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Les dures limites du foot français

Nos experts se sont penchés sur les comptes des clubs français et sur leurs perspectives économiques. Bizarrement, leurs conclusions sont très éloignées des revendications des dirigeants…
Auteur : Richie Valence et Donna Letta le 2 Juin 2003

 

Les "comptes opaques et creux" évoqués dans la Gazette 85 sont du moins faciles à trouver puisque téléchargeables en PDF sur le site de la Ligue. Une fois cette étape passée, l’internaute peut chercher des comparaisons internationales… Mais il ne trouvera rien sur le site de la FIFA ni sur celui de l'UEFA. Dans les autres grands pays de foot, les clubs riches présentent des données plus ou moins fiables et souvent habillées de marketing esthétisant. Dans les ligues, les ministères, il faut commander des ouvrages ou entamer un dialogue par courrier pour avoir accès aux infos. Seule exception, l’Italie qui publie gratuitement, elle aussi, l’analyse financière des clubs. Les Italiens détaillent une réelle analyse chiffrée, graphiques à l’appui, qui va au-delà de la simple paraphrase de tableau. Un axe intéressant, absent en France, retrace même l’effet économique de l’accession / relégation. Cependant, ces données restent bien cachées sur le site du Calcio, et il faut quelque temps pour trouver un "rapporto sul calcio italiano Stagione" 2000/2001. Le plus simple pour y avoir accès reste de s’inscrire directement à l’e-librairie de Deloitte Touche Tohmatsu, cabinet d’expert qui effectua ce travail. Côté français, on manie le paradoxe. L’analyse existe dans le numéro du magazine de la Ligue précédant la parution des bilans. Les dirigeants français avaient convoqué un spécialiste qui dissertait sur le modèle économique du foot national. Ce bel effort d’analyse n’est pas renouvelé dans une présentation statistique sobre à l’excès. Le CA de la ligue ne s’est fendu que d’un communiqué de style gouvernemental: tout va mal, mais tout ira mieux grâce aux réformes engagées. Illustration par l’exemple avec cette phrase superbement paradoxale: "[il] n’y a pas eu dégradation du déficit global mais la vigilance s’impose plus que jamais". Assez peu lisible, le rapport de la LFP commence par constater des modifications de cadre juridique. Constat intéressant, mais obscur pour le lecteur non initié. On apprend que l’EA de Guingamp est une SAEMS, l’AC Ajaccio une EUSRL, l’AJ Auxerre une SAOS et la grande majorité sont des SASP! Mais ça change quoi? Dans une introduction rapide, la Ligue signale que le passage de la majorité des clubs en SASP permet l’accroissement des fonds propres… bonne nouvelle? Une situation financière mitigée qui se dégrade encore Le président Thiriez paraissait satisfait de l’afflux de capitaux propres. En fait, il ne s’agit que d’un transfert puisque, cumulés aux comptes courants des clubs, la masse de passif constituée par les ressources propres a diminué. Bien sûr, cette augmentation de capitaux signifie un investissement plus massif et de moins courte durée. À l'arrivée, le cumul de ressources propres des clubs a pourtant diminué de 7%. En vrai français, ça donne quoi? La modification de statut juridique engendre une augmentation des fonds propres (interprétation de la Ligue qu’on ne peut contester). Mais, en 2001, plutôt que de plonger la paluche dans le larfeuille pour sortir des biffetons neufs à cramer, les mécènes du foot français ont préféré se faire refiler de la monnaie de singe à la place. D’autres fausses joies se lisent dans le résultat d’exploitation. Quand M. Thiriez se félicitait du tassement du déficit des clubs, il ne regardait que le montant final (balance des transferts incluse). La situation s’est pourtant dégradée, le déficit d’exploitation représentait la saison passée 15% des recettes d’exploitation des clubs, taux record. Toutefois, le déficit d’exploitation de 97M€ n’est pas si catastrophique que ça au regard de celui du Calcio qui avait atteint un record de 113M€ en 2001 (11% des recettes d’exploitation). Comment expliquer la dégradation financière du football français? Les recettes des clubs ont augmenté de 6% en 3 ans, cela permet aux clubs français d’avoir le même niveau de recettes que les clubs italiens… il y a 5 ans. À titre de comparaison, la croissance des recettes des clubs italiens a été de 77% en 4 ans. Dans le même temps, les charges de fonctionnement ont réalisé un bond de 30%. Bien sûr, une inflation de 38% en 3 ans des salaires ne se digère pasfacilement. Mais il y a aussi des augmentations-records plus surprenantes: "services extérieurs", +64%, "autres charges", +51%. Pire encore, les frais de déplacement: +32%, alors qu'ils auraient dû diminuer pour des clubs qui disputent de moins en moins longtemps les coupes européennes… La belle astuce comptable, c’est que les clubs amortissent les chocs des transferts sur trois ans, ce qui évite des catastrophes à court terme. Cela n’empêche pas la Ligue d’affirmer que cette année, le solde des transferts des clubs a été positif. Depuis plusieurs années, contrairement à une idée reçue bien ancrée, les clubs français investissent massivement sur le marché des transferts, ce qui prouverait aussi qu’ils le font bêtement puisque les bergers s’en vont alors que les chèvres débarquent sur les prairies…

