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Et PAF, dans la lucarne !

Nous sommes des enfants de Tele Santana.

  • Moravcik dans les prés le 29/03/2024 à 13h57
    Comme c'est formule légale standard cela dit, ils n'y étaient peut-être pour rien.

    Par contre, le "No jews were harmed during the filming of this movie" dans le générique de fin de A Serious Man, là ils y sont clairement pour quelque chose.

  • forezjohn le 31/03/2024 à 14h18
    Terminé récemment :
    Masters of the air, appletv+,
    Je reste très partagé à son sujet. J'encourage tout le monde à la regarder car je trouve que les scènes avec les avions sont tout à la fois spectaculaires, bien filmées et font comprendre que poser ses fesses dans un bombardier n'était pas du tout un boulot de planqué qui a la vie facile mais je suis en revanche très perplexe sur ce qu'on nous montre de la vie au sol des pilotes. On nous annonçait une suite de band of brother mais band of brother est très humain et passe beaucoup de temps nous montrer les moments de camaraderie de la Easy company. Là on suit des individus, certains sont potes mais on est très loin de ce sentiment d'une vie en communauté.

    Le problème à 3 corps, Netflix
    Première chose c'est une adaptation du premier livre avec quelques emprunts au second mais pas de la trilogie comme j'ai pu l'entendre, il y a donc de la place pour une ou deux saisons de plus et espérons que Netflix n'annulera pas parce qu'on est clairement au milieu du gué dans la série.
    Ensuite je trouve que c'est une bonne adaptation qui a su remédier à certains problème du livre(rythme, personnages, circonvolutions) sans trahir l'esprit de l'œuvre et son histoire.
    En revanche je lis c'est une superproduction à 200 millions de dollars et je suis un peu interloqué. Il y a des scènes spectaculaires et les effets spéciaux sont réussis mais le gros de la série c'est quand même un mélange d'enquête policière et de suspens qui ne me semble pas nécessiter des moyens démentiels et on a une fiction que je qualifierai de très classique. Réussie mais pas révolutionnaire. Bref je commence à me demander si Weiss et Bienhoff n'ont pas juste eu l'immense coup de bol de tomber sur l'adaptation de GOT pour se faire un nom prestigieux en faisant du bon travail sans plus.

  • Tricky le 31/03/2024 à 16h00
    Ah oui, passé inaperçu ici, mais c'est pas mal du tout The Rain.

  • Manx Martin le 31/03/2024 à 16h33
    Le problème de Masters of the Air c'est que c'est une sorte d'œuvre de commande : après Band of Brothers, qui était impossible à refaire tant la série était parfaite, il a fallu faire The Pacific, pour rendre hommage aux soldats de l'autre front. Ensuite il a fallu faire celle-ci pour rendre hommage aux aviateurs. J'imagine qu'ensuite ils feront une série sur les marins de la bataille de l'Atlantique, et une autre sur les riveteuses des usines Boeing, et ils en auront fini avec les louanges de la "Greatest Generation".

    Sur la forme, Masters of the Air est impressionnante, pour les nerds comme nous c'est parfait. Plein de combats aériens, on se rend effectivement compte de ce que c'est que voler en escadrille de B17 au milieu d'un rideau de défense aérienne (spoiler : c'est pas glop). Bon point aussi, la vision du camp de prisonniers, c'est une réalité de la guerre pas souvent vue à la télé.

    Bon, après comme tu dis les personnages (pourtant "réels") sont ternes, et ça dégouline de patriotisme US de partout, c'en est souvent gênant. La musique est insupportable aussi, pour moi.

    À voir pour les amateurs de grand spectacle.

  • forezjohn le 31/03/2024 à 17h37
    Ah oui la musique.
    Rien que le générique d'intro c'est tout un délire avec les images saturées violet et la musique ultra patriotique.

  • Tonton Danijel le 01/04/2024 à 22h28
    C'est rigolo, mais dans le 4e épisode de "La Fièvre", il y a un instant de promo d' "Une balle dans le pied" du chef d'espadrille.

    Les voies de Bolloré sont impénétrables.

  • Balthazar le 02/04/2024 à 07h45
    Et les balises ?

