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Marinette et ses copines

Foot féminin, surtout chez les Bleues.

  • Gromit le 28/03/2024 à 22h33
    Et de 3, par la tête de Katoto avec un amour de ballon déposé par une Karchaoui en feu.

  • Mangeur Vasqué le 28/03/2024 à 22h43
    Ta théorie du "trou perdu où y'a que ça à faire" vaut sans doute, pour ce qui est du contexte anglais et dans une certaine mesure, pour des coins empreints d'une certaine ruralité/semi-ruralité ou rurbanisation dysphorique, des petites ou moyennes villes d'essence ouvrière, un peu à l'écart (à tous les niveaux), style Grimsby (D4) ou Wrexham (D4), qui affichent de belles affluences malgré le prix élevé des billets. Mais pas pour Newcastle, non, ou beaucoup moins en tout cas. Comme l'écrit Gromit, c'est une grosse ville (l'agglo fait 800 000), et une chouette ville selon moi, en principe on ne s'y emmerde pas.

    Après, si on élargit un peu la focale vers la sociologie des supporters, y'a forcément dans la culture foot anglaise (et mondiale sans doute) une part de participation issue plus ou moins directement d'un certain habitus de classe disons lié à des formes d'oisivité mettons, mais la ville de Newcastle ne correspond pas à ce profil de trou où les gens s'emmerdent et vont au stade par dépit, faut donc pas trop chercher de ce côté-là. Les raisons sont ailleurs, liées aux nouveaux propriétaires, j'y viens.

    Un indice : comme je l'écris dans mon avant-dernier post je crois, y'a 5 saisons l'équipe féminine ne faisait que 100 spectateurs de moyenne (elles étaient en D3, tout comme aujourd'hui). Mais c'était sous Mike Ashley, l'ancien propriétaire (2007-2021) honni par tous qui s'en battait déjà la couenne de l'équipe masculine alors les féminines… Sous le gros de l'ère Ashley, l'équipe féminine n'était même pas intégrée au club de NUFC, ni même à la fondation du club. Elles étaient totalement indépendantes et devaient se démerder pour s'auto-financer. Alors qu'elles avaient fini 9è de D3 en 2016 et qu'elles montaient en puissance.

    En 2017, Ashley daigna enfin les intégrer à la fondation, mais elles ne faisaient toujours pas partie du club (les fondations de club en Angleterre on un statut d'oeuvre caritative – avantages fiscaux – et ne sont intégrées au club légalement parlant, j'expliquais ça ici lien). Ce n'est qu'à l'arrivée des Saoudiens en octobre 2021 que, sous l'impulsion d'Amanda Staveley, Newcastle United Women a enfin légalement intégré le club de NUFC, à compter de la saison 2022-23 lien..

    C'est donc plutôt de ce côté qu'il faut chercher dans le cas de Newcastle United Women, du côté des changements cruciaux injectés par les nouveaux propriétaires.

    Il est clair que l'arrivée de la nouvelle direction (Amanda Staveley en tête donc) est pour beaucoup dans la mise en lumière et la subséquente transformation. Et même si qu'on est encore très loin des sommets et des paillettes et des stars de la Women's Super League, un vrai mini engouement s'est créé autour des féminines sur Tyneside, même si elles ne sont qu'en D3 (D4 l'an dernier, et D2 la saison prochaine). Mais cet engouement n'est pas apparu ex-nihilo (et là le contraste avec Sunderland AFC Women, ex D1 et bon club de D2, est flagrant). Cet engouement a été réfléchi, travaillé, façonné – et financé en conséquence.

    Les principaux axes de la stratégie (de conquête) :

    1) L'argent. Le club a mis les moyens. Newcastle est le seul club de D3 à être entièrement professionnel, depuis l'été dernier. Ils ont fait venir quelques joueuses chevronnées (avec de solides expériences de D2, voire D1, comme Amber-Keegan Stobbs ou Emma Kelly) et quelques jeunes prometteuses (comme l'internationale jamaïcaine Paige Bailey-Gayle, qui compte 5-6 saisons de D2 à seulement 22 ans).