Une situation de pénurie structurelle que seul Garcimore pourra faire disparaître Et là, on se dit, mince il est mort et c’est dommage parce que ce ne sont pas des toilettages juridiques ou des allègements de charges représentant à peine 10% des dépenses des clubs qui y changeront grand chose. En effet, ce qui rend la situation si précaire, c'est la pérennité d’un mal récurrent du football français: des résultats faibles qui n’attirent pas suffisamment public et sponsors.

En comparant les revenus italiens et français et en exceptant les "autres produits" qui doivent inclurent les subventions, on s’aperçoit que les ressources des clubs italiens atteignent quasiment le double de celles des clubs français. Le Centre de Droit et d’Economie du Sport va plus loin en estimant que les carences en recettes liées au public justifient l’essentiel des écarts. Si le poids relatif du public baisse structurellement dans la répartition des recettes du foot (16% en 2000 contre 81% il y a 30 ans), les clubs français sont doublement pénalisés. Alors qu’en Angleterre la moyenne par match était de plus de 30.000 spectateurs en 2000, elle stagnait à 22.300 en France. Outre ce nombre qui demeure le plus faible des cinq gros championnats européens, la France pratique une politique tarifaire plus démocratique, ce qui implique un public très peu rémunérateur. En Espagne alors que la moyenne n’est supérieure que de 56 supporters / match, ce sont 50M€ qui vont dans les caisses. L’explication: en 2000 le "supporter moyen" rapportait 14,3€ en France contre 17,4 en Espagne (34,3 pour l’Angleterre). Une vérité de Lapalisse : en foot, plus tu gagnes, plus tu gagnes, plus tu perds, plus tu perds La relative stabilité des cinq clubs qui font le championnat italien constitue un autre élément majeur. Ce sont toujours les mêmes qui dominent le championnat et souvent l’Europe. La situation financière désastreuse en 2001 du football italien provenait intégralement de ce groupe de tête qui maintient une culture du déficit depuis presque quatre ans… Le foot italien a tendance à ne pas sombrer dans l’apocalypse financière grâce à ses clubs moyens et petits clubs. Les "gros" clubs investissent massivement sur le marché des joueurs, et disposent de charges de fonctionnement très lourdes et difficilement compressibles (réduire un effectif d’un joueur quand il y en a 40 a un impact financier plus limité que s’il n’en compte que 22). De ce fait, des piètres performances sportives se soldent rapidement par des résultats financiers désastreux. La Ligue des champions reste l’aléa absolu. Les clubs italiens de moindre importance n'étant pas concernés par elle, ils doivent gérer leurs finances en fonction du championnat, d’où une gestion plus rationnelle. En France, la situation est beaucoup moins figée. Dans le club des quatre gros que la Ligue distingue, il y avait en 2000 Monaco, Lyon, Paris et Marseille. Ce groupe était suivi d’un autre composé d’outsiders récurrents qui se disputent régulièrement une place dans le quatuor au gré de qualifications européennes plus ou moins régulières: Bordeaux, Lens, Nantes… et Rennes qui n’est là que par la grâce du mécénat. Conséquence de tout cela, les situations se dégradent structurellement plus en France qu’en Italie. Sur les huit des de ces premiers groupes, seuls deux clubs ont régulièrement des résultats à la hauteur des investissements gargantuesques réalisés. En fait, comme le résume parfaitement la Ligue, le déficit global du foot français s’atténue et seuls six clubs sont déficitaires en 2002. Deux tiers des clubs présentaient donc une situation financière saine. Les clubs de la Ligue 2 connaissent aussi des situations apparemment plus tranquilles. La croissance des fonds propres s’est même conjuguée avec une augmentation des comptes courants d’associés. Les droits TV représentent un poids plus faible dans les recettes en 2001 qu’en 2000 ce qui tendrait à établir une meilleure autonomie financière des clubs face au risque financier lié à la situation économique de Canal+… Mais, la situation est aussi structurellement plus précaire car les salaires représentent plus de 80% des recettes… Comment font-ils? Structurellement en déficit d’exploitation, la Ligue 2 vit d’une ressource de financement a priori ultra précaire: la Ligue 1. Tous les ans la L1 verse sa dîme en transferts à la L2 — ce qui tendrait à prouver que la formation n’est pas morte, en L2!

