Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Les grands douchés du Luxembourg

Les Bleus sont restés plantés dans le jardin du Luxembourg, mettant en doute une qualification qui paraissait acquise après les Pays-Bas. L'édito • Les observations • Les gars • Vu du forum 

le 4 Sept 2017

 

 

Après les enthousiasmes ayant suivi un France-Pays-Bas qui apparaît un peu plus en trompe-l'œil maintenant, le nul-et-vierge contre le Luxembourg est cuisant comme une claque. On attendait la manière, il n'y a même pas eu le résultat.

 

La première mi-temps avait pourtant été bien négociée, du moins après une entame balbutiée qui n'avait jeté qu'un soupçon de doute. En mode rouleau-compresseur à la récupération, comme contre les Pays-Bas, les Bleus ont commencé à enquiller les occasions nettes après une douzaine de minutes et un tir trop enlevé de Griezmann. L'efficacité n'était déjà pas au rendez-vous, mais on n'arrivait à la pause qu'avec la frustration de ne pas avoir encore simplifié la rencontre par une ouverture du score: Griezmann venait de voir son coup franc légèrement dévié par Joubert sur la barre (40e). Le premier gardait plus de chances que le second d'être l'homme du match.

 

On s'attendait tout autant à voir les Français poursuivre ou accentuer leur pression à mesure que leurs adversaires se fatigueraient, mais la reprise fut surtout marquée par un surcroît de stérilité à la finition, qui contamina progressivement le jeu tout entier. Encore dominateurs, les milieux n'avaient plus d'idées et les attaquants se heurtaient systématiquement à un contre, une interception, un renvoi ou une parade.

 

 

 

 

Les espoirs d'un rush final restèrent nourris par l'inexistence offensive des Blancs. Du moins jusqu'à ce que, peu après un énième empalement collectif dans la surface luxembourgeoise, Rodrigues ne parte placer un tir sur le montant opposé de Lloris (79e). Ou comment ajouter la peur à la frustration. Le volontarisme des entrants à l'heure de jeu n'enraya pas une confusion croissante dans la construction, et l'impuissance atteignit son paroxysme lors des trois minutes de temps additionnel, quasiment pas disputée par les Tricolores. Une fin en forme de renoncement.

 

Le résultat est porteur de paradoxes. On peut blâmer le manque de réussite, avec deux montants touchés et une quantité de contrariétés. L'ouverture du score a été souvent proche et elle aurait probablement ouvert aussi les vannes. Mais l'incapacité de l'équipe de France à réussir l'épreuve, avec ou sans la manière, montre qu'il lui manque encore des qualités essentielles. Cela lui rend la qualification plus difficile, mais cela peut justement la faire grandir un peu.

 

 

 

 


Les observations en vrac

Houllier et Santini étaient des sélectionneurs qui savaient survoler les qualifs, eux.

 

Il ne faut pas jouer au Stadium sans s'attendre à des ennuis.

 

Lemar a eu du mal face à une opposition plus relevée que les Pays-Bas.

 

Le sort du match a été définitivement scellé quand le poteau de corner a envoyé la balle en touche et non en corner.

 

 

 

 


Les gars

N'ayant qu'une ou deux interventions anodines à accomplir Lloris est resté spectateur du match, y compris pour regarder passer le tir de Rodrigues qui échouera sur son poteau (79e).

 

À défaut d'être employés en défense, les centraux ont tenté d'apporter ce qu'ils pouvaient à la construction, même si le resserrement des lignes ne leur laissait que peu d'options. Koscielny se laisse déborder, côté droit, par le rush de Rodrigues, terminant en footing derrière l'attaquant. Umtiti est sur la trajectoire du tir qui conclut l'action.

 

Désigné officiellement bouc émissaire du match, Kurzawa va manger gratos toute la semaine avec le code "17 centres, aucun réussi". Il faudrait revenir sur la définition de cette statistique, qui masque des lacunes collectives (est-ce un problème de centre ou de réception des centres?). Il faudrait aussi se demander pourquoi il a touché autant de ballons. Avec son intelligence de jeu limitée, il n'allait pas briller dans une telle configuration, mais au moins n'a-t-il pas cessé de se battre pour essayer de faire mieux – ce qui n'a pas été le cas de coéquipiers plus doués que lui. Sa tête sur le corner de la 69e est à peine trop croisée, sa chute dans la surface un peu trop forcée (76e).

 

Plus appliqué que son homologue, Sidibé a aussi eu plus de réussite dans ses offensives, mais pas dans leur conclusion (deux tirs, 17e et 63e). De bonnes liaisons avec Mbappé et Pogba, et deux centres qui trouvent Griezmann en position de marquer (58e et 70e).

 

Kanté a commencé sur les bases de sa performance précédente, récupérant même les ballons qu'il perdait, tâchant de se projeter vers l'avant pour s'intercaler. Mais comme les autres, il a fini par s'émousser, ne trouvant pas de passage.