    2) Les dirigeantes et l'équipe des entraîneures "put themselves about" comme on dit (s'activer). Grosse visibilité pour un club de D3 qui vient à peine de passer pro. On les voit beaucoup dans les médias (où elles ont de solides relais) et font sans relâche la promotion du club. On sent une réelle volonté de construire dans la durée et d'aller de l'avant, tout en étant conscient des limites actuelles (eg, défaite 5-0 en FA Cup mi-janvier lien).

    Grosse couverture média donc, proportionnellement parlant. Elles sont souvent aux actus régionales, donnent de nombreuses interviews et commencent à être (re)connues. Amanda Staveley sait y faire et ne ménage pas sa peine, ou elle délègue (au passage, elle vient de se prendre un beau revers juridique, ce qui pourrait avoir des répercussions pour Newcastle United, niveau directoire et ses parts dans le club, voir lien, ou lien).

    Idem pour la jeune entraîneure (qui monte) Becky Langley, 28 ans, qu'on voit régulièrement dans les gros médias, Guardian lien (NUFC bénéficie du boulot – omniprésence – de Louise Taylor à ce niveau), BBC (national et régionale, BBC North East), Sky Sports, The Athletic lien, etc. Il m'arrive de feuilleter les pages du nouveau et très complet mensuel "Women's Football News" (publié par le Daily Mirror lien, premier numéro sorti en novembre dernier. Je l'ai même vu traîner dans mon établissement, très porté sur la chose il faut dire, NUFC I mean), et Newcastle United Women y est très présent pour un promu en D3 – articles, portraits, interviews, etc.

    Après, il est certain qu'être rattaché à un club de Premier League, connu en plus (askip), favorise beaucoup l'exposition. Y'a aussi Stourbridge, Fylde, Halifax et Liverpool Feds (j'adore le nom) dans la même poule de D3 que Newcastle. On n'entend évidemment jamais parler de ces illustres miséreux.

    3) Les joueuses occupent le terrain. Elles vont dans les écoles, dans les petits clubs, etc. porter la bonne parole, via la fondation de NUFC, et notamment via l'excellent "Women and Girls' Football Development programme", mis en place par la FA en 2020 (dans le cadre du plan "Inspiring Positive Change" pour les féminines, actualisé régulièrement et décliné dans les clubs, voir par exemple ici lien). Sans vouloir les critiquer car c'est bien ce qu'elles font, on sent qu'elles ont parfaitement compris la nature du cycle : plus on parlera d'elles, plus les affluences grimperont, etc.

    Le club prête aussi parfois aux féminines St James' Park en appliquant une politique tarifaire attractive (comme j'écrivais, billets à partir d'1 £). Non seulement ça attire le grand public foot mais ça booste aussi considérablement leur profil médiatique (je citais ces impressionnantes affluences de 22 000-28 000 quand elles jouent à SJP, en D3-D4, ça doit pas être super courant en Europe, tout comme le fait de faire déplacer 3 000 supporters à plus de 400 kms pour une coupe secondaire entre clubs de D3-D4).

    Bref, y'a sans (aucun) doute des raisons bien spécifiques derrière cette politique (attirer un éclairage positif pour faire oublier le takeover saoudien, sportswashing donc) mais si on est juste dans le constat, on doit reconnaître que le club a bien manœuvré.

    Alors peut-être que tout ça ne durera pas éternellement, peut-être que si les difficultés sportives/financières (dans le sens "limites PSR") de l'équipe masculine venaient à se confirmer dans la durée, voire s'aggraver, le club délaisserait les féminines quelque temps pour se concentrer sur "l'essentiel", mais pour l'instant, les femmes sont en pleine bourre et elles savent que le potentiel est élevé à Newcastle. J'imagine qu'elles visent secrètement la D1, rapidement, même si bien entendu on prend les saisons les unes après les autres, natch.

