Gerland à la détente
Le fil de ceux qui l'ont fait 7 fois. Consécutivement.
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forezjohn le 26/04/2024 à 11h44C'est pas un coup politique/populiste, les rapatriements de Tolisso Lacazette & co.
Ca gueule en tribune alors alors on recrute des anciens que le public aime bien histoire de calmer tout le monde.
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gurney le 26/04/2024 à 14h18Je pense surtout qu'on n'aurait pas pu avoir le niveau équivalent à Lacazette (et Tolisso "sur le potentiel") sans jouer la corde affective.
On peut ajouter à la volonté d'aller les chercher l'absence :
-de réseau
-d'imagination
-d'envie de travailler pour Cheyrou
Bref, le retour des anciens était la seule option d'une cellule totalement à la rue.
Et effectivement ça faisait passer la pilule aux supporters.
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LYon Indomptable le 27/04/2024 à 02h39"Vaut mieux lire ça qu'être aveugle", comme disait mon grand-père...
J'ai des remontées depuis quelques jours, à la lecture des quelques posts que n'arrivent pourtant pas à compenser la multitude de posts salutaires et eau fraîche qui résistent encore à l'appel ou à la justification d'une vision brutale et moralisatrice du football. .
Lors du match contre Brest vécu au milieu de mes copains du VN, j'étais avec un pote brestois descendu à Lyon pour le week-end et profiter du match avec moi.
Installés tous deux au milieu des BG, sur la faute contre LKZT, il me disait avant que la VAR n'appelle l'arbitre, qu'il y avait penalty sans contestation, quand j'étais encore hésitant car n'ayant pas vu le choc en direct...
Un peu comme toi
fabraf le 24/04/2024 à 18h01
"Pas le même maillot, mais la même passion".
En fait, y'a longtemps que j'ai arrêté d'éructer contre l'ennemi à haïr, tel le veau de base des stades (en fait ça n'a jamais dû m'arriver je crois, même du temps où j'étais un ado boutonneux à la testostérone bouillonnante).
Oui c'est vrai,
je me sentirai toujours plus proche du genre d'être humain et du type de supporter qu'est mon pote brestois, plutôt que du plus fanatique (j'ai bien dit "fanatique", les mots ont un sens, et une gravité) de ces dingos de l'OL comme des autres stades du monde entier qui viennent au foot remplir une existence carencée en beaucoup de choses. Comme pour se construire par la haine et la détestation.
Le football est pour tous ces individus un accessoire. Ils se réalisent dans la famille qu'ils se sont créée au stade, et à travers la puissance que leur confère l'effet de foule, de meute.
Ces mêmes énergumènes qui nous distribuent des certificats d'orthodoxie en amour et en fidélité, et pouvant aller jusqu'à sanctionner, s'il le fallait, les hérétiques à coup de caresses "affectueuses et viriles" quand l'amour "vrai" pour "leur" club leur en donnerait le droit... Il se dit même de ci, de là, que certains seraient prêts à aller jusqu'à "en coller une" à leur gamin si celui-ci décidait un jour de s'affranchir de la tribu du paternel, de trahir le blaze... C'est dire ce que vrai fidélité à son Club peut produire d'actes d'amour et d'héroïsme.
Et ça nous parle "d'eau fraîche".
Zut ! Avec cette eau croupie, je n'en ai pas fini avec ces fichues remontées .. Appelez-moi "Vomito".
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LYon Indomptable le 27/04/2024 à 02h53C'était SON stade, SES tribunes, SON territoire. "Ici, c'était chez lui !!!!",
Ce Kapo, cet humaniste, t'a produit ce jour-là une preuve d'amour et de fidélité aux couleurs. Comme certains les aiment...
Ca c'est un vrai, un bon supporter à l'ancienne, une espèce à sauvegarder pour la survie du football et de l'OL. Sans eux le football s'arrêterait. Il n'est pas de ces tafiottes que nous sommes, que sont d'autres.
J'ai raté quelque chose dans la vie. J'aurais dû m'inspirer d'un mec, un vrai comme lui, pour l'éducation de mes enfants.
Snif.
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gurney le 27/04/2024 à 08h06Alors comme vous j'aime pas les mecs qui s'approprient le club.
Le Kapo en question, c'est clairement pas ma cam.
N'empêche que la scène "wtf" post OL/PSG, elle a sa raison d'être.