Face à l’Europe, le foot français veut sortir en boîte de Pandore Lapalissade franchie, il faut s’intéresser avec un peu plus de précision aux solutions économiques pour un football français plus compétitif. L’Aulassisation des esprits, version modernisée du Martelisme, indique que les revendications des acteurs du foot s’articulent autour d’un triptyque: nouvelle répartition des droits télé, cotation en bourse, baisse des charges. Le magazine de la Ligue a publié un article sur le modèle économique du football avant la parution des chiffres 2002 (Frédéric Bolotny – Centre de Droit et d’Economie du Sport). L’auteur de l’article décrit de modestes perspectives économiques alternatives. En quelques mots, il parle de pérenniser les ressources non dépendantes des résultats, en jouant sur l’image des clubs, la manière de gérer leur "marques" (stratégie développée par Jean-Michel Aulas) et en diversifiant les sources de revenus (accès au droit à l’image des joueurs, développement des structures extra-sportives: patrimoine immobilier pour avoir un "matelas" afin de parer aux cycles difficiles – stratégie d’Auxerre). En toute objectivité, l’auteur reconnaît lui-même que ces solutions ne sont pas des remèdes miracles, tout au plus permettent-ils une sensible amélioration de la stabilité économique du secteur. Le trio de mesures évoqué plus haut serait il le seul moyen efficace pour que l’AC Ajaccio accède enfin à sa première finale de la Champion’s League? Les droits télés : le tonneau des danaïdes appelé à se tarir sans compensation Sur le thème des droits de télévision, le spécialiste concède qu’une solution devra être trouvée pour répondre aux souhaits des grands clubs (1). Cependant, on sent bien que ce discours cache un certain cynisme. L’auteur reconnaît que le système actuel est la meilleure garantie de solidarité entre les clubs. En fait, il admet le caractère politiquement inéluctable de la réforme des droits télés, mais indique que la répartition égalitaire ainsi démolie devra laisser place à d’autres mécanismes de solidarité indispensables à la survie du système français. Quels que soient les dispositifs adoptés, la Ligue 1 ne peut se passer du réservoir de joueurs mis à disposition par les petits clubs. Supprimer la solidarité financière, c’est remettre en cause l’existence même de ces flux indispensables et affaiblir durablement la qualité du foot français. Par ailleurs, les mannes exceptionnelles tendant à se tarir, les droits du foot français ne résisteront pas longtemps aux difficultés du secteur dès lors qu’il sera restructuré. La bourse, miroir aux alouettes, je te plumerai La Bourse permettrait un afflux rapide de capitaux. Mais la viabilité du système n’est pas assurée. En 2000, lors d’un colloque organisé par la Ligue, un représentant de la société Quick — très présente dans le basket français — avait évoqué la problématique des marchés financiers. Pour lui, ce n’est qu’un moyen de faire venir des capitaux dans le sport, mais les investisseurs raisonnent de toute façon en terme d’impact par rapport au produit qui leur est proposé. S’ils renâclent déjà à investir aujourd’hui, ce n’est pas l’ouverture à d’autres modes de participation qui va rendre le secteur plus attractif (bourse ou pas, les investisseurs ne se précipiteront à Angoulême que pour la BD, pas pour le foot). L’analyse de Bolotny va plus loin. Coter les clubs en bourse, c’est ajouter un lien supplémentaire entre résultat et situation financière. Ce serait d’autant plus dangereux que ce lien jouerait sur la valeur du capital. En cas de saison catastrophique, c’est le montant du passif du club qui se trouverait majoré, impliquant une diminution de la valeur de l’actif (vente de patrimoine) et / ou une hausse immédiate de l’endettement du club. L’obligation rapide de meilleurs résultats n’en serait donc que renforcée… Dans ce contexte, les errements sportifs de nos clubs comiques préférés leur auraient été fatals. Par le biais des rétrogradations administratives, les OM-PSG se dérouleraient aujourd'hui en CFA. Les mirages de la réforme fiscale Dans un esprit poujadiste sûrement lié à la personnalité du président de l’époque, le rapport issu de la saison 2000/2001 de la LFP retraçait un tableau à la neutralité douteuse, mettant notamment en avant l’évolution du solde charges fiscales- subventions des collectivités. Il était toutefois relativement instructif puisque, jusqu’à la saison 1999/2000, le solde était en faveur des clubs qui recevaient plus de l’impôt qu’ils ne donnaient à la solidarité nationale. À mesure que l’écart se réduisait d’année en année, on a vu monter de plus en plus fort les critiques sur la fiscalité. Quand en 1995 les clubs percevaient 2 euros pour 1 donné, c’est évident, ils avaient moins à redire. Cela étant, l'effort de transparence de la Ligue a du bon et l’absence de tableau pour 2001 va être aisément comblé ci-dessous:

En rapprochant quelques données situées dans le Bilan et le compte de résultat, on s’aperçoit d’une originalité intéressante. Fort logiquement, les Collectivités donnant 44% de moins en quatre ans, les charges sociales et fiscales augmentent vite: +56% (double effet pas cool de l’inflation salariale). Ce rythme reste très relatif puisque les dettes des clubs de foot auprès des administrations fiscales et sociales ont crû de 71% dans la même période, atteignant aujourd’hui un taux-record de 65%! On ne peut pas dire que l’Etat harcèle les pauvres clubs, une situation que beaucoup de chefs d’entreprise doivent leur envier… Pour clore définitivement ce débat, on peut légitimement s’interroger à propos de l’impact réel sur la compétitivité des clubs qu’aurait une réduction des charges sociales et fiscales qui ne représentaient au total que 11% en 2002 des dépenses totales des clubs. Que pourraient faire les clubs avec cette masse d’argent scandaleusement (2) dégagée? Pour combler le déficit d’exploitation de 97M€, il faudrait diminuer ces charges de 68%. Autre hypothèse à déficit constant, à quoi pourrait servir une diminution de 50% des charges fiscales et sociales? "Réduire l’écart de compétitivité" nous dit-on. Soyons sérieux une seconde: avec 70M€, cela donne 3,9 M€ de plus à chaque club de L1. Pas de quoi s’acheter une demi-cuisse d’un international français exilé. Quelles que soient les réformes à venir, le foot français paraît condamné à demeurer économiquement plus faible que ses adversaires européens. Parmi les pistes plus séduisantes, Bolotny évoque à la fois un système de salary cap (plafonnement des salaires qui existe dans la NBA), la création d’un contrôle de gestion européen et l’application effective des dispositions de la réforme des transferts destinées à protéger les clubs formateurs. Une dernière piste non explorée par l’auteur peut être suggérée. Le passage des Ligues 1 et 2 à 16 clubs et la suppression de la Coupe de la ligue permettraient de répartir une manne financière plus importante sur moins de clubs. De plus, des joueurs moins fatigués donneraient sûrement plus de chances de mieux figurer au niveau européen et donc de capter plus de fonds, afin de rentrer enfin dans le cercle vertueux du succès sportif, condition implicite de la réussite économique… (1) Tout récemment, la Ligue a adopté le modèle de répartition prôné par Christophe Bouchet, incluant un critère de diffusion des clubs. (2) Si les charges sociales des clubs étaient réduites, ces sommes servant à équilibrer les comptes sociaux, ce que les clubs de foot ne paieraient plus le serait par les autres, c'est-à-dire nous. Combien de supporters sont prêts à payer plus de charges sociales sur leurs salaires pour que les joueurs de foot gagnent plus d’argent?

