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Les enfants du Vésuve

Le football à Naples ne se résume pas au Napoli et à Maradona. De l'hypercentre à la périphérie, nous sommes partis à la découverte du calcio napolitain, dans tous ses états, chez ses nombreux disciples.

Auteur : Hind Boukhatem le 5 Jan 2022

 

Extrait du numéro 4 de la revue des Cahiers du football, juin 2020. Texte Hind Boukhatem, photos Giovanni Ambrosio.

 

 

"Pendant longtemps, ici, il n'y avait que des champs et des arbres fruitiers - des cerisiers et des abricotiers." Simone Palumbo, jeune cadre, est supporter du SSC Naples, le "Napoli", comme presque tous les Napolitains. Il habite dans le quartier populaire de Fuorigrotta où se trouve le San Paolo, le stade du Napoli, à dix minutes à pied de chez lui - un luxe. On le retrouve ce jour-là dans le quartier du Vomero, où l'ambiance est bien différente. Central et cosmopolite, le Vomero abrite un autre stade peu connu et qui fut la maison du Napoli avant son déménagement au San Paolo en 1959 : le stadio Arturo-Collana.

Simone est né non loin de là, il en connaît l'histoire. "Le Vomero est considéré comme un bon quartier de Naples, les jeunes cadres viennent y prendre l'apéro, il y a de belles boutiques, mais presque personne ne se souvient que ça n'a pas toujours été la ville, ici. Jusqu'aux années 1920 ou 1930, c'était la campagne. D'ailleurs, le stade Collana était réputé pour la grande qualité de sa pelouse, il faut dire qu'il a été construit sur une terre fertile." 

L'histoire de l'enceinte, bien que tombée dans l'oubli, est aussi riche que celle du quartier. Située place des Quattro giornate, les "Quatre journées" du soulèvement de Naples contre les nazis du 27 au 30 septembre 1943, elle fut un temps rebaptisée Stadio della Liberazione. Il faut dire que le stade Collana eut son rôle dans la révolte : les troupes allemandes s'y retranchèrent avec des prisonniers italiens avant d'en être finalement chassés par les insurgés. Le 1er octobre, les troupes américaines faisaient leur entrée dans la ville.

 

 

Musées personnels, mémoire collective 

À la fin de la guerre, le Collana devient officiellement la nouvelle résidence, temporaire, du Napoli. Seul équipement en état d'accueillir des matches, l'équipe y évolua en réalité jusqu'à son déménagement au San Paolo en 1959. "Le premier stade du Napoli n'est pas le Collana, rappelle Simone, mais le Giorgio-Ascarelli, qui a été détruit par les bombardements en 1942" et qui avait accueilli deux rencontres de la Coupe du monde en 1934. 

"Je suis trop jeune pour avoir connu les matches au Collana, mais j'ai entendu beaucoup d'histoires à son sujet. Mon grand-père racontait que c'était plutôt un luxe de pourvoir y monter, à l'époque. Comme le stade est sur une colline, lui et ses copains avaient fabriqué une sorte de charrette très artisanale pour y aller. Ceux qui n'avaient pas de billets se moquaient des autres et les chahutaient pendant qu'ils entamaient leur montée les jours de match." 

 

 

Le Collana n'a presque rien conservé de son glorieux passé : une simple stèle commémore les victimes de la guerre, mais rien ne mentionne le rôle historique du stade. Recouverts de faucilles, de marteaux et de graffitis antifascistes, ses murs reflètent encore l'âme rebelle de la cité. 

Arturo a plus de quatre-vingts ans. Attablé dans un café du quartier, il se souvient du légendaire Napoli-Juve du 20 avril 1958, remporté 4-3 par les locaux emmenés par Greco, Vinicio et Bertucco, tous trois entrés dans la légende napolitaine. Les visiteurs du Nord comptaient dans leurs rangs le grand Sivori. La capacité officielle du stade n'étant que de 12.000 places, les tribunes débordaient, les tifosi s'y étaient entassés, séparés de la pelouse par une simple barrière. 

"À l'époque, gagner contre la puissante Juve c'était un événement ! On l'avait célébré comme une grande victoire. On était troisièmes ou quatrièmes du championnat [septièmes, en réalité], il devait y avoir trois fois plus de supporters que le stade ne pouvait en accueillir. On a fait la fête, je me souviens d'avoir été très heureux." La presse avait titré "Pluie de buts au Vomero", "Explosion de joie au Vomero". Soixante ans après, les Napolitains célèbrent encore en grande pompe chaque victoire contre la Juventus. 

