Le foot étranger n'a pas d'avenir : les États-Unis
ÉTATS-UNIS [mothersoccer] n.f. Les États-Unis promeuvent les droits de l’homme en enfermant des prisonniers à Guantánamo. Chez nous, des types en orange qui matraquent une cage, c’est les joueurs de Lorient qui essaient de marquer un but.
ÉTATS-UNIS [mothersoccer] n.f. Pays sans passé glorieux ni avenir radieux, les États-Unis promeuvent les droits de l’homme en enfermant des prisonniers violents à Guantánamo. Une situation inconnue en France: chez nous, des types en orange qui matraquent une cage, c’est les joueurs de Lorient qui essaient de marquer un but. Notez, on n’a rien contre les Bretons. Nuls en foot, mais de sacrés marins, ces types-là. D’ailleurs, les marins, c’est un peu le seul truc qu’ils arrivent à mettre au fond.
Non contents de dominer les sports individuels (athlétisme), industriels (basket-ball) et inqualifiables (base-ball), les États-Unis se sont mis en tête de promouvoir une activité longtemps traitée avec mépris: le football. Pour éviter la honte et l’opprobre qui sanctionnaient les partisans de ce sport, ils l’appelèrent vite "soccer". Ainsi on ne le confondait pas avec le football américain, inqualifiable sport industriel, et dont la principale attraction est d’exhiber le téton de Janet Jackson pendant le Super Bowl, ainsi que des rappeurs eux aussi très remontés.
Afin de se qualifier pour leur septième Coupe du monde consécutive, les États-Unis ont fini en tête d’un groupe de pays dont le nom évoque le mélange de Coca-Cola et de Caisse d’allocations familiales: la zone Concacaf. Logiquement, cette région offre des matchs sans saveur, au cours desquels on attend pendant une heure et demie que quelque chose veuille bien se passer. Si les agences de notation pouvaient leur donner une note, je pense que ça tournerait autour de Z.
L’équipe des États-Unis passe pour posséder une piètre maîtrise technique et tactique. C’est faux. Leur maîtrise de la syntaxe est encore plus désastreuse. Ainsi, en 2005, au lendemain d’une victoire contre le Mexique, le sélectionneur Bruce Arena déclarait: "Ç’a été difficile. Vous pensez peut-être que ç’a été un jeu d’enfant. Mais ça n’a pas été un jeu d’enfant, ç’a été très difficile", et pourtant la question n’avait pas été posée par David Astorga.
L’actuel sélectionneur de l’équipe américaine est l’Allemand Jürgen Klinsmann. Ancien international né à Göttingen, c’est d’ailleurs sous le pseudonyme de "Jay Gottingen" qu’il rechaussera les crampons en 2003, à l’âge de 39 ans, pour quelques matchs aux États-Unis. On peut penser que "Jay Nuremberg" aurait mieux convenu à un joueur allemand sur le retour.
Enfin, les joueurs américains portent le nom de "Boys", soit le même sobriquet que les jeunes que l’on envoyait au Vietnam, en Irak ou en Afghanistan se faire découper en morceaux.
À la lumière de la plupart de ces réflexions, on peut donc raisonnablement penser que le foot états-unien n’a aucun avenir.