté l’occasion de dormir avec onze points d’avance sur le Barça. Les Catalans, émus du cadeau, ont préféré le refuser: prenant deux fois l’avantage, les Blaugranas ont offert le match nul à Almería, exhibant leur manque d’ambition et de caractère (2-2).

Un souffle d’angoisse a traversé toutes les rédactions de Madrid, le samedi 16 mars 2008, sur les coups de 22 heures. As et Marca se posaient cette question: “Comment va-t-on bien pouvoir fournir dix pages avec un match pareil?”
Incapables de gagner depuis dix-sept ans au Riazor, les Merengues ont ajouté la médiocrité à l’inefficacité. Face à une équipe articulée autour de sept joueurs à vocation défensive, Schuster a aligné une équipe hybride, mi-prudente, mi-timorée, dont les principales surprises étaient les présences de Robinho, Higuaín et Baptista… sur le banc.

But involontaire
Privés de Robinho, seul joueur capable de faire deux dribbles consécutifs,  les Madrilènes ont logiquement livré une prestation d'un genre inédit depuis le match disputé à Getafe la saison dernière: un long calvaire de quatre-vingt dix minutes sans le moindre tir cadré. Le Depor, pour sa part, a brisé la monotonie du match en adressant trois tirs entre les poteaux, et en trouvant le moyen de marquer sans le faire exprès.
Car, ô miracle, ce monument d’ennui a trouvé un vainqueur. Sur une action développée côté gauche, le centre de Lafita (un ex-Madrilène, comme il se doit) est détourné par Pepe au fond de ses propres filets. Le reste du match sera sans intérêt. Ou presque: car Schuster, pour la première fois de la saison, a semblé admettre qu’il pouvait se tromper. En laissant entrer Higuaín, Robinho et Baptista pour tenter de sauver ne serait-ce qu’un point, l’entraîneur allemand a en effet laissé entrevoir un semblant de repentance. Goguenard, le Depor s’offre un succès vital en vue du maintien et le Real perd l’occasion de prendre trois points face à un adversaire pourtant limité.



Barcelone : la toile Emery

Le Barça savait-il que le Real avait perdu la veille? On peut légitimement se poser la question, vu le peu d’envie dont ont témoigné les Blaugranas. Rijkaard, au bord de la crise de nerfs avec ses fantásticos, a laissé Ronaldinho cuver à Barcelone. Et le Hollandais de préférer Bojan à Thierry Henry, à peine remis des confessions lâchées dans l’intimité d’une salle de presse pleine à ras bord.

gaceta28_sport.jpgÀ Almería, face à l’une des équipes surprises de la saison, le Barça a démontré qu’il pouvait prendre le dessous sur n’importe quel adversaire. Par deux fois, les Catalans ont pourtant mené la danse. Tout d’abord, c’est Bojan, qui est à la reprise d’un tir mal repoussé par Diego Alvés. Puis Eto’o redonne l’avantage aux siens sur un service de Thierry Henry, entré en cours de match.
Les Catalans décident alors de s’automutiler. Gabi Milito est expulsé pour un deuxième carton jaune. Sur un corner, Uche égalise. Face à un entraîneur comme Unai Emery, qui prépare avec beaucoup de soin le moindre de ses matches, les approximations sur coup de pieds arrêtés sont payées au prix fort. Offensivement, on savait le Barça mauvais sur les corners. Emery a démontré que c’était également le cas défensivement. Et les joueurs du Celtic peuvent être verts de rage.

Edmilson, erreur de casting
Si la prestation madrilène fut risible, celle du Barça fut navrante... et accablante pour son effectif. Pour remplacer Yaya Touré, victime d’une hernie discale, Rijkaard a fait confiance à Edmilson. Une belle erreur de casting, puisque le Brésilien a tutoyé le néant et pulvérisé tous les records de notation de la presse espagnole. À tel point que Rijkaard n’a même pas attendu l’heure de jeu pour le remplacer, ce qui est rarissime.
Le match nul des Barcelonais a une saveur de déroute. Elle met sérieusement en doute leurs chances de lutter pour le titre, mais jette également le discrédit sur l’envie de certains des leaders de l’équipe. Les coups de poignards ne vont sans doute pas manquer d’ici à la fin de saison. Car si les joueurs et les dirigeants assurent qu’ils disputent tout les titres jouables, il est certain que sans miracle, ils ne ramèneront rien.





