Revue de stress #6
Tout va trop vite dans le football, mais la Revue de stress rembobine la semaine. Les images • Les vidéos • Les infographies • Le rébus • La charité bien ordonnée de l'UEFA • Le joueur masqué • La devinette • La lucarne • Les immanquables • La bouteille • La bonne enseigne
Le stress est pour nous, la revue est pour vous. On a laissé dériver nos filets pour ramener toutes sortes de choses à la surface, à voir, à regarder, à lire, à réfléchir et même à oublier.
Les images
En 1977, le maillot de l’AS Saint-Étienne se vendait 55 francs, l’équivalent de 31 euros d’aujourd’hui. La tunique 2014/15 s’arrache pour sa part à hauteur de 80 modestes euros. (via @ASSEmemories)
Portfolio: 92 stades anglais en noir et blanc par le photographe Chris Olley. C'est beau.
Des footballeurs avec des animaux: un savoureux compte Twitter.
Gervais Martel attend toujours le virement de Mammadov.
Les vidéos
La malédiction des arrières gauches lors des tirs au but frappe même les plus jeunes d’entre eux. https://vine.co/v/ObD6lQxezWI (via @Larbi_Tranculay)
Les spectateurs locaux ont attendus les supporters écossais pour les applaudir à la sortie du stade, à l’issue de Pologne-Écosse (2-2).
Le carton infligé à Sunderland par Southampton (8-0) recréé en Lego, pour une défaite plus cuisante encore.
Les infographies
Les revenus publicitaires de Cristiano Ronaldo atteignent des montants qui donnent le vertige.
La facture pour le transfert de Neymar s'élève à 115 millions d’euros pour le FC Barcelone, selon Marca. Il faut dire qu’il y a du monde sur la corde à linge.
Le rébus
La solution de la semaine dernière : Romain Danzé (Rom 1 / “danzer”).
La charité bien ordonnée de l’UEFA
Tout le monde est ressorti ravi du comité de pilotage de l’Euro 2016 qui s’est tenu hier à Bordeaux: Michel Platini, Alain Juppé, Manuel Valls, Patrick Kanner (ministre des Sports), Thierry Braillard (secrétaire d’État aux sports), Noël Le Graët, Jacques Lambert (président du comité d’organisation) et Enrico Macias, venu pousser la chansonnette. OK, pas Enrico. Mais tous les autres se sont félicités de l’attribution d’une enveloppe supplémentaire de 20 millions d’euros par l’UEFA aux villes organisatrices. Un bonus réclamé début septembre par le maire de Bordeaux – et représentant des villes hôtes – qui s’inquiétait, un peu tard, du coût de l’événement pour les collectivités. "C'est un geste que fait l'UEFA à notre demande pour faciliter l'acceptabilité sociale de cette manifestation", s’est-il satisfait.
La figure de style de “l’acceptabilité sociale” désigne les doutes de plus en plus forts quant à l’intérêt économique de l’organisation des grands événements sportifs, dont les fameuses “retombées” sont démenties étude après étude, les seules certitudes concernant la facture globale et les risques encourus à long terme. Deux millions d’euros par ville, c’est à rapprocher des deux milliards d’euros d’investissements consentis pour la construction et la rénovation des infrastructures, et des 900 millions de bénéfices attendus pour l’UEFA : pour ce qui est du partage des profits, on repassera – alors que la confédération impose des normes de plus en plus exorbitantes, au risque de laisser pour héritage des stades surdimensionnés. Le mot de la fin est celui du communiqué du ministère des Sport: “Le gouvernement est plus que jamais mobilisé pour faire de cet événement un succès populaire et une vitrine au service de la compétitivité de la France.” Finalement, Enrico n’aurait pas été de trop.
Le joueur masqué
La réponse de la semaine dernière : Albin Ebondo.
La devinette
Devinez l’identité de ce joueur (sans tricher, mécréants) grâce à une partie de sa carrière:
Blackburn Rovers -> Karabukspor -> Rosenborg
La réponse de la semaine dernière : Stéphane Noro.
La lucarne de la semaine
"Excuse me for the terrible écharpe."
Les immanquables
Si Karim Benzema est bon en Liga, il se transcende en Ligue des champions. (goal.com)
Pris à partie par Christophe Dugarry après avoir critiqué la provocation de Layvin Kurzawa avec les Espoirs, Raymond Domenech lui a répondu. Et c’est assez bien tourné. (lemonde.fr / Huffington Post)
Une journée en immersion dans le nouveau centre de formation de l’AJ Auxerre. (goal.com)
Après avoir augmenté la capacité de leurs stades de 100.000 places en vue de l’Euro 2016, les clubs français devront trouver comment les remplir. (Ouest France)
Grande surprise: la FIFA ne publiera pas dans son intégralité le rapport sur les conditions d’attribution du Mondial 2022 au Qatar. (lemonde.fr)
Derrière les violences lors de Nice-Bastia se cache – mais pas très bien – l’irresponsabilité des pouvoirs publics en la matière. (Rue89)
Un homme se cache – plus ou moins bien – derrière l’armada portugaise de l’AS Monaco: Jorge Mendes. (lemonde.fr)
Les déplorables excuses de Frédéric Thiriez à Nasser Al-Khelaïfi viennent rappeler que rien – ou presque – de ce qui se passe dans les stades n’échappe aux caméras. (Rue89)
Témoignage d’un supporter lyonnais blessé à l’œil par un tir de flashball en marge de Lyon-Montpellier. (Lyon Capitale).
Ils œuvrent dans l’ombre de Marcelo Bielsa: présentation du staff de l’entraîneur argentin. (leJDD.fr)
La bouteille
En France, on voue un certain culte à la défaite, jadis pour la glorifier, aujourd’hui pour s’en fustiger. Mais lui-rend-on hommage avec la subtilité requise? Ce très joli dictionnaire de la défaite reste d’actualité.
La bonne enseigne
En conflit avec son club, écarté du groupe, le gardien toulousain semble maudit depuis son but contre Rennes il y a deux ans. Il devrait toucher du bois, ou partir dans l’autre hémisphère se remettre la tête à l’endroit: à Mayotte, il pourrait faire d’une pierre deux coups.
Crédits. Le rébus est de Kireg, la lucarne de Cech tes Lahm, la bonne enseigne de Clément.