 

 

À la recherche d'une vue panoramique du stade Collana, nous demandons l'accès à la terrasse d'un immeuble élevé, juste en face. Bruno, le concierge de l'immeuble, nous accueille. Il nous invite dans son local, qui tient plus du musée que du bureau. Un musée entièrement consacré à sa passion pour le Napoli : des écharpes, des portraits, des photos de la célébration du premier scudetto (le championnat d'Italie remporté en 1987). 

Bruno est une encyclopédie vivante du Napoli, et il n'est pas le seul, dans la ville, à entretenir une collection personnelle. Autant d'autels dédiés à la religion locale. Simone philosophe sur la société napolitaine : "Chaque quartier ici porte un marqueur social, on est jugé selon l'endroit où on habite, sur la manière dont on s'habille, sur ce qu'on consomme. Mais le calcio, du Vomero à Fuorigrotta, c'est une seule et même histoire qui ne connaît ni classe ni statut social. Une fois dans le stade, nous sommes tous égaux. Sauf ceux qui viennent faire de la figuration, mais c'est une autre histoire." 

Passion, loyauté et spaghetti alle vongole 

Arturo-Collana n'a pas seulement été le stade du Napoli. Une autre équipe y a résidé jusqu'aux début des années 1980 : l'Internapoli, qui a même été son premier occupant. L'Internapoli, à l'histoire tumultueuse, a fini par fusionner en 1981 avec l'équipe de Pouzzoles, la Puteolana 1902. Pouzzoles, immédiatement à l'ouest de Naples, se trouve à une petite vingtaine de minutes du centre en Cumana - le train de banlieue. 

Nous descendons à la station Arco Felice, dont la façade, comme celle de toutes les gares locales, est recouverte de graffitis, et s'ouvre sur une vue splendide embrassant toute la baie, l'île d'Ischia à l'horizon. Pouzzoles est entourée par les Champs Phlégréens, des cratères qui sont autant de vestiges d'éruptions volcaniques majeures. Les habitants tirent une certaine fierté de cette particularité géologique. De fait, ils se considèrent moins Napolitains que Puteolani (Pouzzolans).

 

 

Le pub des supporters de la Puteolana s'appelle "Il Diavolo" - le diable étant l'emblème des Puteolani. Quelques pas plus loin, nous entrons dans le restaurant Da Roberto. Ce qui attire immédiatement le regard, "chez Roberto", ce sont les photos accrochées aux murs. Le patron prend la pose avec plusieurs joueurs du Napoli, dont Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi. Lorsqu'on lui demande quand et comment ces photos ont été prises, Roberto répond, embarrassé, qu'il préfère ne pas en parler : il a connu quelques problèmes avec la direction du club. 

Ancien chef cuisinier pour l'équipe lors des périodes de préparation au centre d'entraînement de Dimaro, il a été accusé de faire la promotion de son restaurant sur le dos de l'équipe, ce dont il se défend énergiquement. "Quand je cuisinais pour eux, c'était par pure passion. Parce que c'était mon équipe et que c'était un honneur pour moi. Un jour, Il Mattino [le principal quotidien de Naples] a fait un petit portrait de moi, ce qui n'a pas plu au club, ni aux restaurateurs de Pouzzoles, où il y a plus de restaurants que d'habitants, et beaucoup de jalousie. Depuis, je n'en parle plus. Mais cela m'a vraiment blessé d'être accusé comme ça. On fait tout cela par passion, par loyauté, parce que c'était aussi ma manière de supporter le Napoli." 

 

 

Si Roberto n'est plus sollicité par le club, il reste un fan inconditionnel du Napoli... et de la Puteolana. Sa femme, qui tient le restaurant avec lui, apporte une belle assiette de spaghetti alle vongole pendant que Roberto s'installe au soleil avec un café. Les souvenirs de ses joueurs préférés luttent contre une mémoire défaillante. Il ne va plus que rarement au San Paolo, mais il emmène parfois son petit-fils voir jouer la Puteolana.

Après le déjeuner, direction le stade Domenico-Conte, où la Puteolana reçoit cet après-midi l'équipe de la Scampia, quartier rendu célèbre par la série Gomorra. Le championnat Eccellenza est l'équivalent de la cinquième division nationale et le deuxième niveau de la ligue nationale amateurs, la Lega nazionale dilettanti. Les compétitions sont subdivisées par régions. Dans le championnat de Campanie, on trouve aussi l'Afro Napoli United, une équipe entièrement composée de réfugiés de différents pays d'Afrique à laquelle l'excellent documentaire Loro di Napoli ("Ceux de Naples") a été consacré. 