Et que le mec s'en sort pas trop mal pour un truc improvisé, je suis pas certain que j'aurais réussi à tenir le crachoir comme ça 3 minutes d'affilée sans bafouiller.
Ca c'est pour dire que t'es pas leader "par hasard".
Ensuite, à ce moment-là de la saison, ce fameux discours et le rôle du kop, c'est un peu le dernier parachute du club. C'est à dire qu'à ce moment là précis : y a
PLUS
RIEN
Plus d'état major, plus de président, plus de président intérimaire, plus de capitaine, plus rien.
Et quand je voyais les joueurs faire la fête avec les supporters après la remontada de Brest, c'est la première pensée que j'ai eu : se dire que la relation entre le kop et les joueurs elle démarre sans doute de là, par une séquence désastreuse qui marque, donc qui a sa raison d'être.
Encore une fois entre l'amour et la haine il y a une frontière fine, et le pire pour moi est l'indifférence.
le pire aurait été que le stade soit désert à cette époque, ça n'a pas été le cas.
On peut dire ce qu'on veut mais le public est toujours resté fidèle.
Et je le redis mais moi avec le recul, je trouve ça dingue que le centre d'entrainement ait pas été envahi par exemple, tu fais vivre la même chose aux parisiens ou au marseillais : leur club au bord de la L2, statistiquement même en L2, jamais ça se serait passé pareil.
Quand à ton exemple sur le péno de Lacazette, alors déjà je vois pas comment tu peux te prononcer si t'as pas vu l'action, et ensuite être supporter ne veut pas dire forcément de mauvaise foi. Dés fois on l'est je dis pas l'inverse mais y a plein de moment ou on admet les choses heureusement.
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gurney le 27/04/2024 à 08h12Ma volonté c'est que le foot soit vecteur de sentiment et d'identités (mais pas au sens RN du terme hein ahah).
Je trouve que ce qui marque c'est les vraies équipes qui se dégagent.
Regarde un Ted Lasso, on s'attache à des personnages. Moi le foot en tant que tel je m'en fous complet si y a pas des histoires avec les hommes derrière.
J'ai été marqué par des équipes : le FC Nantes 95 pour commencer, et tu vois c'était pas l'OL. Mais qu'est-ce que j'ai kiffé cette équipe.
Et "mon" foot se résume à ça : j'aime les cycles, j'aime les groupes qui marquent.
De nos belles années j'année je serais jamais nostalgique d'une époque ou on se disait "ah tiens on est mathématiquement champion, ah c'est le 6e c'est pas mal", parce que ça nous faisait honnêtement plus rien en terme d'émotions. Je m'en branlais des 4-0 contre metz.
Par contre j'ai adoré la construction des années 90, j'ai adoré les histoires malheureuses à Eindhoven et Milan, j'ai adoré la construction d'équipes, et l'attachement aux joueurs.
J'ai adoré la saison 2014-2015, la naissance d'une équipe incroyable qui malheureusement n'a pas eu les lendemains qu'elle aurait mérité, la faute à plein de raison.
C'est pour ça que j'exècre le Qatar et le PSG même encore 14 ans après.
C'est pour ça que je déteste ce foot où les joueurs passent plus 4/5 ans dans un club mais maintenant 4 mois.
C'est pour ça que je déteste l'absence de diversité en europe comme dans les championnats nationaux. On avait des équipes marquantes qui disparaissaient (à l'étranger je pense à l'Ajax forcément, mais des équipes comme la Fiorentina, la Sampdoria, même le Bologne qui nous corrige et contre lequel on fait un match retour de zinzin même si malheureux).
Et Barcola et son histoire appartiennent à ce foot de merde, donc oui ça me fait toujours du bien quand il y a un retour négatif du public sur tout ça.
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Danishos Dynamitos le 27/04/2024 à 09h54Ça doit être la première fois en 10 ans ici que je partage l'avis de Gurney à 100%
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LYon Indomptable le 27/04/2024 à 10h20Sacré gurney. Incorrigible.
Il faut donc s'y résoudre: "chacun son foot."
Et même sur un site comme "Les Cahiers Du Football", qui fut "le magazine de foot et d'eau fraîche".
Tu ne changeras jamais et c'est bien, ça met de l'ambiance. Même si certaines ambiances peuvent faire très très froid dans le dos quand on les imagine prolongées à la vraie vie, ou amplifiées dans le stade...
