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Les Lyonnais au Stade de transe

Jean-Michel Aulas veut mettre Gerland au rencard et (faire) construire un stade de 70.000 places. Contribuables rhôdaniens, serrez les fesses.

Auteur : Jamel Attal le 14 Sept 2004

 

 

Jean-Michel Aulas a récemment annoncé qu’il renonçait à faire entrer son club en Bourse, constatant avec retard qu’aucune des conditions nécessaires n’était réunie pour cet objectif: absence de cadre législatif, refus du gouvernement d’aménager la loi, échec de l’écrasante majorité des cotations de clubs en Europe, conjoncture déprimée pour l’économie du football, etc.

 

On ne sait d’ailleurs pas dans quelle mesure ce projet était réellement poursuivi par le président lyonnais, ou s’il constituait simplement un cheval de bataille politique, fort pratique pour véhiculer ses idées et stigmatiser les archaïsmes nationaux. Mais Aulas étant aussi fin politique que bon communicateur, ses imprécations contre le ministre des Sports avaient fini par nuire à la crédibilité de sa cause et à l'isoler un peu plus.

 

 

70.000, qui dit mieux ?

Comme le subodore le Listing du n°8 des Cahiers (“10 projets pour Jean-Michel Aulas“), il ne fallait pas s’attendre à ce que cet hyperactif se laisse dériver dans l’apathie et la morosité, mais plutôt qu’il fixe de nouveaux horizons. Reconnaissons-lui une certaine capacité à surprendre, car c’est sur le terrain inattendu d’une de ses pourtant vieilles lubies qu’on le retrouve aujourd’hui, une lubie que l’on croyait abandonnée au point que nous avons complètement omis de la consigner parmi les “10 projets“ susmentionnés...

 

C’est donc à la reconstruction d’un nouveau stade de 70.000 places que notre animal de labeur entend désormais s’atteler. À la suite de Christophe Bouchet qui souhaite porter la contenance du Vélodrome à 80.000 spectateurs (peut-être est-ce d'ailleurs un effet de leur rivalité), Jean-Michel Aulas fantasme sur des équipements comme l’ArenA d’Amsterdam, un fort joli et fort moderne monument qu’une certaine hypocrisie mercantile s’attache à définir comme un “lieu de vie“ alors que ce n’est ni plus ni moins qu’une sorte de Disneyland footballistique sponsorisé jusque dans les chiottes.

 

Les sollicitations commerciales y sont permanentes et il y circule une monnaie interne, via une carte créditée dès l’entrée (voir nos reportages dans l’ArenA et l'Arena AufSchalke de Gelsenkirchen, ainsi que l'article sur l'Allianz Arena de Munich).

 

 

"Environnement commercial moderne"

Mais là n’est pas vraiment le problème, qui réside plutôt dans les insatisfactions récurrentes d’Aulas envers le Stade de Gerland, notamment parce que sa contenance serait insuffisante… 41.000 places dans cette magnifique enceinte, c’est effectivement un peu étroit pour quelques sommets européens, mais cela semble pourtant largement suffisant pour absorber les affluences moyennes au cours de la saison de L1 (environ 36.000 spectateurs la saison passée).

 

Le président lyonnais trouverait cependant "judicieux que Gerland revienne au rugby [au Lyon Olympique Universitaire, actuellement en Pro D2] et que l'on construise un nouveau stade pour le football dans un environnement commercial moderne" (L'Équipe du 13 septembre).

 

Cette dernière mention est assez ironique dans la mesure où les environs de Gerland sont criblés des "vitrines" commerciales du club (OL Store, OL Café, OL Voyages, Restaurant Argenson) et regroupent également le siège et le centre d'entraînement — une concentration que beaucoup de clubs français peuvent envier.

 

Surtout, cette attitude traduit un mépris assez remarquable envers les investissements consentis par les collectivités locales au profit de l'équipement du sud de Lyon: refonte totale à l'occasion de la Coupe du monde, prolongation de la ligne de métro, jusqu'à la construction de loges inaugurées l'an passé (loges fort utiles à la stratégie de développement politico-économique de l'OL).

 

 

Quelle "urgence" ?