 

Son match ne va pas calmer ses détracteurs: Pogba, peu en réussite sur ses tentatives face au but – au-dessus (8e, 14e), à côté (32e) ou sur Joubert (25e, 37e) –, a fini par s'énerver et prendre un avertissement qui lui vaudra une absence en Bulgarie, risquant même le rouge sur un semblant d'altercation.

 

On espère que ce n'est pas le classique syndrome du joueur qui a lu et entendu trop d'éloges au lendemain d'une rencontre. Lemar a beaucoup demandé et pris le ballon, mais l'état de grâce de jeudi dernier s'est évaporé: malgré une bonne volonté évidente, il n'a pas fait beaucoup de différences. Une chute de tension dont témoignent ses corners trop bas, ce coup franc indirect expédié en sortie de but (52e) et son nombre de frappes contrées.

 

En manque total de précision hormis son coup franc sur la barre (40e), Griezmann n'a pas trouvé ses marques plus que le cadre. S'il a beaucoup tenté en première période, il a peiné à exister en seconde et n'a pas été plus efficace. Il gêne une reprise de Pogba (57e), et rate complètement la sienne sur un bon centre de Sidibé (58e).

 

Mbappé a très vite commencé ses travaux de percement de la défense luxembourgeoise, mais son foret s'est progressivement émoussé, et sa vitesse a été freinée par la densité de l'atmosphère des trente derniers mètres. Son placement initial à droite ne l'a pas empêché de prendre l'intérieur et de permuter, mais il n'a trouvé nulle part d'ouverture, et peu de relais efficaces.

 

Soit les centres ne lui parvenaient pas, soit ils lui parvenaient avec deux ou trois joueurs sur le dos. Giroud a essayé de se dépêtrer de cette défense ultra dense, sans grand succès. Dans ce festival d'occasions, lui n'a même pas eu la possibilité d'en rater une. Sa passe pour Lemar est un poil trop longue (50e).

 

Entré à l'heure de jeu à la place de Mbappé, Coman a donné dans le même registre: percussion et vitesse. En vain. En désespoir de cause et en fin de match, lui aussi a joué le penalty, sans ébranler l'arbitre (90e). Lacazette s'est un peu mieux sorti de la nasse, notamment pour tenter un lob enroulé, mais un défenseur était au poteau opposé (70e), et il est contré vingt secondes plus tard. Découvrant le bourbier à dix minutes de la fin, Fekir ne s'en est pas sorti non plus.

 

 

 

 


Vu du forum

 

=>> PCarnehan - 21h21
Là, on récite des gammes bien apprises. C'est beau les nocturnes de Chopin, le piano toussa, mais dans ce genre de match, il faut jouer du clairon. Bon sang.

 

=>> Gones Allons ! - 21h34
Le Luxembourg en mode protectionnisme dans sa surface. Griezmann et Mbappé: le libre-échange. Pogba fait dans l'aide humanitaire: il donne beaucoup et c'est globalement inefficace.

 

=>> Di Meco - 21h45
Sinon je trouve que Lemar se fait vieux depuis jeudi. On n'a pas un bon jeune meneur de jeu en réserve?

 

=>> Mevatlav Ekraspeck - 22h06
Les centres de Kurzawa sont défiscalisés: chaque fois il manque 30%.

 

=>> Mevatlav Ekraspeck - 22h12
Faut pas s'étonner que Philipps fasse écran.

 

=>> Back-T-Oblak - 22h21
C'est quand même rageant de ne pas réussir à marquer contre des mecs qui gagnent à peine de quoi se payer un maillot floqué Mbappé.

 

=>> Back-T-Oblak - 22h39
Ça va faire trois jours que Giroud gère sa partie de cache-cache comme un pro.

 

=>> Mama, Rama & Papa Yade - 22h46
Toulouse, en occitan, ça se prononce "Rennes".

 

=>> Back-T-Oblak - 22h48
Pour info, Kostadinov a marqué lors des trois derniers matchs de la Bulgarie, notre futur adversaire. Mais je vois pas ce qui pourrait mal se passer.

 

=>> PCarnehan - 22h59
Par contre, ce soir, de notre côté, l'insistance à reproduire scolairement des circuits qui plantaient méthodiquement était juste débile. À croire que DD était possédé par l'IA de Kick Off 1993. Le coup des 128 décalages vers les ailes, suivis de centres improductifs vers onze défenseurs plantés en receveurs de Volley-ball dans leur surface, ça relevait de l'Amstrad CPC 464 ou de l'Amiga. Pas du football réel.

 

=>> Mama, Rama & Papa Yade - 23h05
Même les 0-0 du dimanche soir... décidément, Canal+ se fait tout voler ces temps-ci. 

 

 


Les titres auxquels vous avez échappé

Morne Toulouse
Le Duché des vanités
Le grand douché
Le luxe en (pleine) bourre
La jeunesse dèche

 

Le titre est de Jamel Attal et Sidney le grand Govou, les TAVAE de emink, Coach Potato, Pascal Amateur et Mevatlav Ekraspeck.
 

Réactions

Aucune réaction

La revue des Cahiers du football