Loin du Napoli

En attendant le début du match, nous prenons le café dans la buvette tenue par Gennaro. Supporter de longue date, il est une sorte d'historien de la Puteolana. "Je tiens le bar depuis cinquante ans, je vis pour ce club. J'ai même écrit un livre qui retrace toute l'histoire de la Puteolana. Il fallait bien que quelqu'un le fasse, nous sommes un club historique, tout de même." Gennaro nous présente fièrement l'ouvrage, dont il commente les photos en noir et blanc, se remémorant douloureusement les descentes successives du club jusqu'à l'échelon amateur. "Mais je suis encore là, nous sommes encore là", sourit-il. 

Francesco fait son entrée dans la buvette. C'est un ultra de la Puteolana et il n'en est pas peu fier. "Je suis né ici, j'ai toujours vécu ici, c'est mon club, je ne suis supporter d'aucun autre ! Je garde un œil sur les résultats du Napoli, mais j'ai une distance avec ce club. Ici à Pouzzoles, on se considère à part. On a un petit club, mais son histoire est riche. Regardez mon bonnet, il ne me quitte jamais, qu'est ce qui est marqué dessus? 'Puteolana depuis 1902'. On est un club historique." 

 

 

Francesco, joyeux, nous fait visiter le stade : il n'en revient pas que des étrangers s'intéressent à son club. Ce jour-là, une petite dizaine de personnes est présente sous la fine pluie. On rencontre Daniele, un autre ultra, qui raconte comment il s'est éloigné du Napoli, regrettant ce que ce dernier est devenu sous la direction du propriétaire actuel, Aurelio De Laurentiis. "J'étais un fan hardcore du Napoli, mais depuis plusieurs années maintenant, je ne vis que pour la Puteolana. Trop d'argent, trop de football-business, je préfère supporter l'équipe locale." 

Francesco acquiesce. Il fait défiler photos et vidéos sur la page Facebook du club pouzzolan : le stade lors des grandes rencontres, les fumigènes, les banderoles, les chants. "Aujourd'hui, les gros clubs comme le Napoli sont dirigés par des gens qui ne pensent qu'à l'argent. Ici on est là toute l'année, on nous respecte, on craque des fumigènes et on supporte le club sous la pluie, dans le froid, chaque week-end. En tant qu'ultras on est jugés, mais moins qu'ailleurs. Ils sont où, les ultras du Napoli ? Ils sont interdits de stade, ou ils font grève ! Ici, je suis chez moi, je supporte mon équipe comme je l'entends."

Le sandwich parfait 

Les Pouzzolans pour beaucoup d'anciens tifosi du Napoli se passionnent pour le club, malgré son statut amateur. Les jours de match, on ne parle plus que de cela. Les tifosi tentent de transmettre l'amour de la Puteolana aux jeunes générations, majoritairement obnubilées par le grand et puissant voisin. L'omniprésente passion pour le club azzurro est constamment rappelée par les graffitis et les tags sur les murs. 

 

 

Retour à Naples pour retrouver Simone, cette fois à Fuorigrotta. Il se prépare pour la grande affiche du soir, le huitième de finale de Ligue des champions face au FC Barcelone. En dehors des gradins, Simone n'est pas un supporter très exubérant. Avant le match, il étudie les compositions des équipes et fait l'analyse tactique des rencontres précédentes, avant de passer une simple écharpe autour de son cou. Inconditionnel de la Curva B, il a ses petites habitudes. Il s'arrête au Gazebo, cet espace de restauration dédié aux supporters en face de la tribune, toujours plein les soirs de match. On y mange, on y boit et on y fait l'avant-match.

Paolo, informaticien, père de famille, a créé Soldato innamorato, un blog dédié au football, à la cuisine et aux restaurants, en ville et autour du San Paolo. "Le Soldat amoureux" : c'est la chanson des tifosi du SSC Naples, 'O surdato 'nnammurato dans la langue locale. Amoureux, Paolo l'est de la gastronomie traditionnelle. Il dresse aussi des portraits réalistes et caustiques de ses compatriotes. Le Napolitain typique, c'est le guaglion, éternel enfant de sa mamma qui le nourrit encore, inquiète avant toute autre chose de ce que mange son précieux rejeton en dehors de la maison. 

 

 

Paolo connaît toutes les pizzerias du coin ainsi que les lieux de rencontre des supporters de la Curva A, son virage du San Paolo. Pour lui, nourriture et football sont intimement liés. De fait, les tifosi arrivent tous équipés de leurs pique-niques : dans les tribunes, on déballe sa marenna, un snack que Paolo décrit comme "le sandwich parfait, celui que la mammaconfectionne pour son fils qui se rend au San Paolo, cet amour glissé entre deux tranches de pain pour accompagner le match, et éventuellement consoler d'une défaite ou réchauffer du froid". Si le voisin de siège n'a pas la chance d'avoir une marenna faite avec amour, le partage est de mise. 