Les dirigeants français ne craignent pas les contradictions: habitués à déplorer ne pas être propriétaires de leurs stades, ils se tournent systématiquement vers les élus et l'argent public, pour construire un toit ou pour satisfaire leurs envies de grandeur (qui ne sont la plupart du temps, qu'un désir d'optimiser l'exploitation du supporter-consommateur). "Augmenter la valeur d'une société privée avec de l'argent municipal, voilà qui devrait faire hurler les contribuables", pouvait-on lire dans le très trotskiste magazine L'Expansion en novembre 2002 (voir Très chers clubs).

 

Tenant du libéralisme footballistique, Jean-Michel Aulas n'est évidemment pas troublé par le fait que son projet commence par "l'urgence" à débattre de son projet avec "les décideurs de la région, du département et de la ville" (L'Équipe). Il s'agit bien, en effet, d'une question de priorités: on a beau être passionné par l'architecture sportive et fasciné par les édifices de notre passion, on a beau rêver nous aussi de grandeur pour nos clubs, il faut avoir un sens douteux de ces priorités pour croire que c'est là que se situe "l'urgence" pour les collectivités locales françaises...

 

Il n'est certes pas interdit de soutenir que celles-ci peuvent investir à juste titre dans les infrastructures du spectacle sportif, mais cela ne peut pas se faire sans contreparties ni en laissant les actionnaires des clubs privatiser le bénéfice de ces réalisations. Et si elles doivent être sollicitées aussi constamment, il faut alors cesser de récriminer contre les spécificités françaises, le rôle de l'État et le poids des législations nationales.

 

 

L'échelle du football français

Il y a quelque temps, les ambitieux dirigeants du LOSC avaient abandonné le projet d’un stade à grande contenance, financé par des groupes privés, au profit d’un stade de football classique de dimensions raisonnables (voir Le bonheur est dans le Grimonprez), avec la contrepartie de pouvoir investir dans d’autres infrastructures comme le centre de formation tout en bénéficiant du soutien de la municipalité lilloise. L

 

e Paris Saint-Germain n'a pour sa part jamais regretté d'avoir refusé son déménagement au Stade de France, sauvant au passage cet autre joyau architectural qu'est le Parc des princes.

 

Jean-Michel Aulas, qui continue de se refuser à concevoir l'OL à l'échelle du foot français, aura du mal à nous convaincre qu'un stade géant est indispensable à Lyon. Parions qu'il rencontrera les mêmes difficultés à convaincre les élus de sa région... Cela dit, savoir qu'il va dépenser son énergie à un projet aussi hasardeux, mais nécessitant "quatre ou cinq années de travail" n'est pas forcément une mauvaise nouvelle.

 

Sur le thème du coût des stades (et des clubs) pour la collectivité :
> La folie des grandeurs du foot français
> Les élus au stade de la mégalomanie
> Très chers clubs

Réactions

  • tootta le 14/09/2004 à 11h48
    "Il s'agit bien, en effet, d'une question de priorités: on a beau être passionné par l'architecture sportive et fasciné par les édifices de notre passion, on a beau rêver nous aussi de grandeur pour nos clubs, il faut avoir un sens douteux de ces priorités pour croire que c'est là que se situe "l'urgence" pour les collectivités locales françaises... "


    Chère rédac',

    Je n'entrerai pas dans le débat "pour ou contre un nouveau stade à Lyon", je n'ai pas d'avis tranché sur la question, même si l'idée d'agrandir le Gerland actuel me semble intéressante à approfondir. En revanche, je ne suis pas d'accord sur l'angélisme des propos que je viens de citer.

    L'urbanisation d'une ville se façonne par deux grands principes : le plus couramment admis est la volonté politique de la collectivité locale, qui décide de créer ou de réhabiliter voire de réaménager un quartier.

