Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

La Gazette, numéro 13

Une vraie gazette de stars, avec Henry buté, Daum brisé et Aulas énervé. Moins drôle, un anonyme accède aussi à une regrettable célébrité: le lanceur de siège du Parc, qui aurait été identifié...
Auteur : La chronique dégelée de l'actualité du ballon le 23 Oct 2000

 

recadrage-débordement
On connaît les qualités techniques d'Arsène Wenger, mais aussi sa capacité à amener ses joueurs à donner le meilleur d'eux-mêmes en faisant avec eux les bons choix. Sa totale réussite totale avec Thierry Henry en témoigne, mais le décollage foudroyant de l'international français l'oblige aussi à calmer les ardeurs de son protégé. Le champion d'Europe, qui a réalisé des choses extraordinaires depuis moins d'un an, risque désormais plus la surchauffe qu'une brutale perte de confiance en lui. Dans le but de prévenir un gonflement excessif des chevilles, Wenger est intervenu dans la presse anglaise.
"Thierry est un peu trop attiré par le but, a-t-il déclaré. Avant tout, il ne doit pas commencer à ne penser qu'à marquer. Les buteurs égoïstes finissent toujours par tirer leur équipe vers le bas parce qu'ils ne respectent pas le jeu collectif". Henry a dit de son côté que "lorsqu'on est un attaquant de haut niveau, on n'existe que par le nombre de buts marqués". Le débat semble ouvert entre le joueur et son coach...

cristal Daum
En deux semaines, l'entraîneur du Bayer Leverkusen vice-champion d'Allemagne et futur sélectionneur de l'équipe nationale a tout perdu. La polémique lancée par Uli Höness (voir Gazette 12) avait contraint Christoph Daum à une analyse capillaire destinée à établir sa consommation éventuelle de produits stupéfiants. Longtemps poursuivi par les rumeurs, fragilisé par les mauvais résultats de son club en ce début de saison et attaqué par quelques pontes du foot allemand, l'entraîneur s'est brisé comme un verre à l'annonce samedi des résultats positifs.
La presse se déchaîne contre le "drogué" (alors qu'on ne sait même pas quelles substances sont incriminées), lequel a remis ses démissions et rompu tous ses contrats de sponsoring.
Cette exécution profite à tout le monde, à commencer par ceux qui ont creusé le sol aux pied du condamné. Höness se tait, mais Beckenbauer a très vite tiré les conclusions, conseillant une cure de désintoxication à son collègue. Le programme préparé par la DFB pour installer Daum en juin 2001 aux commandes de la Mannschaft tourne donc court et c'est l'intérimaire, que tout le monde adore, qui hérite du mandat. Rudi Völler s'était bien gardé de tirer sur son successeur présumé et prend donc officiellement cette fonction prestigieuse mais périlleuse: sélectionneur national d'un football en pleine crise...

majorité
Si l'instruction en cours devait confirmer la culpabilité du supporter arrêté, il faudra donc constater que c'est un jeune homme de dix-huit ans qui en a blessé gravement un autre du même âge (celui-ci devrait cependant s'en sortir sans trop de séquelles, à ce qu'on l'on comprend des bulletins médicaux). Cela en rajoute à la tristesse de cet "accident", mais laisse supposer que ce geste est plus la conséquence d'une connerie de gamin que d'une volonté délibérée de faire du mal.
Voilà qui repose aussi la question de l'atmosphère de haine qui se crée parfois dans les stades et à laquelle succombent facilement des esprits faibles. On ne peut espérer que les mentalités évoluent très vite (l'atmosphère qui continue d'environner les PSG-OM montre les difficultés à enrayer une logique israélo-palestinienne), mais au moins faut-il renforcer les mesures de sécurité et dissuader à la racine toute intention d'agression physique. Les clubs doivent prendre le problème à bras le corps et se montrer un peu audacieux. Ainsi, pourquoi ne pourraient-ils pas organiser des rencontres entre les responsables des associations de supporters des deux parties afin de préparer les matches avec les chargés de sécurité? L'établissement d'un code de conduite et d'honneur entre les groupes est-il encore inenvisageable?