Le match est aussi un moment familial, comme n'importe quelle sortie, au parc ou à la plage, et ceux qui arrivent plusieurs heures avant le coup d'envoi prévoient de quoi se sustenter. Pour accompagner la marenna, on achète aux vendeurs ambulants, qui passent dans les rangées, des flacons de Borghetti, une très populaire liqueur de café "antique". 

 

 

On mange avant, pendant, et après le match : il reste toujours un peu de place pour une pizza. À la Sosta pub, pizzeria et snack tout à la fois , les supporters se retrouvent pour l'après-match. Les écrans diffusent les moments forts de la rencontre. Mais la star du soir reste le sandwich salsiccia e friarielli, saucisse et brocoli rave, typique et très populaire autour des stades. La nourriture pour célébrer, la nourriture pour prolonger la sortie au stade et revivre le match plus calmement, pour s'apaiser et, parfois, pour consoler. Ce soir, Naples et le Barça ont fait match nul, 1-1. 

Un jour peut-être qu'il explosera 

Dans les tribunes, ce week-end, les ultras font grève, mais on chante avec ferveur "Nous sommes les enfants du Vésuve". De Pouzzoles à Naples jusqu'à Castellammare di Stabia, le Vésuve s'impose jusque dans les stades. Vivre au pied d'un volcan n'est pas anodin : ses riverains puisent de cette proximité un sens très particulier de l'épicurisme. Si l'on fête à feux d'artifices une simple victoire en championnat, c'est aussi qu'on pense qu'il n'y a pas de meilleur moment que le présent : "Nous sommes les enfants du Vésuve, un jour peut-être qu'il explosera !".

Ce fatalisme est en accord le football. Les victoires y sont rares et les défaites nombreuses ; on les endure des jours, des semaines et même des années entières. Naples est une ville du Sud. "On est la vermine de l'Italie", soupire Marco. Le football dans le Mezzogiorno peut être une histoire de vie ou de mort. Une victoire y est une revanche symbolique sur le Nord riche et méprisant. Le Napoli, à l'extérieur, est régulièrement victime de chants racistes - "Naples, savonne-toi!" et récemment "Naples est le coronavirus de l'Italie". Ce schisme entre Nord et Sud explique une grande partie de la forte identité du football local : napolitain d'abord, italien ensuite ; le Napoli puis la Nazionale ; "nous" contre "eux". 

 

 

Alessandro vient prendre son café tous les jours au Café Dante, situé sur la place du même nom. Il est Romain d'origine, mais se revendique Napolitain. "Je suis tombé amoureux du Napoli avec Maradona, comme beaucoup d'autres, j'imagine. Mais c'est mon affection pour la ville et ses habitants qui fait que j'en suis encore supporter. Je crois qu'on ne se rend pas compte à quel point les deux sont liés : la passion pour le football mène à l'attachement pour la ville et vice versa. Je ne connais pas beaucoup de villes en Italie où c'est le cas."

Il s'arrête un instant, son regard se pose sur des joueurs en plein tournoi de backgammon. Agitation, exclamations, gestes énergiques, bordées d'injures napolitaines. Alessandro sourit. "Quel théâtre, ces Napolitains ! On pourrait poser une caméra ici et juste laisser tourner." 

Il en revient au football : "Je ne conçois pas non plus qu'on puisse aimer le club sans aimer Naples, ce serait comme rejeter l'âme pour ne retenir que le corps. Je pense qu'on s'attache aussi à cet esprit revanchard, et qu'après quelques années au milieu des Napolitains, on se sent investi d'une lutte, d'un combat pour une certaine justice sociale. On porte le maillot et, avec lui, le lourd poids des frustrations et des espoirs".

Alessandro est interrompu par le patron du café, Salvatore. "Ne l'écoutez pas, c'est un Romain, lui. Il vous dira que Sebastiano Nela était le meilleur joueur du Napoli juste parce qu'il était Romain !" Les rires sonores des deux hommes se mêlent au tintement des tasses de café. Plus tard ce soir, Simone, Marco, Paolo et Alessandro vont traverser les grandes avenues bariolées de Fuorigrotta pour rejoindre le San Paolo et pour vivre le football, puisqu'à Naples, avant d'aimer le football, on le vit.

Réactions

  • Delio Onnisoitquimalypense le 07/01/2022 à 19h12
    La publication numérique de cet article de la revue donne l'occasion de remercier l'auteure, ainsi que le photographe. Je vais de ce pas ressortir la revue pour pour mieux apprécier les clichés.

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