    Mais l'autre méthode provient des industriels ou entrepreneurs privés, qui souhaitent s'implanter dans un secteur géographique, et autour desquels va s'articuler une urbanisation que la collectivité locale va maîtriser de façon intelligente en fonction des objectifs qu'elle s'est fixée, objectifs en terme de paysage, de types d'activités, de contraintes économiques et sociales. Dans cette configuration, le projet de l'entreprise demandeuse est toujours considéré comme "ultra-prioritaire" par celle-ci, parce qu'elle y voit son intérêt propre, et peut devenir aussi la priorité de la collectivité en fonction des corollaires qu'elle peut y trouver, alors qu'elle n'en aurait peut-être pas eu l'idée toute seule. Personne aujourd'hui ne peut affirmer que ce projet de nouveau stade ne pourrait devenir prioritaire à Lyon, et qui sait si dans 15 ou 20 ans, cette initiative ne sera pas saluée comme étant à l'origine d'un projet d'urbanisme remarquable pour l'agglomération lyonnaise.



  • pipoun le 14/09/2004 à 11h56
    Loubet, je suis d'accord avec toi, Aulas prend example sur le président du Losc qui voulait construire un stade de 50000 places en dehors de Lille. Cela était un moyen (finalement réussi) de faire pression sur la mairie pour respecter les engagements pris lors de la privatisation du Losc. Cette menace est aussi économique, car déplacer le stade (et activités annexes) hors de la ville, c'est aussi déplacer les retombées économiques (Taxe pro, etc)

    Concernant le taux de remplissage d'un stade, les derniers % sont durs à atteindre car il s'agit alors souvent de places en présidentielles (donc chères) ou des places visiteurs (les parcages visiteurs sont rarement complets...) bref, 36000 de moyenne en championat, c'est très bien

    Enfin, la construction d'un stade plus grand permettrait en théorie de baisser le prix des places, et donc de faire revenir un public populaire ... mais ne révons pas, le mauvais exemple anglais fait que tous les clubs visent désormais des clients et surtout pas des exités ne tenant pas assis lors du match.


  • Elber Food Beat le 14/09/2004 à 11h59
    Je ne suis pas convaincu qu'Aulas souhaite à ce point ce stade.
    Le fait que le rugby soit de la partie, me fait dire qu'il s'agit plutôt d'une sorte de bras de fer avec la municipalité. Il y a autre chose derrière.
    Je suis un peu déçu que cette supposition émise par Aulas bénéficie d'ores et déjà d'un article. D'une part parce que cela s'assimile pour moi à une attitude d'un journaleux de l'Equipe qui en pleine misère estivale saute sur la première occasion pour "se faire" son papier scandale.
    Très honnêtement, il ne s'agit que d'un projet et d'un souhait émis par Aulas. Tout ceci reste encore flou et je trouve cela prématuré de coller l'étiquette "Nouveau cheval de combat de JMA" à ce projet.
    La construction d'un nouveau stade est une Arlésienne par ici. Il y a quelques années, alors que l'OL n'était pas encore champion, Aulas parlait d'un nouveau stade du côté de la Feyssine, d'une capacité de 35.000 places.
    Le soufflé est vite retombé et depuis cette idée a fait long feu vu qu'entre-temps, l'OL a pu aménager Gerland et les alentours du stade à sa guise.
    L'article de Jamel Attal en fait donne la réponse lui-même aux interrogations que l'auteur peut avoir. Pourquoi quitter Gerland si ce quartier est devenu OL-land ?
    Hé bien, justement, Aulas n'est pas fou. Il sait qu'il dispose d'un outil formidable. J'imagine qu'il s'agit-là d'une éventualité (celle de quitter Gerland) qu'Aulas agite à chaque fois qu'il souhaite obtenir quelque chose de la ville.
    On sait les rapports entre Collomb (notre brave maire) et Aulas sous de meilleurs auspices que ceux entre JMA et JF Lamour.
    J'imagine tout à fait le président lyonnais faire pression pour essayer de bouger la municipalité pour obtenir quelque chose de plus : agrandissement du stade, nouvelles énièmes loges, aménagement de garderies pour enfants et d'espaces ludiques ?
    Je pense qu'Aulas aimerait sa part du gateau désormais. Je pense qu'il s'imagine en véritable sauveur du quartier Gerland, qu'il y a encore plus de dix ans n'était pas ce qu'il est devenu.
    Un point commun qu'il partagerait avec Gérard Collomb qui lui-même se pose en tant que sauveur et rebatisseur du 9e arrondissement, où il a bâtit sa carrière politique et sa réputation dans la région lyonnaise.
    Je ne sais pas ce que Jean-Michel Aulas désire exactement. Mais ce projet de stade n'est qu'une manoeuvre pour faire pression sur la mairie. Et dans un sens il y est parvenu lorsque l'on voit avec quel empressement médias locaux, nationaux et même les CdF lui ont donné écho.