    La D2 sera un vrai gros test pour elles, car plus on monte, plus le plafond de verre s'épaissit. La transition D2-D1 est difficile, sportivement et financièrement. Y'a pas de FPF en D2 féminine anglaise (y'en a un en WSL mais plutôt soft), et donc il faudra continuer de financer généreusement l'ascension et bien recruter.

    Tout ça contraste phénoménalement avec l'ère Mike Ashley où les féminines étaient des parias en gros et devaient vivre cacher et accepter de jouer devant 100 spectateurs cô je l'écrivais. Il n'était certainement pas question de les mettre en avant et encore moins de leur prêter SJP !

    Ironique, n'est-ce pas… Il a fallu les Saoudiens débarquent pour que les féminines soient désinvisibilisées (et que les employés soient payés au taux horaire surbonifié du "Real Living Wage", non obligatoire). Comme je l'écrivais dans cet article lien (sous la photo de Stockport County, section "La confirmation de l'essor du football féminin"), les Saoudiens à la pointe des luttes intersectionnelles féministes et sociales, on ne l'avait pas vu venir, celle-là (là encore, l'influence d'Amanda Staveley dans la rapide métamorphose a été considérable).

    Par comparaison, le reste des clubs de D3 doit faire à peine 300 spectateurs de moyenne (voir ici, pour la saison 2022-23 lien) et ils sont bien plus anonymes. Burnley par exemple ne fait que 408 spectateurs, Stoke City 237, etc. Pourtant, pour connaître un peu ces coins (peuplés), ces villes sont assez moroses (Stoke-on-Trent, pour être précis, n'est que l'une des 6 villes qui composent cet agglomérat un peu bizarre. Enfin, les 5 autres ne sont pas mieux… Sauf si on est potier, alors là oui on s'éclate). Après, je cherche pas à stigmatiser ces endroits, juste à expliquer. Y'a déjà assez de bouquins "Crap towns" et autres "classements" de ce type ("Worst towns", "Worst places to live in England", etc.) comme ça sur ce genre de ville.

    Même les féminines de Sunderland, en D2, ne font que 400-500 spectateurs (elles ne sont absolument pas valorisées par le club). Le lien que je mets dans mon avant-dernier poste fournit des pistes d'explication (le fait qu'elles jouent dans une petite ville à 13 kms de Sunderland, difficultés pour se garer, etc. expliquent aussi partiellement le manque de public). Sunderland par contre correspondrait beaucoup plus à ce profil de ville "où y'a pas grand chose à faire" (quoique y'a une piscine olympique, avec bassin de 50m donc, ce que n'a ni Newcastle ni aucune autre ville du North East, région de 3 millions d'habitants. Et pour cause, c'est la seule entre Leeds et Glasgow. Donc, Sunderland n'est pas complétement "a dump" non plus).

    Mais bon après, si on s'emmerde à Sunderland, un coup de métro et on est à Newcastle, qui n'a vraiment rien à voir niveau cadre, animations, loisirs, etc. avec S'land.

  • Gromit le 28/03/2024 à 22h55
    Match quasi parfait du PSG de la première à la dernière seconde. 3-0 et trois superbes buts de Chawinga, Albert et Katoto.
    Un énième OL-PSG en demie, donc. Et une équipe française en finale.

  • Gromit le 28/03/2024 à 23h15
    A noter que le PSG a terminé sa demi-finale avec sur le terrain :
    Elimbi Gilbert (18 ans), Gaetino (21), Albert (20), Fazer (20), Folquet (20), Traoré (20) et Ebaylin (16 !). Si elle n'avait pas été suspendue, nul doute que Samoura (20) aurait aussi été là....

  • Gromit le 29/03/2024 à 21h23
    Matéo (1 passe + 1 but) et Bussy (1 but) sont en train d'envoyer plus qu'un message à Hervé Renard qui ne les a pas retenues avec les Bleues : une claque. Bien joué !
    21 minutes et 2-0 pour le PFC devant le MHSC.

