Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Delamontagne est Belle le 23/04/2024 à 23h06J'ai quand même du mal avec l'idée que le fascisme ne serait dangereux qu'à cause de ce qu'on pourrait appeler anti-fascime au sens large.
Ou en simplifiant, les méchants ne sont méchants que parce qu'il y a des "gentils" (terme extrêmement simplificateur)?
Dit autrement, le fascisme ne serait pas malfaisant par nature ?
Tu me vois étonné de cette position pour le moins baroque.
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suppdebastille le 23/04/2024 à 23h12Les 35 députés en 86 le sont à la proportionnelle ça n'a pas grand chose à voir avec les 89 élus au scrutin majoritaire.
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suppdebastille le 23/04/2024 à 23h12Les 35 députés en 86 le sont à la proportionnelle, ça n'a pas grand chose à voir avec les 89 élus au scrutin majoritaire.
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Luis Caroll le 23/04/2024 à 23h15Plutôt que de réagir aussi vivement, vous pourriez remercier Classico de sa dernière phrase provoc, qui permet de s'y accrocher pour éviter de traiter tout ce qui est écrit au dessus. Pour un retour, c'est un très beau cadeau je trouve, qui mérite un peu de gratitude.
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Tonton Danijel le 23/04/2024 à 23h18D'ailleurs la série montre que la dangerosité ne vient pas tellement du fait que ses mouvements s'opposent, plus à partir du moment où ces mouvements se trouvent un intérêt commun (le personnage joué par Nicolas Vaude s'inspire peut-être d'un ancien patron d'Eric Benzekri qui avait débuté à SOS racisme avant de finir chroniqueur sur CNews...).
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Classico le 23/04/2024 à 23h30Je suppose qu'on pourrait arguer que les tendances d'extrême droite de la société allemande de l'après Grande Guerre ne se sont matérialisées en un mouvement capable de prendre le pouvoir (et le prenant effectivement) que parce qu'il existait face à elles un parti communiste réellement capable de faire la révolution en Allemagne. On ne saurait sous-estimer la peur du communisme pour comprendre comment le nazisme naissant a réuni autour de lui les puissances de l'argent par exemple.
Mais bon peu importe, je ne suis pas sûr du tout que la transposition historique soit pertinente si peu que ce soit ; à la base c'était un pauvre post sur une série décrivant une mécanique infernale menant à la guerre civile dans notre société actuelle, avec deux radicalités se nourrissant monstrueusement. Un truc complètement anodin qu'une formule un peu choc concluait malicieusement. L'escalade forumnique ci-présente à partir de cette formule extraite de son contexte est hyper intéressante. Si je suis jeté en prison par la modération j'aurais au moins de quoi réfléchir ;).
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cachaco le 23/04/2024 à 23h37Une contestation de l'ordre établi de la part de minorités ("opprimés" est passé de mode), qui provoque une réponse réactionnaire. Une extrême-droite qui a besoin d'identifier un ennemi bouc émissaire pour prospérer, quitte à l'exagérer voire se l'inventer. Islamo-gauchiste is the new judéo-bolchévique, woke is the new bobo droit de l'hommiste bien-pensant.
C'est sûr que ça réinvente la roue de la politique dans nos sociétés depuis la révolution industrielle. La conclusion est le point le plus important du message justement, et elle ne provoque au mieux qu'un grattage de tête interloqué tant il faut un sacré biais de départ pour y arriver.
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Luis Caroll le 23/04/2024 à 23h55Je ne sais pas si tu as vu la série mais le personnage de Kenza et sa troupe ne sont pas "une contestation de l'ordre établi de la part de minorités". C'est beaucoup trop générique comme description.
C'est une forme très spécifique dont les mécanismes sont plutôt bien décrits, notamment dans leur rapport de co-dépendance avec l'extrême-droite.
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khwezi le 24/04/2024 à 02h11Globalement, je ne suis pas en désaccord avec ton post du fil PAF, et je trouve absolument légitime de situer la problématique de confrontation ainsi.
Juste un détail qu'un amoureux des lettres comme toi ne peut ignorer. D'ailleurs tu ne l'ignores pas tu le nommes. Le nom. Le qualificatif. Wokisme. Ce n'est pas un terme endogène à un mouvement culturel social ou un club de girl scout.
« Woke » est un terme employé brièvement par quelques blancs soulagé pour leur bonne conscience libérale d'avoir enfin pu voter pour un noir en 2008 sans que Lucifer ne règne enfin sur le monde. Accusés de se (re)blanchir la conscience à peu de frais, le terme tombe en désuétude sauf à désigner une tendance societal globale à l'acceptation de l'altérité.
Mais on est pas à wokisme. Alors, œuf ou poule ? Œuf.
La poule c'est Ben Shapiro, Jordan Peterson et Tucker Carlson qui forgent l'expression sur leur talks show et leurs posts sociaux pour désigner la naissance de Black Live Matter amalgamé avec la persistance de la Gay Pride et l'audace des jeunes actrices à hashtag qui font mettre d'honnêtes producteurs de cinéma en taule. Ils le font pour energiser leur base.
Depuis 2007 et la naissance des Tea Party, cette stratégie d'énergiser, de polariser… d'extrémiser, si j'ose barbariser, n'a cessé de croître à droite du spectre politique en réponse à ces révoltes perçues de l'autre bord. On a beau gloser sur les « mainstream média », aux US, entre Sinclair Média qui trust les média Locaux, Fox News qui caracole devant tous, et les radio talk conservateurs qu'ils cultivent depuis les 80's, c'est bien la droite cowboys qui se taille la part du lion et propage ce vocable de wokisme pour désigner au mieux par le dédain, au pire par le mépris, ces manifestations de pederastes, ces noirs qui abimés des magasins pour un homme qui respire mal ou ces petites traînées qui l'ont bien cherché.
Son entrée dans le langage courant au point de désigner effectivement un camp dans une guerre pour le moment culturelle n'est pas une réalité objective mais un trigger point. L'emploi d'un mot qui ne désigne pas de façon neutre ou objective mais qualifie.
Et qualifie souvent des jeunes gens à fleur de peau dont certain(e)s en ont marre de se faire qualifier…
Enfin je crois.
Mais je pinaille parce que ton point de vue est interessant.
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Manx Martin le 24/04/2024 à 03h24On mettait déjà des gamins de 12 ans en GAV pour apologie du terrorisme, alors pourquoi pas des députés de l'opposition, hein.