Caliméro devant les micros
Il y a quelques temps, nous avions interpellé les présidents de club trop bavards, suite aux déclarations intempestives de René Ruello qui en appelait au lynchage de Gallardo (Dirigeants, fermez-la!).
C'est cette fois l'omniprésent Jean-Michel Aulas qui y va d'une inutile diatribe contre l'arbitre du match Bordeaux-Lyon, qui s'est pourtant soldé par un nul malgré l'expulsion contestée de Grégory Coupet. Comme toutes les opérations de "relations publiques" qui visent le corps arbitral, celle-ci comporte évidemment une part de victimisme: "Je souhaite que ce ne soit pas l'OL qui est visé, mais je ne le pense pas". En mettant la pression sur les arbitres, il s'agit de les inciter à prouver qu'ils ne persécutent pas le club en question.
"Contre Marseille et Bordeaux, nous n'avons pris que deux points sur six alors que le PSG caracole en tête", dit-il aussi, comme s'il fallait voir un lieu de cause à effet direct... Les erreurs d'arbitrages sont regrettables, celle-ci est discutable d'ailleurs, mais elles servent à tout et n'importe quoi, y compris à justifier à l'avance des contre-performances: "Nous sommes pénalisés en jouant à dix à quatre jours d'une rencontre de coupe d'Europe (...). J'espère que Lyon n'aura pas à repenser à ce match de Bordeaux". Allons, l'OL doit-il vraiment aller en Ligue des champions avec des excuses sous le bras?
Aulas va superviser les adversaires avec le staff, il donne ses commentaires techniques sur les matches, monte au créneau contre les arbitres et s'exprime aussi en tant que vice-président de la Ligue nationale... Il n'a pas un mercato sur le feu pour l'occuper un peu?

Réactions

  • SLY le 23/10/2000 à 00h00
    De toute façon une chose est clair : Aulas est un imbécile.
    Son équipe n'est pas un vrai collectif mais un agencement de bons joueurs. Il croit que plus on met d'argent plus les résultats sont naturellement bons, donc forcément comme il a investi c'est pas sa faute mais celle d'une conspiration contre l' lien
    Je vais en arriver à croire que les dirigeants français tentent de rabaisser à tout prix tout ce qui pourrait être motif de fierté pour eux;-) (après tout, un grand club qui gagne fait la fierté d'une ville mais aussi d'un pays ex : Galatasaray, MU, etc...).


    C'est à cause de gars comme Aulas qu'on se retrouve avec un marchand de poulets aux commandes du foot pro. On sait comment ça commence, on redoute la manière dont ça pourrait finir (super-ligues européennes de foot-thune).


    M'enfin...

    SLY, Girondin donc énervé plus que la normal


  • j_marr le 23/10/2000 à 00h00
    "Ainsi, pourquoi ne pourraient-ils pas organiser des rencontres entre les responsables des associations de supporters des deux parties afin de préparer les matches avec les chargés de sécurité? L'établissement d'un code de conduite et d'honneur entre les groupes est-il encore inenvisageable?"

    la réponse est non.
    le logique israélo-palestinienne l'emporte, toujours.
    sans compter les groupes de supporters d'un même club qui en arrivent aux mains entre eux (je ne parle pas de Paris).
    et les indépendants, vous arrivez à les réunir comment?

  • tamtam le 23/10/2000 à 00h00
    Je déplore tout comme vous l'attitude du jeune parisien qui a failli tuer le jeune marseillais. Mais je tiens quand-même à préciser que les Marseillais n'ont pas cessé de balancer des pétards (et pas des petits) dans la tribune du dessus...mais rien de grave n'est arrivé, alors personne n'en a parlé, mais si un jeune s'était retrouvé défiguré ou avec un membre en moins et si le siège balancé n'avait pas atteint sa cible, alors là ça aurait été les Marseillais les mauvais...

    Alors OUI certains Parisiens (et ils sont nombreux je l'admets) sont cons, mais je peux vous garantir qu'autant de Marseillais 'si ce n'est plus) le sont aussi.


    Un supporter du PSG qui aimerait bien que toutes ces violences cessent un jour !!


  • leftback le 24/10/2000 à 00h00
    je ne veux pas dans donner dans le politiquement correct excessif mais comparer la rivalite PSG-OM avec le conflit israelo-palestinien... c'est quand meme tres limite ! restons en au foot en esperant ne plus voir ce genre d'agissements criminels (18 ans ou pas) dans les stades !

  • ilsefoot2moi le 24/10/2000 à 00h00
    Il est vraiment des accidents que l'on peut considérer comme vraiment stupide, mais quand c'est son gosse, son frère etc., c'est terrifiant. Cependant il y a autant de morts sur les routes... Et ça n'empeche personne de prendre sa voiture pour partir en W.E. ou d'aller bosser. Il y a toujours autant de gens qui roulent bourrés et ça n'empeche personne de boire... alors les réunions entre supporters, c'est bien, mais ça n'empechera pas un idiot, un illuminé, un sur-exité d'un soir de faire le con.

    Quand on voit ce qui se passe en Italie, en Amerique du Sud, en colombie etc... dans les stades, on peut dire que l'on s'en sort bien!

La revue des Cahiers du football