  • Gromit le 29/03/2024 à 21h48
    Et ça remet ça : caviar de Matéo, but d'une frappe en lucarne de Bussy... Allô, Hervé ?

  • Gromit le 30/03/2024 à 15h12
    Wolfsburg et la Pokal (Coupe d'Allemagne), quelle histoire d'amour ! Les Louves viennent de se qualifier pour leur 10e finale consécutive, après 9 victoires de rang (10 sur les 11 dernières éditions) ! Elles n'ont fait à domicile qu'une bouchée des malheureuses joueuses de Essen par 9-0 ! Et ça, sans Popp ni Lattwein, et en laissant Jonsdottir sur le banc...
    En finale, elles affronteront les vainqueurs de l'autre demie qui se jouera demain dimanche à 15h45 et opposera les championnes d'Allemagne et leader du championnat le Bayern à l'Eintracht Francfort, une belle affiche.

    Sinon, en D1, match à rebondissement à Guingamp qui menait 2-0 après 10 minutes de jeu devant l'ASSE (premier but après 30 secondes), puis s'est fait remonté à 2-2 en deux minutes avant la pause, a repris l'avantage 3-2, avant de se faire rejoindre à nouveau, puis dépassé pour une victoire des Amazones 4-3 !
    Du coup, les Stéphanoises peuvent toujours rêver à une incroyable remontada qui les mènerait à la 4e place et au play-offs. Ça passera sans doute par un exploit contre le PFC en match en retard...

  • Gromit le 31/03/2024 à 19h13
    Arsenal conserve la Conti Cup en battant pour la 2e année consécutive Chelsea en bout de prolongation 1-0, but de l'ex-Pailladine StinaBlackstenius ! L'an passé, les Gooners s'étaient imposées 3-1.
    Attitude inqualifiable de Emma Hayes, coach de Chelsea (toujours aussi sympathique...) qui a violemment repoussé son alter ego d'Arsenal qui venait la saluer.
    Sinon, Je ne supporte vraiment pas ces joueuses (ou joueurs) qui, battues à la régulière dans une finale, enlèvent immédiatement la médaille de leur cou juste après l'avoir reçue, comme l'ont fait les trois quarts des joueuses de Chelsea. La déception de la défaite ne doit pas l'emporter aussi minablement sur le respect du jeu. Insupportable.

    En Allemagne, c'est le Bayern que Wolfsburg retrouvera en finale de Pokal. C'était attendu, mais pas aussi difficilement. Les Bavaroises ont dû aller aux tirs au but pour sortir l'Eintracht Francfort qu'elles recevaient (1-1 ap. pr, 3 tab 1). La gardienne Maria Luisa Grohs a arrêté les trois premiers tirs de Francfort, assez mal tirés par ailleurs.

  • Tricky le 31/03/2024 à 21h45
    (C'est moi, ou Blackstenius, ça fait dix ans qu'elle marque des buts décisifs ?)

  • CHR$ le 02/04/2024 à 00h31
    Profitons de la trêve internationale pour faire le point sur la D1 avant les trois dernières journées (plus un match en retard). On ne sait qui de Jean-Michel Aulas ou de Canal+ (ou du complot de l'ombre juvisien) a décidé des playoffs, mais outre leur loterie propre, ils ajoutent effectivement un enjeu pour la quatrième place, ce qui n'est pas du luxe tant les trois premières sont jouées. A contrario, cela permet encore plus aux différentes équipes de tête de faire tourner puisque tout ne se joue plus à un match près dans la saison régulière. Par chance, la lutte pour le maintien semble aussi à peu près jouée et la relégation ne devrait pas se jouer sur un match lâché en fin de saison par une équipe qui ne joue plus rien comme cela a pu se produire d'autres fois - sans playoffs.