Le péril jaune

En manquant l’occasion de revenir un tout petit peu sur le Real, le Barça sent également la foulée de Villarreal sur ses talons. Deux petits points le séparent désormais du sous-marin jaune. Les hommes de Manuel Pellegrini, habitués aux fins de saison en boulet de canon, profitent de la stérilité catalane pour prétendre à la place de dauphin du Real.

Les coéquipiers de Robert Pires, qui échappe de peu à l’équipe pauvre-type, ont livré un de ces matches qui peut changer une saison. Sérieusement accrochés par une équipe de Saragosse laissant une meilleure impression, Villarreal a eu la réussite qui sied aux outsiders. Une victoire 2-0, pas du tout fidèle à la physionomie du match, mais qui marque clairement les aspirations de chacun: quand une équipe en réussite est dominée par une équipe qui traîne sa poisse, le résultat bascule toujours en faveur de la première.

Atlético et Séville à l'affût
La quatrième place qualificative pour la Ligue des champions sera l’objet d’une lutte terrible, mettant aux prises quatre prétendants. Pour l’heure, l’Atletico Madrid tient la corde. Vainqueurs sans appel de Levante (3-0), les joueurs de Javier Aguirre ont réussi à se maintenir pour la cinquième journée consécutive dans les quatre premières places du classement: une première depuis la saison 1998-1999, qui s’était ponctuée par le titre des Colchoneros.
Les Madrilènes n’ont pas intérêt à fléchir. Car bon an mal an, Séville revient dans la partie. En déplacement à Valence, les Andalous y ont obtenu la même chose que tous leurs concurrents: trois points (1-2). De ce match, on retiendra l’étendue du désastre sportif touchant les Che, et la prestation d'un Luis Fabiano qui conforte sa place de Pichichi de la Liga. Samedi prochain, pour la réception de l’Atlético, l’efficacité du Brésilien sera fondamentale.

Avec 22 buts au compteur en 21 matches disputés, l’ancien Rennais met à distance la concurrence. Quant au Valence CF, il livre une bataille féroce avec Levante pour la place de plus mauvaise équipe de la Liga à domicile: 15 points en 14 rencontres, voilà qui ne fera rêver que Metz et Derby County. L’avenir de l’entraîneur et de ses joueurs est encore plus trouble après le départ de Juan Soler.
Le Racing Santander et l’Espanyol de Barcelone complètent le quatuor des candidats. L’autre club de Barcelone s’est imposé contre Majorque, grâce à l’inspiration de Luis García, dont les talents de buteur ont permis de faire oublier l’absence de Raúl Tamudo, suspendu. Les Cantabres, défaits par Getafe, ont décroché de la zone UEFA pour la première fois depuis plusieurs semaines...






botellazo_betis.jpgLe tragique bêtisier du Betis

Mis à la mode l’hiver dernier, le lancer de bouteille est revenu à Séville pour une nouvelle saison. Voici à peine un an, le 27 février 2007, Juande Ramos avait fait les frais de cette coutume locale. Le principe est simple: vous êtes un supporter dont l'équipe perd. Armé d’une bouteille en plastique, généralement pleine, ou pas loin, vous la lancez en direction d’un adversaire.
L’an dernier, ce sont près de deux litres de glace pilée qui s’étaient abattus sur l’épaule de Juande Ramos. Mis à terre sur le coup, l’actuel entraîneur de Tottenham a évité la mise en terre pour quelques centimètres. Cette saison, à la 69e minute du duel opposant le Betis à l’Athletic Bilbao, c’est une bouteille d’eau minérale qui a percuté la pommette d’Armando, alors que le gardien basque s’apprêtait à tirer un six-mètres.