Brrrrrrr.
Mais, merci. Car dans un élan de sincérité (ou d'égarement, je ne saurais trop dire), tu auras fini par dire:
"Alors, comme vous j'aime pas les mecs qui s'approprient le club."
Puis
"Le Kapo en question, c'est clairement pas ma cam[e]."
Dommage que tu aies prolongé, comme de bien entendu, ces 80 signes avec 3000 signes venant immédiatement contredire ta tentative de retour "au foot et à l'eau fraîche".
Par exemple :
« Ça c'est pour dire que t'es pas leader "par hasard" » , parlant de ton Kapo chéri.
Ouaip ! comme toi peut-être, je regrette tant de ne pas avoir eu un fils comme lui, ton vrai "natural born leader", ton Kapo, celui que donnerait pas mal de monde pour modèle à sa progéniture.
Des c**illes velues comme on n'en fait plus, un porteur de vraies valeurs "qui foutent le camp", pour le dire avec ton langage. J'ai vraiment raté quelque chose, en tant que modèle pour mes gamins. Re snif.
« Encore une fois entre l'amour et la haine il y a une frontière fine, et le pire pour moi est l'indifférence. »
"Mieux vaut lire cela qu'être aveugle", comme disait papi Saint Péray.
Passons.
«je trouve ça dingue que le centre d'entrainement ait pas été envahi par exemple ».
Saluons alors l'intelligence 2.0 de nos gardiens des valeurs du vrai supporteriat qui ont le bon goût de procéder par frappes chirurgicales du genre tags de domiciles de coach, insultes par micro à l'endroit de tes "p'tites s..." , etc, etc, etc.
L'art de vivre, l'humanisme Lyonnais, l'esprit des Canuts ?
Quant à ton tout dernier paragraphe, couronné à son sommet par un « supporter ne veut pas dire forcément de mauvaise foi »,
Euh comment dire ? oui comment dire, gurney ?
Je préfère en rester sur la belle image qui me restera du moment de camaraderie et d'éthologie partagé avec mon pote brestois dans le virage Nord, au milieu d'un groupe, d'une horde vibrant pour la / par "bonne foi", plutôt que de lutter à démontrer que la terre est ronde.
Bref !
Si tout ça, c'est le prix du folklore du foot, de l'être humain en foule, ou de notre région, ça fait trop cher pour moi.
Et j'arrête là l'énumération.
Tes 80 premiers signes étaient tellement en phase avec ce beau soleil matinal qui inonde notre jolie région. Dommage qu'un nouvel ouragan tropical de 3000 signes soit venu à nouveau semer la désolation sur le "football et l'eau fraîche", et éclairer sur ce que sont l'un des sombres visages du supporteriat et l'âme humaine mise en foule, jusqu'à n'en plus remettre en relief que la partie bestiale et hideuse de leur constitution...
Oui encore une fois, dommage.
Au-delà de l'illustration qu'en fait ton nouveau post, je m'interroge et crains que ce soit peut-être un phénomène en résurgence un peu partout en Europe actuellement, sous des formes très différentes et parfois même nouvelles et "innovantes".
Est-ce un signe à bas bruit de quelque chose de plus dangereux qui se jouerait en arrière-plan ?
Je sais que des gars outillés pour cela travaillent actuellement la question.
J'ai hâte d'en lire leurs conclusions
Pour le moment, mes suppositions, mes impressions, les intuitions et mes croyances sont juste bonne à alimenter mon questionnement, plutôt qu'à l'évacuer.
Donc, je n'ai aucune réponse, et ma question demeure.
Cher gurney, je suis sérieux:
Comme j'aimerais avoir ta faculté à trouver des réponses et des certitudes construites sur ta confiance inébranlable, sur ton expertise multisectorielle, que ce soit pour le gestion d'un club de foot, pour le management des joueurs de très haut niveau, pour la direction d'une équipe sur le terrain, pour la notion d'amour du club, pour le vrai supporteriat et même pour la complexité de l'éducation des enfants.
Respect bro. Respect.
Demain j'irai au stade voir du football, monter les escaliers 4 à 4, en sentant monter une pression de plus en plus grande à l'approche de la lumière intérieure de l'arène, avant d'être ébloui comme chaque fois par cette immense pelouse verte. La même qui m'avait émerveillé et fait naître une fascination pour le stade et ce jeu à 6000 km d'ici, un dimanche après-midi de 1976, dans un stade de la Réunification à Douala, conçu pour 45.000 mais rempli de 70.000 spectateurs qui criaient de bonheur pour leur équipe, mais dans manquer de saluer les moments de virtuosité de l'adversaire.
