Marinette et ses copines

Foot féminin, surtout chez les Bleues.

CHR$ le 23/04/2024 à 23h39

Bref : sur les 22 titulaires de samedi dernier, deux joueuses seulement (Becho d'un côté, Picaud de l'autre) seront sur la feuille de match demain (et cinq des six remplaçantes entrées en jeu).
CHR$ le 24/04/2024 à 19h25

À la mi-temps, la morale est partie pour être sauve : pour ne pas risque d'avoir des regrets en cas de bon résultat de Guingamp à Lyon, Lille a décidé de lâcher l'affaire contre Bordeaux qui mène 2-0 après l'avoir emporté 3-0 à l'aller. Si ça se confirme après la pause, Lille aura donné six de ses dix points à Bordeaux, et aussi six à Guingamp. Quand on perd l'aller et le retour contre les concurrentes directes, difficile de se maintenir.
Et c'est d'autant plus dommage que pendant ce temps là, l'équipe bis de Lyon fait le nécessaire contre Guingamp pour ne pas fausser le championnat et mène aussi 2-0.

Sinon, pas grand chose : les équipes à la lutte pour la quatrième place font match nul.
impoli gone le 24/04/2024 à 19h26

C'est un peu dur quand même pour un club de D1 d'être mené 2-0 à la mi-temps par l'équipe des U19 de l'OL.
(bon, ok, la moitié de l'équipe U19 renforcée par les remplaçantes de l'équipe 1)
CHR$ le 24/04/2024 à 22h17

Le PFC candidat au titre qui ne parvient pas à battre le même genre d'équipe mixte du PSG, c'est aussi un peu inquiétant. On verra si les Parisiennes (de l'Essonne) vont réussir à se remettre dans le rythme mais clairement, la dynamique n'est pas bonne.

Sinon donc Lille est en D2, Bien la peine d'avoir battu Montpellier la semaine dernière et Fleury en début de saison : ça aurait été bien plus rentable de battre plutôt des concurrentes directes.

Et pour la quatrième place, Fleury l'a finalement emporté 3-1 au Havre pendant que Reims n'a pas réussi à se défaire de Dijon, ne commençant à attaquer que dans le dernier quart d'heure. Malgré sa victoire 4-0 contre Saint-Étienne, Montpellier n'est plus dans la course (et Saint-Étienne non plus).
Pour la dernière journée, Fleury recevra Montpellier avec un point d'avance sur Reims qui recevra le PSG.
Une victoire enverrait Fleury en playoffs, un nul ou une défaite les mettrait à la merci d'une victoire de Reims.
Et Reims doit l'emporter contre le PSG, un nul n'étant pas suffisant à cause du désavantage à la différence de buts particulières. Reste à savoir quel PSG sera aligné quatre jours après la finale de Coupe de France (contre Fleury) et quatre avant la demi-finale de D1 (contre le PFC).
Joswiak bat le SCO le 25/04/2024 à 00h22

En réponse à impoli gone le 24/04/2024 à 19h26
(voir le message)

Tiens, d'ailleurs, CHRS, tu serais capable de me faire un petit topo sur mes paysannes ?
Je suis ça de très très loin et j'ai une théorie peu solide au sujet du déclassement de nos filles, mais sans certitude: l'impression en gros que la relégation de l'équipe masculine arrivée au pire moment (MediaPro, Covid) ainsi que les lourds investissements effectués dans les centres d'entraînement et de formation laissent le club dans une situation financière extrêmement tendue et que c'est en premier lieu les filles qui mangent.

Je ne sais pas trop ce que ça vaut.
Gromit le 25/04/2024 à 01h05

En réponse à CHR$ le 24/04/2024 à 22h17
(voir le message)

Non, un nul serait suffisant à Reims contre le PSG si Fleury perd contre le MHSC, la différence particulière est en faveur des Champenoises, et pas le contraire comme tu le dis, puisque Reims a battu Fleury à l'aller 2-0, et que Fleury ne l'a emporté au retour que 1-0... A moins que l'arithmétique ne soit plus ce qu'elle a été...
CHR$ le 25/04/2024 à 21h53

En réponse à Joswiak bat le SCO le 25/04/2024 à 00h22
(voir le message)

Je n'ai pas un avis très tranché sur le déclassement de Guingamp.
En fait je n'ai pas l'impression d'un vrai déclassement mais plutôt que comme tous les clubs (sauf Lyon et PSG), il y a des hauts et des bas et que c'est plutôt bas actuellement.
Mais en 2018, alors que l'équipe masculine était encore en L1, elles avaient déjà fini 10e (malgré un effectif bardé d'internationale, mais il y a un fort soupçon que Corinne Diacre cherchait à faire plaisir à Noël Le Graët).
Alors bien sûr, comme dans à peu près tous les clubs, c'est l'équipe masculine qui subventionne l'équipe féminine donc la descente en L2 n'a pas dû aider mais même si elle ne semble pas être la priorité du club, on reste assez loin de Bordeaux ou Nancy.
Après, je ne suis pas complètement convaincu par le renouvellement de l'effectif : passer de Solène Durand à Marie-Morgane Sieber ou Cindy Perrault, ça n'est pas vraiment une progression. Des joueuses comme Margaux Le Mouël, Faustine Robert ou Ella Palis n'ont jamais pas vraiment été remplacées.
Enfin il y a aussi des impondérables : Leila Peneau qui avait fait un très bon début de saison manque depuis novembre, Grace Kazadi n'a joué que les quatre premiers matchs avant de se blesser et Wassilah Pacaud a à peine eu le temps de reprendre le rythme avant de se blesser à nouveau. Alors toutes les équipes subissent ce genre de pépin mais ça peut facilement faire une différence d'une ou deux victoires. Juste de quoi passer devant Dijon ou Le Havre et finir bien calé en milieu de tableau.
CHR$ le 25/04/2024 à 22h15