Arrêt du match
Les réactions n’ont pas tardé. D’abord, les supporters du Betis eux-même, qui sont précipité sur l’agresseur, très vite pris à parti. Celui-ci aura – pour sa part – apprécié la rapidité avec laquelle les vigiles sont venus l’arracher aux bras vindicatifs et réprobateurs de ses collègues de tribunes.
Sur la pelouse, le civisme se fait rare : les ramasseurs de balle – si l’on se fie au rapport de l’arbitre – ont tenté de dissimuler l’objet du délit. Au final, après cinq minutes de soins, Armando est évacué sur un brancard et le match est interrompu, au grand dam de la police locale, dont un officier est allé jusqu’à entrer dans le vestiaire de l’arbitre pour lui signifier son plus vif désaccord.

Au milieu de la confusion, les Sévillans n’ont pas tardé à réagir, sans perdre le Nord. Les services de communication du club, outre la condamnation de ces faits, ont pris soin d'indiquer que “l’agresseur n’était pas un socio”, ce qui ferait du Betis une victime des agissements de cet énergumène. Aux yeux des Verdiblancos, l’équité sportive invitait donc à la poursuite du match.
Mais pour la première fois, et prenant par là même le contre-pied de sa propre jurisprudence, la commission de discipline de la Fédération espagnole a osé décider l’impensable: le match s’arrête au moment de l’incident. “Pour une raison sportive” selon les juges: ayant déjà effectué ses trois remplacement, Bilbao aurait fini le match à dix, et sans vrai gardien. Ce qui, curieusement, ne correspond pas au règlement. Car n’ayant pas été remplacé, Armando, ou tout autre gardien inscrit par l’Athletic, pouvait occuper les cages basques pour ce qu’il restait de match.


Précision diabolique
Aux termes de cette décision en première instance, le temps restant ne sera donc pas disputé sur terrain neutre et à huis clos. De plus, les Béticos récoltent une suspension de stade pour deux matches. Et cela aurait même été plus, sans l’attitude civique des supporters du Betis. Enfin, la douloureuse, sur le plan financier, sera moins sévère: pour une peine maximale de 12.000 euros, la Commission en a infligé une de 9.000.
Du côté des dirigeants béticos, la potion est amère. Et Pepe León, président du Betis, a crevé le taux autorisé de stupidité (pour rester poli) en qualifiant la décision de "persécution comme à l’époque franquiste", hurlant à la "discrimination envers les clubs andalous". En plus de son intention de faire appel, et de se pourvoir devant toutes les juridictions sportives, il a annoncé celle de recourir aux les tribunaux civils si on ne lui donne pas raison.

Et même si les dirigeants du Betis ont montré ces derniers temps plus d’amateurisme que de mauvaises intentions, il n’en reste pas moins vrai que le Betis est handicapé par la précision hors du commun de ses supporters, étant donné que des bouteilles frôlent régulièrement les têtes des joueurs. Mais si cet incident se reproduit deux fois en un an, on peut alors s’interroger sur la responsabilité des dirigeants sévillans dans l’inefficacité des contrôles menés à l’entrée du stade.





communique_barca.jpgRonaldinho, malade imaginaire et démasqué

Le dossier Ronaldinho n’en finit pas de rebondir, et la tournure qu'il prend est réellement préoccupante. Absent du déplacement d’Almería, le Gaucho était officiellement préservé, car victime de “pépins”. Mais très vite, les premières objections sont apparues dans la presse, notamment dans les colonnes du Periódico de Catalunya, qui assurait samedi que le Brésilien avait été sanctionné par Frank Rijkaard, excédé par son comportement.
Le mercredi, avec l’accord du club, Leo Messi offrait un petit pot de départ, avant de s’envoler vers l’Argentine pour y terminer sa convalescence. Après celui-ci, Ronaldinho s’en est allé vers d’autres cieux, tout aussi festifs, mais un peu plus nocturnes. Le lendemain matin, c’est un Ronaldinho fantomatique qui débarquait à l’entraînement.