  • nfl le 14/09/2004 à 12h03
    Comme d'autres, j'ai du mal à avoir un avis sur la question. Difficile d'être objectif, tant le côté affectif est important. Contrairement à ce que disent parfois certains ignorants, l'OL a une histoire riche et longue, et elle s'est écrite à Gerland... ça ferait forcément mal de quitter ce lieu mythique.

    Pour ce qui est des aspects "pratiques" du problème, je confirme ce qui est écrit plus haut: l'accès à Gerland un soir de match est un bordel sans nom, le nombre de places de parking est très insuffisant et le métro est complètement saturé.

    Il y a donc bel et bien, de toute façon, un problème d'infrastructures publiques à résoudre. Reste à savoir s'il est plus malin de rénover les accès à Gerland et d'inventer (mais où???) du stationnement supplémentaire, ou carrément de construire un nouveau stade.

    Pour ce qui est des possibilités d'agrandissement de la capacité de Gerland, il est dans l'état actuel des choses impossible de faire plus: les deux latérales sont classées, ainsi que les arcades qui créent ce vide si souvent décrié entre les virages et les latérales. En revanche je ne sais pas si un classement aux monuments historiques est un truc qui se modifie...

  • gaffoo cimii le 14/09/2004 à 12h03
    Construire un stade de 70000 places pour ne le remplir que trois fois dans l'année est peut-être viable économiquement, mais c'est une catastrophe pour l'ambiance les jours ou il n'est plein qu'au 2/3 (soit 45 000 supporters, bien plus que l'affluence moyenne à Gerland) , tous ceux qui ont assisté à un match amical au stade de France peuvent en témoigner.

  • baygonsec le 14/09/2004 à 12h26
    pollux, je me souviens bien que faire endosser à Aulas la responsabilité de la dégringolade de certains sports co lyonnais est l'une de tes grandes lubies, mais on peut dire que sur le coup, tu t'es surpassé... L'exemple de la CRO Lyon est particulièrement amusant, club qui aura beaucoup plus souffert de l'envahissante présence de l'ASVEL et son histoire que d'un manque de subventions... Enfin, en voulant faire croire qu'Aulas se bat aujourd'hui pour maintenir la mainmise sur des subventions publiques (hors travaux et entretien du stade) qui doivent atteindre 1 M€ par an (et qui n'ont pas bougé depuis 1995, il me semble), soit entre 1% et 2% du budget global, tu me sembles vraiment tomber dans une mauvaise caricature de celui qui ne peut encaisser Aulas et lui fait porter tous les malheurs de la Terre. En même temps, on dira que ce n'est pas nouveau.

  • CHR$ le 14/09/2004 à 12h53
    Pour renchérir sur baygonsec, je précise aux lecteurs non avertis que les divagations de pollux sont plus de l'ordre de la poésie, surtout quand il chevauche son habituel destrier de bataille sur Aulas pompeur de subventions de tout le sport Lyonnais.
    Visiblement il a été directement concerné par les malheurs de l'ASUL et ne s'en est jamais vraiment remis. D'ailleurs il oublie de citer l'équipe de Hocky lyonnaise qui a mis la clé sous la porte il y a une ou deux saisons. Sans doute à cause des manoeuvres douteuses d'un président de club de foot.

    Mais bon, c'est du folklore, tant qu'on ne le prend pas au sérieux j'aime assez lire la prose de notre ami de l'edb.