Réactions

  • gb13 le 03/06/2003 à 16h39
    Marco, quoique il arrive, Monaco garde sa place el LDC. On va pas craché sur des recettes supplémentaires ... ;-))))

  • marco348 le 03/06/2003 à 16h51
    ceci dit, rien ne t'empêche d'être domicilé dans un pays et de travailler dans un autre pour des raisons fiscles coomme le font un certain nombre de frontaliers, ce qui permet à ceratins pays de "récupérer" de l'impôt sur des revenus payés à l'étranger... L'absence d'harmonisation fiscale des individus n'existe pas que dans le milieu du ffot, mais elle semble se remarquer plus directement sur les résultats des conecrnés (clubs, entreprises, individus). Et il est vrai en outre que la France est particulièrement défavorisée (même s'il est possible qu'en Suède ou en Norvège... et pourtant Rosenborg... mais je mégare quoique...).
    Je ne suis pas du tout d'accord avec ton dernier pargraphe, et je dis plutôt "harmonisons la fiscalité des footballeurs européens sur celles des travailleurs lambdas, et si possible dans toute l'Europe, et on verra les résultats de nos clubs dans 5 ou 10 ans". Désolé mais je préfère la situation injuste actuelle à une situation encore plus injuste où les fottballeurs en France paierait moins d'impôts que moi...

  • marco348 le 03/06/2003 à 16h53
    "La qualification de Monaco en LdC est indpendante de sa rétrogradation éventuelle. La sanction est franco-française."
    Pourquoi l'OM n'a pas joué la Champions League en 93-94 dans ce cas (si je ne m'abuse). Et si c'est le cas et que l'OM a récupéré son titre, je pense que Bouchet ne se gênera pas pour le faire remarquer et tenter de récupérer la 2ème place de Monaco qui... ô merveille... avait justement bénéficié de la rétrogradation de l'OM en 93-94 si je ne m'abuse !

  • MisterK le 03/06/2003 à 17h01
    marco, l'OM n'a pas joué la LdC en 1993-94 car c'est la LNF qui l'en a empéché suite au scandale que tu sais. La rétrogradation de l'OM était disciplinaire et non financière. Pour Monaco c'est donc moins grave.

    Quand à l'égalité dans l'Europe du foot, on peut toujours réver .....
    Et on continuera à fantasmer sur 1993, sur l'aventure de Bastia, sur Auxerre 1992, etc ...

