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Revoir Guadalajara

Une Balle dans le pied – Qu’est-ce qui fait le mythe d’un match comme France-Brésil 1986, faut-il sortir de la légende du football une rencontre qui y est entrée, que peut-il en rester ?

 

Auteur : Jérôme Latta le 29 Juil 2020

 

 

Faut-il seulement revenir sur France-Brésil 1986, match parmi les plus connus de l'histoire, systématiquement classé parmi les "meilleurs" de celle-ci, parfois considéré comme "le match du siècle" (Pelé), et qui a fait l'objet de maintes exégèses? Peut-être, oui, parce qu'on ne peut pas l'épuiser.

 

C'est d'abord un match qui se raconte par ses nombreuses péripéties : la limpidité du but de Careca, la précoce permutation qui envoie Amoros à droite et remet Fernandez au milieun le penalty de Zico arrêté par Bats (74e), les deux montants brésiliens (32e et 70e), la faute grossière, non sanctionnée, de Roberto Carlos sur Bellone (115e), le tir au but manqué de Platini, les rebonds sur celui de Bellone, la conclusion de Luis Fernandez…

 

Au-delà, Guadalajara est devenu une signature, le lieu et le moment de tout une époque. Il y a le match dans le mythe, que l'on peut revoir, et le mythe dans le match, un peu plus difficile à appréhender. Une participation à un épisode du podcast "Soyez sympa, rejouez" m'a donné l'occasion de revisiter ce 21 juin 1986. (…) 

 

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Réactions

  • Bernard Diogène le 01/08/2020 à 16h24
    On se souvient tous où on était pour regarder le match ce soir-là (c'est comme le 12/07/98 ou le 11-septembre). Perso, je ne l'ai pas revu depuis, mais
    promis, ce sera pour le confinement de septembre ;-)
    Comme ça remonte à loin, je me suis toujours figuré que ça jouait tranquillou et qu'on avait magnifié le souvenir de la rencontre ; or manifestement, il y avait du rythme.
    En attendant, si vous ne l'avez pas fait, vous pouvez zyeuter la prolongation de Séville en 1982. Ça ne joue pas au ralenti, ça presse, ça va d'un but à l'autre. 4 pions : ça reflète bien l'intensité.

  • José-Mickaël le 01/08/2020 à 19h58
    Je l'ai déjà raconté, mais la veille de l'ouverture de la coupe du Monde 2006, une chaîne (Paris Première ?) avait rediffusé France-RFA 1982. Je l'avais regardé, et le lendemain j'avais regardé le match d'ouverture. Quel contraste ! Ça jouait bien plus vite en 1982 ! (Je me souviens des touches qui étaient jouées rapidement, et des passes : on jouait souvent à une touche de balle, côté français comme allemand, avec de petites passes sèches et rapides.) Croire que le jeu est plus rapide aujourd'hui est à mon avis un préjugé.

  • leo le 01/08/2020 à 21h14
    Pour moi, c'est vraiment éprouvant à regarder, ces vieux matchs. Pour un Platini, un Socrates, un Giresse (pour le France-Brésil 86), qui éclairent le jeu, et qui ont effectivement une classe et une technique folle, que de mauvais choix, que de gestes approximatifs, c'est effarant. Le nombre de fois où je me surprends à penser "MAIS POURQUOI ???" quand un joueur part en dribble depuis ses 30m ou balance un long ballon sans aucune préparation...

    Collectivement, c'est aussi étonnamment faible : c'est en gros une succession d'actions individuelles sans aucun liant entre elles. Le porteur du ballon se lance dans un raid (souvent voué à l'échec), il s'arrête, cherche uine solution passe à um joueur à peu près démarqué et on recommence. Le sommet de l'action collective, c'est le une-deux, on n'a quasiment jamais de recherche du troisième homme, de préparation des attaques, c'est rudimentaire au possible. Encore une fois, quand le ballon passe par les génies de l'époque, ça s'illumine mais le niveau tactique (je parle de tactique offensive) est déplorable.

    Pour reprendre l'analogie de Jamel, je n'ai pas du tout l'impression de voire un ballet, de voir des déplacements harmonieux, je vois une accumulation de solistes (et pas vraiment de virtuoses, la "technique naturelle", on la cherche souvent).

    C'était mon moment Sacdefiel !

La revue des Cahiers du football