Inapte à l'entraînement
Le constat est vite établi: le Brésilien n’est pas en état de s’entraîner. Et en plus de la fatigue, il doit essuyer les reproches de Eto’o et Puyol, furieux de le voir se livrer à ce genre d’activités dans une période cruciale de la saison… Face aux micros, Frank Rijkaard a refusé de commenter ces informations, mais ce qu’il pouvait rester d’incertitudes a définitivement été levé par l’examen médical passé par Ronaldinho, ce lundi.

Le diagnostic du staff médical du Barça est cinglant: “Devant la persistance de problèmes musculaires à l’adducteur de la jambe droite, le joueur a été soumis à la mi-journée [de mardi] à une résonance magnétique qui a révélé qu’il n’existe aucune blessure tendineuse ou musculaire”.
En bref, le Brésilien ne souffre de rien. Seule reste inconnue la raison exacte pour laquelle Ronnie n’a pas voyagé: si c’est une sanction, on comprend mal l’obligation d’un examen médical dont le résultat forcément négatif a été rendu public. Mais si le Brésilien a invoqué une blessure pour se faire porter pâle, alors le club vient publiquement de désavouer son joueur vedette, avec son accord. Lui trouver un nouveau club ne va pas être triste.



En chiffres

0. Nombre de cartons jaunes reçus par l’Atlético Madrid lors de son match contre Levante. Ce chiffre, apparemment anodin, constitue une première. Cette saison, jamais les joueurs d’Aguirre n’avaient quitté une pelouse sans donner de travail de flexion-extension du bras à un arbitre.

72. Pour son centième match en Liga, Samuel Eto’o a inscrit contre Almería son 72e but sous les couleurs du Barça. Un chiffre qui témoigne du rendement exceptionnel et du poids colossal qu’a pris le joueur camerounais dans l’équipe. Avec un but toutes les 74 minutes de jeu, il est le troisième buteur le plus régulier de l’histoire du club, derrière Mariano Martín (90 buts en 100 matches) et Kubala. Du haut de son podium, il peut contempler pêle-mêle des légendes modernes comme Ronaldo, Romario ou Hristo Stoichkov…

4.680.  Somme, en euros, payée par Ángel Chaves Ruíz, l’homme dont la bouteille avait percuté Juande Ramos, en février 2007. Le récipient de plastique (et la glace pilée qu’il renfermait) ont coûté à leur propriétaire 4.320 euros d’amende, et 360 euros d’indemnités pour l’ex-entraîneur Sévillan.



Ils ont dit, ils ont écrit

“Nous ne méritions pas de perdre, c’était un match qui devait se terminer sur un 0-0” – Bernd Schuster.

“La décision se fera dans les trois derniers matches” – Javier Aguirre.

“Le Depor, avec sept joueurs dédiés exclusivement aux taches défensives, a offert 70 mètres de terrain et le ballon au Real Madrid, qui n’a jamais su trouver la solution” – Angel Cappa (Marca).

•  “Le Barça a mérité le match nul comme châtiment à sa pauvreté footballistique”, Miguel Ángel Lara (Marca).

“Luis García soulève des montagnes” (Marca).


Prix de géographie
Décerné à Thierry Henry, qui a mis six mois pour remarquer que Barcelone n’est pas une ville coquette de la banlieue de Londres.

Prix du spectateur pressé de filer à sa voiture
Décerné à Javier Clemente: “Nous avons commis trois erreurs et nous avons pris trois buts”. Rappelons que Murcie, entraîné par Clemente, a pris un quatrième but en fin de match.



L'équipe type de la 28e journée

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L'équipe pauvre type de la 28e tournée

equipe_pobretipo_liga28.jpg

Ces sélections sont établies sur la mauvaise foi des classements de la presse madrilène (AS et Marca, qui notent sur 4) et catalane (Sport, qui note sur 10) pour 50% de la note finale chacune.

Réactions

  • Mullet le 20/03/2008 à 13h34
    J'ai une boule dans la gorge chaque fois qu'on périphrase Fabiano par "l'ancien rennais".

    Gros boulot, merci.

  • animasana le 21/03/2008 à 09h27
    Vraiment sympa cette gazetta

  • animasana le 21/03/2008 à 09h27
    Gaceta, désolé, j'ai pris Allemand Anglais au collège...

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