  • syle le 02/04/2024 à 16h40
    La grosse erreur, c'est de comparer ça à Band Of Brothers. Il ne faut jamais rein comparer à Band Of Brothers, sans quoi on ne regarderait plus rien. On ne peut pas reprocher à une série d'atteindre l'excellence, mais pas la perfection.
    Mais surtout, on en arrive à reprocher à la série de dépeindre la réalité, et ça, c'est mal.
    Dans BOB, on voit la Easy dès sa formation, avec l'esprit de corps qui naît - comme d'hab - de la solidarité contre la peau de vache qui les forme. C'était une réalité de l'armée de Terre. Ta vie dépendait des autres ; la vie des autres dépendait de toi. La camaraderie naît de là, et elle est brillamment illustrée.
    Par ailleurs la série BOB se base sur la Easy qui enregistre peu de pertes au début de son intervention (bon, tu me diras, si tout le monde était mort lors du D-Day, il eût été plus compliqué de construire une série), et qui traverse l'Europe ensemble : il y a des choses à conter ; plein d'événements forts vécus ensemble.
    Au niveau des équipages de bombardiers, la camaraderie existait avant tout au sein des équipages, mais ces équipages variaient souvent, pour diverses raisons (les décès n'étant pas la dernière de ces raisons).
    Il n'y avait pas la même notion de combat face à face : les bombardiers étaient juste de cibles, assez faciles qui plus est. Les mecs ne traversaient pas l'Europe main dans la main dans une grande avancée épique, et l'espérance de vie était en moyenne de 11 jours. Donc les liens d'amitié, hein... Il y avait de la solidarité, certes, mais niveau amitié, pas forcément de quoi faire un buddy movie.
    D'ailleurs, si la série aborde la fameuse "dernière mission avant le retour au pays", comme l'a fait le film "Memphis Belle" auparavant, c'est qu'il était exceptionnel d'arriver jusqu'à cette dernière mission.
    La série illustre bien le fait qu'il n'y avait plus aucun code de chevalerie dans les airs, à cette époque. Elle illustre bien le fait que les "forteresses" étaient tout sauf ce que leur nom suggère, que les zincs n'étaient pas pressurisés, et que c'était un enfer à l'intérieur.
    Au final, je vous rejoins bien sur le fait que les personnages sont assez peu creusés, mais il y a aussi une logique à ça.
    Après, si la question est "était-il pertinent de faire une série qui ne puisse pas mettre plus en avant les relations humaines", je réponds oui sans hésiter. Des séries de cette qualité, même imparfaites, j'en redemande.
    J'ai en revanche regretté que la série ne comporte pas un ou deux épisodes de plus, pour s'attarder un peu plus sur les prisonniers.

  • Roy compte tout et Alain paie rien le 02/04/2024 à 18h57
    Je suis content que ça parle de Masters of the Air ici, d'abord parce que j'attendais cette série depuis qu'elle a été annoncée il y a 6 ou 7 ans par HBO. Au passage je vous encourage vivement à lire le livre éponyme de Donald L. Miller, un ouvrage d'une gigantesque ampleur et d'une violence extrême sur la 8e Air Force dans son ensemble.

    Pour en revenir à la série, je suis en train de la re-regarder en "binge watching" car le rythme de diffusion a fait en sorte qu'on oubliait pas mal de petites choses entre chaque épisode. Après le dernier épisode, je n'étais pas sûr d'avoir autant apprécié que The Pacific qui, tout en étant très loin de Band of Brothers avait son caractère à lui et des moments très marquants.

    Dans Masters of the Air, rien de tout ça malheureusement et le re-visionnage me fait sauter aux yeux plein de défauts probablement induits par les problèmes de production. Oui car s'il n'y a que 9 épisodes et que HBO a revendu le projet à Apple, ce n'est pas pour rien. Outre certains effets spéciaux douteux (un comble vu le budget de la série) et un étalonnage disons "spécial" sur certains plans, il y a beaucoup d'angles de scenario qui sont ouverts sans être exploités et qui donc puent le remplissage : l'évasion des deux gars avec la Résistance, Sandra, les Tuskegee Airmen... On sent un peu les ajouts et reshoots commandés par le diffuseur pour "faire moderne" même si ça ne s'insère absolument pas dans le récit.

    Résultat, on a des gros trous dans le fil conducteur du scénario de la série. A la fin de l'épisode 7 quand Rosie rempile, le colonel lui annonce en mode ultra dramatique que les prochains mois ils vont servir de cible pour saigner la Luftwaffe et permettre le débarquement. Episode 8 : c'est le débarquement (un seul plan) mais pas une mission n'est montrée. La montée en puissance de la chasse d'escorte est évoquée mais pas réellement montrée non plus. Même pas un montage de 3 minutes pour nous montrer que de plus en plus de B-17 reviennent de leurs missions. Au rayon des problèmes d'écriture, on notera que le poste de navigateur en chef du groupe est donné deux fois à Crosby à 3 épisodes d'intervalle... Crosby qui d'ailleurs est manquant à la fin d'un épisode, mais qui revient tranquillement l'épisode suivant presque sans qu'on se soit aperçu de rien. C'est votre narrateur les gars !

    Bref, plein de petites choses qui font dire qu'on ne regarde pas un produit fini mais un énorme bouzin dont les coûts hors de contrôle ont lourdement handicapé le rendu. Ca aurait pu être incroyable, c'est juste bien. Bien en dessous de The Pacific, et loin loin loin de BoB.

  • forezjohn le 02/04/2024 à 21h00
    Ces explications ne me convainquent qu'à moitié et je pense que ce qui me gêne tient plus à ce que dit Roy. BoB a aussi son gros lot de perte qui sont rappelées dans un des épisodes de fin(Bastogne?), les anciens qui traitent les bleus comme de la merde parce qu'en fait la camaraderie c'est sympa mais à force de voir tes potes se faire tuer tu te dis qu'il vaut mieux que le prochain mec qui va mourir soit juste une connaissance et rien de plus.
    Bref je continue de penser qu'il y avait moyen de faire beaucoup mieux, je ne peux pas croire que les équipages tout interchangeables qu'ils fussent ne partageaient que des soirées de beuveries, de bagarre et de chasse à la gueuse. Il y avait plus à raconter et mieux. Ca n'en fait pas une oeuvre dénuée d'intérêt mais certainement pas excellente, de mon point de vue.