    Il reste donc trois journées, donc neuf points à prendre pour tout le monde, sauf pour le PFC et Saint-Étienne qui rattraperont leur match en retard juste avant les deux dernières journées, profitant de ce que le PFC n'a pas de demi-finale européenne à jouer (et Saint-Étienne non plus d'ailleurs).

    Avec sept points et demi d'avance* sur le PSG, Lyon va finir en tête.
    Avec huit points d'avance sur le PFC, le PSG va probablement finir second. Probablement parce que le PFC a donc un match de plus à jouer, et qu'il y aura un PSG-PFC lors de l'avant-dernière journée, qui plus est pile entre l'aller et le retour de la demi-finale de Ligue des Championnes. En remportant les deux, les coéquipières de Clara Mateo reviendraient à deux points de celles de Grace Geyoro. Qui seraient plutôt un point et demi en cas de victoire de deux buts contre le PSG (renversant la différence de but particulière après la défaite 2-1 de l'aller) et plutôt deux points et demi sinon (la différence de différence de buts générale, +31 contre +51, semblant difficile à remonter). Il suffirait donc d'un seul nul ou d'une seule défaite au PSG dans les deux autres matchs, à Guingamp ou plus probablement à Reims pour permettre au PFC de passer devant (en cas de victoire contre Reims et Dijon).
    Le scénario qui voit les Essonniennes devancer les Yvelinoises n'est donc pas totalement improbable. Mais de toute façon, il n'a aucun intérêt : avec dix points d'avance sur Reims, le PFC est déjà assuré de finir deuxième ou troisième. Le PSG peut encore finir aux trois premières places mais on l'a vu, la première semble relativement hors d'atteinte. Donc il y aura une demi-finale PSG-PFC ou PFC-PSG. Autant dire qu'à part pour le personnel administratif qui devra organiser le match, ça ne devrait pas changer grand chose ni pour les joueuses ni pour les supporters.
    Et on n'est pas complètement à l'abri que les deux équipes soient de toute façon contraintes de recevoir à Jean-Bouin. Les équipes masculines des deux clubs reçoivent ce week-end là, probablement la veille et l'avant-veille et il n'est pas sûr que la pelouse de Charléty supporte deux matchs ni que le PSG l'autorise pour celle du Parc (mais il peut aussi faire jouer le match à Poissy).

    Il reste donc comme principal (ou seul) enjeu de la fin de saison le nom de l'équipe qui ira défier Lyon en demi-finale (qui se jouera en ouverture du derby parisien le 12 mai). Quatre équipe sont encore mathématiquement en lice : Reims, Fleury, Montpellier et Saint-Étienne. Ce week-end, Fleury a fait la mauvaise opération en concédant le nul contre Lille pourtant réduit à dix après l'exclusion d'Aurore Paprzycki (troisième rouge pour le LOSC cette saison et troisième nul 2-2, les deux dernières fois en revenant au score en infériorité numérique). Montpellier n'a pas fait une très bonne opération en étant laminé par le PFC mais ça correspond plus au rapport de force supposé. Et Reims a tranquillement battu Bordeaux tandis que Saint-Étienne est remonté de 2-0 puis de 3-2 pour l'emporter 4-3 et pouvoir continuer de rêver.
    Reims compte donc 30 points, devant Fleury 27, Montpellier 26 et Saint-Étienne 25, et bien malin qui peut prévoir qui sera à Décines le 12 mai.
    Malgré son avance, cela ne sera pas facile pour Reims qui affrontera les deux équipes parisiennes et devra probablement prendre au moins un point (en plus d'une victoire à Dijon), ce que les coéquipières de Rachel Corboz ont certes déjà fait à l'aller contre le PFC.
    Fleury (Bordeaux et Le Havre) et Montpellier (Lille et Saint-Étienne) ont a priori un calendrier plus favorable qui peut leur permettre d'espérer être revenus au contact de Reims avant la dernière journée qui les verra s'affronter pour une sorte de finale pour la quatrième place (en comptant sur une défaite de Reims contre le PSG, qui n'est bien sûr pas assurée, surtout que l'équipe parisienne sortira d'une finale de Coupe de France quatre jours plutôt, à la suite de l'enchaînement de demi-finale de C1 et du PFC).
    Mais peut-être que les Floriacumoises ont justement déjà la tête à la finale de Coupe de France alors que Montpellier peine à convaincre en 2024 en dehors d'une victoire 3-0 à Reims. Aucune des deux équipes ne semble assurée d'arriver à la veille de la dernière journée avec six points de plus qu'actuellement.