  • baygonsec le 03/06/2003 à 17h12
    j'avoue que je ne comprends pas trop le "400,000 euros net" de salaire couplé aux "400,000 euros" d'impôt sur le revenu... Une taxe à 100% ? C'est harvest qui va être content ;-))

  • bomba le 03/06/2003 à 17h17
    MisterKK, depuis quand Monaco n'est-il pas un vrai club avec des vrais supporters et de vraies structures ???
    Pour le reste, toutes ces histoires de chiffres me laissent perplexe. Ce serait bien qu'un jour un expert comptable chiffre pour un club français le coût de l'effectif de Monaco pour mesurer concrêtement sur une saison le gain de l'ASM par rapport à ses concurrents. A mon avis, la différence n'est pas si importante que cela si on prend en compte les subventions déguisées des collectivités territoriales, qui, je le rappelle, n'existent pas en Principauté :-)

  • chamseddine le 04/06/2003 à 08h14
    "Une dernière piste non explorée par l’auteur peut être suggérée. Le passage des Ligues 1 et 2 à 16 clubs et la suppression de la Coupe de la ligue permettraient de répartir une manne financière plus importante sur moins de clubs. De plus, des joueurs moins fatigués donneraient sûrement plus de chances de mieux figurer au niveau européen et donc de capter plus de fonds, afin de rentrer enfin dans le cercle vertueux du succès sportif, condition implicite de la réussite économique…"

    Aaah, la rédaction a enfin compris quil fallait passer à 16 ! Modifiez donc votre manifeste en conséquence !

    Voilà donc la solution de la sagesse qui commence à être évoquée : "Le passage des Ligues 1 et 2 à 16 clubs et la suppression de la Coupe de la ligue"

    Pour la ligue 2 c'est peut-être un peu juste, mais je suis certain, qu'il s'agit de la solution idéale pour la ligue 1 et pour toutes les premières divisions des pays européens, comme le disent les cdf, ça pourrait aider à résoudre pas mal de problèmes d'un coup.

  • CELTIC BHOY le 04/06/2003 à 09h48
    > Marco, même si l'harmonisation fiscale en europe est primitive, il existe des conventions fiscales qui définissent certains principes.
    L'impôt sur le revenu se paie au pays où le revenu est généré, selon les règles propres de ce pays. Le fait que des conventions fiscales existent te permettent juste d'éviter d'en payer une seconde fois au pays où le frontalier est domicilié qu'il s'est déjà acquitté de son impôt sur le revenu. De toute manière, mieux vaut que ça fonctionne comme ça, parce que lorsque tu travailles dans un pays où l'IR est retenu à la source, tu serais mal de devoir en payer aussi au pays où tu es domicilié.
    Si tu vis en Suisse et que tu es salarié en France, je te conseille de ne pas oublier de faire ta déclaration au FISC français.
    Evidemment, le salaire gagné à l'extérieur du pays par le frontalier permet de payer les taxes (TVA, taxes foncières, d'habitation, etc...), mais ça ne fonctionne pas avec l'impôt sur le revenu.
    Là où ça peut se corser, c'est lorsque tu travailles et dans un pays sans convention fiscale avec ton pays. Soit tu fais le mort, soit tu passes des heures à essayer de ne pas te faire arnaquer.

  • marco348 le 04/06/2003 à 10h21
    Celtic,
    n'y a-t-il pas en plus une règle des 183 jours pour les grands voyageurs ?

  • marco348 le 04/06/2003 à 10h25
    MisterK, je ne saisis pas totalement :

    "La qualification de Monaco en LdC est indépendante de sa rétrogradation éventuelle. La sanction est franco-française."
    "l'OM n'a pas joué la LdC en 1993-94 car c'est la LNF qui l'en a empéché suite au scandale que tu sais"
    J'ai l'impression que dans un cas tu me dis que les instances françaises ne peuvent pas prendre de décisions quant à une qualification européenne acquise sur le terrain, et dans le second cas, tu me dis que la LNF l'a déjà fait...
    A mon avis, c'est justement le précédent de l'OM qui fait que Bouchet attend la rétrogradation de Monaco pour réclamer la place directement qualificative. Car de même qu'une tricherie permet d'améliorer les résultats, les mauvais comptes permettent de vivre et d'obtenir des résultats au dessus de ses moyens, non ?

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