Sinon je me rends compte que j'ai oublié un point concernant la lutte pour la quatrième place.
Si Fleury finit devant Reims pour un ou deux points, il ne devra sa qualification qu'à sa victoire sur tapis vert contre Le Havre. Et dans un championnat un peu médiatisé, cela provoquerait probablement un peu de remous. Parce que si la décision est probablement parfaitement justifiée et conforme au règlement, le cadeau fait à Fleury est quand même totalement inéquitable.
Pour mémoire : lors de la dernière journée de la saison dernière, Romane Enguehard, joueuse du Havre a reçu un carton jaune qui était le troisième en moins de trois mois et qui lui valait donc une suspension. La nouvelle saison venue, avec en plus un changement de staff au HAC, tout le monde avait oublié cette histoire et la joueuse n'a pas purgé sa suspension lors de la première journée contre Lyon, pas non plus lors de la seconde contre Bordeaux (et c'est d'autant moins malin que lors de ces deux matchs, elle n'est pas entrée en jeu, restant sur le banc) ni lors de toute la phase aller où elle a ensuite joué tous les matchs. La perte d'un match sur tapis vert pour Le Havre avec un point de pénalité est donc assez logique.
Ce qui l'est moins, c'est le choix du match perdu sur tapis vert : la fédération ayant mis une demi-saison à se rendre compte de la situation, c'est le match de la neuvième journée contre Fleury qui a été choisi parce que le résultat des huit précédents avaient été enterinés. Et comme justement Le Havre était venu chercher le nul à Fleury, les Floriacumoises ont eu droit à deux points en cadeau.
Et si l'on peut comprendre la victoire sur tapis vert pour une équipe qui a subi le préjudice d'affronter une joueuses suspendue, dans le cas présent, toutes les équipes de D1 ont subi le même préjudice (puisqu'elle a joué toute la phase aller) et seul Fleury récupère deux points, qui seront peut-être précieux.
Gromit le 26/04/2024 à 01h32

"...en 2018, alors que l'équipe masculine [Guingamp] était encore en L1, elles avaient déjà fini 10e (malgré un effectif bardé d'internationale, mais il y a un fort soupçon que Corinne Diacre cherchait à faire plaisir à Noël Le Graët)."

Il n'est peut-être pas inutile de nuancer le propos au sujet d'un EAG "bardé d'internationales" lors de la saison 2017-2018, propos un peu "troll" qui semble ne servir qu'à tacler Corinne Diacre, tacle bien sûr par derrière et à retardement qui mériterait un carton.
En 2017-2018, donc, Guingamp a dans son effectif en fin de saison 3 joueuses françaises capées (et qui ont toutes débuté en A cette saison là) : Léa Le Garrec (4 sélections), Faustine Robert (2 sélections) et Charlotte Lorgeré (1 sélection). Plus une internationale nigériane, Desiré Oparanozie et une Camerounaise, Claudine Meffometou.
Au total donc, 5 internationales dont 3 françaises culminant à 7 sélections à elles toutes.
Pas bézef...
En comparaison, l'OM, qui termine 12e et dernier cette saison-là, en compte 7 : 5 Françaises (Brétigny, Asseyi, Pizzala, Gadéa et Cissoko, 65 sélections à elles toutes) et 2 étrangères, l'Islandaise Fridriksdottir (qui avoisinait les 100 sélections) et la Mexicaine Ferral (sans compter celles qui le deviendront par la suite : Maëlle Lakrar et la Canadienne Alidou).
Enfin, si Corinne Diacre a sélectionné au long de la saison les trois Guingampaises précitées (pas en même temps, me semble-t-il), plus que de chercher à faire plaisir à Le Graêt, elle savait peut-être que Guingamp venait de terminer la précédente à une belle 6e place à 3 points seulement de Juvisy et 6 de l'OM, avec ces trois joueuses... et que prenant en main les Bleues avec 2 ans de préparation à la CdM, elle faisait des essais.
Curieusement, Diacre a dû chercher à provoquer le courroux de Le Graët en laissant tomber ces trois Guingampaises dès la saison suivante. Elle en prendra deux autres (ouf !) : Durand (qui ne jouera pas) et Debever.
CHR$ le 26/04/2024 à 07h48

Contre toute attente, Jean-Michel Aulas a été élu président de la Ligue professionnelle féminine de football. On verra si la création de cette fameuse ligue est bien la solution à tous les problèmes qui font que la discipline est à la traîne en France par rapport à tous les autres pays.