Un public qui scandait à l'adresse du coach le nom du remplaçant qu'il voulait voir sortir du banc, tout en applaudissant la brêle du jour à sa sortie attendue...
J'en demande pas autant. Je ne suis pas idiot, et plus un naïf ni un rêveur...
Mais hors du stade, devant un clavier, à froid, jouissant du temps et du calme idoines, je persiste à croire qu'on peut plaider ou défendre une autre vision du football et du supporteriat.
Même si je suis persuadé qu'il ne faut pas rêver, que les temps sont à l'exacerbation sinon à la glorification de certaines tendances de la nature humaine, jusque dans le foot.
Et même sur un site, "Les Cahiers Du Football", où l'on vient chercher un certain degré de recul, de réflexion, d'exigence éthique peut-être, d'honnêteté intellectuelle j'espère, avant d'y clamer nos instincts de supporters et un peu s'y défouler parfois, je pensais tout cela possible, ici en tout cas. Sûrement pas au stade. (Ce n'est malheureusement pas le lieu propice pour élever les âmes, ni sa fonction. Il paraît qu'on a les lieux de culte pour cela. On voit ce que ça donne sur les masses et même sur les individus. Lol)
Même ici, au calme, avec une semaine de recul sur sa réflexion et ses idées, cela semble être une gageure pour nous tous. C'est dire comme le mal est profond, quand il a eu le malheur de s'installer en nous.
Mais je me console, je me résigne même en disant:
"Chacun son foot."
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Sens de la dérision le 27/04/2024 à 10h27Je comprends parfaitement ce que tu dis et ton ressenti. Je crois qu'on serait plein ici à signer pour exactement ce que tu dis, des petits groupes sympas qui montent en puissance, des groupes soudés. Franchement j'ai une sympathie presque irrationnelle pour un gars comme O'Brien que j'aimerais voir faire de longues années à l'OL et qu'il soit l'une des bases de la remontée dans les premiers rangs de Lyon.
Le bémol c'est que ce que tu regrettes, c'est aussi ce qui a fait l'OL des années 2000, pas au niveau caricatural du PSQ qatari (ou de City ou de Chelsea) certes mais ce sont les prémices du foot d'aujourd'hui*.
Et je trouve que tu es, involontairement, de mauvaise foi en oubliant LA chose principale : toutes ces histoires (Nantes 95, l'OL des années 90, l'OL européen des années 2000) ne sont belles que pour une chose, parce qu'elles gagnent ou qu'elles n'en sont pas loin.
Si je te demande qui tu préfères entre Essien et Cornet, tu voterais sans doute pour le premier. Essien a fait deux saisons à l'OL, Cornet en a fait 7 ! Tu retournes encore et encore ton petit coeur pour Barcola mais tu étais tout content quand Toko-Ekambi est parti alors qu'il n'a même pas eu le temps de faire les 4/5 ans réglementaires !
Dans un monde du football ouvert, si tu acceptes que ton club puisse piquer des joueurs aux plus petits clubs alors tu ne peux qu'accepter que les gros puissent venir piquer chez toi. Dans la même idée, si tu acceptes que ton club puisse ne pas conserver des joueurs parce qu'il ne le considère comme pas assez bon, il faut accepter qu'un joueur puisse ne pas rester dans son club parce qu'il ne le considère comme pas assez bon.
Cherki... on en fait quoi d'ailleurs cet été ? On le garde parce que c'est un Lyonnais et qu'on sait jamais, il saura ptet corriger ses erreurs ou on le vire parce que c'est Ben Arfa version 2024 ?
* Une fois j'étais tombé sur un reportage sur le recrutement de l'ASSE des années 70 où je ne sais plus qui (Garonnaire ?) écumait les clubs pour trouver les pépites et les faire venir à l'ASSE. C'est finalement un peu le même processus, toutes proportions gardées, que l'OL des années 2000 ou les superclubs d'aujourd'hui, seul le terrain de jeu a changé.
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LYon Indomptable le 27/04/2024 à 10h30Gurney, fais gaffe, tu t'es fait hacker ton compte je crois.