    Mais il faut rétablir quelques vérités pour ceux qui n'auraient pas suivi :
    Le club de basket de Lyon CRO est arrivé pour la première fois en Pro A en 92 (après deux montées successives), à une époque où l'OL était déjà en D1 depuis 5 ans. Cette équipe était en fait la chose de Roger Caille, patron de l'entreprise Jet Service, au point qu'elle a fini par être renommée Jet Lyon. Et elle est retombée quand Roger Caille s'est aperçu que d'une part l'équipe de Basket de l'agglomération lyonnaise risquait de rester en banlieue pendant encore un bout de temps (surtout avec l'habile plan de relance de l'ASVEL, efficace jusqu'à l'arrivée de Gilles Moretton. On peut dire qu'entre lui et Proisy, il vaut mieux éviter les anciens tennismen. Bref.), et que d'autre part que les importantes sommes investies ne lui assuraient pas les résultats nécessaires à la notoriété recherchée. Du coup il a laissé tomber et s'est transformé en sponsor de Pau-Orthez.
    Aujourd'hui, Lyon CRO a repris son nom, retrouvé le Clos Jouve (parce que la période au Palais des Sports de Gerland avait aussi été un vrai fiasco) et son niveau d'avant l'arrivée de Caille, soit le National 2.

    Sinon le stade ? Ah oui le sujet de l'article. Et bien je n'ai pas d'idée précise sur le sujet mais cela ne me semble effectivement pas devoir être une priorité de la politique urbaine lyonnaise (tout comme la baisse des charges sur les footballeurs ne me semble pas un objectif de la politique fiscale de la France).
    Cela dit, il a déjà été souvent constaté que l'augmentation de la capacité d'un stade débouchait sur l'augmentation de la fréquentation. Par exemple, je ne crois pas que le Vélodrome était systématiquement à guichet fermé avant travaux, alors qu'il compte maintenant systématiquement plus de spectateurs qu'il n'y avait de place avant.
    Bref l'idée d'un agrandissement ne me semble pas entièrement saugrenue.

  • LokomotivDallas le 14/09/2004 à 14h13
    bon visiblement JMA soulève un pur problème d'urbanisme, résultant de la capacité actuelle un peu juste de Gerland et aussi de son environnement défaillant (accès, parking). vu l'historique du club et sa concentration dans ce quartier, je ne pense pas que ni lui ni quiconque n'envisage de gaité de coeur d'aller jouer ailleurs. cependant à laong terme et surtout en cas de succès durable c'est peut être inéluctable. et moins douloureux à entreprendre aujourd'hui que 'lorsqu'il sera plus tard'... là ou tt le monde tape dans le dur c'est que le stade est classé donc très difficile à remanier en profondeur et que sans connaitre les lieux on a semble t'il une très forte urbanisation donc faut pas compter la face des choses question voies d'accès et parkings. moi je pense qu'en tant que visionnaire entrepreneur JMA se pose des questions sur une évolution de l''activité OL' à moyen long terme. il pense pérénnité, ça ne plait pas forcémént mais à t'il tort pour autant ?

  • luckyluke le 14/09/2004 à 14h14
    L'argument "et puis d'abord la moyenne de spectateurs est inférieure à la capacité du stade" me semble un peu spécieux.

    A Marseille j'aimerais bien savoir ce qu'il en était avant l'agrandissement du stade. Aujourd'hui, la moyenne est nettement supérieure à celle de l'époque non?
    Il me paraît évident que si la moyenne d'un stade de 45000 est de 38000, il y aura toujours un moyen de faire que la moyenne d'un stade de 70000 arrive aux alentours de 60000, surtout avec des résultats sportifs. C'est un peu un cercle vicieux.
    Quand l'OL tournait à 6000 de moyenne, personne n'imaginait la situation d'aujourd'hui. Donc cet argument ne tient pas.

    Sinon, l'argument du "chantage" à l'exil est beaucoup plus convaincant (bien que je ne sois pas sûr que ce soit directement la municipalité qui soit concerné ou bien la communauté urbaine)

    Cela dit, que les cahiers aient trouvé un sujet pour se défouler pour les 4 ou 5 prochaines années, c'est plutôt une bonne nouvelle...

  • luckyluke le 14/09/2004 à 14h19
    Le quartier n'est pas "fortement urbanisé", en tout cas pas partout autour du stade, mais il y a le port Edouard Herriot, il y a le Palais des Sports. Je pense qu'il y aurait de quoi construire quelques parkings, du côté de Tola Vologe, mais c'est un peu loin du stade et loin de la ville.

La revue des Cahiers du football