    Enfin Saint-Étienne part de plus loin et une qualification serait particulièrement méritoire : la quatrième place se jouera probablement entre 33 et 36 points, ce qui obligera les Vertes à prendre au moins huit points sur douze en affrontant Lyon, le PFC, Montpellier et Lille. Donc pas de quatrième place sans prendre au moins deux points contre Lyon et le PFC (et probablement plus).

    En cas d'égalité en fin de saison, Reims a l'avantage sur Fleury (2-0 et 0-1) et Saint-Étienne (2-0 et 3-4), mais pas sur Montpellier (1-2 et 0-3). Fleury est à égalité avec Saint-Étienne (2-1 et 0-1) et en ballotage contre Montpellier (1-1 à l'aller) qui l'est également avec Saint-Étienne (1-1 aussi à l'aller). À la différence de but générale, Reims (1, mais la probabilité qu'elle serve est faible) et Fleury (0) ont un petit avantage sur Montpellier (-7) et Saint-Étienne (-13) qui le rattraperont difficilement.

    Conclusion ? le plus probable serait le vainqueur du Fleury-Montpellier de la dernière journée, et donc plutôt Fleury. Mais Reims peut autant aller chercher des points difficiles que les deux autres lâcher des points faciles. Et si c'est Saint-Étienne, ça sera un vrai exploit.

    À l'autre bout du classement, Dijon est sauvé ce qui n'est le cas ni du Havre (16), ni de Guingamp (15). Mais on voit mal Lille (9) et encore moins Bordeaux (7) prendre plus de points en trois matchs que depuis le début de saison même si ce n'est pas encore mathématiquement terminé.
    Il faut trois victoires aux Bordelaises pour doubler Le Havre (et encore, il faudrait remonter 15 buts, sachant que les deux équipes ont fait deux matchs nuls 1-1) et Guingamp. Et ça ne sera pas les deux à la fois puisque Guingamp reçoit Le Havre lors de la dernière journée, mais ça permettra de toute façon de doubler Lille, affronté lors de l'avant-dernière journée.
    Mais avec deux autres matchs contre Fleury et Lyon, la tâche semble compliquée pour les Girondines.

    Lille a à la fois deux points de plus et un calendrier plus abordable même si affronter Montpellier et Saint-Étienne n'est pas non plus une sinécure. Il semble même envisageable de remonter les six points de retard sur Guingamp. D'une part parce qu'une victoire contre Montpellier ou Saint-Étienne est envisageable et qu'une autre contre Bordeaux (qui a toutefois obtenu sa seule - et large - victoire à l'aller) l'est également, d'autre part parce que Guingamp enchaînant le PSG et Lyon lors de deux prochaines journées sera probablement toujours au même point au moment d'affronter Le Havre pour la dernière journée.
    Mais Lille ne pourra pas se contenter de six points, la faute à cette défaite 4-3 en novembre, quand les coéquipières de Julie Rabanne menaient 2-0 au bout de vingt minutes, et qui a été le point de bascule de la saison lilloise et qui n'a pas été rattrapée en début de mois quand Guingamp et venu s'imposer au Stadium (annexe) 2-0 début mars.
    Donc Lille doit terminer avec au moins deux victoires et un nul pour se maintenir.


    * Sept point et la différence de but particulière